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Formation Continue du Supérieur

12 septembre 2011

Les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes

http://www.aravis.aract.fr/upload/image/mission-egalite-mixite-professionnelle/logo-partenaires/PRAO.pngRetrouvez les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes.
Les rencontres régionales constituent depuis leur première édition, des temps forts d'échanges entre praticiens des réseaux et services AIO (d'Accueil, d'Information et d'Orientation) pour une réflexion partagée sur les pratiques d'orientation tout au long de la vie et sur l'articulation des services rendus au public.
Pour rappel, ces rencontres avaient pour thème: le conseil en orientation dans son environnement, réalités et perspectives. Téléchargez les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes.
Extraits
Jean-Robert PITTE, Délégué à l’Information et à l’Orientation

J'ai été heureux de passer cette journée avec vous et de rentrer dans les problématiques de la région Rhône-Alpes. J’essaie, depuis ma prise de fonction il y a une dizaine de mois maintenant, d’aller le plus souvent possible en région car chaque espace de vie français a des problèmes différents qui doivent se résoudre différemment. Les situations sont en effet, très différentes selon le territoire dans lequel on se trouve (régional ou local) et les caractéristiques du lieu (villes de petites ou fortes importances, zones rurales, sites difficiles).
La loi de 24 novembre 2009 est une loi qui implique une coordination des différents organismes prescripteurs ou recommandant des solutions en matière d’orientation, de formation et d’insertion professionnelle.
L’un des vrais problèmes de l’orientation est celui des sigles et de leur multiplicité, notamment interrégionale. Derrière cette question, il y a la difficulté de l’usager. L’usager initié n’a pas trop de problème à se retrouver dans ce « maquis ». A l’inverse, le jeune issu de l’immigration, décrocheur, dans une famille décomposée dans un quartier sensible peut-il s’y retrouver ? De même, que fait l’étudiant « décrocheur », (et il y en a beaucoup) qui se trouve par hasard dans une université parce qu’il n’a pas bénéficié d’un vrai service d’orientation avant son inscription ? Parfois, on le « raccroche » notamment s’il vient consulter, et qu’il est aidé. Mais beaucoup disparaissent complètement ce qui est dramatique. C’est la même chose pour le demandeur d’emploi de longue durée qui, par hasard, est tombé dans un centre de Pôle emploi débordé, avec des interlocuteurs chaque fois différents du fait de la réorganisation, de la crise, de l’augmentation du nombre des demandeurs d’emploi. Il ne s’agit pas de critiquer les services d’orientation mais on ne peut que constater la complexité d’un système français, qui, dans le domaine de l’orientation comme dans d’autres domaines ne répond pas aux problèmes posés. Quand il y a un problème, on crée un organisme pour y répondre et on accumule, on fait du « millefeuille ». Evidemment, parfois c’est redondant, parfois au contraire, il y a de grands vides … : des cas ne peuvent pas être traités parce que personne ne sait les traiter…
En matière d’orientation, il y a en France 8500 lieux d’Accueil, Information, Orientation. Cela fait une moyenne de 70-80 organismes par département, moins dans les zones rurales, plus dans les régions urbanisées. C’est invraisemblable et on ne peut pas s’y retrouver !
Le législateur, dans sa grande sagesse, s’en est ému. Par la loi du 24 novembre 2009 qui prévoit une meilleure coordination de l’Accueil, Information, Orientation dans notre pays. Cela s’impose même si le chantier est compliqué. Dans la région Rhône-Alpes, vous avez commencé à vous y attaquer depuis bien des années : le PRAO est là pour cela, pour coordonner les efforts des différents organismes.
Il y a encore une marge de progrès, nous en sommes tous conscients et le dire n’est pas un reproche pour le PRAO… Vous avez une feuille de route que vous avez acceptée mutuellement et que la Région porte. Mais comme l’a dit Philippe Meirieu, la Région ne peut rien faire sans l’Etat et les partenaires sociaux. Il est normal que l’Etat le dise aussi. L’Etat en région (Rectorat, DIRECCTE, etc.), ne peut rien faire sans la Région, sans les autres collectivités territoriales (et Dieu sait si elles sont importantes, départements, communautés urbaines d’agglomération, villes), sans les partenaires sociaux qui représentent un « monde » difficile à coordonner.
A partir du moment où les gens commencent à travailler ensemble, il y a une vraie solidarité et on a entendu aujourd’hui des expériences passionnantes de professionnels qui ont montré que beaucoup de choses peuvent se faire…
Cependant, c’est très compliqué parce que nous avons notre culture tribale… Chaque organisme a sa culture, son histoire, parfois ses statuts, ses spécificités historiques que les professionnels ne sont pas prêts à modifier ou à abandonner. Pourtant, bien souvent, cela mériterait d’être remis en cause, regardé de près et qu’on accepte d’aller vers le changement et donc vers une meilleure coordination.
Cette loi du 24 novembre 2009 prévoit la nomination d’un Délégué à l’Information et à l’Orientation rattaché au premier ministre. J'ai été nommé 8 mois après le vote de la loi ce qui montre bien la difficulté qu’il peut y avoir à faire s’entendre cinq ministères chargés de la jeunesse, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’emploi (en ce moment, deux ministres ont un charge l’emploi et la formation professionnelle). Du fait de ces difficultés, mon premier rapport aura du retard. Nous sommes en train de le rédiger avec la petite équipe des chargés de mission de la DIO. Il s’intitulera « orientation pour tous ». Sans doute, vous professionnels, vous n’y apprendrez pas grand-chose. Mais ce rapport va être destiné au plus large public possible. Il fera l’objet d’une publication chez un grand éditeur et d’une publicité de façon à ce que parents, jeunes et moins jeunes aient l’idée de le lire, les droits d’auteur allant aux compagnons du tour de France. C’est une sorte de « mode d’emploi » dans ce maquis de l’information et de l’orientation. Il y aura aussi un certain nombre de recommandations destinées aux différents ministères. Il a en effet semblé important d’avoir un document qui aujourd’hui n’existe pas sur le marché sous quelque mode que ce soit (imprimé ou électronique).
La lettre de mission que j’ai reçue dans le courant de l’été dernier -plusieurs semaines après ma nomination- prévoit que je puisse coordonner la politique d’information et d’orientation en mettant en oeuvre en particulier, ce que la loi a appelé, disons le, assez malheureusement, « lieu unique ».
Cette expression veut dire, dans un français simple, « tout le monde sous le même toit ». L’idée est donc de se rassembler et de se mettre sous le même toit, dans un lieu géographique unique. Or avec les différents ministères, les parlementaires ayant porté la loi, les présidents de Région et les partenaires sociaux, nous nous sommes aperçus assez vite que si nous prenions cette expression dans son acception la plus étroite, il n’y aurait qu’une vingtaine de labellisations en France (soit 16-17 cités des métiers et quelques maisons de l’emploi un peu « rassembleuses ») ce qui n’était pas l’objectif de la loi. Donc, après maintes discussions avec les intéressés, nous nous sommes mis d’accord sur le fait que « le lieu unique » devait se définir comme « un espace de vie ». Un lieu géographique peut avoir pour nous, géographes, le sens d’un point donné repérable par GPS mais aussi d’une superficie, d’une surface. C’est cette interprétation qui a été acceptée par l’ensemble des ministères. Le nom retenu est « Orientation pour tous Pôle information et orientation sur les formations et les métiers ».
Le pôle regroupe en réseau différents organismes proches les uns des autres, accessibles par tous, par les transports en commun, facilement repérables. Il implique une convention entre des organismes ayant des vocations variées, (tels que ceux que vous représentez ici et peut-être quelques autres), à l’échelle d’un bassin de vie, passant une convention entre eux et acceptant de travailler ensemble et d’assurer individuellement le premier accueil.
Pour prendre un exemple absurde, un décrocheur collégien peut entrer dans un centre Pôle emploi. On lui donnera (et peut être cela se fait déjà) un minimum d’informations pour qu’il puisse se retrouver dans le paysage de l’orientation; on écoutera sa question, son problème et on l’enverra au bon endroit en l’aidant. En effet, ce que nous voulons, c’est que les personnes les plus défavorisées, les plus perdues dans le système, soient accompagnées personnellement pour aller dans le lieu de second niveau où elles bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, d’une écoute plus approfondie, de manière à ce que nul ne soit perdu. C’est un système à deux niveaux. Le décret d’application de la loi dont la première version date de mars 2010 a été signé et paraîtra d’un jour à l’autre au journal officiel. De même un arrêté très important prévoit les conditions de la labellisation.
