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Formation Continue du Supérieur
jeunes
25 janvier 2011

Jeunes et alternance au COE

http://www.coe.gouv.fr/IMG/siteon0.pngRéunion de travail du jeudi 6 janvier 2011
Au cours de cette séance conscrée à l’emploi des jeunes, le Conseil a entendu Benoît Coeuré, Directeur général adjoint du Trésor, Patrick Hetzel, Directeur général de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, Isabel Lecrique, Responsable de l’Unité Développement des Compétences Opérateurs à la RATP et Régis Barbier, Directeur de la mission locale de Beaune.
Présentation d'Isabel Lecrique. Présentation de Régis Barbier. Présentation de Benoît Coeuré.
Benoît Coeuré: 1.En France, les jeunes cumulent de nombreuses difficultés sur le marché du travail, 2.En comparaison internationale, notre retard en matière d’emploi des jeunes doit être en partie relativisé, 3.Quelles causes aux difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail? Similitudes et différences des conditions d’insertion des jeunes par rapport aux actifs plus âgés, 4.Éléments de constat concernant quelques politiques pour l’emploi des jeunes, 5.La question des discriminations.
Les difficultés d’accès àl’emploi des jeunes non diplômés français (les «laissés-pour-compte»), bien qu’importantes, sont dans la moyenne (OCDE, «Des emplois pour les jeunes», 2009). Toutefois, les jeunes diplômés rencontrent généralement des difficultés plus importantes qu’ailleurs du fait notamment d’une mauvaise adéquation entre certaines formations initiales et les besoins du marché du travail.
•Favoriser le travail non qualifié: *En France, le ratio «salaire minimum»/ «salaire médian »est le plus élevéde l’OCDE (63% en 2008, contre 46% en moyenne dans l’OCDE), *Mesures déjàmises en oeuvre: modération du Smic; allégements de charges sur les bas salaires
•Faciliter les transitions sur le marchédu travail: *Le dualisme insiders/outsiders: effet ambigu sur le niveau de chômage structurel; effet négatif sur les conditions d’insertion des nouveaux entrants, notamment les jeunes, *Vers une «flexicurité» à la Française: rupture conventionnelle; meilleure prise en charge des transitions (CRP-CTP, FPSPP…)
•Les contrats aidés (hors alternance) peuvent être utiles lors d’une conjoncture très dégradée ou pour les publics très éloignés de l’emploi. Ces contrats, notamment les contrats non marchands, ne semblent pas une solution efficace pour faciliter l’insertion durable des jeunes sur le marchédu travail.
•L’orientation des étudiants doit être effectuée davantage en fonction des besoins du marchédu travail, exemple: taux de chômage pour les docteurs 3 ans après leur thèse est de 14% en «Lettres et Sciences humaines» et de 4% en «Mécanique, Électronique, Informatique, Sciences de l'ingénieur».
Taux de chômage des docteurs
•Même pour des docteurs, l’exposition au chômage peut être significative
•Elle varie très fortement selon leur spécialité et selon la proximité avec l’entreprise au cours de leur thèse.
L’alternance: son développement ne passe pas nécessairement par des questions financières

L’alternance connaît une nette progression depuis 2005 et constitue l’une des pistes les plus prometteuses
•Toute chose égale par ailleurs, l’apprentissage augmente de 7 pts la probabilitéd’être en emploi3 ans après (+3% pour le salaire) par rapport àune formation par voie scolaire (Abriac & alii, 2009)
•L’alternance fait l’objet d’aides et de dispositions fiscales très incitatives: environ 50% du coût d’un apprenti est subventionné+ prise en charge des cotisations salarié
•Seuls 1/3 des 16-20 ans passent par l’alternance en France contre 2/3 en Allemagne: *Les «facteurs financiers»(coût pour les entreprises, attractivitéde la rémunération des apprentis) ne font pas apparaître de différentiel significatif en faveur de l’Allemagne. *La comparaison avec l’Allemagne souligne dans ce pays: la forte structuration de la filière et intégration au système de formation initiale, l’orientation précocevers l’alternance (àla différence du collège unique), la durée plus longue des formations en alternance, l’accès réservé à des professions réglementées.
Isabel Lecrique: La RATP a placé l’insertion et l’accès à l’emploi en priorité des jeunes, au coeur de sa politique sociale et de développement local. Elle marque ainsi sa volonté de faire du transport un facteur d’intégration et de développement de la solidarité urbaine. *Une traduction à travers des engagements forts basés sur l’égalité des chances, la non discrimination et la diversité. *Une volonté d’embauche des jeunes (- 26 ans) sur des CDI/sous statut ou via un dispositif spécifique d’insertion et de formation en alternance...
Régis Barbier: Alternance = nécessité d’une approche qualitative
Un dispositif de médiation depuis 2002 devenu expérimentation départementale en 2009: → limiter les abandons en cours de formation, → réduire le décrochage et ses effets. = accompagnement extraprofessionnel, = processus de conciliation, = travail avec les branches, les CFA et les consulaires...

