
Ces rapports sont de décembre 2009 et janvier 2010:
EHESS,
EPHE,
Lille3,
Evry,
Versailles – Saint-Quentin.
Voici les passages concernant la
Formation Continue.
EHESS (l'École des Hautes Études en Sciences Sociales): la Formation Continue n'est pas dans la Table des Matières.
La formation continue est aussi un champ qu’elle investit (p.5).
Une quatrième catégorie de publics est constituée au sein des cercles de formation. Ce public s’apparente à un public de formation continue traditionnel, dans la mesure où ces cercles répondent à des demandes d’institutions, d’organisations, de ministères sur la base de l’expertise de l’école. Ces cercles de formation ont fait l’objet de débats en interne, car ils s’apparentent à une marchandisation de la recherche de l’EHESS (p.14).
EPHE (École Pratique des Hautes Études): Table des matières - La stratégie en matière de formation, VI – La formation continue.
VI – La formation continue
Par sa nature, l’EPHE est, en grande partie, un établissement de formation continue mais les développements institutionnels récents ont eu comme résultat qu’aussi bien en SVT qu’en SR la formation continue est devenue non seulement une source de revenus importante pour l’école mais aussi un élément de valorisation qui ajoute indéniablement à son prestige. Les SHP, en revanche, n’ont pas relevé ce défi, à tout le moins de manière suffisante. Alors qu’en SR, on identifie un réel succès en nombre d’inscriptions (400), en SVT environ 80 étudiants par année s’inscrivent. Les offres de formation continue de la section des sciences religieuses et de l’IESR ont été réunies en un programme unique, l’IESR jouant le rôle moteur. En plus d’une dizaine de cycles de conférences et de journées de formations grand public, l’IESR, conformément aux missions qui sont définies dans ses statuts, a développé des activités de formation destinées aux enseignants du secondaire ainsi qu’à d’autres agents publics (infirmiers, policiers, personnels engagés dans des services pénitentiaires, travailleurs sociaux, etc.). Ainsi, à partir de 2006, des formations allant d’une à quatre journées par an ont été proposées régulièrement dans les IUFM et les académies.
Ont été touchés, en 2009, les IUFM de Caen, Créteil, Lille, Nantes, Paris, Reims et les académies de Bordeaux, Orléans, Paris, Reims. Plus modestement, des programmes ont été initiés à destination d’autres agents publics en collaboration avec d’autres ministères que celui de l’Éducation nationale. L’objectif est de répartir ces efforts de formation pour moitié à destination d’enseignants et pour moitié à destination d’autres agents publics. Au regard des rapports d’activités, le succès des entreprises engagées est important. Il faut cependant souligner la responsabilité nationale et pas seulement régionale confiée à l’IESR par ses statuts. Ainsi, si les enseignants de l’EPHE peuvent tout naturellement intervenir dans la région parisienne, il n’est pas possible de leur demander de sillonner de manière systématique tout le territoire français. L’IESR l’a très bien compris et a cherché, dès le début, à mobiliser dans chaque région des ressources locales en créant des liens avec des universitaires compétents dans des universités implantées dans ces régions. Reste que les moyens à disposition de l’IESR sont insuffisants pour atteindre de manière équivalente toutes les régions de France. Des collaborateurs supplémentaires seraient nécessaires pour assurer le contact et les tâches de coordination avec chaque région (p.17-18).
I – Les points forts: La qualité et l’attractivité de l’offre de formation, notamment en matière de formation continue et de
formation tout au long de la vie (p.33).
Lille 3: Table des matières - La stratégie en matière de formation, V – La formation continue.
V – La formation continue
Les activités de formation continue de Lille 3 reposent sur plusieurs structures: le Service commun de formation continue et d’éducation permanente (FCEP); le Centre régional de formation aux carrières des bibliothèques MédiaLille, qui est un département spécialisé du précédent; le Service universitaire de validation des acquis et des compétences (SUVAC); le Service d’enseignement à distance (SEAD). Par ailleurs, l’IUT et le CFMI développent leur activité de façon autonome.
Le FCEP comprend 25 personnes, effectif considéré comme insuffisant. Son déménagement à Villeneuve d’Ascq rapprochera les acteurs "techniques" des formateurs. Le budget du service, légèrement excédentaire, provient de trois types de financement, chacun pour un tiers : la Région, les entreprises et les inscriptions individuelles. Ces trois sources assurent le financement des locaux et du personnel contractuel, l’université mettant, quant à elle, à disposition les dix personnels titulaires. En 2007-2008, il y avait 2 117 inscrits pour environ 150 000 heures/stagiaires. En trois ans, on constate une légère diminution des effectifs ; l’introduction du Droit individuel à la formation (DIF) n’a pas eu l’effet escompté.
