Deux rapports réalisés sur les dispositifs du DIF et du CIF proposent deux analyses inverses, selon le site Formation Professionnelle Paris. Des résultats qui pourraient, à terme, voir l’un des deux dispositifs de formation disparaître…
Les rapports réalisés sur les dispositifs de formation ont été demandés par le gouvernement, et doivent l’aider à mettre en place un compte individuel de formation. Le premier rapport, élaboré par le Centre d’analyse stratégique, soutient le Droit Individuel à la Formation (DIF), et remet en cause l’efficacité du Congé Individuel de Formation (CIF). Le rapport Larcher-Davy arrive, lui, à la conclusion inverse…
Une remise en cause des deux dispositifs
Le Centre d’analyse stratégique estime, de son côté, que le CIF est un dispositif peu démocratisé, et "préconise la mise en place d’un dispositif-test en choisissant comme modèle le DIF". Un point de vue opposé à celui exprimé dans le rapport Larcher-Davy, ainsi que par le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels). Pour eux, le CIF a le mérite de s’adresser aux employés et aux ouvriers, rappelant que 82% de ses bénéficiaires en 2010 étaient ces deux catégories socioprofessionnelles. Autre point positif pour le CIF: "31% des personnes qui ont bénéficié d’un CIF en 2010 et qui se trouvaient en CDD ont obtenu à la suite de leur formation un CDI".
Seule certitude: alors que le CIF et le DIF étaient jusqu’à présent deux dispositifs distincts et complémentaires, l’un des deux pourrait être amené à disparaître…

Le 7 novembre 2012, Patrick Hetzel, 48 ans, a été nommé au Conseil de l’AERES, sur désignation du président de l’Assemblée nationale. Professeur des universités, Patrick Hetzel est député du Bas-Rhin, membre de l'OPECST et membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l’Assemblée nationale. Il a occupé la fonction de directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle (DGESIP) au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR), d'août 2008 à mars 2012.
Auparavant, il a été conseiller pour l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche au cabinet du Premier ministre (de mai 2007 à août 2008). Il a été nommé recteur de l'Académie de Limoges (de février 2005 à mai 2007). Il a également présidé le comité d'orientation de la nouvelle licence (installé en février 2011) et la commission du débat université-emploi (d’avril à octobre 2006).
Patrick Hetzel est titulaire de l'agrégation de sciences de gestion (1996) et d'un doctorat en sciences de gestion (1993). Entre 1997 et 2005, il a enseigné au sein des universités de Strasbourg, de Lyon 3 et de Paris-II Panthéon-Assas et a dirigé le laboratoire de recherche en gestion de Panthéon-Assas (Largepa). Il est également professeur invité dans plusieurs universités en Grande-Bretagne, Autriche, Suisse, Pologne, aux Etats-Unis et en Chine.
Parallèlement, il a été nommé chef du service des études de défense au sein de l’institut des hautes études de défense nationale (de 2001 à 2004) et a été directeur du Centre d’études et de formation approfondie de la gestion (de 2003 à 2005).
Rédacteur en chef de la revue "Décisions Marketing" (de 1999 à 2003), il est membre du comité éditorial de plusieurs revues internationales de management et de marketing.
Le conseil de l’AERES
Le conseil est composé de 25 membres français, communautaires ou internationaux, nommés par décret. Il définit les mesures propres à garantir la qualité, la transparence et la publicité des procédures d'évaluation.
Liste des membres du conseil
Consulter ci-dessous la présentation des membres du conseil (curriculum vitae)
Personnalités qualifiées:
Maria ALLEGRINI
Antoine COMPAGNON
Geoffrey CROSSICK
Didier HOUSSIN
Francis KRAMARZ
Ghislaine FILLIATREAU
René-Paul MARTIN
Cécile THARAUD
Simon THORPE
Membres sur proposition des directeurs ou présidents des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche ou des organismes de recherche:
Sébastien CANDEL
Monique CAPRON
Nicole EL KAROUI-SCHVARTZ
Alexander KUHN
Florence LEGROS
Christine MUSSELIN
Bernard TEYSSIÉ
Membres sur proposition des instances d’évaluation compétentes en matière d’enseignement supérieur et de recherche:
Jean-Daniel BOISSONNAT
Pierre GILLIOT
Marianne LEFORT
Marie-Christine MAUREL
Denis MENJOT
Sylvie ROUSSET
Claudine SCHMIDT-LAINÉ
Parlementaires membres de l’OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques):
Michel BERSON
Patrick HETZEL

