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Formation Continue du Supérieur
13 avril 2013

Interlibrary loans constrained by licences for e-books

By Rosanna Tamburri. Publisher licences make it difficult for libraries to share books by interlibrary loan, hampering small universities most of all. Electronic books, for all of their convenience and versatility, are threatening to put an end to a longstanding and cherished tradition at academic libraries: interlibrary loans. As libraries try to grapple with the problem, some are experimenting with new ways to share electronic monographs. “With e-books we are in a whole different world,” said Brent Roe, executive director of the Canadian Association of Research Libraries. When purchasing a print version of a book, libraries own the copy and are free to lend it to whomever they wish. But electronic books are most often licensed to, rather than purchased by, libraries. Licensing agreements usually permit a specified number of multiple users to view an e-book at once, giving libraries more flexibility to lend books to their own students and faculty while alleviating some of the space crunch that libraries face. Read more...
7 avril 2013

British Library starts digital drive

Times Higher EducationBy Matthew Reisz. The British Library – and the nation’s other legal deposit libraries – have officially taken on responsibility to archive UK web content, opening up immense opportunities for researchers. All British print publications have been held by the libraries since 1662. But from today, says Lucie Burgess, the library’s head of content strategy, this has been extended “to capture the digital universe as well”. The 4.8 million websites using the .uk domain will all be collected and made accessible from January 2014, though certain material will be available earlier. Other British websites with .org and .com domain names should follow soon after. Read more...
3 avril 2013

Quels emplois dans les bibliothèques?

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Etudiants/88/1/livres-a-la-main_132881.79.jpgQuels emplois dans les bibliothèques? Etat des lieux et perspectives - Rapport IGB n°2012-020
Cette étude analyse aux plans quantitatif et qualitatif l'évolution des emplois de bibliothèque dans les fonctions publiques d'Etat et territoriale, que ces fonctions soient exercées par des corps spécifiques des bibliothèques ou par des agents titulaires ou contractuels exerçant les mêmes métiers. Elle trace également des perspectives concernant l'évolution à moyen terme des profils d'emplois, des recrutements et de la formation, les bibliothèques de tous types connaissant une profonde mutation marquée par le numérique, ainsi que par la mutualisation croissante dans le cadre de réseaux territoriaux ou spécialisés. Télécharger le rapport Quels emplois dans les bibliothèques? Etat des lieux et perspectives.
La lettre de mission 2012 adressée à l'inspection générale des bibliothèques par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et le ministre de la culture et de la communication a inscrit à son programme de travail une étude thématique interministérielle sur l'analyse fonctionnelle des emplois dans les bibliothèques: besoins et perspectives.
Cette étude nécessite une approche transversale, qui prenne en compte aussi bien les évolutions en cours ou prévisibles au sein de la fonction publique d'Etat que de la fonction publique territoriale. Centrée sur les fonctions propres aux bibliothèques, elle n'aborde pas certaines fonctions support pour lesquelles l'approche devrait être plus globale, telles les fonctions administratives ou de gestion budgétaire et comptable.
L'étude s'intéresse de ce fait au premier chef aux fonctions exercées par les corps spécifiques des bibliothèques, à savoir la filière bibliothèques de la fonction publique d'Etat et aux cadres d'emploi correspondants au sein de la filière culturelle des collectivités territoriales. Mais sont pris en compte également les autres agents exerçant les mêmes métiers au sein des bibliothèques ou plus largement au sein des institutions dont elles relèvent, qu'il s'agisse de la branche d'activité professionnelle (BAP) F au sein de la filière ITRF, des professeurs certifiés de documentation affectés dans les bibliothèques de l'enseignement supérieur. Le développement de la mobilité inter-filières ou inter-fonctions publiques est en effet une tendance qui s'affirme de plus en plus.
De même, l'analyse des emplois n'est pas limitée aux agents titulaires, mais prend en compte les agents non-titulaires (contractuels, vacataires, étudiants moniteurs).
Dans la mesure où l'activité des bibliothèques se déroule de plus en plus au sein de réseaux à différentes échelles, cette étude ne se limite pas aux fonctions locales, mais porte aussi sur les fonctions nationales et mutualisées, par exemple au sein de l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (Abes) pour les bibliothèques d'enseignement supérieur et de recherche. Les effets de cette mutualisation en termes de gains de productivité et de qualité sont en effet à prendre en compte.
Sur un autre plan, le degré d'externalisation de certaines tâches auprès de prestataires est également une donnée à ne pas négliger.
Le périmètre des emplois concernés ainsi défini, les objectifs de cette étude sont de projeter.
Pierre Carbone, Joëlle Claud, Charles Micol, Dominique Arot, Benoit Lecoq - Diffusé par l'I.G.B. - Mars 2013. Télécharger le rapport Quels emplois dans les bibliothèques? Etat des lieux et perspectives.
What jobs in libraries? Status and Prospects - Report No. 2012-020 IGB
This study analyzes the quantitative and qualitative evolution of library jobs in the public service of State and Territorial these functions are performed by specific bodies libraries or by contractual agents or licensees engaged in the same business. It also traces the evolution of the outlook for the medium term job profiles, recruitment and training, libraries of all types experiencing profound changes marked by the digital, as well as increasing the sharing within networks territorial or specialized. More...
17 mars 2013

