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Formation Continue du Supérieur
3 août 2012

Mobilité étudiante Erasmus - apports et limites des études existantes

 

http://www.2e2f.fr/images/couvertures/plaquette-2011.jpgEtude "Mobilité étudiante Erasmus : apports et limites des études existantes". Auteur du rapport : Annick Bonnet. Réalisée par le CIEP - Mars 2012.
Ce rapport propose des jalons pour l'analyse de l'impact de ces actions de mobilités tel qu'il a pu être mesuré en Europe et en France, et étudie l'opportunité de lancer une ou plusieurs études sur ces domaines. C'est au Centre international d'études pédagogiques (CIEP) que l'Agence 2e2f a choisi de confier la recension, la synthèse et la formulation de recommandations. Téléchargez l'étude. Téléchargez la bibliographie "Mobilité étudiante Erasmus".
Introduction
La mobilité des jeunes, une préoccupation européenne

La mobilité des jeunes figure parmi les priorités du programme Education et Formation Tout au Long de la Vie (EFTLV) qui a vu, depuis son lancement en 2007, l’intégration du programme ERASMUS créé en 1987 à destination de l’enseignement supérieur, le développement d’actions à destination des élèves et du personnel de l’enseignement scolaire (Comenius), des élèves, apprentis, personnes sur le marché du travail et acteurs de la formation professionnelle (programme sectoriel Leonardo) et des adultes (programme Grundtvig). Ces actions visent à accroître la qualité de l’éducation et de la formation, à améliorer la coopération en éducation en Europe et à favoriser la mobilité. Depuis 2007, le programme s’est enrichi de nouvelles actions, telles que « Comenius Regio », favorisant la coopération à l’échelle régionale dans le domaine de l’éducation, ou la promotion de la mobilité individuelle des élèves dans le cadre de Comenius.
2012 marque une étape importante; elle verra l’active préparation du nouveau programme européen dédié à l’enseignement et la formation (2014-2020), dont le nom et les grandes orientations ont été dévoilés le 23 novembre dernier par Androulla Vassiliou, Commissaire à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse. Le programme s’appellera « Erasmus pour tous », en référence au programme éponyme actuel, dédié à l’enseignement supérieur: « Erasmus est l’une des grandes réussites de l’Union, celui de nos programmes qui est le plus connu et le plus populaire ». Le Président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, a notamment évoqué les impacts du programme: « Les retombées d’Erasmus sont extraordinaires, non seulement pour les étudiants, mais pour l’économie tout entière ». Doté d’un budget global de 19 milliards d’euros, il vise à faciliter la mobilité de plus de 5 millions de personnes, parmi lesquelles 2,2 millions d’étudiants et 540.000 jeunes dans le cadre des programmes de volontariat et d’échanges de jeunes.
L’actuel programme pour l’Education et la Formation Tout au Long de la Vie (EFTLV) est arrivé à un moment charnière, entre bilan et prospectives. Pour construire l’avenir du programme, les acteurs, les décideurs, les bénéficiaires ont besoin d’outils et d’indicateurs pour connaître les retombées des actions menées, identifier les obstacles ou les freins et relayer les bonnes pratiques. Au regard des enjeux et des sommes engagés, les parties prenantes ont créé des outils de suivi et d’évaluation propres à mesurer l’impact de ce programme, tant sur les bénéficiaires directs que sur les systèmes d’enseignement supérieur et sur l’économie européenne. Parmi ces outils figurent les études d’impact, dont l’usage s’est répandu dans le domaine de l’éducation depuis la fin des années 1990.
Des outils au service du pilotage

En tant qu’Agence nationale (AN) de la Commission européenne, l’Agence Europe-Education-Formation-France (2e2f) gère les actions décentralisées du programme EFTLV; dans le cadre de cette mission, elle souhaite développer son action de réflexion stratégique et d’impulsion, en appui à ses missions de gestion de projets. Depuis quelques années, elle a initié le lancement de plusieurs études et enquêtes pour contribuer à la réflexion sur les enjeux sectoriels nationaux et européens dans le domaine de l’éducation, l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle. Via un appel d’offres, l’Agence 2e2f a commandité un rapport sur la littérature existante au regard de deux actions de mobilité à destination des jeunes, et a choisi de mettre en avant deux programmes communautaires:
- Erasmus : mobilité des étudiants (études et de stages);
- Comenius : mobilité individuelle des élèves (études).
Ce rapport, réalisé entre novembre 2011 et janvier 2012, doit proposer des jalons pour l’analyse de l’impact de ces actions de mobilités tel qu’il a pu être mesuré en Europe et en France, et étudier l’opportunité de lancer une ou plusieurs études sur ces domaines. C’est au Centre international d’études pédagogiques (CIEP) que l’Agence 2e2f a choisi de confier la recension, la synthèse et la formulation de recommandations.
Mobilité étudiante Erasmus

Le programme sectoriel Erasmus entre en 2012 dans sa 25ème année. L'un de ses objectifs primordiaux est de contribuer à la création d'un « espace européen de l'enseignement supérieur » et de favoriser l'innovation à travers toute l'Europe. Plus de 2,3 millions d'étudiants y ont participé depuis son lancement en 19872 (DGEAC3 2011), ainsi que 270 000 professeurs et autres membres du personnel de l'enseignement supérieur depuis 1997, ce type d'échanges ayant été encore renforcé en 2007 par l’introduction d’une mobilité de stage.
Le budget annuel du programme sectoriel (actions décentralisées) dépasse les 415,25 millions d'euros et bénéficie de la participation de 2.982 établissements d'enseignement supérieur (DGEAC 2011) dans 33 pays. Au regard des enjeux et des sommes engagés, les parties prenantes ont créé des outils de suivi et d’évaluation propres à mesurer l’impact de ce programme, tant sur les bénéficiaires directs que sur les systèmes d’enseignement supérieur et sur l’économie européenne. Parmi ces outils figurent les études d’impact, dont l’usage s’est répandu dans le domaine de l’éducation depuis la fin des années 1990.
La France participe activement au programme Erasmus: en 2009-2010, dans le cadre de ce programme, la France a envoyé plus de 30.000 étudiants (mobilité stage et études) étudier ou travailler en Europe, tandis qu’elle en accueillait plus de 26.000. La mobilité stage (entrante et sortante) connaît la plus forte croissante. La mobilité Erasmus ne concerne qu’un faible pourcentage de la population étudiante (2 % par an), car une série d’obstacles empêche un accès plus large à la mobilité. Des recherches et des analyses des retombées du programme ont été menées, mais n’ont pas fait l’objet d’une véritable synthèse. On peut même avancer que la mobilité Erasmus a été moins analysée que la mobilité entrante de diplôme.
Méthodologie suivie

Ce travail est le fruit d’une collaboration au sein du CIEP entre l’Unité Europe du Département langues et mobilité (DLM) et le Centre de Ressources et d’Ingénierie Documentaire (CRID). Cette synthèse ne prétend nullement à l’exhaustivité et se conçoit comme un rapport opérationnel.
Pour dresser un état des lieux de la littérature (rapports, ouvrages, articles, etc.) sur les deux types de mobilité, la recherche a porté tout d’abord sur les études d’impact commanditées par les trois acteurs clés que sont le Parlement européen (PE), la Direction générale Éducation et Culture de la Commission européenne (DGEAC) et les Agences nationales (AN), afin de cerner les principaux enjeux et d’identifier les organismes et les experts européens spécialisés dans ce domaine. L’analyse a porté ensuite sur les études nationales et régionales commanditées par des acteurs institutionnels.
Elle a enfin interrogé la littérature universitaire (ouvrages, revues, publications en ligne) qui a pris pour objet d’analyse la mobilité Erasmus. Les études portant sur la mobilité de diplôme ont également été intégrées au corpus de recherche afin de replacer la mobilité étudiante dans le contexte des autres mobilités. Les recherches ont été menées sur des publications rédigées en allemand, en anglais et en espagnol ; les sources récentes (depuis 2005) disponibles en français ont été privilégiées.
La phase d’analyse a pour objectifs de dégager les principales thématiques couvertes par la littérature existante, de sélectionner les publications et de proposer une bibliographie commentée (jointe à ce rapport).
Synthèse et recommandations

Le présent rapport propose une synthèse des principaux impacts ou freins de la mobilité étudiante dans le cadre du programme sectoriel Erasmus; l’objectif est d’identifier les domaines pour lesquels la mobilité sortante et entrante Erasmus (depuis et vers la France) n’a pas fait l’objet d’une analyse détaillée. Même si, pour des raisons de clarté, il est apparu nécessaire de scinder l’analyse des retombées des deux types de mobilité, l’étude de la mobilité des jeunes implique un regard croisé sur ces deux publics. De cette synthèse ont émergé plusieurs recommandations qui ont été transmises à l’Agence 2e2f, concernant des champs encore inexploités ou insuffisamment valorisés.
Le rapport et la bibliographie sont accessibles depuis le site de l’Agence Europe Education Formation France: http://www.europe-education-formation.fr/etudes-impact.php.
IV Obstacles et/ou freins qui réduisent la portée de la mobilité étudiante Erasmus