J’aurais préféré, et le gouvernement aussi, que la parution ait lieu dès l’automne mais c’est toujours difficile quand il y a de multiples relectures, des changements souhaités par le Conseil d’Etat et les différents ministères. Aujourd’hui, il est définitif, signé et il paraîtra au journal officiel. Il sera envoyé à tous les préfets et les recteurs avec une circulaire précisant les modalités d’application.
Les projets de conventions entre les différents organismes à l’échelle d’un bassin de vie, vont être proposés à l’Etat c'est-à-dire au préfet qui les fera analyser par ses services (DIRECCTE, par exemple) ou ceux du Rectorat. Tout le monde sera mobilisé et ce, en fonction du nombre de dossiers. Ensuite, les projets feront l’objet d’une évaluation par le CCREFP, ce qui est très important. Ce comité se réunit en Rhône-Alpes mais il est en cours de réorganisation avec « une commission Accueil Information Orientation » qui va se créer en son sein pour examiner les dossiers de demandes. Ce comité est co-présidé par le Président de la Région et le Préfet de Région. C’est donc vraiment une collaboration étroite Etat/Région, qui correspond à l’esprit du discours du Président Philippe Meirieu.
Ce comité transmettra ensuite le dossier au préfet avec un avis et le préfet validera dès lors que l’avis sera favorable. C’est une labellisation d’Etat qui a été prévue par la loi après discussions (les Régions auraient préféré co-labelliser). Mais le CCREFP donnant son avis, cela revient pratiquement à une co-labellisation. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, je n’imagine pas qu’un préfet labellise contre l’avis du CCREFP si l’avis est négatif ou qu’un préfet ne labellise pas un dossier sur lequel le CCREFP aurait donné un avis positif. Ces dossiers doivent être portés fortement par l’Etat, la Région et les partenaires sociaux. C’est absolument essentiel pour la réussite de cette politique.
Il existe déjà actuellement des Cités des Métiers, qui fonctionnent très bien. Elles ont été créées, il y a presque 20 ans maintenant. La première a été installée à la Villette dans la Cité des sciences. Elle est la tête d’un réseau désormais international.
Dans ces cités des métiers, on répond aux questions des usagers. Il n’y a pas le nom des organismes mais la formulation de demandes: création d’entreprise, reconversion, formation initiale. On va au guichet qui correspond aux questions. Derrière les guichets, il y a des accueillants qui viennent des différents organismes, qui ne perdent pas leur identité car ils viennent là quelques demi journées par semaine. Mais, l’usager ne sait pas d’où viennent ces personnes qui accueillent. Les usagers s’y retrouvent.
En plus, il y a un équipement conséquent (en micro informatique, documentation…) ainsi que des accompagnateurs pour donner des indications. Ce modèle fonctionne très bien. Je le considère comme remarquable. Il est évident que ce modèle ne pourra pas être répandu d’un seul coup en France mais il est formidable car il permet d’accueillir tout le monde: c’est anonyme, gratuit et il y a un accompagnement personnalisé. Comme ce n’est pas possible de ne garder que ce modèle, ce seront des coordinations à l’échelle des bassins de vie, (comme Bourg-en-Bresse). Il suffit d’avoir un ensemble le plus complet possible d’organismes permettant de répondre à toutes les questions, qui travaillent entre eux et qui mettent sur leur porte leur nom ainsi que le logo « orientation pour tous ». Quelqu’un a dit ce matin que dans son CIO, il accueillait plus de 10% d’adultes, certains en ont plus (jusqu’à 30%) ; les CIO doivent accueillir tous les publics pour un premier niveau d’information. Il est évident que les CIO ne vont pas trouver un emploi à quelqu’un. Il y a d’autres organismes pour cela. Idem pour ce qui concerne les demandes de congés individuels de formation. Le CIO les enverra vers le FONGECIF.
La seconde partie de ma mission consiste à coordonner et homogénéiser le système dématérialisé qui est aujourd’hui extraordinairement complexe puisqu’il existe de nombreux de sites internet.
Pour la formation initiale, un énorme effort a été fait; aujourd’hui, il existe de la documentation écrite à l’ONISEP mais aussi surtout un site internet exceptionnel, clair ou tout le monde s’y retrouve, extrêmement lumineux, convivial avec une ergonomie parfaite. C’est un effort énorme qui a été fait. Mais l’ONISEP ne concerne que la formation initiale.
Quid de la formation tout au long de la vie ? C’est beaucoup plus compliqué. Il y a certes le site CENTRE INFFO. Il y a beaucoup de données sur le site CENTRE INFFO puisque tous les CARIF ou presque envoient leur documentation mais c’est un peu foisonnant et pour s’y retrouver, il faut être un peu initié. Ce site n’est pas aussi ergonomique que le site ONISEP. Il y a quand même des manques, par exemple pour ce qui vient du réseau jeunesse, du CIDJ, des BIJ, des CRIJ, des PIJ ou des branches professionnelles. Or, ce que nous voulons, c’est être le plus complet possible et le plus lisible et accessible possible pour tous publics. C’est ce que nous avons commencé à faire et le dossier avance. J’espère que nous aurons une version améliorée du site orientation/formation dans le courant de l’automne et une version définitive qui satisfera tout le monde à la rentrée 2012.
Du côté du « dématérialisé personnalisé » (téléphone, chat, courriel), nous sommes également en train de travailler avec l’aide de la DGEME (direction générale de la modernisation de l’Etat) qui réfléchit beaucoup à tout ce qu’il est possible de faire pour simplifier la vie des administrations françaises et pour les rendre plus efficaces et en même temps moins chères. Nous sommes aussi aidés par un service qui est la DILA et qui dispose d’un numéro unique que vous connaissez et qui est le 39 39 (numéro des services publics). Jusqu’à ce jour, le 39 39 ne donne pas d’information sur l’orientation et la formation professionnelle. Nous allons ajouter cette possibilité avec un numéro spécifique à l’orientation où une plateforme assurera un premier niveau d’information personnalisé avant de renvoyer les usagers vers un accompagnement personnalisé (par exemple la plate-forme ONISEP, la plateforme FONGECIF lorsqu’il y a une). L’idée est d’aller, de guider, d’accompagner par la main, par le téléphone ou par le chat l’usager jusqu’ à la bonne personne et éventuellement jusqu’à la prise de rendez-vous. Sur le plan budgétaire, le coût de mise en place de ce service dématérialisé sera financé par le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) ce qui nous permet d’avoir des opérateurs de téléphone. Même chose pour le site internet.
Pour ce qui est du regroupement ou du moins de la coordination à l’échelle des lieux physiques, bassins de vie c'est-à-dire de 300 à 400 lieux en France, la question est différente. Si je prends l’exemple de la Cité des Métiers ou des Maisons de l’Emploi qui sont des lieux aboutis, elles ont coûté un certain prix, généralement, à une collectivité territoriale. A Marseille, c’est la communauté d’agglomération de Marseille, à Limoges, c’est la Région qui a payé le bâtiment dans lequel il y a Pôle emploi, 2 CIO, une mission locale, et tous les organismes sont là. Outre l’accueil général du rez de chaussée, à l’étage sont logés tous les organismes.
Comme les collectivités locales sont assez sensibles à l’intérêt de ce genre d’organismes et parfois disposent de locaux vacants, la mise en place de ce type de lieux collectifs devient possible surtout lorsqu’il existe une volonté de travailler en commun de la part de différents partenaires. Cela permet aussi d’envisager différemment tous des problèmes d’effectifs, d’argent… Le fait de travailler ensemble permet une perspective « tout au long de la vie ». Cela aide, va permettre à l’ensemble des professionnels (et vous êtes très nombreux en France) d’être mieux en phase avec les besoins de ce pays. Il faut sortir d’une trop grande complexité, d’une trop grande opacité de nos systèmes d’orientation. Il n’y a pas un pays au monde ou le système est aussi compliqué parce que nous avons accumulé des institutions qui sont malheureusement souvent redondantes et qui ne se coordonnent pas.
Ce que je veux dire en terminant c’est que le travail qui est fait au PRAO est un travail formidable. Nous comptons bien, avec l’accord de Philippe Meirieu), repérer toutes les bonnes pratiques qui sont les vôtres pour essayer de les faire connaître et de les diffuser dans toute la France. Il y d’autres régions pilotes. Chacune a son style. Il y en a qui sont plus en avance que d’autres. Nous allons essayer d’aider l’ensemble des partenaires de l’orientation à faire que dans ce pays puisse se doter d’une orientation lisible pour les usagers. On a beaucoup parlé aujourd’hui de « besoin » d’orientation, mais un mot n’a pas été prononcé, c’est celui de « désir » d’orientation. Parce que l’orientation n’est pas une punition, c’est au contraire une belle opportunité. Je vous remercie de votre attention.
Téléchargez les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes.