24 hour library people: all work, no play?

The Guardian homeBy Will Coldwell. Late night libraries offer busy students more flexibility. But do they create an unhealthy attitude to work? Poll: should all universities offer 24 hour libraries?
Dreaded by some, revered by others, the "all-nighter" has always been a legendary feature of student life. It comes as no surprise then that many students have lobbied their universities to provide 24 hour library services. Leeds, Kings and Reading are just a few recent examples of this growing trend. All have agreed to cater for those who, either out of habit or necessity, choose to labour by moonlight.
But does this set an unhealthy precedent? Shouldn't universities be preparing students for a life of work, which, for the most part, takes place during the day? Read more...
9 mars 2013

With New Leader, Digital Public Library of America Prepares for Its Debut

http://chronicle.com/img/photos/biz/icons/wired-campus-nameplate.gifBy Jennifer Howard. The long-planned Digital Public Library of America is set to make its public debut on schedule next month, with a two-day series of events, to be held April 18-19 at the Boston Public Library, and a new, high-profile leader at the helm. The DPLA announced on Tuesday that Daniel J. Cohen, a leading digital-humanities scholar, will be the project’s founding executive director. Mr. Cohen comes to the project from George Mason University, where he directs the Roy Rosenzweig Center for History and New Media. In the announcement, John Palfrey, president of the DPLA’s Board of Directors, praised Mr. Cohen’s contributions to libraries and digital scholarship. Read more...
3 mars 2013

BULAC et INALCO: une bibliothèque innovante et numérique dans le Quartier latin oriental

Inauguration du pôle langue et civilisations de la BULAC - InalcoGeneviève Fioraso a inauguré le Pôle des Langues et Civilisations Orientales de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC) et de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Elle a salué la qualité du projet architectural et les services offerts aux usagers, notamment l’accès aux nouvelles technologies. La ministre souhaite installer le numérique au cœur même de l’enseignement supérieur et de la recherche, par le projet de loi et le programme France Universités Numériques qui sera lancé d'ici l'été 2013. Un enjeu pédagogique, économique et de compétitivité. Une priorité pour la réussite étudiante.
Seul le prononcé fait foi -
Je suis très heureuse que vous m’ayez invitée à inaugurer aujourd’hui ce magnifique ensemble immobilier. Mais il se trouve que vous m’avez invitée ici et aujourd’hui, et c’est une circonstance heureuse. Le Gouvernement s’est réuni ce matin au "FacLab" de l’Université de Cergy Pontoise, pour un comité interministériel consacré au numérique, et présidé par le premier ministre.
Ce comité a débouché sur 15 grandes propositions, dont plusieurs touchent directement la recherche et l’enseignement supérieur. J’aurais donc l’occasion de les évoquer, car je sais que vos établissements ont pris de belles initiatives dans ce domaine, et que certaines d’entre elles s’incarnent déjà dans ce nouvel équipement.
L’inauguration du bâtiment: une réussite immobilière au service de la connaissance des autres civilisations