Par Olivier Rollot. 30 milliards de dollars, c’est ce que récoltent chaque année les universités américaines en dons, essentiellement auprès de leurs anciens. « À l’échelle française, cela représenterait 5 milliards d’euros », explique Jérôme Deana, directeur de la communication de l’entreprise \Excel à qui on doit, avec wdm.directinet, la création d’un Baromètre Alumni mesurant la « générosité des diplômés et des étudiants envers leur établissement » réalisé par Opinion Way.
Premier enseignement de la deuxième édition de ce baromètre, on ne s’en étonnera pas, les diplômés des grandes écoles donnent beaucoup plus facilement que ceux des universités: 13% des diplômés d’écoles d’ingénieurs et 10 % des diplômés d’écoles de commerce déclarent avoir déjà fait un don à leur établissement contre 5% des diplômés universitaires. Un dernier chiffre qui paraît d’ailleurs très élevé quand, dans la même étude, on apprend que 34% des diplômés d’écoles de commerce et 40% des diplômés dʼécoles dʼingénieurs ont été sollicités pour effectuer un don contre seulement 11% dans les universités. 11% qui donneraient pour moitié d’entre eux, cela constituerait un taux de transformation assez prodigieux quand on sait à quel point, dans les faits, les universités ont du mal à mobiliser leurs réseaux. Voir l'article entier.

Par Olivier Rollot. Évaluer ce n’est pas forcément se faire aimer de tous. Ce constat, Didier Houssin, président de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres), est bien obligé de le faire alors que les Assises nationales de l’enseignement supérieur approchent et que certains voudraient aller jusqu’à couper la tête de son agence. « Les études que nous avons faites prouvent qu’aujourd’hui 48% des universitaires interrogés sont favorables à notre action pour 34% qui y sont opposés. » 34%, une grosse minorité agissante, qui a poussé le conseil de l’Aeres à  réaffirmer, il y a dix jours, l’importance d’une « évaluation impartiale et transparente, organisée selon une méthode homogène », mission qui lui a été confiée en 2006 et que des organisations comme « Sauvons l’université » aimeraient bien lui voir ôter. Voir l'article entier.

Under the patronage of H.H. Sheikh Hamdan Bin Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, Crown Prince of Dubai and President of Hamdan Bin Mohammed e-University (HBMeU), H.H. Sheikh Nahyan Bin Mubarak Al Nahyan, UAE Minister of Higher Education and Scientific Research, inaugurated today (Tuesday, November 13, 2012) the International Council for Open and Distance Education Standing Conference of Presidents 2012 (ICDE SCOP 2012), a first-of-its-kind gathering in the Arab region that is being attended by 150 presidents of open and distance learning universities from around the world.
This year’s conference also marks the 74th anniversary of the International Council for Open and Distance Education (ICDE). To mark this occasion, Prof. Tian Belawati, President of ICDE and Rector of the Indonesian Open University has announced a global campaign, starting from Dubai, to further promote e-learning. ICDE is a network of 100 educational institutions worldwide working to promote open and distance learning, and provide opportunities for exchange of educational best practices. More...

By Tom Wakeford. A new movement to put higher education back in the hands of academics is courageous and potentially useful – but is it for the best, asks Tom Wakeford. The opening statements of the Council for the Defence of British Universities have done much to highlight the Government’s rampant drive to privatise our universities, and the abject failure of university managements to defend the integrity of good research against ill-judged ministerial schemes. But we are no longer in the world of the 1980s BBC comedy drama A Very Peculiar Practice, when the arguments could be understood as a simple case of academic freedom versus corporate greed.
The 21st-century reality is that the freedom to research the subjects that interest us, free from political and commercial interference, cannot ignore the need to draw on knowledge and expertise that exists beyond the ivory towers. So the claim by CDBU's Sir Keith Thomas that academics alone are “best qualified to determine the direction that intellectual enquiry should take” shows the group is walking into a dangerous trap. Presenting academics as intellectually superior to the rest of us is both out of date and damaging. More...

The Organization of American States (OAS) and the government of Mexico, through the National Council for Science and Technology (CONACYT) today launched a scholarship program for students of Member States who wish to pursue graduate studies in that country.
Within the framework of the 21st Regular Meeting of the Inter-American Council for Integral Development (CIDI), the OAS Secretary General José Miguel Insulza praised "the generous offer of postgraduate scholarships" presented by Mexico and stressed that the initiative is the "most valuable cooperation that a Member State has given to the OAS in terms of the education human resources, especially in the areas of engineering and science" which, he added, has already achieved broad acceptance among some countries of the hemispheric organization. For more information, please visit the OAS Website at www.oas.org. More...

