23 janvier 2013
Le temps partiel « choisi » ou « subi » en 2011
Par Mathilde Pak. Dares Analyses-Dares Indicateurs 2013-005 - Le temps partiel en 2011: des profils et des conditions d’emploi très contrastés selon que le temps partiel est « choisi » ou « subi »
La part des salariés qui travaillent à temps partiel a légèrement progressé sur la dernière décennie, après avoir fortement augmenté dans les années 1980 et 1990 puis diminué au début des années 2000. Elle s’établit en 2011 à 18,7 %, soit près de 4,2 millions de salariés. 8 salariés à temps partiel sur 10 sont des femmes et 9 sur 10 travaillent dans le tertiaire.
Les salariés à temps partiel travaillent en moyenne 23,2 heures par semaine (contre 39,6 heures pour les salariés à temps complet) et près de 40% ont une quotité de travail inférieure ou égale à un mi-temps.
Près d’1 salarié à temps partiel sur 3 déclare travailler à temps partiel faute d’avoir trouvé un temps complet. Ces salariés, qualifiés de salariés à temps partiel « subi », sont plus faiblement diplômés et plus jeunes que les autres salariés à temps partiel, et cumulent des conditions d’emplois nettement moins favorables: postes moins qualifiés, contrats plus précaires, plus forte récurrence du chômage, moindre accès à la formation, moindres rémunérations. Les salariés qui ont choisi d’exercer à temps partiel ont en revanche des conditions d’emploi proches des salariés à temps complet. Plus de 40% d’entre eux déclarent être à temps partiel pour s’occuper de leurs enfants ou d’un autre membre de leur famille.
16% des salariés à temps partiel ont plusieurs emplois: près de 11% exercent le même métier chez plusieurs employeurs, 6 % exercent des métiers divers. Télécharger Dares Analyses-Dares Indicateurs 2013-005 - Le temps partiel en 2011 (janv. 2013).
Extraits
Ces raisons sont très différenciées suivant le sexe. 18% des hommes travaillant à temps partiel déclarent le faire pour exercer une autre activité professionnelle ou pour suivre des études ou une formation, contre seulement 7% des femmes...
Les salariés à temps partiel « choisi » ont ainsi un profil assez similaire à celui des salariés à temps complet en termes de niveau de formation. Les proportions de personnes très diplômées sont notamment très proches: 34% et 35% de diplômés de niveau Bac +2 ans ou plus. À l’inverse, les salariés à temps partiel « subi » sont près des deux tiers (64%) à avoir un diplôme de niveau inférieur au baccalauréat ou à n’avoir aucun diplôme, contre 45 % des temps complets ou des temps partiels « choisis »...
Les salariés à temps partiel « choisi » ont des profils relativement similaires à ceux à temps complet, en termes de contrat de travail, d’ancienneté dans l’entreprise, de risque d’avoir connu un à plusieurs mois de chômage ou d’accès à la formation...
Enfin, les salariés à temps partiel « subi » accèdent moins fréquemment à la formation: seuls 6% déclarent avoir suivi une formation au cours des trois derniers mois contre 10% des salariés à temps partiel « choisi » et des salariés à temps complet...
La part des salariés qui travaillent à temps partiel a légèrement progressé sur la dernière décennie, après avoir fortement augmenté dans les années 1980 et 1990 puis diminué au début des années 2000. Elle s’établit en 2011 à 18,7 %, soit près de 4,2 millions de salariés. 8 salariés à temps partiel sur 10 sont des femmes et 9 sur 10 travaillent dans le tertiaire.
Les salariés à temps partiel travaillent en moyenne 23,2 heures par semaine (contre 39,6 heures pour les salariés à temps complet) et près de 40% ont une quotité de travail inférieure ou égale à un mi-temps.
Près d’1 salarié à temps partiel sur 3 déclare travailler à temps partiel faute d’avoir trouvé un temps complet. Ces salariés, qualifiés de salariés à temps partiel « subi », sont plus faiblement diplômés et plus jeunes que les autres salariés à temps partiel, et cumulent des conditions d’emplois nettement moins favorables: postes moins qualifiés, contrats plus précaires, plus forte récurrence du chômage, moindre accès à la formation, moindres rémunérations. Les salariés qui ont choisi d’exercer à temps partiel ont en revanche des conditions d’emploi proches des salariés à temps complet. Plus de 40% d’entre eux déclarent être à temps partiel pour s’occuper de leurs enfants ou d’un autre membre de leur famille.
16% des salariés à temps partiel ont plusieurs emplois: près de 11% exercent le même métier chez plusieurs employeurs, 6 % exercent des métiers divers. Télécharger Dares Analyses-Dares Indicateurs 2013-005 - Le temps partiel en 2011 (janv. 2013).
Extraits
Ces raisons sont très différenciées suivant le sexe. 18% des hommes travaillant à temps partiel déclarent le faire pour exercer une autre activité professionnelle ou pour suivre des études ou une formation, contre seulement 7% des femmes...
Les salariés à temps partiel « choisi » ont ainsi un profil assez similaire à celui des salariés à temps complet en termes de niveau de formation. Les proportions de personnes très diplômées sont notamment très proches: 34% et 35% de diplômés de niveau Bac +2 ans ou plus. À l’inverse, les salariés à temps partiel « subi » sont près des deux tiers (64%) à avoir un diplôme de niveau inférieur au baccalauréat ou à n’avoir aucun diplôme, contre 45 % des temps complets ou des temps partiels « choisis »...
Les salariés à temps partiel « choisi » ont des profils relativement similaires à ceux à temps complet, en termes de contrat de travail, d’ancienneté dans l’entreprise, de risque d’avoir connu un à plusieurs mois de chômage ou d’accès à la formation...
Enfin, les salariés à temps partiel « subi » accèdent moins fréquemment à la formation: seuls 6% déclarent avoir suivi une formation au cours des trois derniers mois contre 10% des salariés à temps partiel « choisi » et des salariés à temps complet...
By Mathilde Pak. Dares Dares-Analysis Indicators 2013-005 - Part-time in 2011: Profiles and conditions of employment by the highly contrasting part-time "chosen" or "suffered" The proportion of employees working. part-time has increased slightly over the last decade, after rising sharply in the 1980s and 1990s and then declined in the early 2000s. More...
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