Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
universite
21 mai 2009

Quelle place pour les « étudiants seniors » à l’université ?

La présence de « seniors » dans l’enseignement supérieur, et notamment l’Université, apparaît encore aujourd’hui comme un fait étonnant. Pourtant, notre société n’a jamais autant porté la nécessité d’une formation tout au long de la vie. Il paraît nécessaire d’interroger qui sont ces étudiants « seniors » et leur place à l’Université.
La présence des étudiants retraités dans l’enseignement supérieur n’est pas à généraliser, c’est en effet surtout au sein du monde universitaire qu’ils sont observés, et, plus précisément, dans les Universités de Lettres et Sciences Humaines. Ils représentent en effet selon les sites universitaires et les années, entre 0,5 % et 1 % de la population étudiante globale. Ces données, tirées d’une recherche en cours sur le sujet par les Observatoires de la Vie Etudiante de l’Université Lille 3, Paul Valéry et de Provence, sont encore limitées en raison de l’invisibilité statistique des étudiants âgés de 55 ans et plus, dans le monde universitaire, en France (généralement, la dernière tranche d’âge construite sur la population étudiante est celle des 30 ans et plus)...
Les formations choisies sont également ciblées et expliquent en partie l’intérêt pour les Universités: ils s’inscrivent principalement dans des activités physiques (27 %), les filières en langues (20 %), les formations générales (14 %) et  l’informatique (11 %). Faut-il pour autant penser que le retour en formation des retraités est uniquement tourné vers l’acquisition d’un savoir désintéressé et la volonté de s’accomplir personnellement ?
L’enquête « Formation Continue 2000 » permet cependant de noter que 2,5 % des retraités se forment en vue de prendre des fonctions associatives ou syndicales, et 1,6 % dans le but d’obtenir un diplôme ou une qualification reconnue. Ces données révèlent une démarche émergente dans les retours en formation de retraités, corrélative des mutations démographiques en cours : la volonté de se reconvertir professionnellement ou socialement dans le temps de retraite, par la formation. Elles préfigurent d’une nouvelle tendance qui nécessite dès à présent une réflexion autour de cette nouvelle population étudiante et ses besoins.
Welchen Platz für "Senioren-Studenten" an der Universität? Die Anwesenheit von "Senioren" in der Hochschulbildung und insbesondere die Universität, wird noch heute als ein Wunder. Dennoch haben wir nie so weit sich die Notwendigkeit einer über die gesamte Lebenslangen Lernene. Scheint es notwendig zu fragen, die die Studenten der "Senioren" und ihren Platz in der Universität. Mehr...
18 mai 2009

Comment les universités européennes gèrent-elles leur crise ?

Le fameux classement de Shangaï a donné le signal d’un mouvement de remise en cause du système universitaire qui a saisi l’Europe entière. Chez nous, elle se traduit par la grève la plus longue depuis 1976. Nous avons soudain réalisé que toutes nos universités étaient exposées au même défi par la montée en puissance des Américains et des Asiatiques. Comment empêcher un phénomène de « fuite des cerveaux » qui a déjà commencé et qui pourrait priver l’Europe des cadres bien formés dont elle aura de plus en plus besoin ?
EcoutezLes réponses de l’OCDE, celle de la Commission européenne et des thinks tanks européens ont convergé : donnez l’autonomie aux universités, augmentez massivement le financement, créez des laboratoires de recherche performants, afin d’attirer les industries de pointe. OK.
Autonomie de gestion, pourquoi pas : d’après Bruegel, à Bruxelles, un euro investi serait deux fois plus efficace lorsque la dépense a été décidée par l’université elle-même, sur le montant de son propre budget. Mais comme l’écrivait Thomas Piketty dans Libération, « il ne peut exister d’autonomie réussie sans une maîtrise des moyens correspondants, avec des progressions régulières et prévisibles. La liberté dans la pauvreté et la pénurie, cela ne marche pas. » Or, l’Europe consacre à ses universités en moyenne 1,2 % de son PIB, contre 3,3 % aux Etats-Unis.
Solution alors prônée par certains : augmentez massivement les droits d’inscription. Encourager les étudiants à s’endetter pour la moitié de leur vie professionnelle ? Mais la crise américaine ne trouve-t-elle pas une partie de son origine dans cette fuite en avant générale dans le crédit ? Vient alors l’autre conseil : créez des laboratoires de pointe pour attirer dans votre région les industries high tech. Fort bien, mais la crise de l’emploi, aux Etats-Unis, vient d’apporter la démonstration que ces emplois sur-qualifiés dans les nouvelles industries de la haute technologie ne peuvent absorber qu’un petit dixième de la main d’œuvre.
D’où l’impérieuse nécessité d’aller voir un peu ce qui se fait chez les autres, chez nos voisins d’Europe, qui se débattent souvent avec les mêmes difficultés que les nôtres.

