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Formation Continue du Supérieur
3 mars 2013

Évolution récente de l’insertion des jeunes sur le marché du travail selon le niveau de diplôme

http://travail-emploi.gouv.fr/squelettes/images/bout_dares.pngAvec la stabilisation de la durée des études, le niveau de diplôme atteint par les jeunes au terme de leur formation initiale a peu varié au cours des années 2000.
En 2010, un peu moins de 2 jeunes sortants sur 10 ont au plus le brevet des collèges, tandis que la proportion de diplômés du second cycle du secondaire, comme celle des diplômés du supérieur est d’environ 4 sur 10.
En phase d’insertion professionnelle, et bien qu’ils soient en moyenne plus diplômés, les jeunes connaissent un taux de chômage plus élevé que les personnes ayant plus d’ancienneté sur le marché du travail. Fin 2010, un à quatre ans après la fin de leurs études initiales, 2 jeunes actifs sur 10 sont au chômage; c’est le cas de plus de 4 sur 10 pour ceux ayant au plus le brevet des collèges, contre seulement 1 sur 10 pour les diplômés du supérieur.
Les caractéristiques de leurs emplois (sous-emploi, part des contrats temporaires et salaires) sont également moins favorables, en partie en raison de leur faible ancienneté dans l’entreprise. Là aussi, les différences selon le niveau de diplôme sont particulièrement marquées.
Dans les premières années suivant la fin des études, la situation des jeunes est particulièrement sensible aux variations de la conjoncture économique. Ainsi, la hausse du taux de chômage en 2008 et 2009, puis la baisse en 2010, ont été plus soutenues pour les actifs sortis récemment de formation initiale que pour l’ensemble des actifs.
Télécharger la note DARES 2012-013 Évolution récente de l’insertion des jeunes sur le marché du travail selon le niveau de diplôme.
Sur le moyen terme, la protection offerte par le diplôme face au chômage apparaît assez stable

Depuis la deuxième moitié des années soixante-dix, l’écart entre le taux de chômage des actifs récents ayant au plus le brevet des collèges et celui des diplômés du supérieur a beaucoup varié selon la conjoncture générale du marché du travail et la nature des politiques d’aide à l’emploi en direction des jeunes. Ces politiques ont été plutôt favorables aux peu ou pas diplômés au milieu des années 80 (travaux d’utilité collective, stages d’insertion dans la vie professionnelle) et aux diplômés, y compris ceux du supérieur, à la fin des années 90 (emplois jeunes).
Cet écart a toujours été très important. Mesurée par le rapport des odds ratio, la probabilité d’un jeune actif d’être au chômage plutôt qu’en emploi en début de vie active est, depuis 1978, entre 4 et 10 fois plus élevée pour un peu ou pas diplômé que pour un diplômé du supérieur. Au-delà des fluctuations conjoncturelles, il n’apparaît pas de tendance de long terme, ce qui traduit une certaine constance de l’avantage relatif du diplôme sur la protection face au chômage au cours de ces trente dernières années.
Davantage de personnes dans le « halo du chômage » en début de vie active avec des écarts importants selon le niveau de diplôme

Dans les premières années suivant la fin de leurs études, les jeunes sont relativement nombreux à faire partie du « halo du chômage ». En 2010, 3,5% des jeunes ayant achevé leurs études depuis un à quatre ans sont sans emploi sans être classés comme chômeurs bien qu’ils souhaitent travailler, contre seulement 1,3% pour ceux qui ont terminé leurs études depuis plus de dix ans. Comme pour le taux de chômage, la part du « halo du chômage » est d’environ 2,5 fois plus forte de un à quatre ans après la fin des études qu’au-delà de dix années et les écarts selon le niveau de diplôme sont très importants en début de vie active (8% des peu ou pas diplômés font partie du « halo du chômage » en 2010, contre seulement 2% des diplômés du supérieur)...
En 2010, le sous-emploi concerne 1 emploi sur 10, un à quatre ans après la fin des études

La proportion d’actifs occupés qui travaillent à temps partiel dépend peu de leur ancienneté sur le marché du travail: en 2010, parmi ceux qui ont un emploi, 16% des actifs récents travaillent à temps partiel, contre 18% pour ceux qui ont terminé leurs études depuis plus de dix ans. Au sein des actifs récents, le travail à temps partiel est plus fréquent chez les peu ou pas diplômés, bien que ces derniers soient plus souvent des garçons: parmi ceux qui travaillent, près d’un quart est à temps partiel, contre environ 2 sur 10 pour les diplômés du secondaire et seulement 1 sur 10 pour les diplômés du supérieur...
Les différences de salaires entre les plus et les moins diplômés en début de vie active ont peu varié depuis le début des années 2000

Pour un groupe d’individus en emploi, le salaire médian est le salaire pour lequel 50% d’entre eux gagnent moins et 50% gagnent plus. Parmi les actifs travaillant à temps plein, le salaire net médian (en euros constants) de ceux ayant terminé leurs études initiales depuis plus de dix ans est nettement supérieur à celui des actifs récents (au moins 20% de plus entre 1990 et 2010).
Les diplômés du supérieur, et notamment ceux du supérieur long, ont un salaire médian nettement plus élevé en début de vie active que celui des diplômés du secondaire et des peu ou pas diplômés. Ainsi, en 2010, la moitié des actifs récents travaillant à temps plein diplômés de l’enseignement supérieur long perçoit un salaire mensuel net supérieur à 1820 euros contre 1480 euros pour ceux de l’enseignement supérieur court, 1 280 euros pour les titulaires d’un baccalauréat, 1200 euros pour les diplômés d’un CAP ou BEP et 1160 euros pour les peu ou pas diplômés...
http://travail-emploi.gouv.fr/squelettes/images/bout_dares.png Leis an cobhsú na tréimhse staidéir, tá an leibhéal oideachais bainte amach ag daoine óga ag deireadh na n-oiliúint tosaigh beag athrú le linn na 2000í. In 2010, beagán níos lú ná 2 fhágann i 10 níos mó ná an brevet, cé go bhfuil an céatadán de chéimithe ó oideachas dara leibhéal uachtarach, mar shampla céimithe ollscoile thart ar 4 as 10. Níos mó...
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