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12 septembre 2011

L’université en mode “public-privé”

http://le75020.fr/wp-content/uploads/2011/05/75020-logo-acteurs-publics.pngPar Xavier Sidaner. En recourant aux contrats de partenariat pour rénover ses universités, le ministère de l’Enseignement supérieur vise à faire émerger des pôles d’excellence. Non sans risques.
“Plus aucun obstacle réglementaire ni financier ne barre la route à l’avancement de l’opération Campus. Nous sommes à un moment d’accélération exceptionnel”, s’est réjoui Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en installant, le 19 juillet, le comité de pilotage du plan Campus. Lancé en février 2008, ce plan de grande ampleur en faveur de l’immobilier universitaire vise à faire émerger 12 campus d’excellence labellisés, auxquels s’ajoutent 9 campus prometteurs et innovants qui seront, en quelque sorte, la vitrine de la France et “capables de rivaliser”, dans l’esprit du ministre, “avec Harvard ou Cambridge”.
Ces universités, sélectionnées à l’automne 2008 sur la base de quatre critères (urgence immobilière, ambition scientifique, vie de campus et caractère structurant pour le territoire), seront construites par des groupes privés, non à la suite d’appels d’offres classiques, mais sur le modèle des partenariats public-privé (PPP). Le principal avantage est que, à travers ce contrat global, l’entreprise s’engage non seulement sur l’investissement, la construction, mais aussi sur la maintenance des bâtiments et le gros entretien. Une aubaine pour l’État, qui n’a jamais été très tatillon sur l’entretien de ses universités. Alain Neveu, responsable des grands projets au ministère de l’Enseignement supérieur, reconnaît d’ailleurs “l’avantage de cet outil contractuel”, qui conduit à “être vertueux”. Signe que l’État veut enfin sortir les universités de l’état de vétusté dans lequel une grande majorité d’entre elles se trouve, d’autres PPP ont par ailleurs été lancés, à Paris-IV et Paris-VII en juillet 2009, mais aussi à Toulouse pour des opérations touchant également au gros œuvre. Suite de l'article.
http://le75020.fr/wp-content/uploads/2011/05/75020-logo-acteurs-publics.png Autor Xavier Sidaner. Kasutades partnerluse lepingud uuendada oma ülikoolide kõrgharidus eesmärk on arendada tippkeskustele. Mitte ilma riske.
"Enam ei ole rahalised ja regulatiivsed barjäär takistab edendamisele operatsiooni Campus.
Oleme unikaalne hetk kiirendus, "tervitas Laurent Wauquiez minister kõrghariduse ja teadusuuringute, paigaldus, July 19, juhtkomitee Campus kava. Aasta veebruaris käivitatud 2008 kava suurte kinnisvara ülikooli eesmärk on arendada 12 ülikoolilinnakud kvaliteedimärgina, pluss nine paljutõotav ja uuenduslike campus, mis kuidagi, presentatsioon Prantsusmaa ja "võimeline konkureerima" vaimus minister, "koos Harvard või Cambridge." Velle...
12 septembre 2011

