By Francis Kokutse. Ghana’s public universities are facing a boom in applications, but do not have sufficient facilities to meet growing demand that has been exacerbated by an influx of students from neighbouring countries and a double cohort leaving school this year.
As a result, admission to universities is no longer based on obtaining the required grades – some qualified candidates have been turned down or made to sit additional selection tests. More...
Policy protects courses, mandates of upgraded colleges
By Gilbert Nganga. Kenya has formally allowed universities to take over tertiary colleges in a new policy framework. But the upgraded institutions must retain their original courses, programmes and mandates, says the policy announced last Thursday by cabinet.
The policy, aimed among other things at stemming a national decline in the number of technical and vocational diploma and certificate courses, also gives the Ministry of Education extra powers over universities in protecting tertiary institutions that are being upgraded. More...
Les dossiers Pays Campus France : Nigéria
Le Nigéria est le pays le plus peuplé d’Afrique et selon les projections de l’Institut national d’études démographiques -INED- il sera le 3e pays le plus peuplé du monde en 2050. Considéré comme le géant de l’Afrique avec un PIB (Produit Intérieur Brut) qui représente 68 % de celui de l’Afrique de l’Ouest, le pays est actuellement le principal producteur africain de pétrole. Ses considérables réserves de pétrole et de gaz le destinerait à devenir la première économie africaine au plus tard en 2025 selon les prévisions des économistes de Morgan Stanley. Le Nigéria se hisserait même, selon Citigroup, au 6e rang des puissances mondiales en 2040 et au 5e, devant le Brésil, en 2050.
Acteur incontournable avec lequel la France a encore peu de relations, notamment universitaires, le Nigéria appartient pourtant à la Zone française de Solidarité Prioritaire. La coopération universitaire et scientifique franco-nigériane, encore peu développée, privilégie jusqu’à présent l’enseignement du français (3/5e des appuis bilatéraux de la France) et reste centrée sur le projet SIST (Système d’Information Scientifique et Technique) qui vise à rendre l’information scientifique et technique plus accessible.
Cependant le réseau culturel et de coopération français est bien présent au Nigéria à travers notamment un Institut Français à Abuja, un Institut Français de Recherche en Afrique (IFRA) basé à Ibadan avec une antenne à Zaria, trois CFTD (Center for French Teaching and Documentation) basés à Ibadan, Jos et Enugu, dix Alliances françaises basées à Lagos, Ibadan, Port-Harcourt, Owerri, Enugu, Jos, Kano, Maiduguri, Kaduna, Ilorin, un lycée français à Lagos, une école française à Abuja et une école d’entreprise à Port-Harcourt. En 2010-2011, la France était le 18e pays d’accueil des étudiants en provenance du Nigéria avec 203 étudiants inscrits dans ses établissements très loin derrière des pays tels que le Royaume-Uni ou les États-Unis.
L’objectif de la « Journée Nigéria » du 18 octobre 2013 est de favoriser une meilleure connaissance mutuelle des systèmes d’enseignement supérieur des deux pays et d’encourager le dialogue entre leurs composantes que sont les établissements. L’essor de l’économie nigériane ; l’organisation du système nigérian d’enseignement supérieur ; le développement récent et important des établissements publics et privés ; les principales orientations de la coopération universitaire franco-nigériane, autant de sujets traités par ce dossier Nigéria qui a pour vocation de mieux faire connaitre ce pays.
1. Présentation du système d’enseignement supérieur nigérian
Les autorités nigérianes considèrent qu’il est important que le système d’enseignement supérieur soit adapté à la société et qu’il réponde à ses besoins afin de favoriser le développement national. Ayant hérité d’un système d’enseignement britannique qui ne répondait plus aux besoins de la société après l’indépendance (1960), le Nigéria a connu une série de réformes de l’Education au niveau tertiaire, de la période coloniale à aujourd’hui. En outre, la politique nationale sur l’Education en 1977 a impulsé une série d’innovations dans le système d’enseignement supérieur nigérian. Ces réformes ont été mises en place afin de dynamiser et de centraliser le système éducatif colonial. On assiste en même temps à la diversification des enseignements et à la mise en place de quotas d’admission pour équilibrer la répartition du système éducatif dans les régions.
Le Nigéria compte aujourd’hui cinq types d’universités dont les trois principales sont : les universités fédérales, les universités dans les États fédérés et les universités privées. Le gouvernement fédéral nigérian contrôle la majorité des universités du pays, les gouvernements fédérés, quant à eux, contrôlent les universités fédérées créées dans leur État. Enfin, on assiste depuis une dizaine d’années à l’expansion des universités gérées par le secteur privé.
Les universités fédérales
Les universités fédérales totalisent actuellement 40 établissements, toutes reconnues par le gouvernement nigérian. Ce sont les universités les plus demandées, suivies par les universités d’États. Elles enregistraient en 2010, d’après l’Unesco, le plus grand nombre d’inscriptions, soit près de 160 000 étudiants.
L’Université de Lagos est le premier choix des étudiants avec près de 100 000 candidatures chaque année pour à peine 6 000 places. Elle est suivie par Ahmadu Bello University, qui reçoit près de 90 000 candidatures, l’University of Nigéria Nsukka (88 000), la Nnamdi Azikiwe University (85 000) et l’University of Benin (80 000). Trois générations d’universités se côtoient au Nigéria.