Je voudrais commencer par rappeler d’où vient ce projet, car il incarne bien le travail gagnant/gagnant entre les collectivités territoriales et l’Etat, lorsqu’il s’agit d’investir dans l’enseignement supérieur et la recherche. Je souhaite, cher Jean-Paul, que ce partenariat croisé continue.
Avec le plan université 2000, lancé au début des années 1990, il s’agissait de répondre au défi de la croissance du nombre d’étudiants et d’offrir un accès équitable à l’enseignement supérieur à tous sur l’ensemble du territoire national.
Avec le plan Université du 3ème millénaire, baptisé U3M, lancé à la fin des années 1990, ce sont des nouvelles priorités qui sont apparues, notamment en Ile-de-France. Il s’agissait alors de proposer une vision de long terme, couplée aux contrats de plan Etat-Régions. Une vision fondée sur le développement des espaces de vie étudiante, sur un rééquilibrage en faveur du Nord et de l’Est de l’Île-de-France, et sur la création d’un véritable quartier universitaire sur la ZAC Paris Rive Gauche.
La construction du nouveau site de l’université Paris Diderot en a été la première opération emblématique. Avec l’ensemble constitué de l’INALCO et de la BULAC, ce nouveau quartier complète de façon remarquable son offre de formation et de recherche. C’est aussi un quartier "lieu de vie", ouvert à la mixité sociale, à l’ouverture culturelle, qui bénéficie d’une architecture diversité.
Après les plans Université 2000 et U3M, c’est l’Opération Campus, lancée en 2007, qui a incarné la vision prospective de l’Etat en matière d’immobilier universitaire. Cette opération est demeurée virtuelle pendant cinq ans. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur les raisons cette déception, notamment lorsque la mission dirigée par Roland Peylet m’a rendu son rapport à la fin du mois d’octobre dernier. Je ne veux pas m’étendre ici davantage sur l’Opération Campus, mais simplement indiquer que le choix de procédures Partenariat public-privé (P.P.P.) et l’exclusion du tour de table des collectivités territoriales est à l’origine de ces difficultés. Avec les diférents partenaires et les établissements porteurs des différents projets, je présenterai, dans quelques jours, des mesures fortes pour enfin accélérer le démarrage des chantiers et la réalisation des opérations. Je referme – provisoirement – cette parenthèse.
La Bibliothèque universitaire des langues et civilisations et l’Institut national des langues et civilisations orientales forment désormais un ensemble immobilier de 32 000 mètres carrés. Ce projet a permis de regrouper des enseignements, des bibliothèques et des équipes jusqu'alors dispersées.
Ce pôle des langues et civilisations est une porte ouverte sur des cultures et des civilisations auxquelles la France a toujours consacré des recherches passionnées, issues d’une longue tradition d’échanges qui furent d’abord missionnaires, puis scientifiques, politiques et culturels avec l’Orient, l’Extrême-Orient, l’Afrique, l’Amérique et l’Océanie.
A l’heure de la mondialisation, mon ministère entend plus que jamais défendre l’étude et la connaissance vivante de ces aires culturelles, qui sont devenues les géants d’aujourd’hui et de demain. Cela participe du caractère universel de notre recherche et de notre enseignement supérieur, que le projet de loi qui va venir en discussion entend réaffirmer et amplifier. C’est ce caractère universel qui a motivé la suppression de la circulaire Guéant qui freinait la circulation internationale des étudiants et faisait tâche sur notre tradition universaliste.
Et comme une autre priorité de ce projet de loi, c’est l’ouverture sur la société, sur le grand public, je me réjouis que chacun puisse aujourd’hui accéder à la grande richesse des ressources regroupées sur ce site. Je sais que vous y avez veillé, et je vous en félicite.
Je tiens particulièrement à féliciter et à remercier la Région Ile-de-France et la Ville de Paris pour leur engagement financier et opérationnel dans ce projet. La Région a financé les deux tiers de l’investissement sur un total de 83 millions d’euros, et en a assuré la maîtrise d’ouvrage via une société d’économie mixte, la Société d'études de maîtrise d'ouvrage et d'aménagement parisienne (SEMAPA), dont je suis heureuse de saluer les équipes. La Ville de Paris, quant à elle, a fourni le foncier, sans lequel le projet n’aurait pu se réaliser.
On critique parfois la complexité des contrats de projets Etat-Régions (C.P.E.R.) mais la réalisation de cette opération doit être mise à leur crédit puisqu’elle a été programmée dans le cadre des contrats 2000-2006 et 2007-2013, qui ont permis de le financer et de l’accompagner jusqu’à son terme. Ces contrats sont de mon point de vue indispensable à la programmation territoriale et au financement des grands projets. Lorsque j’entends s’exprimer, parfois, Jean-Paul Huchon l’a dit, des réticences vis-à-vis du rôle croissant des collectivités territoriales en matière d’enseignement supérieur et de recherche, j’ai envie de rappeler à quel point ceux-ci ont bénéficié, depuis quinze ans, des investissements et du savoir-faire desdites collectivités!
La période est compliquée, sur le plan budgétaire, je ne vous l’apprends pas, je le vis comme vous chaque jour. Vous le savez, nous devons impérativement redresser les comptes publics, après deux quinquennats de laisser-aller et faire en sorte que nos premiers investissements soient productifs. Dans ce contexte difficile, le Gouvernement a préservé l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui ont été reconnus à juste titre comme des secteurs prioritaires pour préparer l’avenir du pays, tant sur le plan des investissements que de la création de poste. Le président l’a réaffirmé, en félicitant notre prix Nobel de physique, Serge Haroche, au collège de France: nous créerons bien 1000 postes chaque année, soit 5 000 sur l’ensemble du quinquennat.
Je veux dire aussi que nous sommes dans une conjoncture politique favorable pour faire avancer les dossiers immobiliers en Île-de-France et à Paris, car nous partageons une même vision. C’est pourquoi je suis confiante dans notre capacité collective à relancer et à mener à terme d’autres projets ambitieux. Je pense en particulier au projet Condorcet, qui bénéficiera pleinement de l’action conjointe de la Région Ile-de-France, de la Ville de Paris et de l’Etat en faveur du rayonnement des sciences humaines et sociales.
Une bibliothèque savante et innovante au service des chercheurs et du grand public

