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Formation Continue du Supérieur
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - « Nouveau » mode d'emploi

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPILe décret précise les modalités de mise en œuvre du nouveau dispositif entré en vigueur le 1er janvier 2019. Les conditions de demande et de réponse du congé de transition professionnelle sont inchangées par rapport aux règles du congé individuel de formation, qu’il remplace. A titre transitoire, jusqu’à fin décembre 2019 au plus tard, le nouveau dispositif est géré par les Fongecif. A terme, au plus tard le 1er janvier 2020, les Commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR) entreront en action.

Modalités de demande de congé dans le cadre d’un projet de transition professionnelle 

  • demande à adresser à l’employeur par écrit, au plus tard 120 jours avant le début de l’action de formation (en cas d’interruption continue de travail d'au moins six mois) ou au plus tard 60 jours avant le début de l’action de formation (si la durée de l’action est inférieure à 6 mois ou lorsque la participation à la formation s’effectue à temps partiel) ;
  • en apportant des précisions sur l’action de formation : intitulé, dates et durée, nom de l'organisme responsable, intitulé et date de l’examen le cas échéant.

Modalités de réponse à la demande de congé du salarié  

  • l’employeur dispose de trente jours à réception de la demande pour répondre au salarié, par écrit, en indiquant les raisons motivant le rejet ou le report de la demande ;
  • il ne peut refuser le congé qu’en cas de non-respect par le salarié des conditions d’accès au dispositif (voir modalités de demande) et des conditions d’ancienneté (autre décret) ;
  • l’autorisation d’absence est acquise de plein droit en l’absence de réponse de l'employeur dans un délai de trente jours à partir de la demande du salarié.

Deux cas de report possibles par l’employeur 

  • si l’absence du salarié peut avoir des conséquences préjudiciables à la production et à la marche de l’entreprise (report maximum de neuf mois, après avis du comité social et économique s’il existe) ;
  • si trop de salariés sont absents simultanément au titre du congé de transition professionnelle.

A noter : les demandes de congés qui ne peuvent être toutes satisfaites par l’employeur sont retenues suivant ordre de priorité précisé par le décret : demandes déjà présentées et différées ; demandes formulées par les salariés dont l’action de formation a dû être interrompue pour des motifs légitimes, après avis du comité social et économique s’il existe ; demandes formulées par les salariés ayant un niveau de qualification inférieur au niveau IV ; demandes formulées par les salariés ayant le plus d'ancienneté dans l'entreprise ; demandes formulées par les salariés n'ayant jamais bénéficié d'un congé de transition professionnelle.

Conditions à respecter par le salarié 

  • le salarié doit respecter un délai de franchise entre deux congés, exprimé en mois : dix fois la durée du précédent congé de transition professionnelle pris dans l’entreprise (en mois). Ce délai ne peut ni être inférieur à six mois, ni supérieur à six ans.
  • chaque mois et au terme de son congé, le bénéficiaire du congé doit remettre à l’employeur des justificatifs prouvant son assiduité à la formation. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, ces justificatifs sont remis à la CPIR, par dérogation.

Modalités de demande de prise en charge dans le cadre d’un projet de transition professionnelle 

  • le salarié adresse sa demande à la CPIR agréée sur son lieu de résidence principale ou son lieu de travail, après avoir obtenu l’accord de son employeur pour bénéficier du congé de transition professionnelle. A noter : impossibilité de déposer simultanément plusieurs demandes de prise en charge d'un projet de transition professionnelle.
  • La demande de financement intervient après la réalisation d’un positionnement préalable, effectué gratuitement par le prestataire de formation. Ce positionnement donne lieu à la rédaction d’un document formalisé joint à la demande de prise en charge, qui identifie les acquis du salarié et propose un parcours de formation individualisé et adapté (contenu et durée) aux besoins de formation identifiés pour la réalisation du projet de transition professionnelle. La demande intègre un devis approuvé par le salarié, précisant notamment le coût de l’action de formation proposée. A noter : la liste des pièces à transmettre est précisée par arrêté ;
  • La demande est examinée par la CPIR, qui se prononce sur la pertinence du projet professionnel, au regard de trois critères cumulatifs :

- la cohérence du projet de transition professionnelle destiné à permettre au salarié de changer de métier ou de profession ;
- la pertinence du parcours de formation et des modalités de financement envisagées à l’issue du positionnement préalable ;
- les perspectives d’emploi à l’issue de l’action de formation, notamment dans la région.

