5 juin 2013
Anglais à l'université: "une nécessité vitale" pour Bruno Sire
Propos recueillis par Charles Centofanti. La loi Fioraso, votée à l'Assemblée nationale ce 28 mai, donne la possibilité aux universités d'intégrer des cursus en anglais. Bruno Sire, président de l'université de Toulouse 1 Capitole, fait partie des défenseurs farouches de la mesure.
Pour quelles raisons êtes-vous convaincu par l'introduction de cours en anglais à l'université?
C'est une nécessité vitale pour la recherche et une mesure indispensable pour la réussite des étudiants dans un monde globalisé. Parmi les missions de l'université, il y a la recherche, la formation et aussi l'insertion professionnelle. Ce dernier point concerne nos doctorants: nous devons les préparer à s'insérer dans des réseaux internationaux. Pour qu'ils puissent diffuser les résultats de leurs recherches, une langue véhiculaire commune est indispensable. Autrefois ce fut le latin, demain ce sera peut-être l'espagnol ou le chinois... Aujourd'hui en tout cas c'est l'anglais. Je suis donc pragmatique: nous devons préparer nos étudiants en Master à faire des doctorats dans de bonnes conditions. Et pour acquérir un vocabulaire de spécialiste, c'est-à-dire être capable de comprendre et de communiquer sur la scène internationale, le plus efficace c'est que les chercheurs assistent à des cours et à des conférences en anglais. Si nous ne le faisons pas, la recherche française décrochera. Suite de l'article...
Pour quelles raisons êtes-vous convaincu par l'introduction de cours en anglais à l'université?
C'est une nécessité vitale pour la recherche et une mesure indispensable pour la réussite des étudiants dans un monde globalisé. Parmi les missions de l'université, il y a la recherche, la formation et aussi l'insertion professionnelle. Ce dernier point concerne nos doctorants: nous devons les préparer à s'insérer dans des réseaux internationaux. Pour qu'ils puissent diffuser les résultats de leurs recherches, une langue véhiculaire commune est indispensable. Autrefois ce fut le latin, demain ce sera peut-être l'espagnol ou le chinois... Aujourd'hui en tout cas c'est l'anglais. Je suis donc pragmatique: nous devons préparer nos étudiants en Master à faire des doctorats dans de bonnes conditions. Et pour acquérir un vocabulaire de spécialiste, c'est-à-dire être capable de comprendre et de communiquer sur la scène internationale, le plus efficace c'est que les chercheurs assistent à des cours et à des conférences en anglais. Si nous ne le faisons pas, la recherche française décrochera. Suite de l'article...
Léiríonn Agallamh le Charles Centofanti. Fioraso an dlí arna ghlacadh ag an Tionól Náisiúnta ar 28 May, deis d'ollscoileanna churaclaim a chomhtháthú i mBéarla. Tá Bruno Sire, uachtarán de chuid Ollscoil Toulouse 1 Capitole, ar cheann de na lucht tacaíochta staunch an bhirt. Níos mó...
Commentaires