J’ai pu remarquer, lors de notre visite, que cet ensemble n’est pas seulement un geste architectural. Il est aussi et surtout remarquable par ses conditions d’accueil et par l’accès aux nouvelles technologies qu’il offrira à tous ses usagers. Vous avez su, ici, avant bien d’autres, prendre le tournant du numérique pour inventer des pratiques documentaires et pédagogiques innovantes, qui illustrent bien les enjeux et les mesures développées ce matin par le Premier ministre et par mes collègues, au premier rang Fleur Pellerin. Notamment, vous avez procédé, avec le soutien de l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur, à la numérisation des catalogues de l’ensemble de vos fonds en langues et civilisations. La BULAC représente à elle seule un million de documents référencés dans le catalogue national de l'enseignement supérieur et de la recherche, dont un grand nombre en langues de caractères non-latins.
Votre site Internet permet aussi d’accéder à des fonds anciens qui ont été numérisés, notamment des manuscrits japonais, turcs et arabes. Leur nombre va encore s’accroître grâce aux partenariats de neuf établissements de recherche au terme d’une coopération exemplaire. Permettez-moi de les citer car cette réussite est aussi la leur: l’Institut national des langues orientales, bien sûr, mais aussi le C.N.R.S., l’Ecole française d’Extrême-Orient, l’E.H.E.S.S., l’Ecole pratique des hautes études (E.P.H.E.) et les Universités Panthéon-Sorbonne, Sorbonne Nouvelle, Paris-Sorbonne et Paris Diderot. Le pilotage scientifique de la BULAC, par le biais d’un conseil scientifique composé de chercheurs français et étrangers, spécialistes des grandes aires concernées, a été particulièrement efficace.
Au-delà de la réussite scientifique, vous vous êtes aussi saisis du numérique pour repenser les pratiques pédagogiques, notamment en matière d’enseignement des langues. Une soixantaine de langues orientales sont aujourd’hui représentées, et cette offre ne cesse d’augmenter. La mezzanine de la bibliothèque que nous avons visitée, offre en libre-service des plates-formes d’autoformation qui permettent à chacun d’étudier et de progresser à son rythme. Ces actions exemplaires illustrent la politique numérique que nous allons déployer dans le cadre du programme France Universités Numériques.
Une politique numérique beaucoup plus ambitieuse

