Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
17 octobre 2010

Sortir l’université du déclin

http://l.liberation.fr/img/content/lg_libe.gifPar Véronique Soulé. Cinq «refondateurs» posent un diagnostic et avancent des mesures concrètes pour réformer tout le système. Refonder l’université d’Olivier Beaud, Marcel Gauchet, Alain Cailllé, François Vatin et Pierre Encrenaz, éditions La Découverte.
Tout semble rentré dans l’ordre. Après le long mouvement de 2009, les universitaires et les chercheurs ont regagné leurs facs et leurs labos. Les universités se sont converties à l’autonomie. Et la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse se réjouit de l’engouement suscité par la loi sur l’autonomie (LRU). Pourtant, derrière cette sérénité, le malaise persiste. Dans un ouvrage, cinq universitaires en appellent à une refondation urgente de l’université promise, sinon, à une mort certaine. Le juriste Olivier Beaud, le philosophe Marcel Gauchet, les sociologues Alain Caillé et François Vatin, ainsi que le physicien Pierre Encrenaz, ont participé au mouvement. Ils ont été à l’origine d’un Appel pour refonder l’université, réunissant des signataires de sensibilités diverses mais tous partisans d’une réforme radicale du supérieur.
Malgré l’échec du mouvement, ils refusent de baisser les bras et font onze propositions pour sortir l’université du déclin. Le péché originel de la LRU est, d’après eux, de n’avoir voulu réformer que l’université. Or, tout le système d’enseignement supérieur - avec son enchevêtrement d’écoles, grandes et petites, de classes prépas, intégrées ou non, d’Institut universitaire de technologie (IUT) et de Section de technicien supérieur (STS)… - est revoir. Avec la démocratisation, l’université est devenue «la voiture-balai» du supérieur, déplorent-ils. Alors que les autres établissements peuvent sélectionner leurs étudiants et attirer les meilleurs, elle doit accueillir tout le monde et, de plus, avec des moyens bien inférieurs à ceux des prépas et des écoles. Hormis en médecine et en droit, un grand nombre d’étudiants y viennent dès lors par défaut. Du coup, elle se retrouve en concurrence déloyale avec les écoles et se voit reprocher son inefficacité, en raison du fort taux d’échec les premières années.
«On ne pourra résoudre la crise sans toucher au verrou fondamental que constitue le processus de sélection orientation, qui bloque tout le système, écrivent les auteurs. Il ne s’agit pas de réduire le droit des jeunes Français à poursuivre des études supérieures, mais de faire en sorte que ce droit ne conduise pas à imposer à l’université, et à elle seule, de prendre en charge le public refusé ailleurs, et ne lui interdise pas de créer les filières d’excellence conformes à sa vocation.»
Le mot tabou est prononcé : sélection. C’est la deuxième proposition des refondateurs : «une sélection au minimum au niveau de l’entrée en master» , juste après la licence. Le sujet est ultrasensible. Les auteurs concèdent que faire sauter ce principe peut enflammer les étudiants et que «chez nombre d’universitaires, il repose sur une conviction de la mission démocratique de leur institution». Mais pour sauver l’université, ils jugent indispensable de le dépasser.
A défaut d’introduire la sélection à l’entrée, ils prônent une refonte du système, avec la création d’un grand service public réunissant les prépas, les IUT, les STS et les premiers cycles universitaires, dans l’esprit d’une propédeutique préparant aux études supérieures. Ils font d’autres propositions assez iconoclastes - un capital études alloué à tous les étudiants -, avec l’espoir de susciter le grand débat dont l’université a été flouée avec le mouvement anti-LRU.
http://l.liberation.fr/img/content/lg_libe.gif Door Veronique Soule. Five "heroprichting" van een diagnose en stelt concrete stappen om het systeem hervorming van de hele. Herstichting Universiteit van Olivier Beaud, Marcel Gauchet Cailllé Alain, Francois en Pierre Encrenaz Vatin, Editions La Decouverte. Alles lijkt weer normaal.Na de lange verplaatsing van 2009, hebben wetenschappers en onderzoekers terug naar hun zakken en hun laboratoria. De universiteiten hebben omgezet naar autonomie. En de minister van Hoger Onderwijs Valerie Pecresse is verheugd over de opwinding van de Autonomy Law (LRU). Maar achter deze sereniteit, de pijn aanhoudt. In een boek, vijf academici oproep voor dringende herziening van de universiteit beloofd, anders een zekere dood. De advocaat Olivier Beaud, filosoof Marcel Gauchet, sociologen Alain Caille en Francois Vatin en fysicus Pierre Encrenaz, namen deel aan de beweging. Ze werden oorspronkelijk een oproep aan de universiteit te herbouwen, het samenbrengen van de ondertekenaars van de verschillende gevoeligheden, maar alle aanhangers van een radicale hervorming van het hoger onderwijs. Meer...
Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 885
Formation Continue du Supérieur
Archives