Le principal obstacle qui minore l’impact du programme est la faible part d’étudiants bénéficiaires (4.1), ce qui est dû essentiellement à des contraintes financières (4.2), à un manque d’information et à un déficit de compétences ressenti par les étudiants (4.3) ainsi qu’aux problèmes de reconnaissance.
4.1 Un constat : seule une minorité d’étudiants européens bénéficie du programme
Même si le nombre d’étudiants total ayant pris part a pris à une mobilité Erasmus croît régulièrement, il n’en demeure pas moins que moins d’1% des étudiants y participent et que les projections concluent que cela représente 4% de la population étudiante.
L’enquête Eurostudent montre que moins de 15% des étudiants européens interrogés ont bénéficié depuis leur inscription dans l’enseignement supérieur d’une expérience de mobilité internationale (étude, stage, séjour linguistique). Pour la Finlande et les Pays-Bas, le taux s’élève à 14%, pour la France à 10%, pour la Hongrie à 2%). La mobilité d’études constitue l’expérience la plus courante de mobilité étudiante. Même en l’absence d’expérience dans le domaine, un pourcentage significatif d’étudiants émet le souhait d’effectuer une mobilité (Finlande 31%; France 21%, Espagne 31%; Slovaquie 12%; Hongrie 25%). Ces chiffres mettent en avant des « réserves de mobilité » (21% en France), tout en montrant que la mobilité reste l’apanage d’une minorité.
Les profils des établissements contribuent également à déterminer l’orientation vis-à-vis de la mobilité. Les étudiants des établissements non-universitaires participent moins à la mobilité internationale et s’y projettent également moins. En Allemagne par exemple, les étudiants des « Fachhochschulen » sont moins mobiles que ceux des universités (19% contre 27%). C’est au niveau des étudiants en Master que la proportion d’étudiants ayant réalisé une mobilité est la plus importante (entre 30% et 50%), dont près de 25% d’étudiants partis plusieurs fois. En France, un sondage IFOP réalisé en 2008 auprès de 802 personnes représentatives de la population française âgée de 15 à 24 ans montre que parmi les 31% de sondés qui ne souhaitent pas partir à l’étranger, les jeunes non-diplômés (41%) et les bacheliers technologiques et professionnels (46%) sont les plus nombreux. Le détail des résultats montre que le séjour à l’étranger est davantage plébiscité par les enfants de professions libérales, cadres supérieurs et professions intermédiaires (77%), ainsi que par les étudiants plus avancés, au-delà du bac+2 (83%). Quant à la mobilité professionnelle, elle est plus volontiers envisagée par les étudiants issus de catégories sociales privilégiées: 34% des enfants de cadres supérieurs et professions libérales partiraient « certainement » s’ils en avaient la possibilité, contre 19% des enfants d’ouvriers ; la disposition à la mobilité semble également étroitement corrélée au niveau de diplôme des parents (cf. IFOP, p. 4).
De nombreux rapports (Souto Otero et al. 2006; Bertoncini 2008; EUROSTUDENT 2009; Orr et al. 2011), les associations étudiantes par l’intermédiaire de leurs représentants auprès de l’ESU, le réseau ESN et de nombreux auteurs (Ballatore 2010, Garneau 2007) concluent à une sélection des étudiants sur des critères socio-économiques – que la mobilité soit intégrée ou non au dispositif Erasmus.
4.2 Contrainte financière

L’obstacle majeur à la participation au programme Erasmus demeure la contrainte financière, comme le montre l’enquête réalisée pour le compte du Parlement européen. 57% des étudiants n'ayant pas participé au programme Erasmus affirment qu'il est trop onéreux d'envisager des études à l'étranger, et 29% rejettent ce programme après en avoir examiné les modalités, car la bourse accordée est insuffisante pour couvrir les frais encourus. Diverses études nationales confirment que le premier obstacle est d’ordre financier.
Selon le rapport de 2006 (Souto Otero et al.), 55% des étudiants ont indiqué que le montant de la bourse Erasmus était insuffisant pour couvrir les frais de séjour à l’étranger. La nécessité d’avoir recours à des financements familiaux est mentionnée par tous les participants. La situation affecte plus particulièrement les étudiants qui habitaient chez leurs parents pendant leurs études (soit 40% de l’échantillon). La bourse ne couvrait alors que 50% de leurs dépenses. La situation diverge selon les pays, mais également selon le lieu de résidence des étudiants (capitale/villes moyennes; résidence universitaire/logement privé). Si le nombre d’étudiants est en forte augmentation et que le budget total alloué au programme Erasmus l’est également, les montants individuellement alloués restent faibles au regard des dépenses engagées. Des simulations budgétaires seraient souhaitables dans l’objectif de proposer une réponse adaptée.
En 2009/10, le montant moyen mensuel de la bourse pour les étudiants Erasmus français qui se rendait à l’étranger pour étudier s’élevait à 175 euros. Malgré l’augmentation de la mobilité étudiante et enseignante, le budget total alloué à la mobilité a été réduit de plus de 3 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Le financement reste le principal obstacle cité par les étudiants français.
Ces obstacles ne semblent cependant pas conduire à une diminution du taux de participation au niveau national, ni augmenter la proportion des étudiants issus de familles aisées parmi les étudiants mobiles. Ce ne sont pas seulement les ressources financières disponibles qui constituent une contrainte pour les étudiants, mais aussi l'équilibre entre les coûts et les avantages escomptés: les étudiants sont prêts à investir dans l'expérience Erasmus dès lors qu'ils s'attendent à en obtenir des avantages directs sur le marché du travail. A mesure que le nombre d'étudiants ayant effectué des études à l'étranger augmente, l'avantage relatif qu'ils peuvent retirer de cette expérience sur le marché du travail diminue (Vossensteyn et al., 2010).
L’enjeu du financement pose également la question de la portabilité des bourses nationales à l’étranger et du coût supplémentaire qu’engendre un déplacement à l’étranger. Les études scandinaves (SAARIKALLIO-TOP Miia et al. 2010) et néerlandaises (NUFFIC 2011) tendent à montrer que le fort taux de mobilité observé dans ces pays s’explique par le montant des aides publiques et la portabilité des aides octroyées aux étudiants (EURIDYCE 2009). Le rapport rendu par le Centre d’études stratégiques formule plusieurs recommandations en ce sens (Bertoncini, 2008) et conclut au
faible rôle de l’Etat dans le soutien à la mobilité européenne des jeunes. Les rapports sur
l’enseignement supérieur d’Eurydice (2009) et les études sur la cartographie de la mobilité et
l’analyse des politiques en faveur de la mobilité (Teichler et al., 2011) montrent que les Etats
européens n’accordent globalement pas à la mobilité le soutien qu’elle mérite. L’engagement des
régions pour la mobilité est important mais peu médiatisé (Chevallier, 2008) : il n’existe pas de
document actualisé sur les opportunités de cofinancement ou de cartographie à l’échelle de la
France.
4.3 Reconnaissance et intégration dans le cursus

La reconnaissance et l’insertion de la mobilité dans le parcours renvoient à plusieurs problématiques.
Reconnaissance de la mobilité via les ECTS

La reconnaissance du séjour par des crédits universitaires est une préoccupation majeure des étudiants dans presque tous les pays. En moyenne, 34% des étudiants interrogés (Vossensteyn et al. 2010) ont affirmé que les craintes liées à cette reconnaissance ont influencé leur décision de ne pas participer au programme; ce taux atteint 60% pour certains pays. Le projet PRIME développé par le réseau ESN (PRIME 2009; PRIME 2010) a montré que l’octroi d’ECTS se généralisait, mais qu’une part toujours importante d’étudiants n’obtenaient pas la pleine reconnaissance des notes obtenues dans une université étrangère. L’étude IMERA (2009), tout comme l’analyse des rapports finaux en Belgique (Kirsch et al., 2011) montre que les étudiants en mobilité de stage Erasmus (SMP) semblent mal informés sur la reconnaissance académique de leur période de stage et obtiennent difficilement la pleine reconnaissance académique.
Dans plusieurs États, cet aspect est renforcé par la crainte de voir les problèmes liés à la reconnaissance des crédits retarder l'obtention du diplôme et générer des coûts supplémentaires. Il n’existe pas d’études nationales à ce propos.
Intérêt et compatibilité d’une mobilité avec un cursus dans l’enseignement supérieur Un tiers des étudiants français interrogés dans le cadre de l’étude OVE/Eurostudent pensent que leurs études ne leur permettront de partir à l’étranger et près de 20 % n’en voient pas l’intérêt pour leurs études. La question de la compatibilité des études et de la mobilité à l’étranger est une question encore mal explorée, notamment à l’échelle de la France. Elle nécessite d’approfondir la question par type d’établissement, par niveau, par filières pour contextualiser ces réponses.
4.4 Autres obstacles perçus
Manque d’information