Si l’offre de formation couvre tout le champ de la formation initiale, les formations les plus demandées sont le DAEU, les formations en langues, les préparations aux concours administratifs et quelques DU. Lille 3 étant une "fac de lettres", selon le leitmotiv qui revient souvent, elle souffre d’un déficit d’image. Il reste que de nombreux diplômes propres à l’université dans le domaine des arts et de la culture ont été développés et sont inscrits au répertoire national des certifications. Le catalogue, bien fourni, est attractif.
La Validation des acquis de l’expérience (VAE) assurée par le SUVAC, mis en place en 1998, semble désormais bien acceptée par le corps enseignant. Grâce à l’action de la présidence, les enseignants ont compris que les diplômes n’étaient pas bradés et s’impliquent de plus en plus. Sur 2 135 demandes reçues depuis 2002 et 660 dossiers déposés, seuls 338 dossiers ont été jugés recevables, ce qui représente une déperdition importante. Le SUVAC ne souhaite pas assurer la validation des acquis du personnel en interne.
Quant au SEAD, service de taille moyenne (1 700 inscrits), il propose neuf licences et un master. Il est le seul service d’enseignement à distance de France à offrir un enseignement en histoire de l’art. Il a beaucoup de mal à trouver des enseignants qui acceptent d’élaborer des cours en ligne. Il n’est pas habilité, par ailleurs, à proposer des enseignements, l’initiative de l’inscription d’une formation dans son catalogue revenant aux UFR ou au président: ainsi, les demandes de cours en psychologie ne sont pas satisfaites, l’UFR ne souhaitant pas en ouvrir.
La restructuration de cet ensemble autour d’un pôle de Formation tout au long de la vie (FTLV), telle qu’elle est envisagée par l’université, lui apporterait une meilleure lisibilité. Mais le bilan du contrat quadriennal mentionne que l’établissement peine à développer une véritable dynamique de formation tout au long de la vie. La modularisation des formations, qui favoriserait le rapprochement FI-FC, est encore embryonnaire.
À cet égard, la mutualisation des pratiques entre les universités lilloises est de nature à améliorer le fonctionnement et l’efficacité de la formation continue. L’effort de réorganisation entrepris sur le site de Lille ne pourra bénéficier à Lille 3 que si l’université y adhère résolument et opère en interne les restructurations nécessaires à une réelle intégration (p.15).
Evry: Table des matières - La stratégie en matière de formation, II – Une politique de formation par l’apprentissage et de formation continue performante, 1-Structuration du service, 2-Des bilans des formations en alternance et continue positifs, 3-Validation des acquis par l'expérience (VAE) et validation des acquis personnels et professionnels (VAPP), 4-Développement de la VAE/VAPP, 5-Analyse du service commun de formation continue.
II – Une politique de formation par l’apprentissage et de formation continue performante
Les formations continues ou en apprentissage font étroitement partie de la genèse de l’UEVE dans son bassin d’influence. Ainsi est-il proposé plus de 50 formations en apprentissage (>10% étudiants inscrits) et l’université a développé une cellule de validation des acquis pour l’ensemble des formations. L’organisation est partagée sur 3 structures gérant chacune leur volet opérationnel, UFR, IUT et ENSIEE, le service commun de formation continue (SCFC) ayant néanmoins la main sur toutes les activités de VAE.
1 Structuration du service
L’accompagnement en personnel est de 2 IATOSS, 2 contractuels, 1 poste gagé IUT. Le budget est de l’ordre de 7M€ et les recettes du même ordre de grandeur. Avec plus de 1 000 apprentis, l’UEVE se place presque au niveau de l’université de Marne-la–Vallée (1 400 environ). Le service se décompose en 4 structures opérationnelles : - ingénierie pédagogique - formation continue et stagiaire avec suivi pédagogique - cellule gestionnaire - VAE/VAPP. Un CFA EVE (Évry-Val-d’Essonne) certifié ISO 9001 (hors des murs) gère 90 % des apprentis de l’UEVE; deux autres CFA sont partenaires: AFIA (association pour la formation d’informaticiens par l’apprentissage) et une MIAGE. AFI24 (master 2 chimie des matériaux).
Ce CFA-EVE répond aux besoins du commerce, de la gestion (financière, RH, logistique, ...) et de l’Industrie (bâtiments et productique). De plus des activités transverses (communication, démarche qualité, réseaux informatiques) sont développées ainsi que le secteur droit et "traduction spécialisée" ; il est aussi certifié ISO 9001, et le suivi est accessible par le réseau des acteurs.
2 Des bilans des formations en alternance et continue positifs
Le taux de réussite en FA est de plus de 90% et celui en FC est de plus de 70% (hors DAEU 20-30%). 80% des diplômés sont intégrés professionnellement. Les domaines "sciences économiques et gestion, et sciences sociales et humaines" regroupent 75 % des apprentis. La stagnation observée depuis 2-3 ans proviendrait du passage au LMD, ce type de parcours n’étant pas encore familier et aux apprentis et aux entreprises concernées.
