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Formation Continue du Supérieur
21 mars 2018

Syrie-Israël-Iran-Russie : retour sur la passe d’armes du 10 février

On serait tenté de résumer le bilan de la passe d’armes entre l’Iran, Israël et la Syrie au petit matin du 10 février en une formule simple, voire simpliste : victoire politique pour Assad et Téhéran, succès militaire, au moins relatif, pour Tsahal. Plus...

20 mars 2018

Iran : entre héritages pluriséculaires et réalités contemporaines - 27 & 28 mars 2018

9h-17h15
MMSH, Salle Paul-Albert Février, Aix-en-Provence

5, rue du Château de l'Horloge, 13090 Aix-en-Provence

Comité d’organisation :
Homa Lessan Pezechki (professeur, AMU/IREMAM) & Camille Rhoné-Quer (MCF, AMU/IREMAM)

Contact : homa.lessan-pezechki-sanii@univ-amu.fr ; camille.rhone@univ-amu.fr

Comité scientifique :
Denise Aigle (directrice d’études émérite, EPHE/UMR Orient et Méditerranée)
Mohammad-Ali Amir-Moezzi (directeur d’études, EPHE/LEM)
Michele Bernardini (professeur, Universita’ Degli Studi di Napoli L’Orientale)
Anna Caiozzo (professeur, Université Bordeaux-Montaigne/Ausonius)
Guy Le Thiec (professeur, AMU/TELEMME)
Yannick Lintz (conservateur, directrice du Département des Arts de l’Islam au Louvre)
Yves Porter (professeur, AMU/LA3M)
Maria Szuppe (directrice de recherches, CNRS/Mondes iranien et indien)

Résumés

Fariba Adelkhah, DR Sciences Po Paris/CERI,
Shahideh Noorolahian-Mohajer, (doctorante ENS)
Deuil et gloire de l’imam Hossein. Le pèlerinage sur les lieux saints de l’Irak en images
L’Arbaïn est un pèlerinage qui célèbre le quarantième jour de la mort de l’imam Hossein, sur les lieux saints d’Irak, et rassemble chaque année quelque 20 millions de pèlerins chiites, dont deux millions d’Iraniens en 2016. Son enjeu économique et stratégique est notable. Une pluralité d’acteurs de la République islamique, les uns publics, les autres privés, les uns politiques, les autres religieux, sont partie prenante de ce qui est devenu une forme de tourisme de masse et de proximité, par rapport au hadj ou aux séjours, difficiles et coûteux, dans le monde occidental. Se développe ainsi un savoir-faire pratique et économique du voyage. Il s’ensuit une multitude de connexions entre les pèlerins iraniens, parfois issus de la diaspora, et la société irakienne. Par ailleurs, les lieux saints d’Irak voient se déployer l’iconographie nationale et révolutionnaire iranienne autour de la figure centrale de l’imam Hossein. L’Arbaïn est une figure imaginaire, qui repose sur l’indiscernabilité du réel et de l’irréel, au point de rencontre de la foi, du politique et de la réalisation de soi, et qui est devenue une source de déstabilisation potentielle, à côté des protestations populaires.

Michel Balivet, PR émérite AMU/IREMAM
Homa Lessan Pezechki, PR AMU/IREMAM
Une confrérie hétérodoxe iranienne et son expansion en Anatolie et dans les Balkans au XVe siècle
Il sera question d’évoquer la confrérie iranienne des Houroufis qui prospéra dans tout le Proche-Orient entre la deuxième moitié du XIVe siècle et le XVe siècle. Ce groupement spirituel et politique est bien connu par les analyses qui en ont été faites par les divers spécialistes depuis le XIXe siècle et jusqu’à très récemment. Par contre, le problème de l’expansion de cette secte hors des frontières de l’Iran n’a pas toujours été abordé avec suffisamment de soin en ce qui concerne la chronologie des missions houroufis et les lieux d’implantation privilégiés de ce groupe en Anatolie et dans les Balkans. En nous basant sur quelques sources historico-hagiographiques des représentants de cette confrérie, nous tenterons de montrer en particulier l’importance politique des houroufis dans l’islamisation précoce de certaines populations comme les Bosniaques, les Albanais ou les Pomaks. Bien que ce groupe ait été influencé et ait été ultérieurement récupéré par les derviches bektachis, nous nous occuperons des houroufis dans leur spécificité en laissant de côté le syncrétisme, qui à l’époque ottomane classique mélangea à l’envi les divers courants mystiques.