Les informations disponibles sur le programme Erasmus demeurent insuffisantes: 53% des personnes interrogées ont indiqué que des informations complémentaires les auraient convaincues de participer. En France, la question du manque d’information est confirmée par plusieurs enquêtes (IFOP 2008, Eurostudent 2011). Ceci est d’autant plus significatif que parmi les étudiants ayant participé, seuls 16% ont déclaré avoir rencontré des problèmes lors de leur séjour en raison d’un manque d’information. Les réalités étant en France très différentes selon les établissements, une étude plus approfondie serait souhaitable sur ce thème.
Manque de compétences linguistiques

D’après l’étude du Parlement européen, 41% des étudiants ont déclaré être au moins partiellement découragés par des études à l'étranger en raison de leurs compétences linguistiques limitées. Ce pourcentage varie entre 34% et 62% selon les pays. Le manque de compétences et l’absence de préparation et d’accompagnement linguistiques sont autant de handicaps pour le bon déroulement des études (Robert et al. 2011). On notera que tous les étudiants ne mettent pas à profit les moyens mis à leur disposition, notamment dans le cas des langues les moins répandues. L’accompagnement linguistique des étudiants est donc un enjeu important.
Relations personnelles et raisons familiales

Pour les étudiants ayant renoncé au programme Erasmus, les raisons personnelles et familiales ont constitué un obstacle (très) important pour près de la moitié des étudiants (46%).
Accueil

La question de l’accueil des étudiants est cruciale pour optimiser l’impact du séjour. L’étude menée auprès des PRES (CAMPUS France, 2010) souligne qu’en ce domaine, une nette amélioration serait souhaitable (accueil, tutorat, information, disponibilité); le rapport souligne tout de même que des progrès ont été réalisés, notamment dans le cadre de l’assurance-qualité. Une analyse des rapports finaux et/ou des entretiens semi-guidés permettrait d’en savoir plus sur la perception du système universitaire et de la qualité de l’accueil par les étudiants entrants.
Conclusions

Malgré le succès croissant du programme, il subsiste un certain nombre d’obstacles à un impact fort d’Erasmus sur l’enseignement supérieur: le faible taux de participation, les contraintes financières qui dissuadent nombre d’étudiants parmi les moins aisés, un déficit de compétences perçu par les candidats potentiels. Dans le cas de la France, les contraintes financières sont lourdes et les étudiants issus des milieux les moins favorisés ont tendance à s’autocensurer et à dévaloriser leurs chances et leurs capacités.
Des études plus approfondies seraient nécessaires sur le profil du public cible, le coût des mobilités et la perception du programme par ses bénéficiaires potentiels.
V Perspectives et prospectives

Les études rédigées dans le cadre de commandes institutionnelles sont accompagnés de recommandations quant aux aspects du programme à améliorer. Elles ne seront pas reprises ici in extenso. A la lumière des prévisions des budgets alloués à la mobilité étudiante en 2014-2020, ces études soulignent l’importance d’anticiper un certain nombre de questions pour piloter au mieux le développement du programme.
Comme le souligne le rapport d’Eurydice sur L'enseignement supérieur en Europe 2009: les avancées du processus de Bologne (EURYDICE, 2009), la problématique des aides financières publiques à la mobilité doit être replacée dans le contexte de l’accroissement des exigences sociétales vis-à-vis des finances publiques, et notamment de l’exigence d’une plus grande participation au financement de l’enseignement supérieur. À une époque où règnent l’incertitude financière et l’augmentation des exigences des bailleurs, et où de nombreux pays ont tendance à se décharger d’une part importante des coûts sur les étudiants, il faudra veiller à ce que l’équité vis-à-vis de la mobilité reste un principe fort dans l’Espace européen de l’enseignement supérieur.
Se pose également la question de la tension entre la massification, que certains considèrent comme une banalisation (relative) de l’expérience Erasmus, et la valeur qui lui est attribuée. L’étude VALERA souligne en effet que les diplômés interrogés en 2006 accordent moins de poids à leur expérience Erasmus que ceux qui ont été interrogés en 1994/95. La perception de la mobilité Erasmus est également un enjeu dans la tension entre massification et parcours d’excellence. Les arguments en faveur d’un séjour Erasmus sont en premier lieu liés au développement personnel et à l’image – véhiculée par le film « L’Auberge Espagnole » – de tourisme universitaire, qui peut se révéler dangereuse pour la reconnaissance de cette période d’études comme élément du parcours professionnel. Car la question de la reconnaissance n’est pas uniquement celle des ECTS, elle est liée également à la perception par les décideurs du secteur privé et public. Les études scandinaves montrent que les employeurs ne sont pas toujours au courant de la nature des différentes filières, qu’ils méconnaissent les suppléments au diplôme et qu’ils peinent à évaluer l’importance d’une expérience d’études à l’étranger (Jonsson, 2010), même si les compétences qu’ils attendent chez les candidats sont aussi celles qu’ils reconnaissent aux étudiants mobiles.
Il est également important de disposer d’outils pour mesurer la sensibilité des étudiants à la conjoncture économique: la prochaine enquête d’ESN devrait apporter des éléments de réponse et permettre d’envisager la question de la mobilité dans un contexte de crise économique systémique. Quel arbitrage opéreront les étudiants à l’égard des frais générés par une période de mobilité à l’étranger lorsque l’on sait que pour la majorité d’entre eux, la bourse ne couvre pas l’ensemble des frais de séjour?
Evoquons également la hausse des frais d’inscription dans les universités européennes: l’exemple du Royaume-Uni, où il existe une forte corrélation entre les frais élevés de scolarité et le faible taux de mobilité sortante (King, 2010) est un cas de figure sur lequel méditer. Les auteurs du rapport International student mobility literature review: Report to the HFCE soulignent que pour les étudiants britanniques, le séjour de mobilité représente un risque potentiel pour leur parcours, en raison de la reconnaissance académique incertaine et des frais de scolarité élevés. La collecte de données sur la sensibilité à la conjoncture des étudiants permettrait d’orienter les politiques nationales et les stratégies européennes pour proposer des mesures adéquates.

http://www.2e2f.fr/images/couvertures/plaquette-2011.jpg~~V Μελέτη «Κινητικότητα Φοιτητών Erasmus:. Συνεισφορές και τους περιορισμούς των υφιστάμενων μελετών" Έκθεση Συγγραφέας: Annick Bonnet. Διενεργείται από τον CIEP - Μαρτίου 2012.
Η παρούσα έκθεση παρέχει σημεία αναφοράς για την ανάλυση του αντίκτυπου των δράσεων αυτών, όπως η κινητικότητα έχει μετρηθεί στην Ευρώπη και τη Γαλλία, και εξετάζει το ενδεχόμενο να ξεκινήσει μία ή περισσότερες μελέτες σε αυτές τις περιοχές.  Αυτό είναι το Διεθνές Κέντρο Παιδαγωγικών Σπουδών (CIEP) 2E2F ότι ο Οργανισμός επέλεξε να αναθέτει την αναθεώρηση, τη σύνθεση και τις συστάσεις. Κατεβάστε τη μελέτη. Κατεβάστε την βιβλιογραφία "Κινητικότητα Φοιτητών Erasmus".
Εισαγωγή
Την κινητικότητα των νέων, μια ευρωπαϊκή ανησυχία
Η κινητικότητα των νέων μεταξύ των προτεραιοτήτων της εκπαίδευσης και κατάρτισης σε όλη τη Δια Βίου Μάθησης (LLP) που έχει δει από την έναρξή του το 2007, η ολοκλήρωση του προγράμματος ERASMUS δημιουργήθηκε το 1987 δεσμεύεται για την τριτοβάθμια εκπαίδευση, η ανάπτυξη των δράσεων που απευθύνεται σε φοιτητές και το προσωπικό της σχολικής εκπαίδευσης (Comenius), σπουδαστές, μαθητευόμενοι, τα άτομα στην αγορά εργασίας και των φορέων επαγγελματικής κατάρτισης (πρόγραμμα Leonardo τομέα) και ενηλίκων (Grundtvig). Περισσότερα...