Universiteter: Hvordan europeiske universiteter de administrere sine krise? Den berømte Shanghai rangering ga signal for en bevegelse utfordrende universitetet som har beslaglagt hele Europa. For oss er det oversettes til den lengste streik siden 1976. Vi har plutselig innsett at alle våre universitetene ble eksponert for utfordringen med økende strøm av amerikanere og asiater. Hvordan hindre en fenomenet "hjerneflukt" som allerede har startet og kunne frata Europa av ledere trenes det i økende grad behov? Mer...

16 mai 2009

L'Université dans le rapport annuel de la HALDE

Halde Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'EgalitéLe quatrième rapport annuel recense les avancées significatives obtenues comme des modifications règlementaires, des décisions de justice , des dédommagements et des actions en faveur de l’égalité. De plus en plus sollicitée, la HALDE a mis en place un réseau de correspondants locaux pour répondre plus rapidement aux demandes d’information.
Dans ce rapport, deux délibérations concernent l'Université:
Délibération n° 2008-194 du 29 septembre 2008. 
L’enseignante interdit à l’étudiante voilée de prendre la parole et de participer durant le cours, au point que d’autres étudiants interviennent.
La liberté de religion et d’opinion est un principe consacré en droit interne comme en droit international. Elle garantit la liberté de conscience ainsi que la liberté d’exprimer ses convictions, notamment par le port d’un vêtement. La liberté d’expression religieuse dans le cadre des études supérieures est expressément consacrée par la loi. Les étudiantes qui portent le foulard conformément à leurs convictions ne commettent pas de ce seul fait un acte de prosélytisme et d’endoctrinement.
Le comportement de la professeure caractérise manifestement une différence de traitement en raison du port du foulard et ne peut en aucun cas être justifié par la loi relative au port de signes religieux qui ne s’applique pas à l’université. Il semble qu’à aucun moment l’université n’ait fait un rappel à l’ordre, ce qui apparaît comme une faute de nature à engager sa responsabilité.
Le Collège rappelle à la professeure et à la présidente de l’université les termes du code pénal, en soulignant qu’en cas de renouvellement de tels comportements, des suites adaptées y seraient données. Les convictions religieuses ne peuvent justifier des dérogations systématiques et automatiques, contraires au bon déroulement de l’enseignement. Le respect des fêtes religieuses n’ouvre pas non plus de droit à dérogation. La HALDE recommande cependant que le ministère diffuse les dates de ces fêtes pour faciliter l’établissement du calendrier des examens.
Délibération n° 2008-33 du 18 février 2008.
Une association confessionnelle ainsi que le Consistoire central saisissent la HALDE sur les difficultés des étudiants juifs pratiquants lors des examens de l’enseignement supérieur public, se déroulant le samedi et les jours de fêtes religieuses, jours où la religion juive interdit d’écrire et de composer.
Les principes d’égalité et de laïcité sont consacrés par le code de l’éducation. La HALDE estime qu’il n’y a pas de droit absolu des étudiants à ce que les obligations scolaires, qu’il s’agisse de cours ou d’examens, soient aménagées pour tenir compte d’obligations religieuses.
Il appartient aux chefs d’établissement, sous le contrôle du juge, d’apprécier chaque cas d’espèce, et de prendre des décisions individuelles conciliant dans la mesure du possible la liberté religieuse et les obligations inhérentes à la vie scolaire.
Au-delà des demandes d’aménagements, les étudiants et le Consistoire déplorent que la circulaire ministérielle publiée chaque année au bulletin officiel de l’Éducation nationale (BOEN) ne reconnaisse que trois jours de fêtes religieuses autorisant une absence.
Le Collège donne acte au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de son engagement à porter à la connaissance des présidents et directeurs des établissements publics d’enseignement supérieur tous les éléments d’information et notamment le calendrier des fêtes religieuses des différentes confessions ; il relève que la circulaire ministérielle ne reprend plus l’ensemble des fêtes ou cérémonies juives contrairement à une pratique antérieure. Il recommande qu’elle soit complétée en conséquence pour une parfaite information des responsables de l’enseignement.
Halde Haute Autorité de Lutte against Discrimination and for EqualityThe fourth report annual lists obtained as significant regulatory changes, court decisions, damages and actions in favor of equality.
Ruling
No. 2008-194 of 29 September 2008.