Base salaries for CEOs of the nation's more than 1,100 community colleges increased a modest 4.1-6.2% over the last six years (2006-2012), according to a new study released today by the American Association of Community Colleges (AACC). The increase varied according to the type of institution where the CEO served, with single-campus colleges posting the greater increase, followed by leaders at multicampus colleges, then by CEOs of individual colleges of multicollege districts. Median salary across all respondents was $167,000, and mean base salary was $173,983. The 37-question survey on which the study is based had a response rate of 39%.
A secondary finding from the study, Compensation and Benefits of Community College CEOs: 2012, relates to anticipated CEO turnover at the colleges and has potentially greater and more long-lasting impact for leaders of higher education's largest sector. Almost 75% of respondents indicate they plan to retire within the next decade, and an additional 15% say they will leave their jobs in the next 11-15 years, according to the study. The study's findings seem almost counterintuitive, AACC leaders say, given current trends affecting community colleges. Over the last few years the colleges have experienced record enrollment -- from 2007-2011, enrollments surged 22% (http://www.aacc.nche.edu/). More...

The projected performance for the higher education sector in England for the period to 2014-15 is sound overall, although this is heavily dependent on the sector achieving its student recruitment targets.
Recent information from UCAS and higher education institutions (HEIs) indicates that 2012-13 student demand is lower than forecast by the sector, and that some institutions are recruiting fewer students than expected. This suggests that enrolments will also be down, and increases the risk that financial performance for these institutions will be poorer than anticipated. We do not yet know whether the reduction in enrolments is a one-off or permanent, and we will monitor this closely over the coming year.
These findings are part of the summary of finances for universities and colleges in ‘Financial health of the higher education sector: 2011-12 to 2014-15 forecasts’, published today by HEFCE. Forecasts for 2012-13 reflect the first major reduction in HEFCE grant funding, which is countered by a significant increase in student fee income. This comes at a time when the sector is projecting increases in expenditure, and when many institutions are planning to invest substantial sums in their capital programmes to make improvements to their estates. The effect of this is a sharp reduction in surpluses and a fall in cash levels. Thereafter, surpluses and cash flow from operating activities are expected to rise. Some of this rise is attributed to the continued strong growth in fee income from non-EU students.
There is a risk that the revocation of London Metropolitan University’s Tier 4 licence to sponsor non-EEA students, which was widely reported in the national and international press, will adversely affect the reputation of UK higher education, leading to a decline in overseas applications. It is too early to predict whether this will in fact happen, but fees from overseas students are a significant source of income for many HEIs, and for the economy more generally, so this is an important issue.
In terms of short-term viability, the forecasts show that the sector is in a sound surplus position overall. However, this is against a background of an increasingly competitive environment and reductions in public capital funding. Some institutions will need to increase their surpluses beyond current levels in order to finance future capital investment and maintain their long-term sustainability. If surpluses do not increase, there is a risk to the quality of higher education infrastructure, which will harm the long-term sustainability of the sector. The financial forecasts suggest that no institution is currently at risk of insolvency. This is supported by independent going-concern opinions of institutions’ external auditors and the projected continuation of positive cash in-flows and healthy cash-backed reserves. Strong liquidity is necessary for HEIs to efficiently manage the potential increased volatility and unpredictability of the new funding system and the increasing competition from international higher education institutions.
Sir Alan Langlands, HEFCE’s Chief Executive, said:

‘Universities and colleges are projecting sound financial results to 2014-15. However, these forecasts were made in June 2012, prior to the latest student recruitment cycle. Some institutions have experienced difficulties in achieving their recruitment targets, and may face budgetary pressures as a result.
‘Despite this, the overall financial position is satisfactory, although reductions in public funding, especially for capital investment, mean that institutions will need to deploy more of their own resources to maintain their estates. This will ensure the long term sustainability of educational and research programmes and a high quality student experience.
‘HEFCE will continue to monitor the financial position closely as part of our commitment to supporting the students and institutions in adapting to the new higher education funding regime.’

Les entreprises demeurent le principal financeur de la formation. Elles ont en effet dépensé 13,1 milliards d’euros pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage en 2010, selon le site Parlons RH.
Les entreprises ont ainsi financé 41 % de la dépense totale en matière de formation en apprentissage, devançant l’Etat et les régions, qui ont pris par, respectivement, à 15 et 14 % de cette dépense.
Les sommes engagées par les entreprises en faveur de la formation ont cependant connu, en 2010, une légère baisse, de l'ordre de 3 %, alors qu’elles étaient en hausse en 2009. Une diminution qui représente 2,7 % de la masse salariale des entreprises, une situation inédite depuis 2002 !
Les raisons de cette baisse
Cette baisse des dépenses serait due à la fois à l’augmentation des dépenses pour les jeunes et à la diminution, dans le même temps, de celles pour les actifs du secteur privé.
A noter, enfin que les sommes versées aux OPCA au titre du plan de formation ont reculé de 1,5 % en 2010.