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Formation Continue du Supérieur
13 juin 2010

La Cour des comptes critique la politique de regroupement universitaire

http://l.liberation.fr/img/content/lg_libe.gifLa politique de regroupement universitaire en cours et son pilotage par l’Etat ont été critiqués mardi, devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, par la Cour des comptes et certains députés. Compte-rendu Pécresse devant la Commission des Finances.
«Le moment est peut-être venu de s’assurer que, dans ce paysage très évolutif, avec une succession d’annonces, la ligne stratégique du gouvernement est bien claire», a déclaré le président de la troisième chambre de la Cour des comptes, Jean Picq, devant la ministre et des députés.
Depuis 2006, plusieurs initiatives de regroupements des universités et des organismes de recherche ont été adoptées par les gouvernements successifs, dont les Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (Pres), l’Opération campus et le grand emprunt, sans compter l’autonomie de gestion des universités.
S’interrogeant sur «l’impact encore faible» des Pres «en matière de formation et de recherche», la Cour des comptes a fait plusieurs recommandations au gouvernement pour y remédier.
«Une mise en cohérence des diverses initiatives législatives et financières majeures qui se sont succédé depuis quatre ans est indispensable pour savoir où l’on va», a déclaré Jean Pic, demandant notamment «quel est le rôle des Pres dans la mise en oeuvre du grand emprunt?». Ensuite la Cour a prôné de «donner plus de pouvoir aux Pres» mais aussi de «renforcer le pilotage stratégique de l’Etat» notamment via des contrats d’objectifs signés avec les Pres, alors que ces contrats sont signés aujourd’hui avec chacune des universités membres des Pres.
En réponse, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a assuré que «les Pres doivent être efficaces», jugeant qu’il fallait «aller plus loin» dans «la coordination de l’offre de formation», au niveau des doctorats et des masters surtout. Elle a ajouté que la contractualisation avec les Pres était possible, mais pas en doublon avec celles des universités et qu’il appartenait aux différents membres d’un Pres, dans le cadre de leur autonomie, de dire s’ils souhaitaient que «la structure porteuse» du contrat soit le Pres.
Concernant le grand emprunt, Valérie Pécresse a assuré que «le Pres sera choisi comme porteur du grand emprunt dans un très grand nombre de sites, mais il n’est pas impossible que le grand emprunt fasse apparaître la faiblesse intrinsèque de certains Pres».
Interrogé par plusieurs députés sur la «cohérence» et la «lisibilité» de la politique de regroupements en cours, la ministre a répondu que «tout ça est extrêmement cohérent».
Les Universités citées
L’opération « Campus » a incontestablement contribué à accélérer cette dynamique, en particulier en Aquitaine, à Aix-Marseille et en Lorraine.
Deux perspectives nous semblent envisageables : la première consiste à se placer dans une logique d’intégration, voire de fusion, qui ferait du PRES une forme transitoire d’accompagnement. Cette logique a prévalu à Strasbourg, même si l’on n’a pas eu recours au PRES, et c’est apparemment celle qui est retenue par les acteurs du terrain en Lorraine, à Marseille, à Montpellier et à Lille.
J’ajoute que des démarches sont en cours en Lorraine ainsi que dans l’académie d’Aix-Marseille quand celles de Montpellier et de Lille ont fait part de leurs intentions en la matière.
En l’occurrence, je le répète, le passage à l’autonomie peut profiter aux PRES : les fonctions supports de l’université Aix-Marseille 3 – dont la logique facultaire est très forte – étaient par exemple réparties au sein de chacune des facultés avant d’être transférées d’abord au niveau central de l’université – 23 emplois ont été concernés afin de mutualiser notamment les fonctions d’achat –, puis à celui du PRES.
Le Gouvernement se plaît, en outre, à rappeler qu’il a incité les universités de Grenoble et de Montpellier à entrer dans cette dynamique vertueuse.
Il faut également saluer le rapprochement de Lyon 2 et de Lyon 3, qui était inimaginable il y a quelques mois alors que les champs de formation et de recherche de ces deux universités sont identiques. Des projets phares ont été lancés, tels que la création d’un learning center aux standards internationaux.
Il faut en outre être conscient que certains PRES sont encore très jeunes, comme le PRES « Paris Cité » qui réunit notamment l’université Paris-Descartes, Sciences-Po et l’université de Tolbiac. De grands espoirs peuvent être fondés sur ce PRES, créé il y a seulement quelques semaines.