3 août 2012

L'accompagnement des parcours de mobilité

http://www.europe-education-formation.fr/images/elements/2011/bandeau-agence.jpg28 et 29 juin 2012, Université de Toulouse 1 Capitole
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, la Conférence des Présidents d'Université et l'agence Europe Education Formation France organisent le séminaire annuel des vice-présidents d'université en charge des relations internationales sur le thème l'accompagnement des parcours de mobilité ». Télécharger le programme.
PROGRAMME " L’ACCOMPAGNEMENT DES PARCOURS DE MOBILITÉ "
, Séminaire annuel des Vice-Présidents chargés des Relations Internationales, Toulouse - PRES - Université Toulouse 1 Capitole, Jeudi 28 et vendredi 29 juin 2012.
Jeudi 28 juin

14h30 Mot de bienvenue
Monsieur le Président de l’université Toulouse 1 Capitole, Monsieur le Président du Pôle de Recherche et d’Enseignement supérieur (PRES) de
Toulouse, Monsieur le Recteur de l’académie de Toulouse, Chancelier des Universités
14h45 Séance d’ouverture par les organisateurs
DREIC/MESR: Marc ROLLAND, adjoint à la Directrice, CPU: Le Président ou son représentant, 2e2f: Antoine GODBERT, Directeur de l’Agence Europe-Éducation-Formation-France
15h30 Conférence d’ouverture par Jean-Louis MUCCHIELLI, Directeur général de l’Enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle: “Politique de l’Enseignement supérieur et de la Recherche: l’importance des parcours de mobilité”
16h30-18h Table ronde: “Accompagnement des parcours de mobilité dans la stratégie internationale des universités: quelles dynamiques et quelles coordinations entre les politiques nationales et celles des universités?” Animateur: Jean-Luc NAHEL, Commission des Relations Internationales (CORIE /CPU). Le Président de la CORIE /CPU, Direction des politiques de mobilité et d’attractivité. Direction générale de la
mondialisation du développement et des partenariats. Ministère des affaires étrangères et européennes (la directrice ou son représentant), S.E. Carlos de ICAZA, Ambassadeur des États-Unis du Mexique en France (*ou son représentant), S.E. Missoum SBIH, Ambassadeur d’Algérie en France (*ou son représentant), Campus France (le directeur général ou son représentant)
Vendredi 29 juin
9h00-9h15 Ouverture de la journée - Vanessa DEBIAIS-SAINTON, Chef d’équipe Erasmus, Direction générale Éducation et Culture, Commission européenne (DGEAC)
9h15-10h45 2 ateliers parallèles
LES BONNES PRATIQUES DE MOBILITE EN EUROPE

Animateur : Antoine GODBERT (Agence 2e2f)
Rapporteur : un Vice-Président chargé des Relations Internationales
Intervenant : Bernd WÄCHTER, Directeur de l’Association de Coopération Académique (ACA)
LA MOBILITE EUROPEENNE DES PERSONNELS, ENSEIGNANTS, CHERCHEURS ET ADMINISTRATIFS

Animateur : Androula PAPANASTASIOU (directrice de la fondation pour la gestion du
programme Education et Formation tout au long de la vie à Chypre)
Rapporteur : un Vice-Président chargé des Relations Internationales
Intervenant : Irina FERENCZ, chargée de mission, Association de Coopération Académique (ACA)
11h15 2 ateliers parallèles
LES POLITIQUES DE MOBILITE ENCADREE DE LA FRANCE AVEC L’ASIE

Animateur : Andrzej ROGULSKI, Sous-directeur des Relations Internationales, DREIC - MESR
Rapporteur : un Vice-Président chargé des Relations Internationales
Intervenant : Marie-France BARTHET, Directrice exécutive du PRES, Université de Toulouse 1, Présidente du Consortium USTH Hanoï
LES POLITIQUES DE MOBILITE ENCADREE DE LA FRANCE AVEC L’AMERIQUE LATINE

Animateur : Jacques GELAS, Délégué aux affaires internationales, CDEFI
Rapporteur : un Vice-Président chargé des Relations Internationales
Intervenant : Bernard LABATUT, Directeur de la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM), Toulouse
14h15 Table ronde: “Comment développer la mobilité encadrée? Les programmes de mobilité dans le cadre d’accords internationaux”
Animateur : Marc ROLLAND, Adjoint à la Directrice, DREIC- MESR. Un représentant de la direction des politiques de mobilité et d’attractivité. Direction générale de la mondialisation du développement et des partenariats. Ministère des affaires étrangères et européennes. Campus France (le directeur général ou son représentant). L’adjoint au Haut fonctionnaire de défense et de sécurité, MESR, ou son représentant. Le Président de la CORIE/CPU. Gilles VIAL, chargé de mission, DREIC-MESR
16h30 Clôture: Christine GAVINI-CHEVET, Directrice des relations européennes et internationales et de la coopération, DREIC-MESR.
http://www.europe-education-formation.fr/images/elements/2011/bandeau-agence.jpg28 και 29 Ιούνη 2012, Πανεπιστήμιο της Τουλούζης 1 Καπιτώλιο
Το Υπουργείο Ανώτατης Εκπαίδευσης και Έρευνας, της Διάσκεψης των προέδρων πανεπιστημίων και την Ευρώπη του Οργανισμού Εκπαίδευσης Σχηματισμός Γαλλία διοργάνωσε το ετήσιο σεμινάριο του πανεπιστημίου αντιπροέδρους υπεύθυνος των διεθνών σχέσεων για το θέμα του συνοδευτικού εμπειρία κινητικότητας. Περισσότερα...
3 août 2012

L'ANLCI propose des outils destinés aux acteurs de l'apprentissage

 

http://www.prao.org/images/bandeau_pro.jpgLe 5 juillet 2012, l’Agence nationale de luttre contre l'illétrisme (ANLCI) organisait à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris une journée nationale de restitution de l’expérimentation « Renforcer les compétences de base en apprentissage ». L'expérimentation est menée depuis 2009 dans 9 régions de métropole et d’outre-mer, auprès de 50 CFA volontaires, avec le soutien du Fonds d’Expérimentation Jeunesse (FEJ), de la Fondation BTP Plus et du ministère de l’Outre-mer.
Des outils destinés à tous les acteurs de l'apprentissage

Dans le cadre de cette expérimentation, plusieurs outils communs sont proposés par l'ANLCI. Aujourd'hui ces éléments de la boîte à outils visant à renforcer les compétences de base des apprentis sont disponibles en téléchargement:
- Présentation de l’expérimentation et recommandations pour agir
- Carte de référencement des pratiques de prise en charge des jeunes en difficulté avec les compétences de base
- Matrice pour élaborer un diagnostic de la situation et/ou une feuille de route du CFA (Destinée aux équipes de direction des CFA qui s’engagent dans un projet de renforcement des compétences de base des apprentis et qui souhaitent réfléchir à un plan d’actions).
- Mémo repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis
- Document « Regards sur les pratiques de formation des apprentis et recommandations » : destiné aux équipes pédagogiques, ce document apporte un éclairage sur les pratiques de formation mises en œuvre et les manières de les faire évoluer pour mieux prendre en charge les jeunes en difficulté avec les compétences de base.
>> Consultez tous les documents sur le site de l'ANLCI.

http://www.prao.org/images/bandeau_pro.jpg~~V Στις 5 Ιουλίου 2012, η Εθνική Υπηρεσία της equiment κατά του αναλφαβητισμού (ANLCI) που πραγματοποιήθηκε στο Επιμελητήριο Εμπορίου και Βιομηχανίας του Παρισιού μια εθνική ημέρα της επιστροφής του πειραματισμού "Ενίσχυση των βασικών δεξιοτήτων μάθησης." Περισσότερα...
3 août 2012

ZOOM sur la commission nationale des certifications professionnelles (CNCP) et sur le répertoire national des certifications pro

http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/crefor_logo.jpgZOOM sur la commission nationale des certifications professionnelles (CNCP) et sur le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) dans le Point Offre formation continue n° 28.
L'objectif de ce numéro 28  est de communiquer sur l'actualité de la base de données Offre de formation du Crefor. Ce mois-ci un zoom est fait sur la commission nationale des certifications professionnelles (CNCP) et sur le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
ZOOM sur la commission nationale des certifications professionnelles (CNCP) et sur le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
La Commission Nationale des Certifications Professionnelles

Elle a été créée par le décret du 26 avril 2002 en application de la loi de modernisation sociale. La commission est composée de 43 membres: représentants ministériels, partenaires sociaux, représentants des chambres consulaires, représentants des régions, personnes qualifiées. Au cours des cinq dernières années d’exercice, la Commission spécialisée a examiné un volume global de 1645 demandes d’enregistrement.
Ses missions:
- Etablir et tenir à jour le répertoire national des certifications professionnelles;
- Veiller à la cohérence, à la complémentarité et au renouvellement des diplômes et des titres ainsi qu'à leur adaptation à l'évolution des qualifications et de l'organisation du travail,
- Rendre un avis public préalablement à l’élaboration et à la création des certifications professionnelles enregistrées
de droit dans le répertoire national,
- Réaliser l’évaluation publique des certificats de qualification professionnelle,
- Réaliser l’évaluation publique des certificats de qualification professionnelle,
- Signaler les éventuelles correspondances entre certifications,
- Elaborer une nouvelle nomenclature des niveaux de certification,
- Recenser dans un inventaire spécifique les certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle.
Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)

