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Formation Continue du Supérieur
7 janvier 2019

UK and Australia map out stronger research partnerships

By Claudia Civinini. UK and Australian universities are mapping out plans for a closer partnership post-Brexit, with a focus on student mobility, research collaboration and mutual recognition of academic and professional qualifications. More...

7 janvier 2019

Singapore and Brazil partner for teacher training

By Claudia Civinini. A group of 60 Brazilian teachers have participated in a pilot teacher training program conducted by the National Institute of Education International Singapore, as part of a MoU signed between NIEI and Brazilian NGO Ayrton Senna Institute. More...

7 janvier 2019

UNSW partners with Keypath Education

By Claudia Civinini. The University of New South Wales in Sydney has announced a partnership with Keypath Education to broaden its digital learning portfolio. More...

7 janvier 2019

Solent University partners with QAHE

By Claudia Civinini. Solent University, based in Southampton, UK, has partnered with QA Higher Education to create an International Pathway College on its campus. More...

7 janvier 2019

Kings to open international school in Albania

By Claudia Civinini. Kings Education is to open an international school in Tirana, Albania, in partnership with local entrepreneur network Sapaud. More...

31 décembre 2018

Afrique : un partenariat euro-africain pour faire émerger l’espace africain de l’enseignement supérieur ?

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frL’émergence d’un espace africain de l’enseignement supérieur remonte au début des années 1980 lorsque la Convention adoptée lors de la Conférence de l’Unesco à Arusha (Tanzanie) a défini un cadre légal pour la reconnaissance des études (à travers un système de crédits), des certifications et des diplômes de l’enseignement supérieur entre les pays africains.  Cette Convention n’a cependant été ratifiée que par 19 des 54 Etats africains et n’a donc pas été mise en œuvre. Mais elle a servi de base à la Conférence des ministres de l’éducation de l’Union africaine qui en 2007 a convenu d’une stratégie d’harmonisation de l’enseignement supérieur visant à faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications et à renforcer la mobilité académique intra-africaine. Tous les deux ou trois ans, cette Conférence ministérielle se réunit pour évaluer l’avancée de cette stratégie d’harmonisation.

Les six principes de cette stratégie peuvent être comparés à ceux qui président au processus de Bologne : cette stratégie doit 1) être conduite de l’intérieur par les pays africains, 2) reposer sur un partenariat mutuel de tous ses acteurs, 3) bénéficier d’une infrastructure de soutien et de financements appropriés, 4) impliquer la mobilisation  des différentes parties prenantes (gouvernements, établissements, société civile, secteur privé), 5) s’inscrire dans les systèmes éducatifs des pays, 6) s’accompagner d’une amélioration de la qualité de l’enseignement à travers la mobilisation de ressources au sein de chaque pays.

Les initiatives africaines de coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur sont cependant largement tributaires d’incitations et de financements extérieurs, venant d’acteurs tels que l’Unesco, la Banque mondiale ou des pays donateurs. Le partenariat stratégique entre l’Afrique et l’Union européenne, adopté en 2007, a fortement contribué à la concrétisation d’actions de coopérations (au moyen d’instruments tels qu’Erasmus Mundus, Edulink, Marie-Curie...) :

Mobilité : lancé en 2011 avec un financement de l’UE de 35 M€, le programme de mobilité Nyerere contribue au développement et au maintien des ressources humaines africaines de haut niveau (master ou doctorat) dans des domaines clés pour le développement socio-économique de l’Afrique.

Assurance qualité et accréditation : Le African Quality Rating Mechanism and Accreditation (AQRM) défini dans le cadre de la stratégie d’harmonisation initiée en 2007 bénéficie de l’initiative financée par l’UE, Harmonization of the African Higher Education Quality Assurance and Accreditation  (HAQAA), avec un consortium conduit par l’université de Barcelone et impliquant l’association africaine des universités, l’EUA, le DAAD, l’ENQA. En 2015, 21 pays africains étaient dotés d’une instance d’assurance qualité.

Université pan africaine : consiste en un réseau de 55 universités sélectionnées pour mettre en œuvre des programmes de formation post graduée et de recherche dans cinq domaines identifiés comme prioritaires, chacun d’eux étant portés par l’une des cinq sous régions du continent (par ex. : sciences de la vie et de la terre en Afrique de l’ouest, énergie, eau et changement climatique en Afrique du nord...).

Harmonisation des études : le programme Tuning Africa, a été lancé avec l’UE en 2011 sur la base du programme similaire financé par l’UE dans le cadre du processus de Bologne à partir de 2001 avec 175 universités européennes. Ce programme concerne 60 universités africaines sélectionnées regroupées en 5 groupes travaillant à l’harmonisation des niveaux des programmes d’études à travers des systèmes d’accumulation et de transferts de crédits dans 5 domaines disciplinaires différents. Une nouvelle phase de ce programme est en cours (2015-2019).