Modalités de prise en charge des projets de transition professionnelle des salariés en CDD par la CPIR 

  • Possibilité d’adresser une demande de financement à la CPIR pendant l’exécution du contrat de travail.
  • Démarrage de l’action de formation au plus tard sixmois après la fin du CDD.
  • Accord préalable de l’employeur nécessaire lorsque le salarié souhaite suivre l’action de formation en tout ou partie pendant son temps de travail.
  • Durant la formation, le bénéficiaire du congé a le statut de stagiaire de la formation professionnelle. Il bénéficie à ce titre du maintien de la même protection sociale que pendant son CDD (sécurité sociale, assurance chômage et retraite complémentaire).
  • Les demandes de prise en charge sont satisfaites dans l’ordre de leur réception. Chaque CPIR fixe des critères de priorité (publics et catégories d’actions) au regard des spécificités de son territoire et en tenant compte du référentiel de priorités défini par France compétences.

Dépenses prises en charge par la CPIR 

  • frais pédagogiques et les frais de validation des compétences et des connaissances liés à la réalisation de l’action de formation ;
  • frais annexes (frais de transport, de repas et d’hébergement) ;
  • la rémunération du salarié (intégrant les cotisations de sécurité sociale afférentes et les charges légales et conventionnelles assises sur la rémunération).

Mobilisation du CPF du salarié 

  • La CPIR mobilise prioritairement les droits inscrits sur le CPF du salarié.
  • Le salarié peut également bénéficier de financements complémentaires versés à la CPIR par différents financeurs, dont l’employeur.

Condition de refus de prise en charge d’un projet de transition professionnelle 

  • Le rejet de la demande de prise en charge doit être motivé par la CPIR (raisons motivant le rejet), qui doit informer le salarié sur la possibilité de déposer un recours gracieux (dans un délai de deux mois à compter de la date d’envoi de notification du rejet).
  • La décision prise sur le recours gracieux est notifiée au salarié dans un délai de deux mois à compter de la date de dépôt du recours. S’il est confirmé, le rejet doit être de nouveau motivé. 
  • Le salarié peut s’il le souhaite solliciter une médiation de France compétences. Plus...
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Pro-A : salariés éligibles, objectif et tutorat obligatoire

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPILe dispositif de reconversion ou promotion par alternance (« Pro-A ») a remplacé la période de professionnalisation depuis le 1er janvier 2019. Il s’adresse aux salariés en CDI ou en contrat unique d’insertion à durée indéterminée CUI-CDI. Le décret apporte des précisions sur le public ciblé et les modalités de mise en œuvre de la Pro-A.

Niveau de qualification nécessaire :

  • Les salariés visés sont ceux n'ayant pas atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au RNCP et correspondant au grade de la licence. 

Objectif de la Pro-A : 

  • Atteindre un niveau de qualification supérieur ou identique à celui détenu par le salarié au moment de sa demande de reconversion ou promotion par l’alternance.

Modalités de mise en œuvre : 

  • Le dispositif est mis en en œuvre selon les mêmes modalités que le contrat de professionnalisation, s’agissant de la durée, soit 15 à 25 % en principe de la durée de la ProA, avec un minimum de 150 heures.
  • Chaque bénéficiaire doit être accompagné par un tuteur désigné par l’employeur parmi les salariés de l’entreprise, selon les mêmes modalités que pour le contrat de professionnalisation (volontariat, temps nécessaire pour l’exercice de ses missions, exigences de compétences…). Plus...
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Modalités de prise en charge par les OPCO

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPICe décret paru fin décembre 2018 apporte des précisions sur le financement, par l’OPCO des différents dispositifs. Pour aller plus loin sur les dispositions applicables aux entreprises relevant du Fafiec à compter du 1er janvier 2019 (prises en application des dispositions légales et réglementaires), consulter Les critères de financement 2019.