Le répertoire national des certifications professionnelles s’est substitué à la liste des titres et diplômes homologués gérée par l’ex-Commission technique d’homologation des titres et diplômes de l’enseignement technologique (CTH).
Sous tutelle du ministère en charge de la formation professionnelle, le Répertoire national des certifications professionnelles contient les fiches descriptives de chaque certification ayant valeur nationale accessible par la voie de la formation initiale ou continue ou par la VAE (validation des acquis de l’expérience). Chaque fiche précise les éléments de compétences acquises après la formation, l’emploi occupé, le secteur d’activité et les modalités d’accès à la formation. Le RNCP ne comporte que des certifications à visée directement professionnelles, et ne prend donc pas en compte des diplômes généraux (bac général, brevet). Les diplômes et titres sont classés par domaine d’activité et par niveau. Le RNCP est actuellement accessible sur le site de la CNCP: www.cncp.gouv.fr.
Certifinfo (référentiel national de certifications) est alimenté par différentes sources, parmi ces sources on retrouve les certifications issues du RNCP. Le réseau des Carif Oref travaille actuellement sur un nouveau projet de convention avec le RNCP dont un des objets est de permettre la diffusion d'une information homogène, pertinente, globale et fiable sur la formation et les certifications professionnelles en lien avec le marché de l'emploi. Certifinfo est consultable sur notre site internet: http://offredeformation.crefor-hn.fr/recherche-certification.
html
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L'enregistrement au RNCP

• Les enregistrements « de droit » pour les diplômes et les titres délivrés au nom de l'Etat qui ont été créés après avis d'instances consultatives auxquelles les organisations représentatives d'employeurs et de salariés sont parties. La procédure d'enregistrement de droit s’effectue après la publication de l’arrêté créant la certification quel que soit son niveau.
• Les enregistrements « sur demande » pour un diplôme ou un titre à finalité professionnelle relevant du « cas général » et pour les Certificats de Qualification de branche (CQP). L’enregistrement sur demande concerne les certifications créées par des organismes privés ou publics en leur nom propre.
Documents à télécharger pour une demande d'enregistrement. Guide de la procédure de demande d'Enregistrement sur demande au RNCP.
Le correspondant de la CNCP en Haute-Normandie

Dans chaque région, un correspondant régional de la CNCP est désigné par le Préfet de Région. Son rôle est d'instruire, gérer et suivre les demandes d'inscription au RNCP des titres (certifications) délivrées par des organismes - certificateurs hauts-normands.
Monsieur Patrick Grandsire
Rectorat-Greta
40 avenue du mont aux malades
BP 67
76132 Mont-Saint-Aignan
tél : 02.35.12.87.60 fax : 02.35.12.87.61, courriel: patrick.grandsire@ac-rouen.fr.
http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/crefor_logo.jpgFOCUS on the National Commission Qualifications (CNCP) and the national directory of professional certifications (NCPR) in the Bid Item No. 28 training.
The objective of this number 28 is to communicate the news of the database offer training Crefor.
This month a zoom is made on the National Commission Qualifications (CNCP) and the national directory of professional certifications (NCPR).
FOCUS on the National Commission Qualifications (CNCP) and the national directory of professional certifications (NCPR)
The National Commission on Qualifications

It was created by the Decree of 26 April 2002 under the law of social modernization.
The commission consists of 43 members, departmental officials, social partners, representatives of chambers of commerce, regional representatives, qualified people. Over the last five years of practice, the Commission considered a specialized total volume of 1,645 applications for registration. More...
3 août 2012

Formation professionnelle - l'association des régions de France planche sur l'acte III de la décentralisation

http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/crefor_logo.jpgPar Emmanuel Christain, Crefor - Documentaliste, dans Ressources Emploi Formation n°15. Pour l’ARF, l’acte III de la décentralisation doit être l’occasion d’une nécessaire clarification des compétences entre Etat et collectivités territoriales.
Dans son discours d’investiture, le nouveau président de la République a réitéré sa promesse de revivifier la démocratie locale en élargissant les transferts de compétences vers les collectivités locales.
Après les lois Deferre de 1982 sous le gouvernement Pierre Mauroy, puis en 2003 sous celui de Jean-Pierre Raffarin, l’acte III de la décentralisation doit être présenté au Parlement à l’automne prochain dans la foulée des états généraux des territoires, mis en place par le président du Sénat.
Sans attendre, l’Association des régions de France mène un travail de réflexion en vue de présenter des propositions relatives à l’acte III de la décentralisation en matière d’emploi, de formation professionnelle et de développement économique.
L’Orientation : un service public régional d’orientation

Les Régions proposent, la création d’un « Service public régional d’orientation » (SPRO), dans une logique de liaison formation-orientation-
emploi au service des jeunes et du développement économique.
Sur la base d’une logique de territoire et de mise en réseau, la mise en place d’un SPRO et des outils associés (site internet, salons, téléphones dédiés, etc.) devrait permettre:
- d’optimiser l’articulation entre offre de formations et perspectives d’emploi, tout en l’inscrivant dans le CPRDFP;
- de mettre en cohérence les interventions des différents acteurs de l’accueil, de l’information, de l’orientation et de l’accompagnement (Missions locales, CRIJ, BIJ, CIBC, Cap Emploi, Pôle emploi, maisons d’information, etc.) permettant ainsi une meilleure utilisation des deniers publics;
- d’améliorer, au final, l’information des jeunes et de leurs familles.
La Région deviendrait le chef de file des politiques d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement sur son territoire.
L’Information

Les Carif-Oref deviendraient, en partenariat entre les Régions et les partenaires sociaux, des plates-formes régionales de partenariat, d’observation, de production d’analyse et de professionnalisation, pour les acteurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation.
Le portail national d’information orientation serait co-piloté par l’Etat, les Régions et les partenaires sociaux et s’appuierait sur les données remontées directement des régions.
La Formation professionnelle
La Région prendrait la responsabilité de la formation des jeunes à visée professionnelle (lycées professionnels, apprentissage, enseignement agricole) et donc de la coordination de la formation tout au long de la vie, en vue de garantir la cohérence et l’articulation entre formation initiale et formation continue.
La Région demande le pilotage de la carte des formations professionnelles initiales, intégrant l’enseignement professionnel, l’enseignement agricole et l’apprentissage. À ce titre, après concertation avec les branches professionnelles et les services déconcentrés des ministères (Éducation nationale, Agriculture), elle fixe la carte des formations et autorise les ouvertures et les fermetures de sections.
Pour définir l’offre de formation au plus près des besoins des jeunes, des adultes et du développement économique, la Région conduit les concertations, observations et études prospectives nécessaires sur le territoire régional. Elle développe ses actions de formations dans un cadre partenarial et dans une logique de GPEC territoriale, en veillant à l’articulation entre compétences, formations et besoins des entreprises.
L’apprentissage

Les Régions souhaitent assumer la compétence pleine et entière de l’apprentissage et négocier avec les partenaires les contrats d’objectifs, en précisant les branches et les territoires à prioriser.
L’emploi

Les Régions suggèrent de co-piloter avec l’Etat le service public régional de l’emploi. Elles piloteraient les politiques de parcours vers l’emploi, l’ingénierie de projets et l’accompagnement des jeunes et des adultes vers l’emploi et la formation. Elles contractualiseraient avec Pôle emploi au niveau régional.
Pour l’ARF, cette nouvelle étape de décentralisation s’accompagne d’un approfondissement de la déconcentration des politique de l’emploi afin de donner des marges de manoeuvre au niveau régional pour adapter, de manière partenariale, les politiques aux besoins des entreprises et des territoires.
Le transfert de compétences s’accompagnerait d’un transfert des moyens correspondants. En effet, pour l’ARF, la poursuite de la décentralisation suppose le renforcement de l’autonomie fiscale des Régions et le transfert de ressources financières.
Les premiers débats parlementaires de la rentrée 2012 et les arbitrages entre l’échelon national et l’échelon régional d’une part et l’implication attendue des partenaires sociaux d’autre part, devraient permettre d’y voir plus clair avant la fin de l’année».
Edito du Ressources Emploi Formation n°15