3 Validation des acquis par l’expérience (VAE) et validation des acquis personnels etprofessionnels (VAPP).
Le fonctionnement de cette cellule est caractérisé par un accompagnement de chaque candidat VAE (1 accompagnateur et 2 référents du diplôme concerné) pour : (i) le questionnement sur le projet – avec proposition éventuelle de parcours mixte formation continue/VAE, (ii) l’identification et la formulation des acquis individuels et l’analyse de leur cohérence avec le diplôme, (iii) la démarche de constitution du dossier individuel et enfin, (iv) le passage en jury formé d’enseignants et de professionnels. Les diplômes les plus demandés sont ceux de : (i) commerce et vente, (ii) informatique et ce, surtout en licence professionnelle. Enfin une ingénieure d’études contractuelle a été engagée en juin 2007 pour l’accompagnement des candidats.
Durant chacune des 3 dernières années: -sur environ 100 dossiers de VAPP déposés, 95 % ont été acceptés; -sur environ 25 dossiers de VAE passés en jury, 96 % ont obtenu une validation totale.
4 Développements de la VAE/VAPP
Au travers du PRES UniverSud Paris pour la réalisation d’une plateforme d’information et d’accompagnement à distance dont les objectifs sont : (i) informations des candidats et des entreprises, (ii) accompagnement à distance de personnes éloignées, indisponibles ou à mobilité réduite, (iii) formation de référents VAE/VAPP des diplômes et membres du jury.
5 Analyse du service commun de formation continue
Indiscutablement ce service fonctionne d’excellente façon avec une démarche qualité déclinée dans le triptyque: diplôme - métier - compétences. Le service est constamment en auto-évaluation mais il lui faudra encore résoudre le problème du taux de réussite en DAEU de 30 %. Il convient de pousser aussi loin que possible la mutualisation dans le cadre du PRES UniverSud Paris. Enfin il lui faudra développer les liens avec la plate-forme d’accès à l’emploi, et surtout, développer une passerelle de formation entre la CCI de l’Essonne et son CFA "faculté des métiers".
Versailles – Saint-Quentin: Table des matières - La stratégie en matière de formation, IV – La formation continue.
IV – La formation continue
La formation continue (FC) est regroupée dans un service commun depuis 1998. Interlocuteur de nombreux services et composantes de l’université, il est composé de 17 personnes, parmi lesquelles 12 sont autofinancées. L’offre proposée s’appuie beaucoup sur les compétences internes à l’établissement, avec un nombre limité d’intervenants extérieurs. Une convention avec le CEREL permet d’assurer la FC en langues. 56 500 heures ont été dispensées en 2008 auprès de 2 000 stagiaires, pour un chiffre d’affaires de 1,7 M€. Les recettes sont partagées entre le niveau central (20 %), le service (20 %) et les composantes (60 %). La formation médicale continue, partie intégrante du service, s’appuie sur 8 diplômes universitaires et 12 diplômes interuniversitaires.
Les projets portent sur la mise en oeuvre d’une formation qualifiante de courte durée et le développement du droit individuel à la formation (DIF) en interne, avec un affichage de croissance "prudente" de la part de son directeur. Une meilleure communication sera assurée par la création de personnes ressources dans les composantes ("antenne FC"). Partant d’un mode de fonctionnement centré sur la demande, le service évolue avec l’élaboration d’un catalogue. Il fonctionne avec un portefeuille d’une centaine d’entreprises des Yvelines. Parmi les objectifs, figure celui d’une certification dans le cadre européen.
La VAE (Valorisation des acquis de l’expérience) est intégrée au Service de formation continue, qui est chargé de son développement au sein de l’université. 60 dossiers VAE ont été déposés en 2008 (44 en 2005) et 21 diplômes obtenus (36 en 2005), ce qui constitue un bon résultat. Une plateforme commune de VAE, partagée au sein du PRES entre Paris-Sud 11, l’ENS Cachan, l’Université d’Évry et l’UVSQ, et accessible via un portail WEB unique, est en cours de réalisation. Son développement s’accompagne de la réalisation d’une "charte qualité VAE UniverSud Paris", qui décrira précisément les engagements pris par les établissements pour accompagner le candidat.
Le Service de formation continue de l’UVSQ dispose d’une expérience certaine. Néanmoins, le chiffre d’affaires n’est pas en rapport avec le potentiel humain du service. Il est recommandé de sortir d’une logique de développement "prudent" pour une démarche active de prospection interne et externe ; le doublement du chiffre d’affaires sur la durée du contrat 2010-2013 (VAE comprise) pourrait être un objectif affiché. Un bâtiment dédié à la formation continue serait utile pour conforter son développement et sa visibilité régionale (p.17).
Le développement des relations avec le tissu des PME/PMI permettrait de mieux identifier les besoins de formation continue et de VAE, de développer les offres de stages pour les étudiants, quelles que soient leurs spécialités, et d’augmenter l’activité du secteur formation continue de l’UVSQ, qui cherche des relais de croissance (p.26).
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