Contrats de professionnalisation

  • L’OPCO finance au niveau de prise en charge fixé par les branches ou, à défaut d’accord, par un accord collectif conclu entre les organisations représentatives d’employeurs et de salariés signataires d’un accord constitutif d’un opérateur gestionnaire des fonds de la formation professionnelle continue.Consulter le montant forfaitaire pris en charge par le Fafiec
  • Le niveau de prise en charge correspond à un montant forfaitaire par contrat versé par l’OPCO, et couvre tout ou partie des frais pédagogiques, des rémunérations et charges sociales légales et conventionnelles des stagiaires, ainsi que des frais de transport et d’hébergement.
  • Il est communiqué à France compétences par l’OPCO.
  • Pôle emploi peut prendre en charge par l’intermédiaire des OPCO les dépenses afférentes aux contrats de professionnalisation des demandeurs d’emploi âgés de vingt-six ans et plus.

Actions de reconversion ou promotion par l’alternance (ProA)

  • L’OPCO finance les actions selon un niveau de prise en charge déterminé et correspondant à un montant forfaitaire, dans le respect d’un accord de branche ou, à défaut, d’un accord collectif conclu entre les organisations représentatives d’employeurs et de salariés signataires d’un accord constitutif d’un opérateur de compétences. Consulter le montant forfaitaire pris en charge par le Fafiec
  • Ce montant couvre tout ou partie des frais pédagogiques ainsi que des frais de transport et d’hébergement, et il est communiqué par l’OPCO à France compétences.
  • Pour les entreprises de moins de 50 salariés, les dépenses exposées au-delà des montants forfaitaires peuvent être financées par l’OPCO au titre des fonds affectés au développement des compétences au bénéfice des entreprises de moins de 50 salariés (décision du CA de l’OPCO).

Dépenses de tutorat et de formation pédagogique des maîtres d’apprentissage

  • Les dépenses exposées pour les actions de formation en qualité de tuteur ou de maître d’apprentissage pour chaque salarié ou employeur de moins de onze salariés sont de :

- 15 euros par heure de formation maximum (plafond)
- 40 heures maximum (durée maximale)

  • Ces dépenses couvrent les frais pédagogiques, les rémunérations, les cotisations et contributions sociales légales et conventionnelles, ainsi que les frais de transport, de restauration et d’hébergement.

Dépenses prises en charge dans le cadre des actions utiles au développement des compétences pour les entreprises de moins de 50 salariés

  • La rémunération et les charges sociales légales et conventionnelles des salariés en formation, dans la limite du coût horaire du SMIC par heure de formation, selon les modalités définies par le conseil d’administration de l’OPCO.
  • Les frais de transport, de restauration et d’hébergement afférents à la formation suivie. Lorsque les formations se déroulent pour tout ou partie en dehors du temps de travail, les frais de garde d’enfants ou de parents à charge peuvent également être pris en charge selon les modalités définies par le conseil d’administration.
  • Le conseil d’administration détermine les priorités, les critères et les conditions de prise en charge des demandes présentées par les employeurs. Plus...
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Mise en œuvre des contrats de professionnalisation expérimentaux

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPICe décret fixe les modalités de mise en œuvre de l'expérimentation instaurée par la Loi « Avenir professionnel », qui étend le contrat de professionnalisation à l'acquisition de compétences définies par l'employeur et l'opérateur de compétences. 

Durée et périmètre de l’expérimentation

  • Signature de ces contrats expérimentaux possible depuis le 28 décembre 2018 sur l’ensemble du territoire national pour une durée ne pouvant excéder 3 ans.

Actions éligibles

  • Formations visant l’acquisition de compétences définies par l’employeur et l’OPCO en accord avec le salarié, notamment un ou plusieurs blocs de compétences.

Autres dispositions

  • Toutes les dispositions du code du travail relatives au contrat de professionnalisation s’appliquent à ces contrats expérimentaux, à l’exception de celles concernant son objet.

Rôle de l’OPCO

  • L’OPCO établit le parcours de formation en fonction des compétences à acquérir et en veillant à la répartition et à l'articulation entre la formation théorique et la pratique en entreprise.
  • Il assure le suivi du parcours de formation du salarié durant l'exécution du contrat et peut, le cas échéant, en lien avec l'employeur, proposer des adaptations au contenu de la formation afin de répondre au mieux aux besoins de l'entreprise et du salarié.
  • Il contribue à l'évaluation de la formation selon les modalités précisées par un cahier des charges arrêté par le ministre chargé de la formation professionnelle.