The teacher prohibits the veiled students to speak and participate during the course, so that other students involved.
Deliberation
No. 2008-33 of 18 February 2008.
A religious association and the Central Consistory HALDE grasp the difficulties of Jewish Students practice on examination of public higher education, taking place on Saturdays and religious holidays, days when the Jewish religion forbidden to write and composer. More...
10 mai 2009

TULIP Project Conference, 1-3 July 2009, Gh. Asachi Technical University of Iasi, Romania

Tulip Trade Union and University Lifelong Learning in Partnership HeaderThis open conference, with Keynote Speakers, will present the key network output, the TULIP resource kit. Trade Union and University representatives from outside the network and also learners (i.e. TU members) are invited to attend. The aim of the conference will be to present and reflect upon achievement and to make recommendations for the future direction and valorisation of the Network.
The TULIP Network represents a new and unique European partnership which brings together the University and Trades Union sectors through a shared vision for better access to lifelong learning for trades union members. The Network is a starting point on the journey towards collaborative working arrangements which stimulate change in working lives through updated skills and knowledge and the associated benefit of more secure and sustainable employment.
Le réseau TULIP représente un partenariat européen nouveau et unique rassemblant les secteurs universitaire et syndical par leur volonté commune d’améliorer l’ accès à la formation tout au long de la vie de tous les syndicalistes. Ce réseau est en effet un premier pas sur la route vers des arrangements communs de travail  visant à changer la vie professionnelle des syndicalistes à l’aide d’une mise à jour des compétences et savoir-faire en apportant ainsi le bénéfice d’un emploi plus sûr et plus durable.