Christian Bromberger, (PR émérite AMU/IDEMEC)
Héritage pluriséculaire et réalités contemporaines dans les sports, les rituels et les rêves
Le sport est un révélateur des changements dans l’Iran contemporain. Le sport national a longtemps été la lutte qui s’adosse à la pratique coutumière du zurkhâne, et dont les champions sont réputés être des javanmard, des héros chevaleresques, libres, dévoués, désintéressés. La lutte est un sport en déclin et c’est le football, porté par la globalisation et incarnant les « valeurs » internationales en vogue (réussite, compétition, individualisme…) qui est devenu le sport le plus populaire. S’y expriment encore un attachement exacerbé à la patrie mais aussi des revendications identitaires ; s’y manifeste également, dans la tenue des joueuses comme à travers l’interdiction des femmes dans des stades où se déroulent des championnats masculins, une ségrégation sexuelle contestée.
Les rituels dolorisants de moharram témoignent aussi de cette intrication entre hypertraditionalisme et hypermodernité ; hypertraditionalisme car les scènes du drame de Kerbalâ sont revécues avec une sincérité dépourvue de tout scepticisme ; hypermodernité car les rituels sont exécutés en ville par les jeunes hommes sous les ordres d’un DJ à la mode islamique ; sono, instruments de musique dernier cri, écran géant… tout cela emprunte à une culture mondialisée où le rituel devient show. Le statut des femmes se rejoue aussi sur la scène rituelle ; jadis spectatrices affligées des processions masculines de pénitents, voici qu’ici et là, en ville, elles se flagellent avec des chaînes comme les hommes.
J’analyserai enfin le rêve d’un Iranien venu en France pour un court séjour et bien décidé à partager, sans retenue, le mode de vie de ses hôtes. Mais le voici rattrapé dans son rêve, ou plutôt son cauchemar, par Abol Fazl (le demi-frère de l’imam Hoseyn) qui l’enjoint de respecter les interdits.
Ces trois rapides évocations illustrent, à leur façon, les paradoxes de l’iranité aujourd’hui.

Ernestine Carreira, MCF AMU/IMAF
Les relations entre l’Inde Portugaise et le golfe persique aux XVIIe et XVIIIe siècles
Cette communication se focalisera sur la circulation des métaux et monnaies d’argent entre le golfe persique entre les XVIe et XVIIIe siècles et sur l’impact des monnaies iraniennes dans l’Inde du XVIIe siècle. Si la présence commerciale et militaire portugaise à Ormuz aux XVI et XVIIe siècles a été largement travaillée par l’Historiographie lusophones, la période allant de 1660 (émergence du sultanat d’Oman) à 1730 (chute de ce sultanat) reste très peu étudiée. Les archives et récits viatiques témoignent pourtant de réseaux d’échanges culturels, commerciaux, ainsi que de lieux d’étapes au service de la circulation des religieux et du courrier entre Asie et Europe. Nous focaliserons plus particulièrement sur la création de la factorerie de Kong, près d’Ormuz, qui survécut jusqu’aux années 1730. Les relations politiques entre Goa (capitale de l’Inde Portugaise) et la Perse (ambassades, factoreries, voyages…) reste encore à écrire. Ce travail propose un canevas des réseaux d’échanges maritimes et terrestres entre ces deux espaces d’Asie. Nous ferons enfin le point sur la survie des archives de Goa, actuellement problématique, et la mémoire de l’Histoire des relations entre la Perse, l’Inde et le Portugal.