Objectifs attendus

  • D’après le cahier des charges de l’évaluation, la souplesse du contrat de professionnalisation expérimental devra permettre aux personnes, notamment les plus éloignées de l'emploi, de disposer d'une formation sur mesure, plus adaptée à leurs besoins, et aux entreprises d'embaucher d'emblée un salarié qui sera formé au plus près des besoins réels.
  • Une évaluation de l’expérimentation sera conduite par le ministre chargé de la formation professionnelle avec pour objectifs de mesurer les résultats de l'expérimentation en termes d'insertion professionnelle et d'accès à l'emploi des bénéficiaires, notamment les effets de substitution entre ce contrat expérimental et celui de droit commun. Plus...
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Aménagement des durées maximales du travail des jeunes travailleurs

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPIDans certains secteurs désignés dans ce décret, si l’organisation collective du travail le justifie, les jeunes travailleurs peuvent être employés à un travail effectif excédant 8 heures par jour et 35 heures par semaine, dans la limite de 10 heures par jour et 40 heures par semaine pour les trois activités suivantes :

  • les activités réalisées sur les chantiers de bâtiment ;
  • les activités réalisées sur les chantiers de travaux publics ;
  • les activités de création, d'aménagement et d'entretien sur les chantiers d'espaces paysagers. Plus...
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Aide au financement du permis de conduire pour les apprentis majeurs

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPILe texte définit les modalités d'attribution de l'aide au permis de conduire d'un montant de 500 euros qui peut être versée aux apprentis majeurs engagés dans une préparation des épreuves du permis de conduire (catégorie B). 

Trois conditions cumulatives pour en bénéficier à la date de la demande d'aide :

  • Etre âgé d'au moins dix-huit ans ;
  • Etre titulaire d'un contrat d'apprentissage en cours d'exécution ;
  • Etre engagé dans la préparation des épreuves du permis de conduire autorisant la conduite des véhicules de la catégorie B.

Montant et modalités d’attribution de l’aide

  • Le montant est fixé à 500 euros, quel que soit le montant des frais engagés par l'apprenti.
  • L'aide est attribuée une seule fois pour un même apprenti.
  • L’aide est cumulable avec toutes les autres aides perçues par l'apprenti, y compris les prestations sociales. Elle n’est pas prise en compte pour la détermination des plafonds de ressources du foyer fiscal de rattachement de l'apprenti pour le bénéfice de prestations sociales.
  • L'aide est incessible et insaisissable.

Démarches :

  • Dépôt de la demande d’aide remplie et signée par l’apprenti, complétée d’une pièce d’identité et de la copie d'un devis ou d'une facture de l'école de conduite datant de moins de douze mois, auprès du CFA.
  • Instruction de la demande par le CFA, qui assure le dépôt de l’aide auprès de l’ASP (à l'Agence de services et de Paiement).
  • Financement de l'aide au permis de conduire assuré par France compétences. Plus...
11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Assouplissement des conditions de rupture du contrat pour l'apprenti

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPICe décret s’applique aux contrats d'apprentissage conclus à partir du 1er janvier 2019 et concerne la rupture du contrat après la fin de la période d’essai (rupture obligatoirement réalisée par accord écrit signé par l’employeur et l’apprenti ou son représentant légal). 
Le texte précise les conditions de la rupture du contrat à l’initiative de l’apprenti lorsque l’échéance des 45 premiers jours, consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise effectuée par l’apprenti, est dépassée. L'apprenti doit ainsi informer l'employeur de son intention de rompre le contrat « par tout moyen conférant date certaine », dans un délai qui ne peut être inférieur à cinq jours calendaires à compter de la saisine du médiateur. Pour rappel, la loi « Avenir » prévoit que l’apprenti doit, au préalable, solliciter le médiateur désigné par les chambres consulaires.
La rupture du contrat ne peut intervenir qu’après un délai supérieur ou égal à sept jours calendaires après la date à laquelle l'employeur a été informé de l'intention de l'apprenti de rompre son contrat. Plus...