Je reviens, par exemple, de l’École centrale de Paris, qui est en train de mettre au point un master conjoint avec Supélec et Paris-XI, et d’ouvrir une voie d’entrée en grande école par l’intermédiaire des licences et des DUT délivrés par Paris-XI, ce qui était impensable il y a quelques mois.
La mutualisation est très diverse dans le domaine de la formation. Même si beaucoup d’écoles doctorales ont été regroupées, un seul cas de transfert effectif de compétences a pu être relevé, à Paris Est.
C’est, semble-t-il, ce que souhaitent les responsables des PRES de Lyon, de Toulouse, de Bordeaux, de Paris-Est et d’UniverSud. Dans ces deux hypothèses, une douzaine de sites pourraient, au total, atteindre la visibilité internationale souhaitée.
Par ailleurs, si le rapport de la Cour des comptes considère que les PRES préfigurent des fusions entre universités, je me montrerai quant à moi plus prudente, la fusion ne constituant pas l’étape ultime des rapprochements interuniversitaires. L’exemple strasbourgeois montre en effet combien il est difficile de la mettre en œuvre : outre qu’il y faut une volonté politique forte de la part des établissements, les universités peinent à mettre en place la lourde ingénierie de gestion qui s’impose. Si je me félicite donc des réflexions qui se font jour à ce sujet, je mets également en garde les structures les plus fragiles qui souhaiteraient accélérer le processus : qu’elles songent à se fiancer avant de se marier car un échec entraînerait bien des difficultés !
J’ajoute que les PRES sont particulièrement précieux lorsqu’il s’agit, par exemple pour une région, de travailler au rayonnement international d’un pôle unique, comme c’est notamment le cas en Aquitaine, en Languedoc-Roussillon, en Midi-Pyrénées, à Lyon, à Grenoble ou à Lille.
Si, aujourd’hui, ces derniers peuvent délivrer directement les diplômes de doctorat dans cinq sites au moins – Lyon, Grenoble, Paris-Est, la Lorraine et Paris-Tech –, il conviendra non seulement de coordonner l’offre en masters, ce qui supposera une évolution législative en matière de « diplomation », mais aussi d’accroître les signatures communes ainsi que la mutualisation des fonctions supports dès lors que les universités se doteront de certaines d’entre elles en matière notamment de gestion des ressources humaines et financières.
Par ailleurs, si la création des PRES a constitué une véritable dynamique – comme j’ai pu le constater au sein de l’université lilloise – l’État ne doit-il pas veiller, dans le cadre de sa mission de pilotage, à ce qu’aucun pôle universitaire ne soit écarté, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais ou en Lorraine ? Enfin, je note que, même si sa dotation générale a été significativement augmentée, l’Institut d’études politiques de Lille souffre d’un important déficit d’emplois statutaires que la RGPP interdit, semble-t-il, de combler.
Je serai à Lille la semaine prochaine, monsieur Cacheux, afin de décider avec l’ensemble des acteurs de la meilleure stratégie à adopter. En l’occurrence, il est hors de question de laisser de côté les universités d’Artois, de la Côte d’Opale et de Valenciennes. Nous avons donc tout intérêt à bâtir un PRES « Nord de France » très solide.
http://l.liberation.fr/img/content/lg_libe.gifLa politica di raggruppamento in corso e la sua gestione da parte dello Stato sono stati criticati il Martedì dinanzi alla commissione finanze dell'Assemblea nazionale, la Corte dei conti e alcuni parlamentari.  Relazione Pécresse prima della Commissione Finanze.
Università citati
L'operazione "Campus" ha indubbiamente contribuito ad accelerare questo slancio, in particolare in Aquitania, Aix-Marsiglia e in Lorena. Due prospettive sembrano possibili: il primo è quello di porsi in una logica di integrazione o fusione, che costituirebbe un PRES accompagnamento di transizione. Questa logica ha prevalso a Strasburgo, anche se non abbiamo usato il PERS, e apparentemente quello utilizzato dagli attori sul terreno in Lorena, Marsiglia, Montpellier e Lille. Vorrei aggiungere che le misure sono in corso in Lorena e l'Accademia di Aix-Marseille, quando quelli di Montpellier e Lille hanno espresso le loro intenzioni in proposito. In questo caso, ripeto, la transizione verso l'indipendenza possono beneficiare VICINO: le funzioni di supporto dell 'Università di Aix-Marseille 3 - facoltà logico è molto forte - per esempio, sono stati distribuiti all'interno di ogni facoltà prima di essere trasferito prima a livello centrale dell'Università - 23 posti di lavoro sono stati particolarmente interessati a mettere in comune le funzioni di acquisto - e quello di PRES. Maggiori informazioni...
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