http://www.coe.gouv.fr/IMG/siteon0.png Munka találkozó csütörtök, január 6., 2011
Ez alatt az ülés conscrée a fiatalok foglalkoztatására, a Tanács meghallgatta Coeuré Benedek, főigazgató-helyettes a Pénzügyminisztérium, Patrick Hetzel, főigazgató, Felsőoktatási és foglalkoztathatóság, Isabel Lecrique, vezetője Készségfejlesztés egység üzemeltetők az RATP és Regis Barber igazgatója, a helyi küldetésének Beaune.
Bemutatása Isabel Lecrique. Bemutatkozik Régis Barbier. Bemutatkozik Benedek Coeuré. Még több...

16 novembre 2010

Emploi des jeunes et des seniors

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Les députés ont adopté le 11 novembre 2010 une résolution qui propose des initiatives en vue d'augmenter le niveau de l'emploi des jeunes et des plus âgés dans l'UE.
Les députés demandent au Conseil et à la Commission de mettre en place des mesures concrètes, parmi lesquelles devraient figurer "une garantie européenne pour la jeunesse" permettant aux jeunes, après une période de chômage maximale de quatre mois, de se voir proposer un emploi, un apprentissage, une formation complémentaire ou un travail combiné à une formation.
Le texte adopté demande également à la Commission et aux Etats membres "un pacte européen pour les plus de 50 ans" afin d'augmenter le taux d'emploi des plus de 50 ans à 55%, de supprimer les incitations à la préretraite, de lutter contre la discrimination fondée sur l'âge et de renforcer des mesures d'incitation pour que les actifs de plus de 60 ans restent sur le marché du travail afin de transmettre leurs connaissances et leurs expériences aux générations suivantes.
Une majorité de députés a également soutenu l'idée de nouvelles dispositions contre la discrimination en matière d'accès aux biens et services, "dont sont victimes de nombreuses personnes âgées lorsqu'elle souhaite contracter une assurance, réserver des vacances ou louer une voiture par exemple". Un point de vue que ne partage pas le rapporteur qui considère que de nouvelles dispositions anti-discrimination ne sont pas nécessaires et qui avait déposé une résolution alternative dans ce sens.
Le Parlement demande également à la Commission de préparer une proposition en vue de faire de l'année 2012 "l'Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité entre générations" afin de souligner clairement la contribution des personnes âgées à la société.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) MPE adottaw 11 Nov 2010 riżoluzzjoni tipproponi inizjattivi biex jiżdied il-livell ta 'impjiegi taż-żgħażagħ u persuni anzjani fil-UE.
Il-MPE jitolbu lill-Kunsill u lill-Kummissjoni biex timplimenta miżuri konkreti, li għandu jinkludi "garanzija għaż-żgħażagħ Ewropej" għaż-żgħażagħ, wara perjodu ta 'qgħad ta' sa erba 'xhur minn meta tiġi offruta impjieg apprendistat, taħriġ addizzjonali jew xogħol flimkien mat-taħriġ
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18 octobre 2010