Gérard Dédéyan, PR émérite Univ. Montpellier III, CEMM et UMR Orient et Méditerranée
Aspects du christianisme dans l’État sassanide de Khousrô Ier Anôcharvân (531-579) à Khousrô II Parvîz (590/91-628)
Tolérant vis-à-vis des communautés syriaques (monophysites, nestoriennes) de l'Empire perse, il semble que ce souverain sassanide, "à l'âme immortelle", ait été dans de bonnes dispositions vis-à-vis de l'Eglise arménienne, qui le juge très favorablement. C'est ce que l'on peut au moins déduire de deux historiens arméniens : le Pseudo-Sébêos (début du VIIe siècle) et le catholicos Hovhannês de Draskhanakert, dit "l'historien" (début du Xe siècle), qui affirment même que le "roi des rois" s'était converti au christianisme à la veille de sa mort.
Le premier lui attribue une profession de foi trinitaire et un baptême in articulo mortis, donné par le catholicos d'Iran, chef de "l"Eglise de Perse", c'est-à-dire de l'Eglise nestorienne. Le second impute l'inhumation de Khousrô aux chrétiens et l'appelle "Khousrô le Croyant". Son petit-fils Khousrô II Parvîz (590-628), soi-disant vengeur de Maurice (682-602) assassiné par Phokas, puis victorieusement combattu par Héraclius (610-642) n'en est pas moins très bien disposé vis-à-vis de Shirîn, sa "bien-aimée", l'une de ses deux épouses chrétiennes, à laquelle, selon les sources byzantines, il aurait laissé toute liberté pour prêcher l'Evangile et ouvrir des lieux de culte.

Denis Gril, PR émérite AMU/IREMAM
Le soufisme à Nîshâpûr : Abû Sa‘d ‘Abd al-Malik al-Khargûshî et son Tahdîb al-asrâr
Le Tahdîb al-asrâr d’Abû Sa‘d ‘Abd al-Malik al-Khargûshî (m. 406/1015) constitue une démonstration particulièrement éloquente du rôle de Nîshâpûr et de sa région durant la seconde moitié du IVe/Xe siècle et le siècle suivant dans la formation du soufisme par l’élaboration d’une littérature de référence. Ce texte allie la tradition prophétique et les enseignements des maîtres de l’Iraq et du Khurâsân. Il reprend des éléments d’un des premiers manuels de soufisme, le Kitâb al-Luma‘ d’al-Sarrâj al-Tûsî (m. 378/988) et inspire la Risâla d’al-Qushayrî (m. 465/1072). La célébrité et la diffusion de la Risâla ont rejeté sans doute dans l’ombre le Tahdhîb beaucoup moins connu mais qui illustre pourtant toutes les notions du soufisme par un grand nombre de citations et d’anecdotes. Il reflète ainsi l’intense activité de transmission et d’enseignement qui caractérise à cette époque la capitale du Khurâsân.

Hoda Hamedi, scénographe, doctorante en cinéma et anthropologie AMU/LESA
« Trente-trois graines » (extrait de film). Spand, une plante sacrée, depuis l’origine jusqu’à aujourd’hui
Ce film est extrait d’un documentaire qui montre l’origine et la naissance mythologique de la plante Spand dans la pensée zoroastrienne jusqu’à son expansion dans la croyance populaire et l’artisanat de l’Iran d’aujourd’hui.

Denis Hermann, (CR CNRS/Mondes iranien et indien)
L’opposition des oulémas à l’idée constitutionnelle (1906-1911) chez Shaykh Marandî
Le 7 octobre 1906 se tint à Téhéran la première session du nouveau parlement fondé et promulgué par décret le 5 août 1906. Le mouvement constitutionnel de 1906-1911 fut un moment tournant de l’histoire moderne et contemporaine de l’Iran. Dans un cous laps de temps marqué par l’accélération de l’histoire, intellectuels nationalistes et sécularistes, panislamistes, socialistes, activistes féministes ainsi que de nombreux autres acteurs proposèrent leurs visions d’un nouvel Iran publiquement. Les journaux et associations en tout genre foisonnèrent. Parmi ces acteurs, les clercs et religieux chiites furent certainement parmi les plus actifs et les plus influents.
À cet égard, les oulémas produisirent une importante littérature politique exprimant leurs conceptions et leurs propositions pour un Iran constitutionnel, ou au contraire condamnant cette évolution. Si l’action politique et l’argumentation du chef de file des anticonstitutionnalistes, Shaykh Fazl Allâh Nûrî (m. 1327/1909), a fait l’objet de nombreuses études les positions défendues par d’autres oulémas anticonstitutionnalistes demeurent méconnues. En synthétisant la doctrine de Shaykh Abû al-Hasan Najafî Marandî, l’auteur du Dalâ’il bar barâhîn al-firqân fî butlân-i qavânîn-i navâsikh-i muḥkamât al-qur’ân (Illustration rationnelle des preuves du Coran [al-furqân] concernant la nullité des lois abrogées par le Coran), nous reviendrons plus largement sur les divergences et nuances au sein des oulémas anticonstitutionnalistes (Muhammad Husayn b. ‘Alî Akbar Tabrîzî notamment), nous efforçant ainsi de démontrer que ces derniers ne proposaient pas une rhétorique monolithique.

