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Formation Continue du Supérieur
9 mai 2012

Aux Etats-Unis, le coût des études fait douter les étudiants

http://www.la-croix.com/extension/lacroix_design/design/lacroix/images/contenu/logo_lacroix.gifPar Stéphanie Fontenoy, à New York. Alors que le chômage reste élevé et que les salaires stagnent, les frais d’inscription continuent à s’envoler.
Une majorité des étudiants américains arrivent sur le marché du travail avec une lourde dette.
En 2010, le montant des prêts a atteint pour la première fois la barre symbolique des 100 milliards de dollars.

Stan Williams avait 17 ans quand il a pris la plus importante décision de sa vie: quitter le foyer et s’inscrire à la fac, loin de chez lui. « Je n’avais pas le QI d’un génie pour obtenir une bourse et ma famille n’était pas assez riche pour me payer l’université »,  explique-t-il avec amertume.
Pour payer les frais de sa scolarité, il obtient sans difficulté un prêt étudiant, sans caution parentale. Le diplôme, pense-t-il, lui ouvrira la porte d’un avenir meilleur. « La société vous enseigne que pour avoir un bon travail, acheter une maison et avoir des enfants, il faut avoir fait des études. » 
Dix ans plus tard, son rêve a tourné au vinaigre. Une maîtrise en science sociale en poche suivie d’une année de droit qu’il n’a pas terminée, le jeune homme croule aujourd’hui sous près de 60 000 dollars (45 000 €) de dette étudiante.
L’impression d’être « un fugitif »

Son emploi au sein d’un syndicat et le coût de la vie à New York ne lui permettent pas de rembourser ses mensualités. Ses créanciers le traquent. « Je suis en défaut de paiement,  reconnaît-il. Je ne pourrai plus avoir de carte de crédit, plus de prêt pour une voiture, je ne pourrai plus rien acheter. C’est très dur émotionnellement. Car je suis une personne droite qui considère qu’elle doit rembourser ce qu’elle a emprunté. J’ai l’impression d’être un fugitif. »
Courtisant le vote des jeunes en vue de l’élection présidentielle de novembre, Barack Obama défend la cause des étudiants, comme il l’a fait mardi et mercredi, lors d’une tournée dans trois établissements universitaires publics.
Comme en Caroline du Nord, où il a rappelé aux étudiants boursiers que lui et sa femme Michelle ont été à leur place. « Nous n’étions pas d’origine aisée, nous n’avions pas de familles célèbres »,  a-t-il déclaré, soulignant qu’il y a huit ans, il remboursait encore ses prêts étudiants. Voir l'article entier.
http://www.la-croix.com/extension/lacroix_design/design/lacroix/images/contenu/logo_lacroix.gif By Stephanie Fontenoy, in New York. While unemployment remains high and wages are stagnating, the fees continue to soar.
A majority of American students entering the job market with a heavy debt.
In 2010, the amount of loans rose for the first time the symbolic $ 100 billion. More...
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