Chaque année, vous devez remplir la déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) et y déclarer les actions que vous menez en faveur de l’emploi des personnes handicapées. C’est sur la base de cette déclaration qu’est calculée votre éventuelle contribution à l’Agefiph.
La contribution à l’Agefiph est comprise entre 400 et 600 fois le Smic horaire par bénéficiaire manquant. Les entreprises qui n'emploient aucune personne handicapée et qui n'ont entrepris aucune action concrète en leur faveur pendant plus de 3 ans sont soumises à une sur-contribution équivalente à 1 500 fois le Smic horaire par bénéficiaire manquant. Ce coefficient a été fixé par le décret n° 2012-943 du 1er août 2012. Plus...
Agefiph - Obligation d’emploi de personnes handicapées
La loi du 11 février 2005 oblige les établissements de 20 salariés ou plus à compter au moins 6% de salariés handicapés dans leur effectif. Il existe plusieurs solutions pour répondre à cette obligation :
- Recruter directement des salariés handicapés.
- Sous-traiter au secteur protégé ou adapté.
- Accueillir des personnes handicapées au titre d’un stage ou d’une période de mise en situation en milieu professionnel.
- Conclure un accord de branche ou d’établissement portant sur l’emploi des personnes handicapées.
- Verser une contribution à l’Agefiph. Plus...
Agefiph - Quelles sont vos obligations en tant qu’entreprise ?
Votre établissement compte 20 salariés et plus ? Alors, vous êtes concerné par l’obligation d’emploi de travailleurs handicapées (OETH). Vous devez également respecter le principe de non-discrimination et, dans certains cas, négocier avec les organisations syndicales. Plus...
Agefiph - Comment remplir votre déclaration d'emploi (DOETH) ?
Toute entreprise du secteur privé dont l’effectif est égal ou supérieur à 20 salariés est soumise à l’obligation d’emploi et doit donc remplir la DOETH (Déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés). Plus...
Agefiph - Simulateur de contribution
Le calcul de la contribution 2018 est effectué sur la base du SMIC horaire en vigueur au 31 décembre 2018, à savoir à 9.88 €
N’oubliez pas de vous munir des informations suivantes avant de débuter votre simulation :
Effectif d’assujettissement de l’établissement au 31/12/2018
Nombre de bénéficiaires employés en 2018
Montant des contrats passés avec les secteurs protégés ou adaptés ou les travailleurs handicapés indépendants en 2018
Décompte des minorations au titre des efforts consentis par l’employeur
Nombre de salariés de l'établissement occupant des « emplois exigeant des conditions d’aptitude particulière (ECAP) »
Montant des dépenses supportées par l’établissement en 2018 et destinées à favoriser l’accueil, l’insertion ou le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés. Plus...
Verser une contribution financière à l'Agefiph
Agefiph - Conclure un accord de branche, de groupe, d’entreprise ou d’établissement
Agefiph - Accueillir des personnes handicapées en stage ou en PMSP
Quelles conditions devez-vous réunir ?
Pour que votre entreprise puisse faire valoir l’accueil de personnes handicapées en stage ou en période de mise en situation en milieu professionnel au titre de son obligation d’emploi, les conditions suivantes doivent être remplies :
- Les personnes doivent être reconnues personnes handicapées.
- Seuls certains types de stages sont éligibles :
- stages de formation professionnelle,
- stages organisés par l’Agefiph ou prescrits par Pôle emploi,
- stages en alternance dans le cadre de la formation du second degré,
- stages d’étudiant dans le cadre d’un cursus de formation du second degré,
- accueil en période d'observation ou de parcours de découverte d'élèves handicapés de moins de 16 ans de l'enseignement général (collège ou lycée).
- Ces stages doivent faire l’objet du versement de la Prestation de compensation du handicap (PCH), de l’Allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) ou de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).
- Sont également éligibles les Périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSP).
- Les personnes handicapées doivent avoir comptabilisé au moins 35 heures dans l’entreprise, sauf pour les périodes d’observation.
À noter : L'ouverture de droits à la prestation de compensation du handicap, à l'allocation compensatrice pour tierce personne ou à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé à l'égard des jeunes de plus de seize ans qui disposent d'une convention de stage vaut reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Cette reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé n'est valable que pendant la durée du stage. C’est à vous, employeur, de conserver les pièces justificatives pendant un délai de 5 ans : nous sommes susceptibles de vous les demander à des fins de contrôle.
Quel est le cadre contractuel ?
Comme pour les stagiaires valides, les stages doivent faire l’objet d’une convention tripartite entre l’entreprise, le stagiaire et l’organisme de formation auquel il est rattaché (ou, le cas échéant, l’organisme en charge de l’insertion professionnelle). Les informations doivent être reportées dans la déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH). Les conventions, comme l’ensemble des justificatifs, doivent être conservés par l’entreprise et tenus à disposition de l’Agefiph en cas de contrôle.
Quel impact sur votre obligation d’emploi ?
L’accueil de stagiaires handicapés peut être pris en compte dans la limite de 2% de l’effectif d’assujettissement Chaque stagiaire est comptabilisé au prorata de son temps de présence dans l’entreprise et de la durée annuelle du travail applicable dans l’établissement.Attention : l’accueil de personnes handicapées en stage ou en période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) n’est pas une action permettant de se soustraire à la majoration de la contribution (renvoi vers majoration 1500 SMIC). Plus...
Agefiph - Sous-traiter auprès du secteur protégé ou adapté, ou de travailleurs indépendants
A qui devez-vous vous adresser ?
Pour sous-traiter certaines de vos activités, vous pouvez vous adresser :
- Aux établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Les ESAT sont des établissements médicaux-sociaux. Ils constituent le secteur dit protégé. Ils emploient des personnes dont le handicap est lourd et qui n’ont pas le statut de salarié. En 2017, on comptabilisait 1 400 ESAT pour 120 000 travailleurs en situation de handicap.
- Aux entreprises adaptées (EA) et aux centres de distribution de travail à domicile (CDTD). Les EA et les CDTD appartiennent au milieu ordinaire de travail. Ils emploient au moins 80% de personnes handicapées disposant du statut de salarié. En 2017, on comptabilisait plus de 780 entreprises adaptées avec 26 000 salariés en situation de handicap.
- Aux travailleurs indépendants handicapés, en référence au décret n° 2016-60 du 28 janvier 2016
Un contrat de sous-traitance signé avec un ESAT, une EA ou un CDTD peut être converti en Unités bénéficiaires (UB). Ces UB sont celles que vous indiquez dans votre déclaration annuelle et qui permettent de calculer le montant de votre contribution à l’Agefiph. Plus...
Agefiph - Employer des personnes handicapées
Qui sont les personnes handicapées concernées ?
Le Code du travail (article L 323-3) définit les personnes handicapées concernées par l’obligation d’emploi. Parmi elles :
- les titulaires de l’Allocation adulte handicapé (AAH);
- les titulaires de la carte d’invalidité;
- les travailleurs reconnus handicapés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH);
- les victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle ayant une incapacité permanente d’au moins 10%, titulaires d’une rente au titre d’un régime de protection sociale obligatoire ou au titre des dispositions régissant les agents publics;
- les titulaires d’une pension d’invalidité à condition que cette invalidité réduise au moins des deux tiers leur capacité de travail ou de gain;
- les bénéficiaires mentionnés dans les articles L 394 , L395 et L396 du Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre;
- les sapeurs-pompiers volontaires, titulaires d’une allocation ou d’une rente d’invalidité attribuée en cas d’accident survenu ou de maladie contractée en service.