Homa Lessan Pezechki, (PR AMU/IREMAM)
Nicolas Tournadre, (PR AMU/LaCiTO)
La "fragilité" apparente du système évidentiel des langues tadjique et persane : menace d'effondrement de tout un paradigme ou stabilité d'un système asymétrique ?
Plusieurs temps grammaticaux du tadjik et du persan marquent l'évidentialité. Si les oppositions morphologiques véhiculant ces marquages évidentiels apparaissent clairement à l'écrit et constituent même un point important de la grammaire de ces deux langues très proches, il n'en va pas de même pour l'oral. En effet, seule une des six personnes de la conjugaison permet de marquer au niveau segmental l'opposition entre "direct" (non marqué) et "non testimonial". Une telle fragilité systémique serait-elle susceptible d'entraîner la disparition de l'évidentialité grammaticale dans ces langues ou bien doit considérer que l'écrit suffit largement à pérenniser cette opposition.

Yves Porter, PR AMU/LA3M
Distorsions culturelles dans l’étude de l’art iranien
Doit-on parler d’art Persan ou Iranien ? En manière d’introduction, on s’intéressera d’abord à L’invention de l’art « persan » en posant quelques jalons historiographiques sur cette notion.
Puis on s’attachera à différencier ce qui est « iranien » et ce qui relève d’un monde « iranisé » (ou « Persianate », pour reprendre le néologisme anglo-saxon), en sondant notamment les notions d’influence ou d’hégémonie culturelle. L’exemple du « plan persan ou à quatre iwans », s’appliquant à des mosquées ou madrasas construites de la Syrie ou l’Egypte jusqu’à l’Inde, est à ce titre évocateur, comme le sont également les « miniatures persanes » ou les « jardins persans » ; ces locutions ont servi à désigner des créations dans une aire géoculturelle dépassant largement l’Iran proprement dit.
Dans la même veine, on se rend compte que le seul fait de nommer – des motifs, des plans, voire des concepts – peut déjà en soi signifier une « interprétation », avec toute la charge idéologique que celle-ci comprend. Outre le plan persan, des exemples tels que le plan de jardin en chahâr-bâgh, le nuage « chinois », ou le motif dit wâq-wâq illustreront ce propos.

Caroline Renard, MCF AMU/LESA
Le cinéma de Rakhshan Bani-Etemad
Depuis les années 1990, le cinéma iranien offre une des productions cinématographiques les plus dynamiques et les plus innovantes au niveau mondial. Ce phénomène a fait l'objet d'une importante reconnaissance critique dont témoigne le double prix attribué à Asghar Farhadi au festival de Cannes 2017. Nous souhaitons nous arrêter ici sur l'oeuvre moins connue de la réalisatrice Rakhshan Bani-Etemad et plus particulièrement sur deux de ces films : Sous la peau de la ville (2000) et Mainline (2006).

Camille Rhoné-Quer, MCF AMU/IREMAM
Les Ghaznévides et le califat abbasside au Xe-XIe siècle : soumission ou rapports de force ?
À la fin du Xe siècle, le Khorassan passe sous l’autorité des sultans turks ghaznévides, d’origine servile. Ces dirigeants islamisés et iranisés reconnaissent officiellement les califes de Bagdad mais agissent, dans les faits, de manière indépendante. Comment les rapports de force entre ces deux pouvoirs s’expriment-ils ? Comment sont-ils mis en scène ? Pour illustrer la complexité de ces relations, nous nous focaliserons sur la thématique de la guerre et du jihad, ainsi que sur les échanges diplomatiques.

Rustam Shukurov, PR Université d’État de Moscou
The Land of Rum in Persian Epics, 11th-12th centuries
The paper focuses on the content and evolution of the concept of Rum in major Persian epic texts from the eleventh through the beginning of the thirteenth century. The author reconstructs the place of the Realm of Rum in Persian heroic epics and its role in the development of the Iranian world proper. An attempt will be made to deconstruct different chronological and conceptual layers of the image of Rum.