En effet, comme je l’ai indiqué ce matin devant le Premier ministre, il est temps de ne plus considérer l’usage du numérique sous la forme d’une « fonction support ». Notre projet doit être beaucoup plus ambitieux et beaucoup plus global: nous devons installer le numérique au cœur même de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le numérique a déjà révolutionné l’accès à l’information, à la culture, au savoir. Mais nous n’en avons pas encore tiré toutes les conséquences, ni entrevu tout le potentiel, en matière d’enseignement supérieur. Le numérique gomme la hiérarchie, le « fact checking » en ligne ramène à d’avantage de modestie et créé des relations nouvelles entre les enseignants et les étudiants.
Il ne s’agit pas seulement de mettre en ligne des contenus, mais surtout de transformer la pédagogie et de démultiplier les opportunités d’enseignement à travers un usage plus systématique du numérique. C’est un enjeu pédagogique pour la réussite des étudiants, c’est aussi un enjeu économique pour l’attractivité internationale de la France, et un enjeu de compétitivité pour nos entreprises à travers la formation initiale et tout au long de la vie.
Au Royaume-Uni, l’université virtuelle est la première du pays quant au nombre d’étudiants depuis plus de quinze ans avec 150 000 étudiants. Elle est 5e au niveau qualitatif. La France, ne nous le cachons pas, est en retard dans ce domaine – et j’ose le mot, « sur ce marché ».
D’ici l’été 2013, France Universités Numériques sera lancé au service des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce programme, assis sur un fonds de financement dont nous sommes en train de finaliser les contours, comportera une quinzaine de sous-programmes pour amplifier à la fois la formation par le numérique et la formation au numérique. En effet, nous avons besoin de développer les compétences numériques, qui sont un enjeu majeur de compétitivité. La commissaire Nelly Kroes a lancé au niveau européen une initiative remarquable avec la Grand Coalition For ICT Jobs qui vise à répondre au défi de former des dizaines de milliers d’emplois de haut niveau (bac+5 au moins) dans le domaine du numérique. La France, à elle seule, manque de quelques 5 000 emplois de type, par nature interdisciplinaires. C’est à nous de répondre à ce manque. C’est à nous de convaincre les jeunes de s’engager dans ces métiers du numérique; nous y arriverons.
Ce détour par le numérique, qui est par nature interdisciplinaire, me permet de revenir à la bibliothèque réelle et numérique que nous inaugurons aujourd’hui. L’interdisciplinarité, c’est l’une des caractéristiques remarquables de la BULAC. Vous avez conclu des partenariats avec la Bibliothèque nationale de France, le Collège de France (qui a mis ses cours en ligne, je le signale), et vous saurez en nouer de nouveaux, je le souhaite, avec le projet Condorcet. Mais je retiens aussi comme caractéristiques du Pôle des langues et civilisation, qui est un peu notre Quartier latin oriental, selon votre joli mot cher Jacques Legrand, le travail en réseau, l’ouverture internationale et le pilotage par la recherche. Vous avez tout mon soutien, en conclusion, pour développer cette belle entreprise qui illustre le décloisonnement entre filières, entre établissements, entre disciplines que je m’efforce de promouvoir pour toutes les formations et toutes les recherches.
Je tiens, enfin, à saluer le travail de Jacques Legrand qui s’apprête à quitter la présidence de l’INALCO. Vous avez su encourager le dialogue entre ses différents partenaires pour réussir ce projet. Vous l’avez conduit en visionnaire avisé et dynamique, avec le souci du consensus de l’ensemble de la communauté universitaire. Spécialiste du nomadisme, vous pourrez vous vanter d’avoir donné à l’INALCO une demeure durable. Soyez en remercié.
Je suis heureuse de saluer à cette occasion Mme Manuelle Franck, qui vous succèdera à compter du 13 mars prochain.
Enfin, je vous remercie, Madame la directrice de la BULAC, chère Marie-Lise Tsagouria, pour le travail que vous avez accompli tout au long de ce projet au long cours. Je sais que vous vous y êtes engagée avec énergie, détermination et passion. Je crois que ce sont les mots qui nous rassemblent tous aujourd’hui.
Inauguration of pole languages and civilizations of the BULAC - Inalco Genevieve Fioraso inaugurated the center of Oriental Languages and Civilizations of the University Library Languages and Civilizations (BULAC) and the National Institute of Oriental Languages and Civilizations (INALCO). She praised the quality of architectural design and services for users, including access to new technologies. Minister wants to install digital at the heart of higher education and research by the Bill and the France Digital Universities which will be launched by summer 2013. A major educational and economic competitiveness. A priority for student success. More...
11 janvier 2013