Germany: State to set 'quota' for women professors

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Michael Gardner. North Rhine-Westphalia's state government intends to introduce new legislation to encourage the promotion of more women to professorships. The state is currently below the federal German average.
The ruling Social Democrat-Green coalition has proposed a flexible quota that would vary across departments. The target would be to achieve the same percentage of women professors as the percentage of women qualifying as university lecturers in a faculty.
In turn, the share of women doctoral candidates would ideally depend on the number of women students. Universities actually reaching these levels would be entitled to more government funding. On a federal scale, 49.8% of students were women in 2008, and 41.9% of doctoral students were women. But women accounted for just 17.4% of professors. At only 16.6%, North Rhine-Westphalia was slightly below that level in 2008, although the percentage of women had grown by 7% over the previous 10 years.
At 52%, North Rhine-Westphalia was able to boast an above-average share of women students. Even so, women occupied just 19% of the rectors' offices in the state, and a mere 11% of faculty and department management teams. The figures were published in the first North Rhine-Westphalian Gender Report, which appeared earlier this year. The report was compiled by the North Rhine-Westphalian Women's and Gender Research Network, which is based at Duisburg-Essen University and supported by the state government. It involves around 180 women academics throughout the state, and plans to issue a report every three years.
"At the current pace of developments, it would take another half a century to reach balanced figures," Svenja Schulze, North Rhine-Westphalia's Higher Education Minister, commented when the report appeared. "This is a waste of opportunities and talent that we can no longer accept."
The state government had already announced that it was committed to 40% of executive positions to be held by women, and Schulze stressed that it was important for universities to pursue this goal. However, the new Social Democrat-Green proposals have been rejected by the opposition Free Democrats (FDP). "A university governed by quota with quota professors and quota rectors is no solution," said the FDP's Ingrid Pieper-von Heiden.
Meanwhile, two North Rhine-Westphalian higher education institutions, Dortmund Technical University and Ruhr University Bochum, are already taking part in a scheme launched by the Federal and State Government Joint Commission on Education Planning, under which faculties appointing women professors are awarded a EUR30,000 (US$42,200) bonus. Sixteen percent of Dortmund's professors are female, roughly corresponding to the state average.
12 septembre 2011

Licence pro logement social, de Clermont-Ferrand à Lille

http://www.lamontagne.fr/cfc/images/logo_MT_R.gifMarion Bérard (locale@centrefrance.fr). L'université d'Auvergne sert de modèle dans le Nord. La licence Management du logement social créée en 2003 à Clermont-Ferrand, vient de s'exporter à Lille.
Le 8 juillet dernier, l'université d'Auvergne a signé une convention avec l'Université de Lille pour l'ouverture d'une annexe de sa licence Management du logement social. L'occasion de faire le point sur une licence en pleine expansion à Clermont-Ferrand.
Le secteur du logement social représente un gisement d'emploi important. Dans tout le Puy-de-Dôme en particulier, avec un parc de plus de 26.000 logements sociaux. C'est sur une forte demande de la part des bailleurs sociaux que l'Université a créé une licence dédiée à ce secteur en 2003.
Chaque année à l'IUT, une promotion d'une quarantaine d'élèves, niveau bac+2 sélectionnés sur dossier, est formée à tous les métiers du logement, des bailleurs sociaux aux agences d'urbanisme. Les élèves sont encadrés par des professeurs de l'université et des professionnels du logement social. La formation est sanctionnée par un stage de quatre mois, d'avril à juillet. C'est cette formation pratique qui donne à la licence toute sa valeur. Classée A+ par une évaluation ministérielle, elle permet aux étudiants de trouver un emploi rapidement, voire pendant leur stage.
Rien d'étonnant à ce que cette licence, créée dans la ville de Didier Guillot, ministre du logement social, ait intéressé l'université de Lille. Les premiers élèves, une quinzaine, vont faire leur rentrée au lycée Pasteur de Lille en septembre. Certains professeurs de Clermont-Ferrand vont même se déplacer dans la ville du Nord, qui compte 500000 logements sociaux, pour donner des cours. L'objectif pour l'université d'Auvergne: développer la licence tout en maintenant la qualité. Un master professionnel est envisagé dans les années à venir à Clermont-Ferrand. Contact: IUT Cermont-Ferrand, Patrick Nehemie, 04.73.17.71.01
http://www.directetudiant.com/uploads/logos/universite-d-auvergne-clermont-ferrand-1_2570.jpgL’UdA vient de signer une convention avec l’Académie de Lille afin de mettre en place un groupe de formation à la licence professionnelle Management du Logement Social de l'IUT de l’Université d’Auvergne au sein du Lycée Louis-Pasteur de Lille.

Accueillant chaque année depuis 2002 entre 25 et 35 étudiants, la Licence professionnelle Management du Logement Social de l'IUT (notée A+ lors des dernières évaluations de l’AERES) effectue un recrutement national bien que tempéré par l’éloignement géographique de certaines régions à fort potentiel de recrutement.
Soucieuse de trouver une réponse à la demande des professionnels, l’Université d’Auvergne s’est associée au lycée Louis-Pasteur de l’Académie de Lille afin de permettre à des étudiants et des salariés de d’entreprise issus de la région Lilloise, de préparer la licence Professionnelle Management du Logement Social dans la cadre de la formation continue et de l’alternance. En savoir plus: présentation complète de la Licence Professionnelle Management du Logement Social.
http://www.lamontagne.fr/cfc/images/logo_MT_R.gif Marion Berard (locale@centrefrance.fr). Uniwersytet Auvergne jest modelem na północy. Zarządzanie licencjami mieszkań socjalnych utworzony w 2003 roku w Clermont-Ferrand, Lille musi być eksportowane. Więcej...
12 septembre 2011

Formation: le nombre d'organismes collecteurs divisé par trois

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Leïla de Comarmond. Les mariages se sont multipliés ces derniers mois entre les organismes paritaires de collecte des fonds de la formation professionnelle (Opca). Objectif: atteindre le seuil fatidique des 100 millions d'euros collectés chaque année, le minimum imposé par la réforme de 2009 à compter du 1er janvier prochain pour pouvoir survivre, alors que le seuil n'était jusqu'ici que de 15 millions d'euros.
Il y a aujourd'hui 65 Opca (dont 16 au-dessus des 100 millions d'euros). Il n'y en aura plus que 20 au début de l'an prochain. Cela portera de près de 100 à moins de 50 le total des organismes de collecte des fonds de la formation professionnelle, y compris les 26 Fongecif qui gèrent l'argent du congé individuel de formation; des organismes qui collectent chaque année au total plus de 6 milliards d'euros.
Grandes manoeuvres