10 mai 2009

37th EUCEN European Conference: Recommendations for universities

Recommendations for universities
For some years, higher education institutions (HEIs) have been the educational institutions most challenged by the lifelong learning perspective. In the recent weeks at the University Business Forum in Brussels, the Director of Business Europe stated that « universities must invest more in adult lifelong learning »; the representative of EUA added that lifelong learning has to become « a distinctive European feature » of universities and the draft Communiqué of Ministers responsible for Higher Education notes that “the lifelong learning perspective will shape the institutional practice of each higher education institution”.
Participants in the EUCEN Conference took stock of these new commitments and challenges posed by authorities and stakeholders. However, as experts and actors engaged for many years in this field, they recognise the distance that still exists between good intentions and concrete policies, between rhetoric and reality. They regret that lifelong learning is still seen as an objective among others (the draft Communiqué in particular refers to lifelong learning among other key issues: equitable access and completion, employability, student-centred learning, more mobility, international openness) and not as a structuring process. They called for concrete actions to move from principles to action plans at national and local level. They called for the following concrete actions.
Universities should:
• Intensify the reflection at all levels in HEIs on what it means to become a lifelong learning organisation in practice. Each HEI is invited: to recognize and integrate LLL as an aspect of its institutional mission and culture; to elaborate its own dynamic definition of a LLLU (Lifelong Learning University); to develop a comprehensive and coherent strategy offering opportunities to ensure continuity in a time of more and more fragmented individual and professional lives and an increasingly fragmented knowledge society and social environment; to implement its strategy in a participative, collective and cooperative way.
• Participation in the development of a LLL culture for all students and staff, offering comprehensive frameworks to re-structure fragmented knowledge, to create bridges and to promote – internally and externally - a learning attitude, fulfilling the special mission of universities in promoting reflection, tradition and innovation.
• Develop intensive and comprehensive scientific research in the field of LLL in order to support, feed and guide implementation of a LLLU.
• Build a learner centred educational model integrating pedagogical, organisational and financial dimensions.
• Exploit the opportunities offered by the Bologna Process (e.g. credit system, learning outcomes, recognition of prior learning and non formal and informal learning,…) to provide flexible learning paths and continuous guidance for the learners, to avoid fragmentation, to allow and encourage trans-disciplinarity and to ensure continuity and progression without dead ends.
• Increase the investment in services provided to learners: guidance and counselling, validation of non formal and informal learning, support programmes, e-learning, etc.
• Invest in staff development: managers (to guide the change), teachers (to elaborate the adapted provisions) and staff (in particular for those in charge of reception, guidance and counselling), involving stakeholders in these activities.
• Ensure quality assurance procedures take into account the diversity of “learners”, of the pedagogical objectives, and of the modes of participation.
• Communicate – internally and externally – their decisions and their results.
• Develop the concept of a “networked university” involving different stakeholders (other educational sectors, trade unions, professional bodies, companies and local authorities) in sharing knowledge and sharing teaching, in a cross-fertilizing approach developing a common language, belonging to the learners with no monopoly on knowledge activities.
The EUCEN Conference participants, recognising that this requires considerable investment of resources by the HEIs, ask the governments to support, assistand finance the universities in order to implement this transformation.
See also: Communique of the Conference of European Ministers Responsible for Higher Education (Leuven/Louvain, 28-29 April 2009), Statement by the Bologna Policy Forum 2009.

10 mai 2009

Un diplôme universitaire en formation continue : comment procéder ?

L’université met en avant l’enseignement de compétences pluridisciplinaires utilisables toute la vie, et pas uniquement « utilitaires ». Chaque année, plusieurs milliers de stagiaires de la formation continue se laissent séduire. Conseils pratiques et témoignage.
- Tous les diplômes proposés par les universités dans le cadre de la formation initiale sont accessibles en formation continue, cas très particuliers mis à part.
Outre les traditionnels licences, masters, ou DUT (Diplôme universitaire technique), il existe aussi un diplôme qui s’adresse aux personnes qui n’ont pas le bac : le DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires). Il permet notamment de s’inscrire à des concours administratifs requérant le niveau bac, ou encore de se préparer à une poursuite d’études. Actuellement, le DAEU et la licence professionnelle sont deux formations plébiscitées par les stagiaires. « La licence professionnelle se prépare en un an. Elle est très lisible en termes de compétences à acquérir, d’où son succès » note Alain Gonzalez, directeur du service commun de formation continue à l’université Paris 13. Source.
J universitas di bidang pendidikan: bagaimana? Sangat mudah dibaca dari segi kemampuan untuk memperoleh, maka keberhasilan "ujar Alain Gonzalez, direktur bersama layanan pelatihan terus di Universitas Paris 13. Sumber. Lagi...

1 mai 2009

Les Universités au temps de la Mondialisation / Globalisation et de la compétition pour l’Excellence

L’ouverture du Colloque devra permettre de souligner le caractère international du questionnement actuel sur le Universités. Elle portera en particulier sur les caractéristiques de la globalisation / mondialisation et sur les conséquences de la crise économique mondiale.
Vous pourrez, si vous souhaitez participer à ce colloque, nous contacter, en indiquant à quel atelier vous souhaiteriez participer, quels sont vos thèmes de recherche principaux et sur quelles questions vous souhaitez intervenir. Contact : mondialisation.
UNIVERSITA 'NEL PERIODO DI GLOBALIZZAZIONE / globalizzazione e la competizione per l'eccellenza. L'apertura del convegno permetterà di evidenziare il carattere internazionale della discussione sulla pagina corrente. Maggiori informazioni...