L’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques - progrès et obstacles

http://www.enssib.fr/sites/www/files/logo-enssib_0.pngPar Elisabeth Noël. La question de l’extension des horaires d’ouvertures en bibliothèques, universitaires ou de lecture publique, vient de donner lieu à un nouveau rapport de l’Inspection générale des bibliothèques (IGB). Dominique Arot analyse les différentes possibilités d’ouverture et relève l’ensemble des obstacles que rencontrent les établissements (implantation des locaux, gestion du travail…) pour enfin suggérer des pistes d’amélioration. Il précise aussi que « la question n’est pas tant celle du volume des horaires d’ouverture (…) que celle de leur pertinence », pour conclure que: « C’est la présence face aux publics et la médiation qui doivent désormais être premières. »
Lire la suite: L'extension des horaires d'ouverture des bibliothèques: progrès et obstacles, Dominique Arot, Inspection générale des bibliothèques, novembre 2012. Pour aller plus loin: Améliorer l’accueil dans les bibliothèques: propositions pour une extension des horaires d’ouverture, Georges Perrin, Inspection générale des bibliothèques, avril 2008, Ouvrir plus, ouvrir mieux, ouvrir autrement? Faisabilité et pertinence des extensions des horaires d’ouverture en bibliothèques universitaires, Marie Déage, mémoire DCB, enssib, janvier 2010.
Rapport n° 2012-005 - novembre 2012, Dominique AROT, Inspecteur général des bibliothèques

1.1. Dans les bibliothèques de l’enseignement supérieur

L’ouverture trop restreinte des bibliothèques et le déficit de places de travail des universités françaises ont été déplorés à diverses reprises et mis en comparaison avec la générosité des conditions d’accès des bibliothèques étrangères, en particulier sur les campus américains. Les étudiants eux-mêmes ont dénoncé cette situation (cf les « pyjamas-parties » des étudiants nancéiens à la fin des années 2000). On sait que la présence au sein des universités de bibliothèques largement ouvertes et conviviales constitue un élément-clé de la lutte contre l’échec et de la qualité de l’insertion des étudiants dans l’environnement universitaire. C’est une des raisons du succès des learning center à l’étranger. L’émergence de la documentation numérique et le développement général des environnements numériques de travail (ENT) n’ont en rien affecté l’intensité de la fréquentation du lieu-bibliothèques, même s’ils en ont fait évoluer les usages.
Pour présenter une analyse qui tienne compte des spécificités des différentes disciplines, des différentes communautés d’étudiants et de chercheurs et de l’environnement de chaque université, on a choisi ici de présenter les horaires des bibliothèques par grandes catégories: bibliothèques centrales et pluridisciplinaires, bibliothèques de santé, de droit, de sciences et de lettres, en établissant une distinction entre les établissements de province et ceux de la région parisienne. Les horaires retenus sont ceux qui sont communiqués sur les sites web des bibliothèques. Lorsque les périodes de fermeture étaient indiquées (cette information n’est pas donnée systématiquement), on les a reportées sur les tableaux qui suivent.
Deux aspects méritent d’être soulignés:
- la question des horaires d’ouverture, toutes disciplines confondues, et donc de la disponibilité d’espaces de travail, de ressources documentaires in situ, de conseil et d’accompagnement ne peut être dissociée de la lutte contre l’échec à l’université et du combat pour l’égalité des chances.
- La politique de site et la recherche de complémentarité entre les différents lieux: ainsi sur le site de Strasbourg les horaires varient entre 29 heures et 72h30 en fonction des lieux et des disciplines.
1.1.1. La situation en province

De manière à ne pas fausser la réflexion, le présent rapport présente isolément la situation des bibliothèques de province. L’amalgame avec les bibliothèques franciliennes conduirait en effet à rapprocher des établissements travaillant dans des environnements trop différents. On verra que, pour autant, les résultats diffèrent assez peu.
Ce corpus de 137 bibliothèques comporte quelques doublons lorsqu’une même bibliothèque s’adresse aux étudiants de deux disciplines (droit-lettres, par exemple). Il est susceptible de contenir des omissions ou des inexactitudes qui n’affectent pas l’analyse d’ensemble.
Voici les quelques données chiffrées qui peuvent être déduites de ce tour d’horizon:
- La moyenne hebdomadaire d’ouverture est de 58 h pour les bibliothèques/lettres, de 58h30 pour les bibliothèques sciences, de 59h30 pour les bibliothèques de droit et de 65h pour les bibliothèques de santé. Les bibliothèques centrales et pluridisciplinaires ont, elles; une ouverture moyenne de 60h30. Toutes catégories confondues, l’ouverture hebdomadaire moyenne s’élève à 60 heures.
- 27% des bibliothèques ne sont pas ouvertes le samedi
- 48,9% n’ouvrent pas au-delà de 19h
- Seulement 8% ferment avant 19h
- 51,1% ouvrent au-delà de 19h au moins une fois par semaine
- 18,9% ouvrent après 20h
- 11,6% ouvrent après 21h, soit 16 bibliothèques dont 9 en santé.
1.1.2. La situation en région parisienne