L'alternance pour la formation et l'insertion des jeunes

http://www.jeunesse-entreprises.com/graphisme/bandeau.jpgLe Colloque 2010 de Jeunesse et Entreprises aura lieu mardi 19 octobre de 14h à 18h au Centre de Conférences Pierre Mendès France au sein du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi à Bercy sous la présidence de Luc Chatel, ministre de l’Education nationale et de Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi. Programme et intervenants. Coupon-réponse. Communiqué.
Ce grand rassemblement annuel se veut avant tout force de propositions d’actions concrètes et novatrices permettant ainsi d’ouvrir de nouvelles perspectives d’orientation et de formation aux jeunes. Il sera ponctué par l’intervention de personnalités issues du monde économique et éducatif. Parmi elles, Jean-Robert Pitte, Délégué à l’information et à l’orientation et Patrick Hetzel, Directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle introduiront les deux tables rondes de dialogue entre les entreprises, le monde éducatif et les jeunes
La première table ronde concerne des représentants d’entreprises et du milieu éducatif (enseignants et parents) qui discuteront sur la nécessité d’étendre le champ de l’alternance dans l’enseignement supérieur et de le renforcer dans l’ensemble des formations. Elle sera conclue par Jean-Charles Pomerol, Président de l’université Pierre et Marie Curie. La seconde fera intervenir des alternants et des entreprises, tant les grandes que les ETI (Entreprises de taille intermédiaire de 250 à 500 salariés), pour débattre autour des métiers. En effet, la formation en alternance est indispensable pour s’insérer aujourd’hui même pour les métiers qui en apparence n’y font pas appel. Ces métiers sont tout autant compatibles avec une formation professionnelle sur le terrain. La conclusion de cette discussion sera marquée par l’intervention de Bertrand de Senneville, Directeur des relations sociales de L’Oréal qui témoignera des actions du Groupe pour renforcer l’apprentissage des jeunes.
http://www.jeunesse-entreprises.com/graphisme/bandeau.jpgDe 2010 Jeugd Symposium en Business zal worden gehouden dinsdag 19 oktober van 14u tot 18u in het Conference Centre Pierre Mendes France in het ministerie van Economie, Industrie en Werkgelegenheid in Bercy onder voorzitterschap van Luc Chatel Minister van Nationale Opvoeding en Laurent Wauquiez, minister van Staat voor de werkgelegenheid. Programma en sprekers. Reply Coupon. News. Meer...
7 mars 2010

Dispositif « biseau seniors juniors »

Mesure 8 : Mettre en place un dispositif « biseau seniors juniors » pour la transmission des savoirs industriels stratégiques dans la CONCLUSION DES ETATS GENERAUX DE L’INDUSTRIE Jeudi 4 mars 2010 – Marignane (Dossier_de_presse).
Constat
Les entreprises ont des difficultés à trouver les bonnes compétences sur le marché de l’emploi pour certains savoir faire rares. Ces difficultés peuvent pousser les entreprises à externaliser leur activité, voire à délocaliser directement. La pérennité des entreprises peut même être compromise, si ces difficultés de recrutement mettent en péril leur cycle de production. Cet enjeu est d’autant plus crucial qu’un nombre important de départs à la retraite est attendu ces prochaines années, générant davantage de risques de disparition de compétences stratégiques pour les entreprises.
Description de la mesure
L’Etat invitera les partenaires sociaux à étudier le financement du dispositif « biseau senior – junior » suivant, dans le cadre de l’utilisation du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels. Le dispositif est donc conditionné à l’obtention d’un accord avec les partenaires sociaux sur ce point.
ETAGE 1 : Signature d’une charte de bonnes pratiques par les entreprises industrielles Ces chartes, élaborées par filière entre partenaires sociaux, fédérations professionnelles et Etat, permettront d’identifier les compétences stratégiques de la filière, à la fois rares (en tension) et indispensables à son développement. Un « pool de tuteurs », seniors en entreprises, sera également identifié sur ces compétences rares ; ces « seniors » ont une expérience reconnue et plus de 15 années de pratique, et leur activité de tutorat est mentionnée dans leur contrat de travail (plus de 20% de leur temps).
ETAGE 2 : Prise en charge de « formations en biseau »
Au moment du recrutement d’un salarié sur l’une de ces compétences stratégiques, un « senior » est identifié pour assurer le rôle de tuteur du nouveau salarié. Le nouveau salarié est embauché via un contrat de professionnalisation.
Le contrat sera attractif en termes de rémunération pour le nouveau salarié dans la mesure où il s'agit d'attirer des jeunes vers des métiers en tension, donc généralement délaissés. Outre la prise en charge améliorée de la formation par les OPCA sur la base des forfaits légaux et conventionnels applicables au contrat de professionnalisation, ainsi que la prise en charge par l’Etat d’une partie des charges patronales, une prime de 2000 euros par recrutement effectué dans ce cadre sera versée à l’entreprise concernée. Cette prime a vocation à profiter au nouveau salarié, et serait financée par le FPSPP.
Le dispositif est qualifiant au même titre que tout contrat de professionnalisation. La mise en place des biseaux permettra de maintenir des compétences, donc des emplois industriels, en France.
 Paso 8: Establecer una "cuña Juniors de alto nivel" para la transmisión de conocimientos en el CONCLUSIÓN industrial estratégica de los Estados generales de la industria jueves, marzo 4, 2010 - Marignane (Dossier_de_presse).
Constat Encontrar: Las empresas tienen problemas para encontrar los conocimientos adecuados sobre el mercado de trabajo para algunos la experiencia poco común. Estas dificultades pueden alentar a las empresas a externalizar su actividad empresarial o el traslado directamente. Más información...
24 juin 2009