30 avril 2009

La formation continue universitaire connaît un bilan positif en 2006

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la RechercheEn 2006, les établissements supérieurs publics ont réalisé un chiffre d’affaires de 317 millions d’euros au titre de la formation continue, pour un public composé de 429 000 personnes, dont 81% dans les universités. Les premiers contributeurs de la formation continue universitaire sont les entreprises avec 38% des 206 millions d’euros pour un public de 31% de stagiaires salariés. Les particuliers inscrits à leur initiative et les actifs non salariés constituent plus de la moitié des stagiaires (51 %) mais ne fournissent qu’un tiers des recettes. La part des fonds publics continue de décroître pour ne représenter que 29% des ressources. En 2006, alors que la part des stagiaires préparant un diplôme national se maintient à 25%, les formations courtes font le plein avec 29% des inscrits, au détriment des formations conduisant à un diplôme d’université qui n’attirent plus que 19% des stagiaires. La durée moyenne des formations dispensées dans les universités est plutôt en baisse : 124 heures en 2006 contre 125 heures en 2005. Les 28 000 diplômes nationaux délivrés par les universités dans le cadre de la formation continue sont principalement des DAEU (diplômes d’accès aux études universitaires), des licences professionnelles et des masters professionnels. Note d'Information n° 09.06 avril 2009.

Ministry of Higher Education and Research University continuing education has a positive balance in 2006. In 2006, public colleges have achieved a turnover of 317 million euros for training, for an audience of 429 000 people, including 81% in universities. The leading contributors of university continuing education are enterprises with 38% of 206 million euros for an audience of 31% of trainees employees. Information Note. More...

15 avril 2009

Le Masni : Master de Négociation Internationale de l’Université de Provence

Enfin, le Masni a une longue expérience d’accueil de stagiaires en formation continue et dans la pratique de la Validation des acquis de l’expérience (VAE).
Le volet formation continue et VAE a la certification ISO 9001-version 2008 et répond aux exigences du référentiel Qualité Région. Source.

Arabe فإن Masni : ماجستير في المفاوضات الدولية للl' Université دي بروفانس.  
Chinois 该Masni :万事达国际谈判大学普罗旺斯  
Coréen 이 Masni : 마스터 국제 협상의 프로방스 대학에서
Hindi इस Masni: मास्टर अंतर्राष्ट्रीय चर्चा का विश्वविद्यालय Provence में
Japonais のMasni :マスター国際交渉の大学プロヴァンスのではありません
Portugais (Brésil) O Masni: Mestre de Negociação Internacional da Universidade de Provence
Vietnamien Các Masni: Thạc sĩ Đàm phán Quốc tế tại Đại học Provence
1 avril 2009

Colloque de Brest de la CPU, 30/3/2009 : "l'Université, acteur économique"