Jean-Jacques Thibon, PR INALCO/CERMOM, Paris
Nīšābūr autour du 10e siècle et son rôle dans le développement du soufisme
Au 9e siècle à Nīšābūr, dans le domaine de la spiritualité, coexistent et se développent plusieurs groupes liés à des pratiques qui se structurent autour de courants doctrinaux aux contours encore relativement imprécis. Aux côtés des ascètes, les Fityān, les Malāmatiyya, mais aussi les Karrāmites et les premiers soufis venus de Bagdad ou plus généralement d’Irak, se côtoient, échangent ou rivalisent, dans une métropole qui inclut une forte présence chiite, mais également d’autres groupes religieux organisés. Nous tenterons de présenter les acteurs majeurs de cette mosaïque et d’appréhender comment progressivement, au 10e siècle, se dégagent une doctrine et des pratiques qui vont s’imposer à l’ensemble de l’Orient musulman comme le soufisme classique.

 

 

Documents joints

19 mars 2018

Law seeks to boost innovation by lowering research costs

The Egyptian parliament has approved a draft law to reduce the costs of research and promote innovation. The bill, passed on 5 March, exempts higher education and scientific research bodies from taxes and customs fees, including the 14% value-added tax on imported equipment and tools, writes Menna A Farouk for Al-Monitor. More...
19 mars 2018

Calls for apolitical campuses follow student elections

By Wagdy Sawahel. Calls for university student unions not to drag institutions into political disputes have followed the official announcement of the victory of the Islamist-leaning student union against its leftist rival union in the recent student elections, amid a challenge by the losing union which claims the elections were marred by violence and irregularities. More...
19 mars 2018

MP proposes extra marks for students to encourage voting

By Ashraf Khaled. An Egyptian lawmaker has proposed giving extra marks to students in order to encourage them to vote in the country’s upcoming elections. More...
15 mars 2018

United we stand divided we fall: the need for greater inclusiveness in Israel

https://oecdecoscope.files.wordpress.com/2016/02/cropped-blog-clouds.jpgPosted . The Israeli economy is strong. The country is enjoying its 15th consecutive year of growth, with GDP increasing on average by 4.0% annually since 2003, i.e. faster than nearly any other OECD country. Unemployment is at historically low level, and the average standard of living is improving steadily. More...

14 mars 2018

EUA calls on universities to take urgent action in Djalali case

EUA is asking its many members to speak out in the case of Dr. Ahmadreza Djalali, a scholar of disaster medicine who is facing execution in Iran. Iran’s Supreme Court recently confirmed Dr. Djalali’s death sentence, stripped him of his right to an appeal and rejected a recent request to review his case. Dr. Djalali is a Swedish resident based in Italy and Belgium who was imprisoned while participating in a workshop in Iran. More...

14 mars 2018

Student teachers protest over admission contract changes

By Wagdy Sawahel. Students from teacher-training institutes Ecole Normale Supérieure (ENS) in Algeria are continuing their open strike and cyclical protests which began in November last year over changes to the rules in their admission contracts determining employment and postgraduate studies. More...
8 mars 2018

La Lettre de l’IREMAM, n°74 mars 2018

6 mars 2018

Iran : entre héritages pluriséculaires et réalités contemporaines

27 & 28 mars 2018
9h-17h15
MMSH, Salle Paul-Albert Février, Aix-en-Provence

5, rue du Château de l’Horloge, 13090 Aix-en-Provence

Comité d’organisation :
Homa Lessan Pezechki (professeur, AMU/IREMAM) & Camille Rhoné-Quer (MCF, AMU/IREMAM)

Contact : homa.lessan-pezechki-sanii@univ-amu.fr ; camille.rhone@univ-amu.fr

Comité scientifique :
Denise Aigle (directrice d’études émérite, EPHE/UMR Orient et Méditerranée)
Mohammad-Ali Amir-Moezzi (directeur d’études, EPHE/LEM)
Michele Bernardini (professeur, Universita’ Degli Studi di Napoli L’Orientale)
Anna Caiozzo (professeur, Université Bordeaux-Montaigne/Ausonius)
Guy Le Thiec (professeur, AMU/TELEMME)
Yannick Lintz (conservateur, directrice du Département des Arts de l’Islam au Louvre)
Yves Porter (professeur, AMU/LA3M)
Maria Szuppe (directrice de recherches, CNRS/Mondes iranien et indien)

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