Fin 2015, un peu moins d’un demandeur d’emploi indemnisable sur deux
1 avait exercé une activité rémunérée au cours du mois (communément appelée « activité réduite »). Leur part au sein de l’ensemble des demandeurs d’emploi indemnisables tend à croître depuis 2009.
L’interaction entre l’activité réduite et les dispositifs de solidarité (RSA, prime d’activité, allocations logement) est analysée à l’aide d’une maquette de cas-types, pour deux trajectoires d’individus qui exercent très régulièrement une activité réduite (en moyenne 19 mois sur les 24 mois d’observation), le plus souvent en cumulant partiellement salaire d’activité et allocation chômage. Cette simulation tient compte des salaires issus de l’activité réduite, de l’allocation chômage le cas échéant, mais aussi des prélèvements fiscalo-sociaux et des principales prestations sociales théoriquement perçues.
Document d’études 2017-212 - Des demandeurs d’emploi qui travaillent ? Les 7 visages de l’activité réduite
____________________________________________________________________________________________________________________
1 Il s’agit de la part de demandeurs d’emploi indemnisables par l’assurance chômage inscrits en catégorie B ou C, c’est-à-dire qui ont exercé une activité rémunérée dans le mois, parmi l’ensemble des demandeurs d’emploi indemnisables tenus de rechercher un emploi, c’est-à-dire inscrits en catégorie A, B ou C.