Les Carif Oref ont formalisé leur organisation, notamment par la création d’une association dont l’objet est la gestion d’outils mutualisés (base offre de formation, Rencontres-Colloques,…). D’une façon générale, ils ont souhaité développer des actions dans le but d’une stratégie du réseau qui, en plus de la visibilité vis-à-vis du national, impulse une dynamique de réflexion dans chaque région aux services des acteurs, voire favorise une dynamique interrégionale. Cette approche validée par le Conseil d’administration du réseau ambitionne à renforcer l’utilité sociale des Carif Oref en proposant une offre de service ciblée. C’est aussi dans un contexte de réduction budgétaire permettre d’étendre le champ des services et des bénéficiaires, tout en restant des missions de service public. Une de ces actions concerne la base interrégionale offre de formation dont la gestion est transférée à l’association. L’objet est de très rapidement aboutir à une uniformisation de la qualité des données contenues. Avec sa nouvelle base, le Crefor répond à cet objectif, la qualité restant un axe d’évolution permanent. Une deuxième action concerne moins notre structure compte tenu de la Cité des Métiers. Il s’agit de développer la capacité d’information des publics (plates-formes téléphoniques, sites d’accueil  espaces métiers, salons,…). Une troisième vise à développer la capacité d’études interrégionales, de diagnostic et de prospective territorialisée. Enfin, dans une quatrième action, l’accompagnement à la professionnalisation, il est recherché une offre de service suffisamment homogène en la matière sur l’ensemble du territoire. Le Crefor saura tirer parties de ces travaux au bénéfice des acteurs régionaux. Jean-Marie Almendros, Président du Crefor.
http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/crefor_logo.jpg~~V Με Εμμανουήλ Christain, Crefor - Βιβλιοθηκονόμος στο Πόροι εκπαίδευσης Απασχόληση αριθ. 15. Για το ARF, η τρίτη πράξη της αποκέντρωσης πρέπει να είναι μια ευκαιρία για μια αναγκαία διευκρίνιση των αρμοδιοτήτων μεταξύ κράτους και τοπικής αυτοδιοίκησης.
Στην εναρκτήρια ομιλία του, ο νέος πρόεδρος επανέλαβε την υπόσχεσή του για την αναζωογόνηση της τοπικής δημοκρατίας με την επέκταση της μεταβίβασης εξουσιών στις τοπικές αρχές.

Οι νόμοι της Deferre 1982 με την κυβέρνηση Μορουά, στη συνέχεια το 2003 στο πλαίσιο του ότι ο Jean-Pierre Raffarin, νόμος III της αποκέντρωσης πρέπει να υποβληθεί στο Κοινοβούλιο το φθινόπωρο στον απόηχο της γενικής συνέλευσης των εδαφών, που από τον Πρόεδρο της Γερουσίας
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3 août 2012

Les poursuites de formation des apprentis

http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/crefor_logo.jpgPar Christèle Rebillon, Crefor - Chargée de projet, dans Ressources Emploi Formation n°15. Les résultats présentés dans cet article concernent les apprentis interrogés 7 mois après leur sortie d’apprentissage en 2010. Environ un sur trois poursuit une formation, principalement en apprentissage..
S’appuyant sur le dispositif SEINE qui permet de retracer le parcours d’insertion des jeunes en dernière année d’un diplôme préparé en apprentissage, ce zoom est axé sur les jeunes ayant poursuivi en formation après un cycle. L’objectif de cette analyse vise à quantifier la part réelle des poursuites dont on n’avait jusqu’à présent qu’une vue partielle, mais également de caractériser leurs natures et l’enchainement dynamique entre deux diplômes. A noter que cette enquête offre un premier élément d’analyse des parcours, mais présente une vision parcellaire, puisqu’un parcours de formation est constitué de multiples éléments imbriqués et de différentes natures.
7 894 jeunes étaient en année terminale dans un CFA de Haute-Normandie durant l’année scolaire 2009-2010. 77,1% ont répondu. 2 176 jeunes étaient en poursuite de formation, soit 35,8 %. A noter que ce taux présente un biais: connus des CFA où ils demeurent en formation, il se peut qu’ils soient surreprésentés parmi la population répondante.
Une population majoritairement de niveau V, masculine et diplômée...

Parmi les jeunes qui poursuivent une formation, les hommes et les niveaux V sont plus représentés que parmi les sortants: près de trois jeunes sur quatre sont des hommes (69,5% des sortants) et relèvent pour plus de 75% du niveau V (50% pour les sortants). 84,4% des jeunes en reprise de formation sont diplômés, contre 71,5% des sortants. La part des diplômés est particulièrement importante parmi les jeunes en poursuite de formation de niveau V, puisque 86% sont diplômés, contre 68% des sortants. Deux GFE regroupent plus du tiers des poursuites : la Production alimentaire et le Bâtiment second oeuvre.
… qui poursuit en apprentissage

92% des apprentis poursuivent en apprentissage. 4,8% reprennent des études sous statut étudiant: il s’agit de sortants de niveaux III à I, en majorité des femmes formées dans le tertiaire. 3,2% continuent en formation initiale sous statut scolaire: ce sont plutôt des femmes qui se réorientent suite à un échec dans les GFE Commerce - Distribution ou Coiffure esthétique – Paramédical social.
Une majorité de poursuites logiques
53,5% des jeunes continuent leur formation au niveau supérieur, 42% poursuivent sur un diplôme de niveau similaire, en particulier au niveau V (un jeune sur deux). 75,6% des poursuites ont lieu dans le même GFE. On note une grande perméabilité entre GFE, en particulier dans les métiers du bâtiment et de l’industrie, qui sont « éclatés » entre plusieurs GFE. De même, le passage vers le niveau II implique un changement vers le GFE Formations du supérieur.
Au total, 59,1% des jeunes poursuivent une suite logique de parcours à un niveau supérieur ou en mention complémentaire et dans un GFE similaire ou très proche. 20,8% reprennent un diplôme de même niveau dans un GFE similaire ou proche (connexe). La part des réorientations est faible: 4,4%. 15,5% des jeunes en reprise de formation ont échoué à l’examen: la moitié des jeunes redoublent, un quart est en réorientation et un quart rebondit dans un diplôme proche.
Zoom sur les formations connexes

83,6% des reprises en formations connexes sont de niveaux V. La moitié des poursuites en connexe concernent les jeunes formés dans les GFE du Bâtiment, un quart dans la Production alimentaire et 11% dans les GFE industriels de la Mécanique ou du Travail des métaux.
A la différence du GFE Production alimentaire, la totalité des reprises en formation connexe du GFE Bâtiment travaux publics se font dans les autres GFE du bâtiment. En revanche, le diplôme repris dans les GFE du Bâtiment second oeuvre et du Travail du bois l’est dans le même GFE. Enfin, près de 80% des diplômés du GFE Mécanique automatismes qui ont poursuivi ont complété leur formation dans le GFE Travail des métaux.
Une quinzaine de diplômes regroupent les ¾ des poursuites en connexe, comme par exemple les CAP boulanger/pâtissier/chocolatier confiseur; les CAP installateur thermique/installateur sanitaire; les CAP des métiers du travail du bois.
Edito du Ressources Emploi Formation n°15
Les Carif Oref ont formalisé leur organisation, notamment par la création d’une association dont l’objet est la gestion d’outils mutualisés (base offre de formation, Rencontres-Colloques,…). D’une façon générale, ils ont souhaité développer des actions dans le but d’une stratégie du réseau qui, en plus de la visibilité vis-à-vis du national, impulse une dynamique de réflexion dans chaque région aux services des acteurs, voire favorise une dynamique interrégionale. Cette approche validée par le Conseil d’administration du réseau ambitionne à renforcer l’utilité sociale des Carif Oref en proposant une offre de service ciblée. C’est aussi dans un contexte de réduction budgétaire permettre d’étendre le champ des services et des bénéficiaires, tout en restant des missions de service public. Une de ces actions concerne la base interrégionale offre de formation dont la gestion est transférée à l’association. L’objet est de très rapidement aboutir à une uniformisation de la qualité des données contenues. Avec sa nouvelle base, le Crefor répond à cet objectif, la qualité restant un axe d’évolution permanent. Une deuxième action concerne moins notre structure compte tenu de la Cité des Métiers. Il s’agit de développer la capacité d’information des publics (plates-formes téléphoniques, sites d’accueil  espaces métiers, salons,…). Une troisième vise à développer la capacité d’études interrégionales, de diagnostic et de prospective territorialisée. Enfin, dans une quatrième action, l’accompagnement à la professionnalisation, il est recherché une offre de service suffisamment homogène en la matière sur l’ensemble du territoire. Le Crefor saura tirer parties de ces travaux au bénéfice des acteurs régionaux. Jean-Marie Almendros, Président du Crefor.
http://www.crefor-hn.fr/sites/default/files/crefor_logo.jpg By Christèle Rebillon, Crefor - Project Manager, in Resources Employment Training No. 15. The results presented in this article are trainees interviewed 7 months after leaving training in 2010. Approximately one in three training continues, mainly learning.
Building on the SEINE device that tracks the path of integration of young people in their final year of a degree by prepared learning, this lens focuses on youth with continued training after a cycle.
The objective of this analysis is to quantify the actual share of the proceedings that there had so far only a partial view, but also to characterize their dynamic nature and the sequence between two diplomas. Note that this survey provides a first analysis course, but present a fragmented view, since a training course consists of multiple nested elements and different natures. More...
3 août 2012

Pour AGEFOS-PME, la VAE, c’est à la puissance 2

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)AGEFOS-PME propose une nouvelle offre de services VAE aux entreprises et à leurs salariés en CDI pour leur permettre de sécuriser les parcours professionnels. Ce service comprend de nouvelles modalités de prise en charge et un accompagnement renforcé.
Un conseiller accompagne le salarié tout au long de la démarche et le financement, assuré dans le cadre d’une période de professionnalisation de 12 mois, ne ponctionne pas le budget formation de l’entreprise.
Consulter la plaquette et le site d’AGEFOS-PME
Et en Poitou-Charentes.
Voir aussi VAE Puissance 2: un taux de validation totale supérieur à la moyenne de la VAE, AGEFOS PME RHÔNE-ALPES: "VAE puissance 2".