Il faut cependant souligner que l’émergence de l’espace africain de l’enseignement supérieur que ces actions concrétisent s’accompagne de l’émergence d’espaces similaires à l’échelle subrégionale. Ainsi, les pays francophones ont leur propre système d’assurance qualité (le CAMES), le Conseil interuniversitaire réunissant 5 pays d’Afrique de l’Est promeut son système d’assurance qualité dans les établissements publics et privés... La coexistence de dynamiques subrégionales et régionale peut être un atout mais aussi une source de tension sur ce continent où la mise en œuvre de sa stratégie d’harmonisation est largement tributaire du financement et de l’implication d’acteurs extérieurs. Plus...
31 décembre 2018

L’Asie du Sud-Est : un partenariat pour construire un espace régional de l’enseignement supérieur

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frIncarnant un partenariat étroit entre l’Union Européenne et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), le programme SHARE (European Union Support to Higher Education in the ASEAN Region) permet aux 10 pays d’Asie du Sud-Est de bénéficier de l’expérience du Processus de Bologne pour harmoniser leur enseignement supérieur à l’échelle de leur région.

Ce programme soutenu par l’UE pour une période de 4 ans, jusqu’en 2019, est porté par un consortium réunissant, sous le leadership du British Council, Campus France, le DAAD, le NUFFIC (organismes en charge de l’internationalisation de l’enseignement supérieur français, allemand et néerlandais) ainsi que les Associations européennes des universités et des agences d’évaluation de la qualité.

Pour l’ASEAN, la construction d’un espace commun de l’enseignement supérieur, reposant sur la comparabilité et la compatibilité des structures nationales et des systèmes est un levier majeur pour renforcer la compétitivité nationale et régionale. Cette initiative, dont l’objectif n’est pas de rendre les systèmes d’enseignement supérieur des membres de l’ASEAN identiques, contribuera à construire une communauté ASEAN en développant une identité commune à ses dirigeants.

L’ASEAN représente plus de 6000 établissements d’enseignement supérieur et 15 millions d’étudiants (pour 625 M habitants, 10 langues nationales). Le fait que de nombreuses sociétés au sein de ces pays envoient les étudiants se former à l’étranger non seulement a un coût élevé, mais limite également la capacité des institutions de la région à développer les compétences et la qualité  qui devraient être les leurs. Tous les éléments existent cependant pour créer cet espace commun de l’enseignement supérieur : un Senior Official Meeting on Education de l’ASEAN se tient régulièrement, une organisation des ministres de l’éducation des pays d’Asie du Sud-Est, une trentaine d’universités de ces 10 pays ont constitué un réseau (l’ASEAN University Network).

Pour mettre en œuvre ce processus de convergence et d’harmonisation ASEAN, le programme SHARE vise à impliquer l’ensemble des parties prenantes : les instances politiques, les universités, les étudiants, le monde économique.

Un programme de bourses finançant un séjour d’études d’un semestre dans un autre pays de la région et reposant sur un système de crédits a été lancé en 2016 avec des financements des pays de l’ASEAN. Un travail est lancé sur la comparabilité des structures de qualifications à partir des résultats de l’apprentissage pour asseoir la mobilité et la démarche qualité.

Les universités sont encouragées à développer des stratégies d’internationalisation et de mobilité étudiante à l’échelle de la région ou d’un groupe de pays (ce que font Cambodge, Birmanie, Laos et Vietnam). De même, elles sont encouragées à utiliser les dispositifs tels que l’assurance qualité, les cadres de qualification ou le système de transfert de crédits mis en place pour renforcer la coopération régionale. L’implication des étudiants dans la gouvernance des universités et dans la conception et la revue des programmes de formation apparaît comme un facteur clé pour renforcer la démarche qualité. L’apprentissage centré sur l’étudiant tel que l’ESU le conçoit apparaît comme une référence utile pour redéfinir les modalités de la formation. Il est recommandé aux universités de renforcer leurs liens avec le monde économique de manière à doter les diplômés des compétences qui assureront leur employabilité au niveau régional et international. Plus...
31 décembre 2018

Les partenaires scientifiques de la France

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frL'Allemagne et le Royaume-Uni sont nos deux principaux partenaires européens. La coopération bilatérale est ancienne également avec les pays d'Afrique, mais s'étend sur l'ensemble de la planète notamment au travers des implantations des organismes de recherche français à l'étranger. Plus...
29 décembre 2018

La réserve militaire et la garde nationale

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frEnseignants chercheurs, agents administratifs et techniques ou étudiants peuvent participer, sous les armes, à la défense de  notre Patrie et de nos concitoyens, au sein de la réserve militaire opérationnelle. La loi « Egalité et citoyenneté »et ses décrets d’application ont créé des mesures incitatives et posé le principe d’une prise en compte des activités de réserviste dans les cursus universitaires. Plus...
29 décembre 2018

Les partenariats Enseignement supérieur-Défense - La formation des futurs enseignants

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frLes connaissances et compétences de défense et de sécurité nationales font partie du « socle commun de connaissances et de compétences » de l’enseignement scolaire, comme des connaissances et compétences relatives au métier. A ce titre, elles concernent bien sûr les futurs enseignants d’histoire, géographie et éducation civique, mais aussi les futurs professeurs de l’ensemble des disciplines et professeurs des écoles.
Afin d’aider les Ecoles supérieurs du professorat et de l’éducation (ESPE) à mettre en œuvre cette formation, un référentiel  national a été élaboré et mis à la disposition des ESPE. Il ne s’agit en aucun cas d’un cadre rigide ou d’application impérative, mais d’une aide à la réflexion offerte à celles des ESPE qui le souhaitent.
Les « trinômes académiques » Education-Défense-IHEDN mis en place dans chaque académie se tiennent à la disposition des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation pour leur apporter soutien et interventions. Plus...
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