Chaque Opca, qu'il ait revu ou non son périmètre, devait déposer une demande d'agrément auprès de l'Etat au plus tard le 1er septembre. Un délai de grâce a été accordé aux retardataires jusqu'au 1er octobre. Mais les grandes manoeuvres sont quasiment achevées. Les tractations seront allées bon train jusqu'à la dernière minute. Ainsi, l'Opca des professions libérales, qui avait un temps fait le pari de rester seul avec ses 97 millions d'euros de collecte, s'est résolu à discuter avec l'Opca de l'artisanat des métiers de services avant de se tourner vers celui de l'hospitalisation privée. Quelques divorces auront aussi émaillé ces derniers mois, avec par exemple la fusion de l'Opca des banques et de celui des assurances dans l'Opcaiba, mais sans les courtiers : ils sont partis à l'Agefos, où sont le Crédit Mutuel et les Caisses d'Epargne, tandis que la Banque Populaire est à Opcalia, l'autre Opca interprofessionnel. Le signe que la réforme de 2009 ne signe pas la fin de la recomposition du paysage, ce dont tout le monde a bien conscience dans le monde des Opca, qui s'attend à une nouvelle étape après la présidentielle.
Pour l'heure, un autre sujet concentre l'attention: la perspective d'un bras de fer entre certains Opca et les pouvoirs publics. Le propos: l'autonomie dont pourraient disposer les branches ayant renoncé à leur organisme de collecte pour intégrer une plus grosse structure. L'administration a fini par accepter que des délégataires (des entités juridiques autonomes) soient conservés au niveau territorial, elle refuse qu'il en soit de même au niveau professionnel. Elle menace de ne pas agréer les collecteurs qui, comme Opcalia, Opcaiba ou l'Opca de l'économie sociale Uniformation, hébergeraient des délégataires de branche, au motif que c'est contraire à l'esprit de la réforme.
Problème: les textes ne l'interdisent pas formellement, ce qui rend l'argument juridiquement fragile. « Etre en conformité avec une disposition législative qui n'existe pas, je ne sais pas faire », résume un des Opca concernés.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Leila de Comarmond. Abielud on mitmekordistunud viimastel kuudel vahel ühisorganite koguda raha kutseõpe (OPCA). Eesmärk: saavutamaks kriitiline künnist 100 miljonit kogutud iga aasta vähim, mida reform 2009 Alates 1. jaanuarist ellu jääda, samas künnis seni ainult 15 miljonit krooni. Velle...
11 septembre 2011

Enseignement supérieur en Franche-Comté

http://www.cdg25.org/fileadmin/user_upload/mediatheque/PDF/collectivites_locales/Observer_pour_anticiper/logo_EFIGIP.JPGL’Ofve de Franche-Comté publie trois enquêtes portant respectivement sur le devenir des diplômés de licence professionnelle, de master et de doctorat.
L’analyse de leur situation au 1er décembre 2010 a été réalisée auprès des promotions de licence professionnelle et de master obtenus en 2008 et auprès de la promotion de 2007 pour le titre de docteur. Les enquêtes.
Le Cese de Franche-Comté publie, dans son rapport de juin 2011, une analyse de la place et de l’attractivité de l'enseignement supérieur franc-comtois.
L’objectif de cette analyse est d’identifier les conditions de la réussite d’une stratégie de développement territorial à laquelle la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation contribuent fortement. Le rapport.

11 septembre 2011

Analyse des parcours VAE en Rhône-Alpes - une première en France

http://www.prao.org/medias/photo/parcoursvae20072009_1315493800103.jpgPour la première fois en France, les parcours des candidats à la VAE sont analysés de la phase de conseil à la validation: « Candidats à la VAE: Quels parcours pour quels résultats? ».
En Rhône-Alpes, le PRAO produit chaque année un Tableau de Bord de la Validation des Acquis de l’Expérience en Rhône-Alpes. Ce bilan annuel décrit l’activité des Points Relais Information Conseil (PRIC) et des valideurs sur une année civile. Toutefois, les données collectées dans ce bilan ne permettent pas d’avoir une connaissance fine des parcours, les étapes ne se faisant pas toutes sur une même année civile.
En 2005, la Commission VAE du Comité de Coordination Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (CCREFP) a donc adopté le principe de suivi des parcours afin d’identifier et mieux comprendre les parcours des individus au niveau régional.
L'objectif est d'étudier les résultats et les délais des parcours VAE des candidats en fonction de leur profil (sexe, âge, situation professionnelle). Cette analyse est basée sur le recueil exhaustif des données des Points Relais Information Conseil et des valideurs publics rhônalpins.
En partenariat avec le Service Etudes Statistiques et Evaluation (SESE) de la DIRECCTE et en lien avec les valideurs, le PRAO a réalisé l’étude des parcours VAE des rhônalpins de 2007 à 2009. Cette analyse est une première en France.
Dans la suite de ce document, ces organismes seront considérés comme “valideurs” et regroupés en six catégories: Affaires Sanitaires et Sociales, Agriculture, Education Nationale - Enseignement Secondaire, Enseignement Supérieur, Jeunesse et Sports et ministère chargé de l’Emploi. (cf. liste des valideurs en avant-dernière page)
D’autres régions sont engagées à ce jour dans le suivi des parcours VAE des candidats de leur région. Rhône-Alpes est seule en mesure de produire ce type d’analyse, au vu de l’avancée des travaux...
La base de données Résovalideur, accessible aux valideurs sur Internet, est construite à partir de la fusion des données individuelles collectées auprès des organismes valideurs participant au projet. Les données sont sélectionnées, rendues anonymes et exportées grâce à un applicatif informatique installé chez chacun des valideurs. Par ailleurs la base est enrichie des données provenant des Points Relais Information Conseil (outil RésoVAE) qui viennent compléter chaque fiche individuelle. Ce rapprochement est fait par l’intermédiaire d’une clé cryptée, créée à partir du nom – prénom – date de naissance et code postal du candidat engagé dans la démarche...
L’université de Saint-Etienne s’est dotée d’une base de données en 2010. Seuls les candidats présentés en jury en 2010 ou en cours de rédaction du livret de validation en 2010 ont été saisis dans cette base.
L’Université Grenoble 2 n’a saisi dans sa base de données que les candidats VAE depuis 2009 et de façon partielle sans prendre en compte les données relatives à l’IUT2 de Grenoble, dont l’activité de validation est dynamique et significative dans l’activité globale. Les données présentées dans cette étude ne sont donc pas le reflet exhaustif de l’activité de ce valideur. On note que l’Université Grenoble 2 recense 86 candidats entre 2007 et 2009.
Les universités de Lyon 1, de Lyon 2 et de Savoie n’ont saisi, au jour de l’export, aucune fiche relative aux candidats engagés dans le dispositif. De ce fait, bien qu’ils participent au projet, aucune donnée n’est disponible pour ces trois valideurs. Téléchargez l'analyse.