11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Précisions sur l'aide unique à l'employeur

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPIPour rappel, la loi « Avenir » a créé une aide forfaitaire unique, versée par l’État, réservée aux entreprises de moins de 250 salariés employant des apprentis sur les premiers niveaux de qualification, qui fusionne et remplace les aides existantes avant le 1er janvier 2019. 
L’aide concerne les contrats d’apprentissage conclus à partir du 1er janvier 2019 et visant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au baccalauréat. Elle est fixée, au maximum, à 4 125 euros au titre de la première année du contrat, 2 000 euros au titre de la deuxième année et 1 200 euros lors de la troisième année. L’aide sera versée chaque mois par l’ASP (agence de services et de paiement) avant le paiement de la rémunération par l’employeur, sous réserve de transmission des données mentionnées dans la DSN (déclaration sociale nominative).
Un système transitoire est mis en place en 2019 pour les entreprises qui percevaient les aides supprimées par la loi « Avenir ». Sont ainsi « maintenues », à titre transitoire en 2019 :

  • la prime à l’apprentissage versée par les régions pour les contrats conclus avant le 1er janvier 2019 ;
  • l’aide « TPE jeunes apprentis » pour les contrats en cours ;
  • l’exonération de cotisations sociales sur les rémunérations et l’exonération d’impôt sur le revenu pour les jeunes.

A noter : l’effectif de l’entreprise est calculé au titre de l’année civile précédant la date de conclusion du contrat, tous établissements confondus. Plus...

11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Revalorisation de la rémunération des apprentis engagés en 2019

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPICe décret s’applique aux nouveaux contrats signés à partir du 1er janvier 2019.
La rémunération minimale des apprentis de 16 à 20 ans est augmentée de 30 euros par mois, soit une hausse de deux points de pourcentage du Smic. Ainsi, par exemple, pour les jeunes de 18 à 20 ans en première année de formation, le salaire minimum s’élèvera à 43 % du Smic et non plus 41 %.
Pas d’augmentation en revanche pour les jeunes de 21 à 25 ans.
Une nouvelle tranche d’âge est créée à partir du 1er janvier 2019, les apprentis de 26 à 29 ans, en cohérence avec la loi Avenir professionnel qui a reporté à 29 ans l’âge limite d’entrée en apprentissage. Les jeune de 26 à 29 percevront ainsi au minimum un salaire égal au Smic ou au salaire minimum conventionnel, si ce dernier est supérieur au Smic.
Le décret maintient la règle de « bonus » : un jeune qui signe un nouveau contrat (soit avec un nouvel employeur, soit avec le même employeur) doit percevoir une rémunération au moins égale à celle dont il bénéficiait lors de la dernière année du contrat précédent, sauf si les règles en fonction de l’âge lui sont plus favorables. La majoration de la rémunération de 15 points est également maintenue concernant les contrats conclus pour une durée inférieure ou égale à un an pour préparer un titre ou un diplôme de même niveau que celui précédemment obtenu, la qualification visée devant être en "rapport direct" avec celle obtenue. Plus...

11 août 2019

FAFIEC - La réforme en direct - Maître d'apprentissage : assouplissement des conditions

FAFIEC ATLAS SIGNATURE EMAIL 72 DPILe décret précise les conditions de compétence professionnelle exigées d’un maitre d’apprentissage, en l’absence de convention ou d’accord collectif de branche.
Ainsi, à compter du 1er janvier 2019, il est possible de devenir maître d’apprentissage dès lors que l’on dispose d’une durée minimale d’ancienneté dans une activité en rapport avec la qualification préparée par l’apprenti de deux ans (trois ans précédemment). Les stages et les périodes de formation effectués en milieu professionnel, dans le cadre d'une formation initiale, y compris sous contrat d'apprentissage, ou d'une formation continue qualifiante, ne sont pas pris en compte dans le décompte de la durée d'expérience requise.
Le décret précise par ailleurs le niveau de qualification attendu des maîtres d’apprentissage, à savoir être titulaire d'un diplôme ou d'un titre relevant du domaine professionnel correspondant à la finalité du diplôme ou du titre préparé par l'apprenti, d'un niveau au moins équivalent. Le maître d’apprentissage doit de plus justifier d'une année d'exercice d'une activité professionnelle en rapport avec la qualification préparée par l'apprenti.
A noter : ces dispositions du décret s’appliquent aux contrats d’apprentissage conclus à compter du 1er janvier 2019. Plus...

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