6 juillet 2013
Les petites entreprises et la formation

Si 40 % des petites entreprises (10 à 49 salariés) investissent dans la formation, 60 % d'entre elles, sont peu, ou pas du tout, formatrices. Les cours et stages classiques ne leurs seraient pas adaptés. Pourtant, elles ne semblent pas non plus avoir plus d’engouement pour d’autres formes d’apprentissage. Au final, rares sont celles qui structurent leur politique de formation. Comment faire évoluer cette situation? Un Bref et deux interviews permettent de faire le point sur la question.
L’investissement en formation continue décroit avec la taille des entreprises. Ainsi en 2010, 72% des entreprises de 10 à 49 salariés ont organisé au moins une formation pour un de leurs salariés; elles sont 90% dans ce cas quand elles emploient entre 50 et 249 salariés et sont quasiment toutes formatrices au-delà de 250 salariés.
L’investissement en formation continue décroit avec la taille des entreprises. Ainsi en 2010, 72 % des entreprises de 10 à 49 salariés ont organisé au moins une formation pour un de leurs salariés ; elles sont 90 % dans ce cas quand elles emploient entre 50 et 249 salariés et sont quasiment toutes formatrices au-delà de 250 salariés.
Cette situation est souvent expliquée par la préférence que les petites entreprises accorderaient à d’autres formes de formation: formations en situation de travail, rotations de postes, autoformation… Or, l’accès à ces autres formes n’est généralement pas comptabilisé dans les sources administratives ou fiscales. Le volet français de l’enquête européenne CVTS permet de mesurer, au-delà des cours ou stages, l’accès à ces autres types de formation. L’étude publiée dans bref révèle que quelle que soit la taille, le recours aux cours et stages est majoritaire; l’accès aux autres formes reste confidentiel, surtout dans les petites entreprises. Ainsi, les formations en situation de travail ont concerné, en 2010, 8% de leurs salariés, contre 18% de ceux des entreprises de plus de 250 salariés.
Si, en moyenne, les petites entreprises forment moins que les plus grandes, leurs politiques de formation ne sont pas homogènes. 40 % d’entre elles sont formatrices, voire très formatrices. L’étude constate pour celles-ci une politique de formation structurée et organisée, une diffusion de l’information régulière, des entretiens individuels, une réflexion inscrite dans la durée, des objectifs assignés à la formation sont larges, et visent en outre à fidéliser et motiver les salariés. En revanche, 60% des petites entreprises ne s’engagent pas ou très peu dans la formation continue. La raison principale évoquée pour justifier l’absence de formation étant l’absence de besoins. Isabelle Marion, auteure de cette étude nous interroge: Faut-il, et si oui, comment, susciter leur « appétence » pour la formation, comme il a longtemps été question d’accroître celle des salariés?
Nous avons à notre tour sollicité deux experts de la situation des PME pour essayer d’y répondre…

If 40% of small enterprises (10-49 employees) invest in training, 60% of them are little or not at all, trainers.Courses and traditional courses do their would not be adequate. Yet they do not seem to have more enthusiasm for other forms of learning. In the end, few are structured training policy. How to change this situation? A short and two interviews allow to take on the issue. More...