Stagiaires : prime à l'embauche de jeunes stagiaires en CDI

23 juin 2009

L'alternance plébiscité par les jeunes

Un sondage réalisé par TNS-Sofres pour la Chambre syndicale des organismes de formation en alternance (CSOFA) montre que les jeunes plébiscitent les formations en alternance. Un sondage réalisé auprès 600 personnes âgées de 16 à 26 ans.
Le sondage montre que 70% des jeunes qui sont passés par l’alternance ont trouvé un emploi plus facilement que les autres jeunes suivant un autre cursus.
L’insertion professionnelle est jugée plus facile pour les apprentis car très souvent ils se voient proposer un contrat à  durée indéterminée après leur formation dans l’entreprise.
Petit bémol néanmoins, la difficulté pour trouver une entreprise d’accueil ( citée par 88% des répondants) et la faiblesse des salaires ( 60%). Enfin 61% d’entre eux déplorent qu’on ne trouve pas assez de formations diplômantes en alternance.
A badania przeprowadzone przez TNS-Sofres dla Chambre Syndicale agencji szkolenia (CSOFA) pokazuje, że młodzi ludzie wolą szkolenia. Un sondage réalisé auprès 600 personnes âgées de 16 à 26 ans. Badanie przeprowadzone wśród 600 osób w wieku od 16 do 26 lat. Badanie pokazuje, że 70% młodych ludzi, którzy byli poprzez zmianę znaleźć zatrudnienie łatwiej niż w innych młodych ludzi innego kursu. Więcej...
20 juin 2009

FAJ, mise à jour des données

La DREES réalise chaque année une enquête auprès des conseils généraux sur les fonds d'aide aux jeunes (FAJ). Instaurés en 1989 et rendus obligatoires en 1992, les FAJ sont destinés aux jeunes de moins de 25 ans qui connaissent des difficultés d'insertion sociale ou professionnelle. Leur gestion et leur financement sont confiés aux départements en 2005. Les données départementales de l'enquête FAJ 2007 sont désormais accessibles sur le site de la DREES. En 2007, 136 000 aides financières individuelles représentant 25 millions d'euros ont été attribuées. Parallèlement, les deux tiers des départements financent des actions collectives pour 6 millions d'euros. Enfin, les FAJ ont financé divers dispositifs destinés aux jeunes pour 1 million d'euros. Consulter les données. FAJ_PACA.
이 펀드에 DREES 젊은 사람 (FAJ) 돕기 위해 일반적인 조언의 연례 설문 조사를 실시하고있습니다. 1989 년 설립하고 1992 년 의무적으로 제출, FAJ 사람에 어려움을 겪고있는 사람들을 위해 25 의도하에 사회적 또는 직업. 이들의 경영 및 자금 지원 부서에 2005 년 할당됩니다. 2007 년 조사 FAJ the 부서별 이제 데이터를 DREES의 웹사이트에 사용할 수있습니다. 데이터를 읽어보세요. FAJ_PACA. 더많은...

29 juin 2008

A national commitment - The school-to-work transition of young people without a diploma

