Par Paul Santelmann, Responsable de la veille « emploi & qualifications » à l’AFPA. La formation professionnelle accélérée (FPA), initiée par Alfred Carrard, fut cataloguée dans l’après-guerre comme le relais d’une spécialisation étroite des salariés attribuée au taylorisme. Or si Taylor prônait un découpage fin des activités de travail, il était également partisan d’une polyvalence des salariés pour compenser les effets de ce mode d’organisation : « (…) la politique du Scientific Management est de former des hommes pour l’exécution d’opérations très variées, de les rendre tous mécaniciens ou artisans, non seulement parce que c’est dans l’intérêt des ouvriers, mais aussi parce qu’il en résulte une facilité dans la répartition du travail suivant les nécessités casées par les fluctuations dues aux saisons, ou aux variations de demandes des produits. »(Thomson, BC. Le système Taylor (Scientific Management), Paris, France, Payot et Cie, 1919, page 138). Voir l'article...
L’université à la pointe de la formation continue
Par Antoine Teillet. L’Université, place forte de la formation continue, nul n’ose contester ce statut. Forte de sa notoriété, l’université reste en effet le lieu vers lequel on se tourne pour décrocher un diplôme comme la licence professionnelle et le master 2. De nombreuses institutions proposent également des diplômes universitaires spécifiques et d’autres formations courtes très professionnalisantes.
Si les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Enseignement supérieur ne concernent que les années 2011 et 2012, ils n’en demeurent pas moins exemplaires de régularité : Année après année, l’Université fait figure de tête d’affiche en matière de formation continue. Loin devant les écoles d’ingénieurs, ou encore le Cnam dont les cursus sont pourtant de grande qualité, la formation universitaire reste un standard très recherché. Voir l'article...