On soulignera ici la difficulté à réunir des données significatives concernant un très grand nombre de bibliothèques géographiquement très dispersées, si l’on fait exception des grandes bibliothèques du centre de Paris dont le fonctionnement est analysé plus loin. Les tableaux qui suivent ne sont pas exhaustifs, mais les données présentées permettent de discerner les tendances propres à la région parisienne.
Pour l’essentiel, on retrouve ici les mêmes constantes observées dans les bibliothèques de province: horaires généreux pour les bibliothèques de santé, en particulier celles qui sont intégrées aux grands hôpitaux parisiens, horaires plus limités dans les autres grands domaines disciplinaires.
Il faut également introduire une distinction entre les universités de Paris intramuros et celles de la banlieue. Ces fortes différences de contexte ont conduit à ne pas proposer d’horaire moyen d’ouverture.
A la lecture de ces tableaux, deux constatations s’imposent:
- une extension significative des horaires demeure possible dans un certain nombre d’établissements, extension qui permettrait de faire baisser la pression sur les grands établissements du centre de Paris (en particulier la BPI, la BnF et Sainte-Geneviève).
- une véritable coordination entre établissements sur les horaires hebdomadaires et les périodes de fermeture doit se mettre en place.
1.1.3. Les grands équipements universitaires franciliens

L’ouverture récente de la Bibliothèque Sainte-Barbe, puis de la BULAC ont enrichi l’offre à Paris intra-muros. Une augmentation des moyens en personnel de la Bibliothèque Sainte-Barbe permettrait de tirer un parti encore meilleur de ce nouvel équipement, d’autant plus que la fermeture de la Bibliothèque de la Sorbonne pour travaux, malgré des locaux provisoires, affecte la situation parisienne. Lorsque l’on considère la saturation régulière de la BPI (en particulier le week end), la file d’attente continuelle devant les portes de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, on ne peut que conclure que, d’une part, on n’a pas encore tiré le meilleur parti des équipements existants en coordonnant mieux leurs horaires et que, d’autre part, il faut à coup sûr imaginer encore des surfaces d’accueil supplémentaires à Paris, tant les besoins sont considérables.
Il conviendrait également que les différents responsables concernés prennent la mesure entière du rôle joué par les bibliothèques. Ainsi le CNAM souvent cité en exemple, à bon droit, pour son travail dans le domaine de la formation tout au long de la vie, offre en matière de documentation des surfaces, des services et des horaires d’ouverture sans commune mesure avec les besoins d’un public de salariés disponible en soirée et les week-ends.
1.1.4. Bilan d’ensemble

Le bilan ci-dessus n’est pas exhaustif et des erreurs factuelles peuvent s’y être glissées. Il permet cependant de dégager quelques tendances:
- les progrès incontestables en province comme en Île-de-France des bibliothèques médicales avec, dans quelques cas, des volumes d’ouverture qui concurrencent les meilleures bibliothèques étrangères.
- un bilan plus nuancé dans les autres disciplines, malgré des progrès dans les ouvertures du samedi, en particulier. Il reste cependant encore beaucoup à faire et d’importants obstacles subsistent: environnement des campus, contraintes des locaux, tensions sociales, limites de certains effectifs, disparité de moyens entre les universités à dominante lettres/sciences humaines et les universités à dominante scientifique.
- L’horaire moyen d’ouverture hebdomadaire, toutes disciplines confondues, est passé de 40 à 58 heures entre 1988 et 2008. L’évolution entre 2008 et 2012 est inégale et l’on voit, qu’hormis pour les bibliothèques médicales, cette moyenne peine à franchir les 60 heures.
- une plus grande ouverture des bibliothèques, de leurs locaux comme de leurs ressources en ligne, constitue donc un devoir compte tenu du rôle irremplaçable qu’elles jouent en matière de formation, de recherche et d’insertion dans la vie universitaire. Télécharger le rapport Arot: L'extension des horaires d'ouverture des bibliothèques: progrès et obstacles.
http://www.enssib.fr/sites/www/files/logo-enssib_0.png Elisabeth ag na Nollag. A eisiúint an síneadh le huaireanta oscailte i leabharlanna, ollscoileanna nó leabharlanna poiblí, thug ardú le tuarascáil nua ón Ard-leabharlanna Cigire (IGB). Dominique Arot anailís ar na féidearthachtaí éagsúla a oscailt agus gach constaic a mholadh institiúidí (bhunú bainistíocht saothair áitiúil...) agus ar deireadh feabhsuithe is féidir. Níos mó...
15 décembre 2012