CERC: CONSEIL DE L'EMPLOI, DES REVENUS ET DE LA COHESION SOCIALE
COUNCIL FOR EMPLOYMENT, INCOME AND SOCIAL COHESION
Un devoir national - L'insertion des jeunes sans diplôme
. La Documentation française, 2008
Quelques extraits sur la Formation Continue :
Les régions ont dépensé 3,2 milliards d’euros pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage.
En préalable, il faut souligner que, dans notre pays, la coupure entre formation initiale et continue reste forte. Un jeune ayant quitté le système scolaire classique avant le bac a peu de chances d’y reprendre ses études, même s’il en est désireux. Le retour en apprentissage est davantage envisageable, mais avec un certain risque pour les jeunes les plus fragiles. Il faut en effet trouver une entreprise d’accueil, et ceux qui sont dans les situations scolaires et sociales les plus difficiles ont moins d’opportunité d’y réussir. Pourtant, malgré les difficultés qu’ils rencontrent sur le marché de l’emploi, les jeunes sans aucun diplôme recourent peu à la formation continue qualifiante.
A národní závazek - Škola-do-práce přechod mladých lidí bez diplomu. Národní daně - na integraci mladých lidí bez kvalifikace. Oblasti strávil 3,2 miliardy pro odborné vzdělávání a školení. Přesto, i přes obtíže, s nimiž se setkávají na trhu práce , mladí lidé bez diplomu málo použití v dalším vzdělání. Více...
Certains arguments vont dans ce sens, notamment celui-ci : le rendement économique de la formation continue serait faible, il le serait d’autant plus que la formation dispensée s’applique à des personnes dotées d’un faible bagage initial et ceci expliquerait que la formation continue en entreprise aille surtout vers les catégories déjà les plus qualifiées de la main-d’oeuvre, vers les salariés les plus stables (et point trop âgés pour avoir le temps de rentabiliser l’investissement sur le reste de la carrière).
Le gouvernement du Royaume-Uni est parti, en 1997, d’un diagnostic similaire sur la trop grande proportion de jeunes (comme de l’ensemble de la population) insuffisamment formés qui a un impact très négatif sur le niveau de productivité, en retrait important sur les autres pays européens. Cela conduisait, avec l’absence de régulation salariale, à une proportion très élevée de bas revenus et de travailleurs pauvres. Le gouvernement a choisi, depuis une dizaine d’années, une stratégie visant notamment à élever le salaire minimum, à renforcer la formation continue et à maintenir un marché du travail très flexible.
Au niveau de l’Union européenne, deux objectifs chiffrés ont été définis pour 2010. Le premier concerne uniquement le niveau de formation : atteindre 85 % de diplômés du second cycle de l’enseignement secondaire pour les jeunes de 22 ans. Le second combine le niveau de formation initiale et la participation à la formation continue ; il est, de manière impropre, qualifié de « réduction du pourcentage de jeunes quittant prématurément l’école ». Il faut que d’ici 2010 les jeunes n’ayant pas achevé le second cycle de l’enseignement secondaire et ne poursuivant ni études, ni formation (ne serait-ce qu’une heure dans le mois précédant l’enquête) représentent moins de 10 % de la population des 18-24 ans.
D’autres pays ont des pratiques bien différentes, par exemple la Finlande. Le redoublement de classe n’est pratiquement pas pratiqué, mais l’élève reçoit un soutien spécifique où ses compétences ont été jugées insuffisantes. Par ailleurs, à l’issue de l’enseignement obligatoire, ce n’est pas un diplôme qui est fourni mais une attestation détaillée des compétences acquises (comme des compétences non maîtrisées si le cursus n’a pas été satisfaisant en tous points). Enfin, pour l’obtention du baccalauréat, l’élève peut passer les différentes épreuves en les étalant sur deux ans (soit trois sessions). Ces dispositions modulaires permettent au jeune de présenter un CV plus précis lorsqu’il est candidat à un emploi et aussi de compléter plus aisément une certification de qualification par et dans la formation continue.
Après trois ans, la formation en entreprise gagne du terrain. Pendant les deux années suivantes (2001-2003), 8 % de jeunes diplômés ont suivi une formation hors du cadre de l’emploi. Les jeunes dont la trajectoire d’emploi ne s’était pas stabilisée au cours des trois premières années sont davantage concernés. L’alternance progresse également (de trois points, de 9 à 12 %). Mais c’est surtout la formation continue en entreprise qui augmente (de 7 à 18 %). L’obtention d’un diplôme ou d’un titre progresse de 5 à 10 %.
Les Suédois âgés de plus de 20 ans qui le désirent, en particulier ceux qui n’ont pas réussi à décrocher leur bac, peuvent bénéficier des différentes formules de formation continue qui sont proposées par les municipalités mais qui relèvent de l’Éducation nationale. L’institution la plus importante de formation continue est Komvux. Elle offre des formations de base correspondant au programme scolaire de base, au collège et au lycée et des formations professionnelles. L’Agence suédoise pour l’éducation flexible complète l’offre municipale en direction des adultes qui n’ont pas accès aux établissements de formation continue par le biais du télé-enseignement.

2 mai 2008

Youth and Skills: the contribution of vocational education and training, Yerevan (Armenia)

Youth and Skills: the contribution of vocational education and training, Yerevan (Armenia), Ani Plaza Hotel, 07/05/2008 - 08/05/2008
Already for a number of years the Ministry of Education and Science of Armenia has been carrying out a reform of vocational education and training within the overall process of modernisation of upper secondary education. The European Training Foundation has been supporting this process and providing advice, information and examples of best practices from the reform undertaken in EU Member States.
ETF is organising a seminar on 7- 8 May 2008 in Yerevan in order to assess the latest achievements and come up with concrete recommendations on future developments as a result of an active consultation process. The relevant public institutions, social partners organisations and donors involved in the field of education and in particular of vocational education and training will participate in the event.
Milena Corradini +39.011. 630.23.75 Milena.Corradini@etf.europa.eu
Pasi Sahlberg +39.011. 630.23.54 Pasi.Sahlberg@etf.europa.eu
Ilze Gabrane +39.011. 630.22.86 Ilze.Gabrane@etf.europa.eu
Related to ETF project: WP08-20-08 - activity: 2 - ENPI

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