Labellisation des initiatives universités/entreprises en SHS
pcassuto | 15 juin, 2010 13:46

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’est rendue à Lille en présence de Serge Villepelet, président de PricewaterhouseCoopers et président du «Comité Phénix 2, sur le thème de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en sciences humaines et sociales (S.H.S.). A cette occasion, elle a annoncé que le Comité Phénix allait labelliser dès l’automne 2010 les meilleures initiatives univeristés/enreprises en matière d’insertion professionnelle des étudiants issus de ces filières. Le label se déclinera en une, deux ou trois étoiles en fonction de critères bien définis : recrutement en contrat à durée indéterminée, au niveau cadre, avec une formation initiale.
Le projet Phénix, initiée par Serge Villepelet, est en expérimentation depuis trois ans en Ile-de-France avec des entreprises prestigieuses telles que Axa, Coca Cola Entreprise, Danone, HSBS, Renault ou encore L’Oréal, et avec le soutien du MEDEF et de la Conférence des Présidents d’Universités. Cette initiative a rapproché fortement les entreprises et les sciences humaines et sociales. A ce jour, ce sont ainsi près de cent étudiants titulaires d’un master 2 Recherche en Sciences humaines et en Lettres qui ont été recrutés en contrat à durée indéterminée, au niveau cadre, à des postes traditionnellement réservés à des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieur.
L’extension de cette opération prouve qu’avec l’enseignement et la recherche, l’administration et les services publics, une troisième voie est possible, celle de l’entreprise, pour les étudiants en sciences humaines et sociales qui représentent aujourd’hui, toutes disciplines confondues, 59% des étudiants à l’université. Le lancement de cette nouvelle étape s’inscrit dans le cadre de la troisième mission de l’université qu’est l’insertion professionnelle, fixée par la loi sur l’autonomie des universités. Cette enquête sur l’insertion professionnelle, lancée en décembre 2009, porte sur le suivi des étudiants 30 mois après l’obtention de leur diplôme. Elle concerne tous les étudiants titulaires d’un diplôme universitaire de technologie, d’une licence professionnelle ou d’un master. Valérie Pécresse a dégagé 750 000 euros pour accompagner les universités dans cette démarche. Les résultats seront connus en octobre 2010.
