En mars 2016, à la suite d’un séminaire sur le logement étudiant organisé par le réseau des collectivités Enseignement Supérieur Recherche, composé de l’Association des villes universitaires de France (AVUF), de l’Association des communautés de France (AdCF), de France Urbaine (FU), de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU) et de la Conférence des présidents d’université (CPU), en partenariat avec la caisse des dépôts, un groupe de travail s’est mis en place pour approfondir les 17 propositions émises. Un diagnostic fin du sujet n’était pas possible faute de données locales et nationales. Afin de pallier ce problème, le groupe de travail a décidé de développer une méthodologie pour créer des observatoires locaux du logement étudiant. Le désert statistique autour de ce sujet impacte les choix des politiques publiques. Pour définir précisément les besoins d’un territoire, l’observatoire permet d’avoir une connaissance quantitative fine (nombre de logements pour chaque segment de l’offre, localisation des logements dédiés et des logements dans le parc diffus…), mais également une connaissance qualitative sur les demandes et les besoins des étudiants. Chaque territoire a ses spécificités et doit pouvoir réaliser un diagnostic fin du logement de ses étudiants, ce qui implique une connaissance également de l’offre de formation, des établissements présents, de l’offre en service et en transport.
Voir la suite dans
Universités & Territoires n° 119