http://www.prao.org/medias/photo/parcoursvae20072009_1315493800103.jpg Esimest korda Prantsusmaal, marsruudi kandidaatide VAE analüüsitakse etapi kinnitamine nõu: taotlejad VAE: Mis muidugi, mis tulemused?.
Rhône-Alpes, COPE toodab aastas Dashboard akrediteerimise varasemaid kogemusi Rhône-Alpes. See iga-aastane ülevaade kirjeldab tegevust nõukogu teabepunktid Relay (CIRP) ja kontrollijaid on kalendriaasta. Kuid andmed Käesolevas aruandes kogutud ei ole detailselt kursis loomulikult samme ei moodusta kõik sama kalendriaasta.
Aastal 2005 võttis komisjon VAE piirkondlik koordineerimiskomitee tööhõive ja kutseõpe (CCREFP) on vastu võtnud põhimõtte jälgimine erinevatel etappidel kindlaks teha ja mõista, tee üksikisikute piirkondlikul tasandil. Velle...

11 septembre 2011

How American Colleges Can Better Serve Chinese Applicants

http://chronicle.com/img/photos/biz/che-global-73x73.gifBy Tim Hathaway. The ethical debate over whether to use paid agents to recruit students abroad has polarized college admissions officials in the United States. No one disputes that the best interest of students must be protected, but their voices are conspicuously absent from the discussion.
For a Chinese-language newspaper, I recently did a report on the use of such agents in China. A study done at Iowa State University and published in the Journal of College Admission suggests that most Chinese undergraduates enrolled at American colleges had relied on intermediaries to help them navigate the admissions process. Through dozens of interviews with agents, students, and experts, it became clear to me why that is. A tremendous disconnect exists between Chinese students and American universities.
While many industry norms are questionable at best, agents provide necessary and important services. Unlike their American counterparts, the vast majority of Chinese high schools do not have guidance counselors, and many parents lack the English skills to help their children differentiate between an accredited college and a diploma mill. It is quite natural to seek professional help for what may well be the largest investment of their lives.
Agents also provide valuable information about the differences among universities and about campus culture, application requirements, and other information considered common knowledge in American society. Students have typically never received adequate training in academic or expository writing in their native languages, never mind English. Although many choose to write personal statements and graduate-level sample essays on their own, agents' editing assistance is highly valued.
Despite the positive effects, employing an intermediary often results in an unbalanced triangular relationship among the agent, applicant, and university, which can lead to manipulation of application material. Students don't know what they need to produce a successful application, while agents, afraid of losing business if their clients don't succeed, are all too willing to embellish information on personal statements, fabricate recommendation letters, assist in transcript alteration, and ghostwrite essays. Ultimately, though, I believe American colleges are in large part to blame for this problem, because they have failed to effectively communicate with foreign applicants. Here are some measures colleges can take to make the application process clearer and thus mitigate both the need for agents and the incentive to falsify documents.
- Consider the parents. Construct Web pages in the applicant's mother tongue that explain entrance requirements; your policies on application fraud and the use of agents; and enrollment costs beyond tuition, room, and board; many families grossly underestimate additional costs. Have current foreign students contribute information they wish they had known before arriving. Provide a link to and explanation of Education­USA, the main venue through which the United States promotes its higher education system abroad.
- Create an online application form tailored to the country of origin. Questions need to be pertinent to students' educational background; otherwise the university creates an incentive for false or exaggerated information. For example, I found that transcript alteration is one of the most common forms of fraud among undergraduate applicants because students and agents believe that grades are a prime determinant of admission. Yet many bright Chinese students may have mediocre GPA's because their teachers give them extremely rigorous tests.
- Even though agents, to avoid liability, generally do not recommend transcript alteration, once a client obtains permission from the high-school academic-affairs office the agent will often alter or delete grades to ensure that the client meets the minimum standards of a selected university. Schools are usually very willing to notarize these documents for the honor of having a graduate study abroad.
- Be respectful of Chinese teachers. Most do not have the time or English skills to navigate online recommendation forms. Allow them to handwrite recommendations in their native language. Require the applicant to have the letters professionally translated and submit both copies with contact information. Often teachers will not agree to recommend a student unless the letter is written by someone else, simply because the process is too much of a headache for them.
- Make use of the China Academic Degrees and Graduate Education Development Center, which offers credential verification. This office is run under the auspices of the Chinese Ministry of Education and State Academic Degrees Committee of the State Council. China is one of the few countries that offers credential-verification services to foreign institutions.
- Provide better training and resources to admissions staff. Application falsification seems to be an overwhelming problem for many admissions offices in the United States, in part because they are unable to provide a professional assessment of foreign applications.
I contacted about 30 American institutions to ask them about problems they might be having with Chinese students' applications. To my surprise, only one person agreed to an interview. She said her office was updating its policy on fraud specifically because of problems with Chinese students: Professors had complained about their ability to participate in class. She said admissions officers take pains to check English ability through e-mail exchanges. When I asked if she could confirm the identity of the sender, she abruptly discontinued our correspondence. It is common knowledge in China that agents register e-mail accounts on clients' behalf and control all communications.
Agents have earned a bad reputation among some people in American higher education—but what of the reputation of American admissions officials in the eyes of Chinese agents? I once attended a lecture in which an agent mocked the recruiting methods of some universities in the Chinese market. Those Americans are seen as culturally inept and unwilling to provide substantive oversight, even though they tout the integrity of their systems.
"You've got [American] schools admitting people quite literally to graduate schools who only have a high-school diploma, because they misunderstood what the credential represented. And you have people with degrees who are being rejected because they don't understand that their degree is in fact comparable to a U.S. bachelor's degree," said Dale Gough, director of International Education Services at the American Association of Collegiate Registrars and Admissions Officers.
Gough said that the majority of U.S. institutions do not have the training or resources to evaluate foreign credentials, and that standards vary greatly among independent providers. The best option perhaps is the China Academic Degrees and Graduate Education Development Center, which recently signed cooperative agreements with both the registrars' association and EducationUSA. I do not believe the use of agents, or the amount of fraud, will decrease until colleges are prepared to do their due diligence. Moreover, foreign students deserve the dignity of a professional assessment of their credentials, especially when colleges accept application fees.
If colleges truly care about their international students, they should ask them what aspects of the application process seemed unreasonable or so daunting that they felt obliged to turn to a third party. Then enlist them in the fight against fraud and wasteful spending on agents by giving advice to prospective students. Colleges could even employ them to vet applicants over the phone in their native language, as the University of Virginia does. After all, students, too, have a stake in the reputations of their universities, as well as of their own countries. And their parents would rather not have to pay those exorbitant fees.
Tim Hathaway is curriculum coordinator for advanced communicative skills at the School of Foreign Languages at Renmin University of China.
11 septembre 2011