Cinq universités mises en place par le gouvernement colonial anglais entre 1948 et 1965, sur les recommandations de la « Ashby Commission » (1959), forment la première génération. En effet, constatant que les formations n’étaient pas adaptées aux besoins du pays, le gouvernement a mis en place, dans ces années-là, des projets de formation d’enseignants et a ouvert de nouvelles écoles. Ces universités sont actuellement totalement gérées par le gouvernement fédéral :
Université d’Ibadan (1948, la plus ancienne)
Université du Nigéria, Nsukka (1960)
Université Obafemi Awolowo, Ile-Ife (1962)
Université Ahmadu Bello, Zaria (1962)
Université de Lagos (1962)
Douze universités, fondées entre 1970 et 1985, constituent la deuxième génération. Enfin, la troisième génération regroupe les nouvelles universités ouvertes entre 1985 et 1999 afin de répondre à la demande grandissante des populations pour l’accès à un enseignement technique et scientifique.
Les universités dans les États fédérés
Afin de pallier le manque de place dans les universités fédérales et d’offrir à un maximum d’étudiants de bonnes conditions d’accès à l’enseignement supérieur, les gouvernements fédérés ont créé des universités gérées au niveau des États. Il existe actuellement 38 universités de ce type dans le pays. La première, fut créée à Port Harcourt en 1979. Le gouvernement a pour objectif d’installer une université fédérale dans chaque État fédéré.
Les universités privées
Une loi proclamée en 1992 permet au secteur privé de créer des universités. La première, La Babcock University située à Ilishan Remo a été fondée en 1999. Il y en a actuellement une cinquantaine. Certaines universités privées sont particulièrement renommées, notamment la Covenant University d’Ota et la Babcock University.
Après un net repli dans les années 1980, le système universitaire privé au Nigéria est actuellement en pleine expansion, en raison de l’incapacité du système public à faire face à de nombreux problèmes liés notamment à l’accès à l’enseignement supérieur, à la qualité des formations, ou au financement des établissements. Le secteur public doit faire face aux grèves, à des troubles liés au sectarisme religieux, ou encore à l’instabilité du calendrier universitaire – autant de points que le système privé est parvenu à maîtriser dans une plus large mesure. Cependant, l’accès au système universitaire privé a un coût prohibitif pour la plupart des candidats potentiels qualifiés et issus de milieux défavorisés. Télécharger le dossier Pays Campus France : Nigéria.
Lancaster University Inaugurates Satellite Campus In Accra
The Lancaster University, Ghana yesterday inaugurated its new campus in Accra to begin providing quality education to students across Africa.
Professor Mark Smith, the Vice-Chancellor of the University, speaking at the inaugural ceremony in Accra, said the new campus would allow students to access Lancaster’s academic excellence in teaching and research.
The University currently with 58 students offers programmes including Accounting and Finance, Economics and International Relations, Politics and International Relations, Computer Science, Marketing, Business Studies, Law and Psychology.
He said the University would contribute to the pool of internationally educated young people ready to take their place in growing and developing the Ghanaian and the wider African economy. More...
Measuring Equity in South Africa
By David Matthews for Times Higher Education. Slowly but surely, South Africa is moving away from the apartheid era’s ethnically segregated campuses and mainly white academic staff.
But two decades on from apartheid’s end, many have argued that change is happening too slowly, and one vice-chancellor is promoting a controversial ranking system intended to spur progress toward an academy that reflects South Africa’s ethnic mix. Read more...
Universities to get equity index
An equity index has been devised to measure transformation at universities in South Africa, researchers said on Wednesday. “For the first time, a new and innovative quantitative measure of transformation has been devised to complement the many qualitative, descriptive measures,” the University of KwaZulu-Natal (UKZN) and the public universities transformation oversight committee (Putoc) said in a statement. The results of a study on transformation at the country's universities would be presented to Parliament's university oversight committee on Wednesday. Research showed the pace of transformation in universities was “far from ideal”. More...
Calls for uniform EAC varsities curriculum
The Inter-University Council for East Africa (IUCEA) on Monday called for the harmonisation of the curriculum for higher education within the East African Community countries.
Mayunga Nkunya the Executive Secretary IUCEA explained that the differing curriculums make it hard for graduands to successfully work away from home.
“We need to have a society that has skills that allows them to work within the EAC without a hitch. This will help deal with the problem of unemployment as it creates options that offer diversification,” he said.
The IUCEA official called for the bench marking of the quality of education to create a regional framework for the education system. More...
All students to get laptops to boost e-learning
Pan-African University selects first 193 masters students
The three Pan-African University (PAU) institutes are the most advanced among five hubs being set up in existing universities in Africa’s five regions. The North African institute will be located in Algeria, while Southern Africa has yet to settle on a host.
Each regional institute will eventually be linked to 10 PAU centres under the same research theme, located in different countries across the continent, to create a network of programmes that comprises the Pan-African University.
The PAU is aimed at revitalising African higher education and at boosting research and postgraduate training.
The masters students were selected from thousands of applicants and their studies will be fully sponsored by the African Union. PhD student selections are expected to begin next year. More...