Les travaux des présidents d'Université réunis à Brest pour leur colloque annuel sur le thème "l'Université, acteur économique" ont abouti à 10 propositions que voici (en attendant leur examen lors de la prochaine assemblée plénière du jeudi 16 avril). Le journal du colloque ainsi que les Actes seront publiés ultérieurement. Télécharger la synthèse et les propositions.
1)Diversité, hiérarchie et reconnaissance de la contribution universitaire dans la chaîne de l’innovation et de la création de valeur :
PROPOSITION 1 : Elaborer des schémas régionaux d’organisation, de gouvernance et de prospective de l’innovation.
PROPOSITION 2 : Optimiser les circuits de financement et de retour sur investissement, fondés sur le choix d’un modèle économique de l’innovation adapté à chaque situation régionale.
2) La formation et le développement territorial  :
PROPOSITION 3 : Créer dans toutes les Régions des Observatoires régionaux des compétences, emplois et métiers.
PROPOSITION 4 : Initier et développer dans tous les pôles de compétitivité des actions consacrées à la formation, y compris dans le domaine SHS, et notamment à la formation par la recherche, sa valorisation et son évolution, reposant sur une collaboration active avec les universités, au niveau des masters aussi bien que des Ecoles Doctorales.
3) Les relations Universités / Entreprises :
Les universités ne peuvent assurer seules les nouvelles missions qui leur sont confiées, et en particulier la mission « insertion professionnelle », apparue dans le Code de l’Education. Elles ont besoin des entreprises : si l’insertion professionnelle devient officiellement une mission du service public d’enseignement supérieur, alors elle doit faire l’objet, symétriquement et collectivement, d’un engagement citoyen de la part des employeurs. Cette évolution ne peut reposer sur des partenariats ponctuels, sur la construction de formations spécifiques ou sur la passation de contrats de recherche, et plus généralement sur une relation demande/réponse unilatérale. L’établissement de partenariats inscrits dans la durée est désormais indispensable ; il peut s’exprimer à travers des dispositifs existants ou à construire: fondations, conventions cadre avec des branches professionnelles, etc. Mais l’objectif à atteindre est celui de partenariats d’échanges équilibrés, où l’ensemble des apports de chacun seront explicités : apports en termes de qualifications et de compétences, de prestations et de transferts de technologie ou de savoir-faire, en termes de contribution aux formations, d’offre de stage, d’emploi et de financements, etc.
Par ailleurs, le modèle propre à la France, qui a privilégié jusqu’alors l’investissement des entreprises dans les formations dispensées par des écoles et des instituts, en délaissant les filières universitaires, trouve aujourd’hui ses limites. Un nouveau paysage se met en place, où les universités sont au coeur des formations supérieures et de la recherche, qui implique une recomposition des partenariats et des investissements privés.
Pour ce qui concerne plus particulièrement la taxe d’apprentissage, elle doit trouver toute sa place dans ces partenariats et ces échanges équilibrés et bilatéraux, et dans cette perspective, elle ne peut plus être massivement contrôlée par des organismes collecteurs qui ont parallèlement des liens structurels ou privilégiés avec une petite partie des organismes de formation. A cet égard, la CPU propose et préconise :
PROPOSITION 5 : Séparer les organismes collecteurs de la taxe d’apprentissage, d’une part, et les organismes de formation qui en sont bénéficiaires, d’autre part. Cela implique entre autres de mettre en place un nouveau dispositif, qui confère notamment aux conventions bilatérales déclinées à partir de la Charte Nationale une fonction décisive dans la répartition annuelle.
PROPOSITION 6 : Reconnaître le doctorat (obtenu en formation initiale ou en formation tout au long de la vie) dans les conventions collectives.
PROPOSITION 7 : Accroître significativement le nombre de fondations partenariales, pour atteindre à moyen ou long terme une centaine de fondations, qui serviront principalement de support pour des laboratoires mixtes (université/entreprise), des chaires et doctorats d’entreprise.
4) Attractivité, développement et identité territoriale :
PROPOSITION 8 : Elaborer et mettre en oeuvre des schémas directeurs régionaux de la vie étudiante, qui impliqueront l’ensemble des collectivités locales, autour des universités, écoles et Crous.
PROPOSITION 9 : Définir nationalement un modèle français pour les Universités, pour lequel l’Etat doit pleinement jouer son rôle régulateur assurant réellement l’équité territoriale, et un développement équilibré des différents sites universitaires.
PROPOSITION 10 : Dans cette perspective, une réflexion coordonnée pourrait être conduite, à l’initiative de la Conférence des Présidents d’Université, et associant l’ensemble des partenaires territoriaux des universités, notamment l’Association des Régions de France et l’Association des Maires des Grandes Villes de France. Cette initiative pourrait donner lieu à une large consultation nationale, sous diverses formes, et déboucher sur la rédaction d’un document de synthèse fixant les critères et les conditions du développement des universités dans tous les territoires.
The work of university presidents gathered in Brest for their annual conference on "University, an economic" resulted in 10 proposals as follows (pending review at the next plenary session of Thursday 16 April). The journal and the symposium proceedings will be published later. Download the executive summary and proposals. More...
Newsletter
51 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 796 381
Formation Continue du Supérieur
Archives