La FCU et les Stages dans Repères et références statistiques - RERS 2011

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/2011/69/4/rrs2011_191694.79.jpgCette publication de référence apporte une information statistique détaillée sur tous les domaines de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que ceux liés à l'Éducation nationale. Plus de 150 thèmes remis à jour d'année en année sont répartis en douze chapitres, complétés des données publiques. Des textes clairs et synthétiques commentent les tableaux, graphiques et cartes. Télécharger la brochure Repères et références statistiques (édition septembre 2011).

La formation continue dans l’enseignement supérieur
Présentation

En 2009, les universités (78% des stagiaires), les écoles d’ingénieurs publiques (3%) et le CNAM (19%) ont formé 448000 stagiaires contre 465000 en 2008 [Tableau: Répartition des stagiaires (milliers) et heures-stagiaires (millions) par type de dispositif, année civile 2009]. Cette baisse de 4% est due à la diminution des stagiaires dans les universités (-5%) car, pour sa part, le CNAM regagne 4 % d’auditeurs par rapport à 2008. Les stagiaires de la formation continue sont en majorité des particuliers inscrits à leur initiative (47%) et des salariés (34%); les demandeurs d’emploi représentent 10% du total. Dans les universités, les particuliers inscrits à leur initiative diminuent de 20% en 2009 alors que les effectifs des salariés augmentent de 8% et ceux des demandeurs d’emploi de 16%. Continuant sa progression, le nombre des stagiaires sous contrat de professionnalisation augmente de 27% (12800 contrats en alternance signés). Le volume d’heures-stagiaires dispensées dans les universités augmente de 8%, et notamment celui des stagiaires salariés (+17%). La durée moyenne des stages gagne 18 heures en une année et s’établit à 136 heures. Cette hausse est principalement due à l’allongement de la durée moyenne des stages des salariés envoyés au titre du plan de formation de l’entreprise qui passe de 85 à 91 heures.
Le chiffre d’affaires de la formation continue dans l’enseignement supérieur atteint 360 millions d’euros en 2009, soit une augmentation de 4 % par rapport à 2008 [Tableau: Les ressources de la formation continue dans l’enseignement supérieur en 2009]. Les recettes des universités, qui représentent 60% de l’ensemble, progressent de 5% ainsi que celles des écoles; celles du CNAM restent stables (30% du total). L’origine privée des ressources de la formation continue dans le chiffre d’affaires des universités se confirme avec un ratio de 69% des fonds privés dont 45% en provenance des entreprises et des OPCA, et 24% des individuels payants. Les ressources publiques diminuent encore d’un point pour ne représenter que 24% de l’ensemble des financements; la part des subventions régionales (13,8%) se resserre également. Avec deux millions d’euros, les fonds en provenance de Pôle emploi ne représentent que 2% des fonds publics (soit 0,6% de l’ensemble).
Définitions
Champ
- Tous les établissements sous tutelle du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche dont la mission est de faire de l’enseignement supérieur. Ces établissements sont classés en fonction de leur catégorie juridique telle que définie par la loi du 26 janvier 1984. On regroupe, sous la catégorie « universités », les universités et leurs composantes, les 3 INP et les deux centres interuniversitaires de formation continue (CUEFA de Grenoble et CUCES de Nancy), les universités de technologie et Paris-Dauphine. La seconde catégorie « grands établissements et écoles » comprend l’INALCO, l’IEP PARIS, les écoles rattachées aux universités (IEP, IAE, ingénieurs), les écoles normales supérieures et quelques grands établissements, les écoles et instituts extérieurs aux universités. La dernière catégorie du champ de l’enquête se compose du CNAM et des centres régionaux associés de l’Arcnam. À la suite des instituts de promotion sociale du travail (IPST) créés dans les universités au début des années cinquante, la loi d’orientation sur l’enseignement supérieur introduit, pour la première fois en 1968, la formation continue comme une mission fondamentale des universités, laquelle sera placée par la loi Savary de 1984 au même rang que la formation initiale. La loi n°2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (dite loi LRU ou loi Pécresse) offre plus d’autonomie et de souplesse aux universités pour développer la formation continue notamment à travers la création de fondations.
INP - Institut national polytechnique.
OPCA - Organismes paritaires agréés qui collectent les fonds des entreprises pour la formation continue des salariés des PME.
Le DAEU - Diplôme d’accès aux études universitaires successeur de l’ESEU, créé en 1957, il permet à des personnes d’entrer à l’université sans posséder le baccalauréat.
DIF - Créé par la loi du 4 mai 2004, relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures.
Les stages effectués dans les universités
Présentation