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) AGEFOS-ΜΜΕ προσφέρει μια νέα υπηρεσία που προσφέρει στις επιχειρήσεις VAE και τους υπαλλήλους τους με συμβάσεις αορίστου χρόνου, ώστε να μπορέσουν να εξασφαλίσουν σταδιοδρομίας. Η υπηρεσία αυτή περιλαμβάνει νέες μορφές φροντίδας και ενισχυμένη υποστήριξη. Περισσότερα...
3 août 2012

La formation dans le Panorama de l’évolution des PME depuis 10 ans

http://www.kpmg.com/Style%20Library/images/default_banner.pngDans le cadre de la 10ème édition de Planète PME, KPMG et la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises) publient un panorama de l’évolution des PME depuis 10 ans. A partir de 10 thématiques qui ont trait au monde des PME et des ETI (création d’entreprises, innovation, international, financement, compétitivité….), cette étude propose des indicateurs-clés et des facteurs explicatifs sur l’évolution de l’environnement depuis 10 ans.Télécharger maintenant Panorama de l'évolution des PME depuis 10 ans.
Edito
Convaincus du rôle central des PME dans l’avenir de notre économie, la CGPME et KPMG s’associent régulièrement pour des réflexions et des actions en leur faveur. Partenaires à Planète PME et pour le Baromètre trimestriel sur le financement et l’accès au crédit des PME, nous sommes heureux de vous présenter aujourd’hui le fruit d’une nouvelle collaboration à l’occasion de la 10ème édition de Planète PME: une étude consacrée à l’évolution des PME sur les dix dernières années et qui explore des pistes de progrès qui s’offrent à elles. Jacky Lintignat, Directeur Général de KPMG, Jean-François Roubaud, Président de la CGPME.
La formation (page 28 et suivantes)
Indicateurs clés
La formation professionnelle tout au long de la vie constitue une priorité pour le développement des entreprises. Elle comporte une formation initiale, comprenant notamment l’apprentissage, et des formations ultérieures, qui constituent la formation professionnelle continue, destinées aux adultes et aux jeunes déjà engagés dans la vie active ou qui s’y engagent. Le marché français de la formation professionnelle continue est le plus important d’Europe. Elle implique environ 60 000 organismes et les dépenses de formation professionnelle continue s’élevaient en 2011 à 34,2 milliards d’euros, soit 1,7% du PIB. En 2009, 41% de ces dépenses émanaient d’entreprises privées (Xerfi - La formation professionnelle - Janvier 2012).
L’accès à la formation dans les PME a connu une légère amélioration depuis 10 ans, mais reste en-deçà de celui des grandes entreprises

Depuis 10 ans, l’accès à la formation des entreprises s’est amélioré. Entre 1974 et 2010, le taux d’accès à la formation - nombre de salariés ayant suivi une formation rapporté aux effectifs totaux - a considérablement augmenté, passant de 17% à 45,3% (Insee - Fiche « La formation tout au long de la vie »). L’accès à la formation augmente avec la taille de l’entreprise. Ainsi, seules 39% des PME de 10 à 20 salariés font de la formation. Ce taux atteint près de 60% pour les PME de 20 à 50 salariés, 86% pour celles de 50 à 250 salariés, tandis qu’il est proche de 100% pour les grandes entreprises.
En volume, l’évolution du nombre de stagiaires suit la même tendance. On recense en 2011 4,57 millions de stagiaires contre 3,89 millions en 2001. En revanche, la durée des formations a légèrement diminué sur la période, le nombre total d’heures de stages (incluant l’alternance) passant de 157 millions d’heures en 2001 à 133 millions en 2010 (Céreq - Déclarations fiscales des employeurs n° 2483). Aujourd’hui, la durée moyenne des formations est de 29 heures, contre 33,3 en 2001 (« Les financeurs de la formation professionnelle en 2010 » - Annexe au projet de Loi de Finances pour 2012).
Un budget souvent supérieur à l’obligation légale (entreprises de plus de 10 salariés)

Les entreprises constituent le principal contributeur de la dépense nationale de formation professionnelle. Les dépenses de formation professionnelle continue ont augmenté de 3,8% par an sur la période 2001-2011. Dans les TPE de moins de 10 personnes, ces dépenses obligatoires doivent être de 0,55% de la masse salariale, de 1,05% dans les entreprises de 10 à 19 salariés et de 1,6% dans celles de plus de 20 salariés.
Dans la réalité, le taux de participation financière des entreprises de 10 salariés et plus à la formation professionnelle s’élève à 2,97% de la masse salariale en 2010. Cela est lié en grande partie aux entreprises de 500 salariés et plus qui comptent pour 63% de la dépense de l’ensemble des entreprises de plus de 10 salariés. Après une période stable en 2003-2009, ce taux de participation est en hausse.
Des formations orientées en priorité sur les formations obligatoires

Parmi les formations dispensées par les organismes de formation, dix spécialités cumulent 60 % des stagiaires. Les trois premières – sécurité, formations plurivalentes des échanges et de la gestion et développement des capacités d’orientation, d’insertion sociale et professionnelle – restent les mêmes depuis 2006, avec une augmentation régulière des thèmes liés à l’hygiène et la sécurité, du fait de l’évolution des obligations légales, favorisée par le Code du travail (prévention des accidents du travail et maladies professionnelles).
La formation professionnelle continue peut permettre, dans certains cas, d’obtenir un titre homologué ou une qualification. Ainsi, au titre de la validation des acquis de l’expérience, 31 880 titres et diplômes ont été délivrés en 2009, dont 14 823 par l’Education nationale.
De plus en plus d’actions de formation continue débouchent sur un diplôme. En 2009, près de 117 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, soit 44% de plus qu’en 19986. A 30%, il s’agit de diplômes de l’enseignement secondaire (CAP, BEP, brevets professionnels…) et à 70% de diplômes de l’enseignement supérieur (BTS, diplômes d’universités…).
Selon une enquête AGEFOS PME, la première motivation du recours à la formation pour les dirigeants de TPE-PME est l’évolution des métiers, citée par 34% d’entre eux. Celle du marché arrive en deuxième (23%). Enfin, vient l’organisation du travail (21% des chefs d’entreprise se déclarant intéressés). Les principaux freins dans la gestion des compétences des salariés sont le manque de temps (64%), le financement (31%) et la complexité des dispositifs de formation (26%).
Les entreprises sont nettement plus nombreuses à recourir aux cours et stages (71%) qu’aux autres types de formation (44%), tels que la formation en situation de travail qui constitue une particularité française (Céreq).
Evolution de l’environnement
Une simplification des dispositifs de formation pour en faciliter l’accès aux PME

Plusieurs initiatives on été prises depuis le milieu des années 2000 pour favoriser l’accès à la formation tout au long de la vie, en simplifiant les dispositifs:
• La loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie complète celle de 2004. Elle renforce la sécurisation des parcours professionnels et simplifie les outils de formation : portabilité du DIF, ouverture du CIF (Congé Individuel de Formation) aux formations extérieures au temps de travail.
• La législation a contribué également à rationaliser le nombre d’acteurs, notamment en concentrant les organismes collecteurs et en rationalisant les coûts de formation.
Les modalités d’accès à la formation

Les formations peuvent prendre différentes formes.
Le Droit Individuel à la Formation (DIF) a été instauré par la loi sur la « formation professionnelle tout au long de la vie » en mai 2004. Il fait bénéficier aux salariés en CDI disposant d’une ancienneté d’au moins un an, de 20 heures de formation par an, cumulables sur six ans. Le DIF n’a commencé à prendre de l’essor qu’à partir de 2008. En 2009, 6,2% des salariés en ont bénéficié contre 5,5% en 20089. Il concernait 21,2% des entreprises en 2008 et 376 833 salariés. Dans les PME, son application est mise en difficulté par le manque d’information, même si cette dernière progresse: 84% des 500 dirigeants ou DRH de PME (10 à 500 salariés) interrogés dans une enquête d’ AGEFOS PME déclarent connaître le DIF, contre seulement 50% en 2004. Pour les TPE (1 à 9 salariés), ce taux s’élève à 47% seulement.
La période de professionnalisation vise à favoriser le maintien dans l’emploi des salariés en CDI par des actions de formation
alternant des enseignements théoriques et pratiques. En 2009, 14,9% des entreprises mobilisent la période de professionnalisation
pour une durée moyenne de 72,7 heures par stagiaire.
Le congé individuel de formation (CIF) permet aux salariés de suivre tout ou partie d’une formation de leur choix pendant leur temps de travail.
La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience)
: instaurée par la Loi de Modernisation Sociale en 2002, la VAE permet d’obtenir un diplôme grâce à son expérience professionnelle. Après une montée en puissance de 2003 à 2006, la VAE a peu évolué. En 2009, près de 31 880 candidats ont obtenu une certification ministérielle par la voie de la VAE, contre 10 744 en 2003. Dans 70% des cas, il s’agissait de personnes en situation d’emploi et dans près de 30 % des cas, les candidats étaient des demandeurs d’emplois.
Favoriser l’insertion professionnelle par l’alternance: le contrat de professionnalisation et le contrat d’apprentissage