The Library as a Free Enterprise

HomeBy Barbara Fister. Mita Williams, of the University of Windsor, recently posted her slides from an amazing talk that she gave last month. Anyone who follows me on Twitter might have noticed my ALL CAPS enthusiasm for what she had to say. It was a wide-ranging talk, but it projected the kind of future we can have if we pay attention to what’s going on and keep hold of one important idea: the future of the academic library is free.
Free as in freedom.  Free as in access to ideas without gatekeepers or tolls. Free as in enabling the creation of new things, of bringing the community to the world instead of the other way around. Free as in... well, libraries. She points to our increasing dependence on corporations for both proprietary content and for access platforms. Library software providers are dwindling in number, being bought and sold like pork bellies by private equity firms, and in spite of all that market fermentation, the catalog still sucks. If academic libraries pooled their funds, instead of each being a customer individually negotiating with a limited number of vendors, we could do so much more. We have let the idea of libraries as nodes in a world of idea-sharing lapse in the face of license agreements and defining our hyper-local value propositions. Read more...

18 novembre 2012

IAU library joins French universities interlibrary loans network

The IAU library and information centre has joined the French higher education bibliographic agency, ABES, interlibrary loans network.
IAU resources can now be borrowed by ABES member libraries via the collective electronic catalogue of France’s higher education libraries, SUDOC. Specialising in journals and periodicals, SUDOC holds over 10 million bibliographic records, and plays a leading role in the French higher education and research information systems.
ABES was created in 1994 to implement Sudoc (Système Universitaire de Documentation or University Documentation System), the union catalogue of France’s higher education libraries. Sudoc opened in 2001 and has proved a resounding success. It covers the collections of 1 419 “deployed” or memberlibraries along with the 1,793 public or private libraries from the Sudoc-PS network which specialises in referencing serial publications. With over 10 million bibliographic records, 32 million localised documents and 24 million public queries in 2010, it plays a leading role in the French higher education and research information system.
11 février 2012

New in HEDBIB

http://www.iau-aiu.net/sites/all/files/Photo%20-%20HEDBIB%202_1.jpgThe 6th edition of New in Hedbib has been released. Containing references and abstracts of the latest higher education (HE) research articles and publications worldwide, this resource is produced from HEDBIB, the International Bibliographic Database on Higher Education. It aims at representing all world regions with a focus on IAU’s priority themes - access to higher education, Education for All; intercultural dialogue; internationalisation; research and doctoral education; and sustainable development. Each edition highlights recommended publications. Contact: Amanda Sudic.
The form below allows direct acces to HEDBIB to all. A Member login is only required to additionally access abstracts and to e-mail search results. HEDBIB is a database on higher education systems, administration, planning, policy, and evaluation. It has been maintained by the IAU since 1988 with contributions from UNESCO Headquarters; the European Centre for Higher Education (CEPES); UNESCO International Institute for Educational Planning (IIEP); UNESCO International Institute for Higher Education in Latin America (IESALC); the American Council on Education (ACE).
Welcome to the sixth edition of New in HEDBIB, a resource containing full references of newly entered publications into HEDBIB. Published five times a year, New in HEDBIB is divided into the six main IAU priority themes: Equitable access and success in higher education; doctoral education; internationalisation; higher education and Education for All; intercultural dialogue; and sustainable development plus Other themes. IAU priority themes are sub-divided by region.
Each issue is supplemented by the IAU montly selection 'We Recommend', which provides a close-up of one or more publications. We hope that you find New in HEDBIB useful and informative. The next issue of New in HEDBIB will be published on 1 April 2012.
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