En 2009-2010, 32 % des étudiants inscrits en formation initiale dans une université française en licences professionnelles, en licences LMD, en masters LMD, en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie ont suivi un stage. Ils sont fréquents dans les formations professionnelles et émergents dans les formations générales. La proportion de stagiaires croît au fur et à mesure que l’on progresse dans les cursus. Quatre stages sur dix durent moins de deux mois. Environ la moitié des stages sont gratifiés, le montant de la gratification dépendant notamment de la durée du stage. Les stages effectués à l’étranger demeurent assez rares (8 %).
L’obtention de la licence professionnelle est conditionnée par la réussite du stage. Sur l’année d’étude, le stage dure plus de deux mois pour neuf étudiants sur dix. Au total, 80 % des stages sont gratifiés et parmi eux, 82 % le sont d’au moins 417 euros.
En licence LMD, 13 % des étudiants inscrits ont fait un stage : 3 % en L1, 11 % en L2 et 30 % en L3. Les stages sont courts : 68 % durent moins de deux mois. Trois stages sur quatre ne sont pas gratifiés et 64 % des gratifications se situent au moins à 417 euros.
En master LMD, les stages sont fréquents : 41 % des étudiants de première année et 63 % de seconde année en font un. Ils sont très majoritairement d’une durée d’au moins deux mois : 65 % en première année et 90 % en année terminale du cursus. Un stage sur deux est gratifié en première année alors qu’ils sont trois sur quatre (77 %) en seconde année, et parmi eux, plus de huit stages sur dix (83 %) sont gratifiés pour un montant de 417 euros ou davantage.
S’agissant des formations d’ingénieurs, 65 % des étudiants ont effectué un stage en première année, 81 % en deuxième année et 93 % en troisième année. La durée des stages, la proportion des stages avec gratification et le niveau de celle-ci croissent au fur et à mesure que l’étudiant avance dans son cursus. En troisième année, 98 % sont gratifiés, fréquemment pour un montant supérieur à 417 euros. Enfin, la proportion de stages effectués à l’étranger culmine à 33 % en deuxième année.
Les étudiants en instituts universitaires de technologie font au moins un stage pour obtenir leur diplôme, le plus souvent en seconde année. 95 % des stages durent moins de deux mois en première année. Un sur dix est gratifié. La seconde année est différente, 74 % des stages duren deux mois ou plus et deux stages sur trois (66 %) sont gratifiés généralement à hauteur de 417 euros au moins.
Définitions
Champ
: Dans les 81 établissements concernés (dont 79 en France métropolitaine et les DOM et 2 dans les COM et Nouvelle-Calédonie), est pris en compte, en formation initiale et en inscription principale au 15 janvier 2010, l’ensemble des étudiants inscrits en licences professionnelles, en licences et masters LMD, en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie. Les autres formations (études de médecines, diplôme d’université, etc.) ne sont pas comptabilisées. Les étudiants inscrits dans les écoles rattachées aux universités qui ont le statut d’établissement public à caractère administratif selon l’article 43 de la loi n° 84-52 du 26 janvier 1984 ou L719-10 du code de l’éducation qui leur conservent la personnalité morale et l’autonomie financière, les étudiants inscrits dans les instituts d’études politiques rattachés à une université et enfin les étudiants inscrits dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) n’entrent pas dans le champ.
Universités: Les 81 universités (établissements publics d’enseignement) sont organisées en unités de formation et de recherche (UFR). On y a également assimilé le centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) d’Albi.
Stage: Période de formation, d’apprentissage ou de perfectionnement dans une entreprise, un service ou une association. Il a pour objet, d’une part, l’application pratique en milieu professionnel de l’enseignement théorique dispensé à l’étudiant dans le cadre de son cursus, et, d’autre part, de faciliter la transition entre le monde de l’enseignement supérieur et celui du travail.
Gratification: Rémunération minimale mensuelle de 417,09 euros net lorsque la durée du stage excède deux mois consécutifs.
L1, L2, L3: Licence LMD première, deuxième et troisième année.
Voir aussi La Formation Continue Universitaire dans "Repères et références statistiques".

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/2011/69/4/rrs2011_191694.79.jpg This reference publication provides detailed statistical information on all areas of Higher Education and Research as well as those related to Education. Over 150 themes updated from year to year are divided into twelve chapters, supplemented public data. Clear texts and comment on the synthetic tables, graphs and maps. Download brochure Ready Reference statistics (edition September 2011).
Continuing education in higher education
Presentation
In 2009, universities (78% of students), public engineering schools (3%) and the CNAM (19%) have trained 448,000 trainees against 465,000 in 2008 [Table: Distribution of students (thousands) and trainee-hour (millions) by type of device, calendar year 2009]. More...

11 septembre 2011

Les fonctionnaires d'Etat toucheront de l'intéressement à partir de 2013

Les EchosPar Derek Perrotte. Les décrets sur l'intéressement collectif des agents de l'Etat sont publiés aujourd'hui. Les primes, de quelques centaines d'euros, seront réservées aux services les plus méritants.

La rémunération au mérite des fonctionnaires franchit une nouvelle étape avec la publication, aujourd'hui, au « Journal officiel », du décret instaurant l'intéressement collectif pour les agents de l'Etat, un dossier en chantier depuis 2008. Le décret charge les ministères d'affiner leur propre dispositif mais dresse les grandes lignes de cette nouvelle forme de rémunération, vouée à compléter les primes individuelles au mérite (PFR) déjà en place.
L'intéressement sera calculé et versé « par services », précise-t-il. Chaque agent du service, y compris les contractuels, devra toucher le même montant, quel que soit son poste. Tous les services seront éligibles mais, afin de ne pas dénaturer le dispositif par un effet « saupoudrage », l'exécutif invite à ne récompenser vraiment que les plus méritants. Les « quatre ou cinq » critères de performance retenus seront basés sur « la qualité du service rendu » (rapidité, clarté, etc.), « la gestion des RH » (absentéisme, etc.), « la maîtrise des coûts » et « le développement durable ».

« Usine à gaz »

« L'intéressement est un outil d'avenir, qui valorisera l'implication des agents, favorisera les réflexions sur les objectifs d'une fonction publique moderne et leur appropriation par chacun », commente François Sauvadet, ministre de la Fonction publique.
Le processus est donc lancé mais les agents devront encore patienter : alors que des ministères sont réticents à se lancer dans cette « usine à gaz », les premières primes ne devraient être versées qu'en 2013, sur les objectifs fixés pour 2012. Aucun montant minimal n'est fixé mais il devra être « significatif et mobilisateur », précise le décret. Des proches du dossier évoquent des primes annuelles de 150 à 500 euros. Ce n'est pas négligeable mais on sera loin des 2.000 euros perçus en moyenne par les 8 millions de salariés du privé touchant de l'intéressement ou de la participation.
Reste à savoir si l'effet motivant escompté sera au rendez-vous. C'est d'autant moins sûr que l'intéressement ne devrait pas constituer une vraie rémunération supplémentaire : faute de rallonge budgétaire, les ministères piocheront essentiellement dans les économies liées aux baisses d'effectifs... dont une grosse moitié est déjà reversée chaque année aux agents. L'intéressement risque donc de se financer au détriment d'autres primes, dénoncent les syndicats. La CGT et FO pointent, en outre, les « risques de dérives » liés à l'instauration d'objectifs chiffrés dans le service public.
Les EchosDerek Perrotte. Seadlused võetud ühistest jagamist riigi riigiasutuste avaldatakse täna. Preemiad mõnisada eurot, on ette nähtud kõige teenekas teenuseid.
Merit maksma riigiteenistujate samm edasi avaldamist täna "Riigi Teataja", dekreet, millega kehtestatakse ühine stiimul riigiametnike, kirje algab alates 2008.
Dekreet osakondadesse viimistleda oma seade, kuid juhib piirjooned uue vormi hüvitist, mis on pühendatud täielik üksiktoetustest väärivad (PFR) paigas. Veel...
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