Ces contrats constituent des instruments majeurs d’insertion professionnelle des jeunes au titre de la formation continue.
Organisés autour de l’alternance, ces dispositifs bénéficient d’aides financières accordées, sous certains conditions, à l’employeur.
Le contrat de professionnalisation s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats. Ces contrats sont d’une durée de 6 à 12 mois et peuvent être portés, sous certaines modalités, à 24 mois pour des publics spécifiques ou quand la nature des qualifications l’exige. Son objectif est de leur permettre d’acquérir une qualification professionnelle et de favoriser leur insertion ou réinsertion professionnelle. Les bénéficiaires âgés de 16 à 25 ans révolus sont rémunérés en pourcentage du SMIC selon leur âge et leur niveau de formation, les salariés âgés de 26 ans et plus perçoivent une rémunération qui ne peut être ni inférieure au SMIC ni à 85 % du salaire minimum conventionnel. Ce contrat ouvre droit pour l’employeur, pour certaines embauches et dans certaines limites, à une exonération de cotisations patronales de sécurité sociale. En 2011, 173 185 contrats de professionnalisation, dont 32 500 pour les adultes ont été conclus. Ils étaient au nombre de 145 950 en 2009 et de 147 990 en 2010. La tendance est donc à la hausse, ce qui constitue un succès pour ce dispositif.
Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes de 16 ans à moins de 26 ans qui souhaitent acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l’enseignement professionnel ou technologique, par un titre homologué ou un titre d’ingénieur. Il repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique en centre de formation d’apprentis (CFA) et enseignement professionnel chez l’employeur avec lequel l’apprenti a signé son contrat. La durée du contrat peut varier de un à trois ans en fonction du type de profession et de la qualification préparée. Cette durée peut être adaptée pour tenir compte du niveau initial de compétence de l’apprenti; la durée maximale peut être portée à quatre ans lorsque la qualité de travailleur handicapé est reconnue à l’apprenti. Les employeurs peuvent bénéficier d’un certain nombre d’aides financières, comme des exonérations de cotisations sociales ou de crédit d’impôt.
Après une légère baisse des contrats signés entre 2009 et 2010 – sur cette période ils passent de 288 008 à 287 719 – le nombre de contrats d’apprentissage signés remonte à 295 044 en 2011.
Un dispositif innovant : la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE)

L’accord national interprofessionnel du 7 janvier 2009 sur le développement de la formation tout au long de la vie professionnelle a créé un dispositif nouveau destiné aux demandeurs d’emploi, indemnisés ou non. Il s’agissait à l’origine d’une proposition de la CGPME, à destination notamment des TPE-PME. Il s’agit de former un demandeur d’emploi à une offre identifiée déposée par l’entreprise auprès de Pôle Emploi. Le demandeur pourra alors bénéficier d’une action de formation à titre individuel ou collectif (ne pouvant excéder 400 heures) pour acquérir le socle de compétences professionnelles nécessaire pour occuper le poste proposé.
L’innovation de ce dispositif réside dans l’identification préalable du poste à pourvoir et l’adaptation en conséquence de la formation par la POE. L’inadéquation des compétences par rapport aux postes proposés trouve une réponse adéquate avec la POE.
Après plus d’un an de mise en place, un premier bilan peut être tiré de la POE individuelle. Au 31 décembre 2011, on compte 10 839 bénéficiaires. Certaines tendances se dessinent déjà au regard des secteurs ayant le plus mobilisé la POE en 2011: transport, grande distribution, hôtellerie-restauration, construction, services aux entreprises, industrie, agro-alimentaire. Les taux de sortie positive après une POE sont bons. En avril 2012, en moyenne 84,4% des demandeurs d’emploi ayant effectué une POE individuelle ont été
embauchés.

http://www.kpmg.com/Style% 20Library/images/default_banner.png As part of the 10th edition of Small Planet, KPMG and the CGPME (General Confederation of Small and Medium Enterprises) publish an overview of the development of SMEs for 10 years. From 10 themes that relate to the world of SMEs and ETI (entrepreneurship, innovation, international financing, competitiveness ....), this study provides key indicators and the factors explaining the evolution of the environment for 10 ans.Télécharger Now Panorama of the evolution of SMEs for 10 years. More...

3 août 2012

Chiffres sur la formation des détenus

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Conduite en partenariat avec le ministère en charge de l’emploi, la formation professionnelle en milieu pénitentiaire est un facteur important de réinsertion professionnelle; les modalités de prise en charge visent à garantir aux personnes détenues des prestations identiques à celles qui sont organisées à l’extérieur à l’égard des publics en grande difficulté.
Le principal objectif poursuivi est de qualifier les personnes détenues afin qu’elles puissent trouver plus facilement un emploi à leur libération.
Le ministère de la Justice comptait 8,5% de stagiaires en formation en 2010, sur 60 978 détenus. Il prévoit un accès à la formation des personnes détenues « à hauteur de 9,3% en 2012 et 10,2% en 2013 ». C'est ce qu'indique le rapport annuel de performance de la mission budgétaire « Justice », mis en ligne en juillet 2012
"En dépit de la nouvelle obligation d’activités prévue par l’article 27 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, il apparaît difficile de porter les cibles pour les années 2013 et 2014 à un taux supérieur à 10,2 %, notamment parce que les enveloppes de financement allouées par le ministère en charge de l’emploi n’augmenteront vraisemblablement pas dans les prochaines années".
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Διεξάγεται σε συνεργασία με το αρμόδιο Υπουργείο της απασχόλησης, της επαγγελματικής κατάρτισης στις φυλακές είναι ένας σημαντικός παράγοντας για την επαγγελματική αποκατάσταση? Πώς φροντίδα είναι να εξασφαλιστεί κρατουμένων με οφέλη παρόμοια με εκείνα που οργανώνονται σε έναντι εξωτερικών κοινό σε μεγάλους μπελάδες.
Ο κύριος στόχος είναι η πρόκριση τους κρατούμενους, ώστε να μπορούν πιο εύκολα να βρουν δουλειά μετά την απελευθέρωση
. Περισσότερα...
3 août 2012

Synthèse des analyses et des propositions du Conseil d'Orientation pour l'Emploi

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), dans son rapport intitulé "Une synthèse des analyses et des propositions du Conseil d'Orientation pour l'Emploi" adopté le 26 juin 2012, a souhaité revenir sur les orientations et propositions qu'il a formulées, à l'intention du gouvernement, des partenaires sociaux et plus généralement de l'ensemble des acteurs du marché du travail. Sans interférer avec l'agenda retenu dans le cadre de la conférence sociale des 9 et 10 juillet, le COE a jugé utile d'apporter cette contribution à la réflexion sur les prochaines politiques publiques à mettre en œuvre dans le domaine de l'emploi.
La première partie du document de synthèse rappelle un certain nombre de constats importants, de grandes orientations et de principes généraux en matière de politique de l'emploi issus des rapports du COE. Sur chacun des thèmes abordés à l’occasion des ses différents travaux, le COE constate qu’un grand nombre de ses préconisations ont été suivies d’effets, mais il considère néanmoins que ces mises en oeuvre n’épuisent pas les sujets.
La deuxième partie du document met en évidence le fait que de très nombreuses propositions du Conseil ont été au moins partiellement mises en œuvre.
La troisième partie rassemble des propositions du Conseil non mises en œuvre et qui peuvent être réunies autour de trois grandes thématiques: l'emploi des jeunes (acquisition des savoirs de base, orientation et alternance); l'anticipation et la gestion des mutations de l'emploi et de l'économie (notamment la croissance verte et la GPECT); l'aide aux personnes en difficulté sur le marché du travail. Une synthèse des analyses et des propositions du Conseil d'orientation pour l'emploi, juin 2012. 35 p.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) The Policy Board for Employment (COE), in its report entitled "A synthesis of views and proposals of the Advisory Board for Employment" adopted June 26, 2012, wished to review the proposals and guidelines that it has made, for government, social partners and, more generally, all the actors of the labor market. Without interfering with the schedule adopted as part of the social conference on 9 and 10 July, the WCC has seen fit to make this contribution to the debate on future policy to be implemented in the field of employment. More...
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