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Formation Continue du Supérieur

7 juin 2014

Ile-de-France : les dispositifs et structures d'accès à l'emploi en chiffres

Par Raphaëlle Pienne. La Direccte Ile-de-France publie l'édition 2014 de ses "chiffres clés". Focus sur les données régionales relatives aux contrats aidés, à l'alternance, à la VAE, et aux missions locales.
La Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) d'Ile-de-France a mis en ligne le 22 mai dernier l'édition 2014 de ses "chiffres clés". Cette parution annuelle exploite les données régionales issues de sources multiples (Insee, Pôle emploi, Dares, ministère du Travail, etc.) relatives aux différents domaines d'intervention de la Direccte : population et emploi, politique du travail/de l'emploi, marché du travail, activité économique. Voir l'article...

7 juin 2014

Réforme de la formation professionnelle - Conférence du 13 mai 2014

Numero_VertCette rubrique sera enrichie selon les textes d'application à paraître
Consulter la loi n°2014-288 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale
Voir l'ensemble des ressources.
Quelques grands principes sont au cœur de cette nouvelle loi

  • L’individu est replacé au cœur du dispositif de formation avec la création du compte personnel de formation
  • La mise en place de la contribution unique de 1 % sur la masse salariale pour toutes les entreprises de plus de 10 salariés marque le passage d’une obligation de payer à une obligation de former
  • La réforme de l’apprentissage prévoit une formation plus efficace pour les apprentis et de nouvelles règles de gestion de la taxe d’apprentissage
  • L’accès à la qualification est réaffirmé avec une orientation des financements vers les publics les plus fragiles
  • Le dialogue social et la légitimité des instances représentatives du personnel au sein des entreprises et des branches professionnelles sont renforcés
  • La gouvernance de la formation professionnelle est revisitée, les régions devenant le lieu de pilotage central en matière de formation professionnelle continue
Les thèmes

Cadre général

En reprenant les dispositions de l’ANI du 14 décembre 2013, la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale se situe dans le prolongement de la réforme de 2009. Elle replace les publics les plus fragilisés au regard de l’emploi au cœur du système de formation, en développant les possibilités d’accès à la qualification et aux savoirs de base.
De même, elle instaure un compte personnel de formation (CPF) accompagnant chaque individu tout au long de sa carrière (y compris pendant les périodes de chômage), prévoit un nouveau système de financement de la formation pour les entreprises, renforce le dialogue social et affecte davantage de compétences aux régions.

Apprentissage

La loi modifie le contrat d’apprentissage et les missions portées jusqu’ici par les CFA. Les modalités de collecte et de répartition de la taxe d’apprentissage sont revues.
Désormais, le contrat d’apprentissage peut être conclu à durée indéterminée, sécurisant ainsi l’apprenti et l’entreprise qui l’a formé.
Les missions des CFA sont élargies : ceux-ci doivent être en mesure de proposer un rôle d’appui aux jeunes dans la recherche de contrat ou dans la résolution de difficultés sociales et matérielles.
Le nombre de collecteurs de la taxe d’apprentissage est rationnalisé : leur nombre est ramené à 20 plus un par région. De plus, les régions seront davantage impliquées dans la gestion de la taxe d’apprentissage, grâce à la création d’une nouvelle procédure régionale d’affectation par les OCTA des fonds non affectés par les entreprises.

VAE

La loi encourage le développement de la VAE.

D’une part, le calcul de la durée d’activité est modifié dans la mesure où sont prises en compte « tous types d’activités exercées de façon continue ou non » ; y compris les périodes de formation initiale ou continue en milieu professionnel, suivie de façon continue ou non par les personnes n'ayant pas atteint le niveau V de qualification pour la préparation d'un diplôme ou d'un titre, sont prises en compte dans le calcul de la durée minimale d'activité requise.

D’autre part, le public concerné par la VAE est élargi puisque peuvent être concernés  les personnes exerçant ou ayant exercé des responsabilités syndicales ou d’élu en collectivités territoriales.

Compte personnel de formation

Mesure phare de la loi, le compte personnel de formation sera mis en place au 1er janvier 2015.

C’est un droit attaché à la personne et non plus au contrat de travail. Il offre aux salariés et aux demandeurs d’emploi les moyens et les droits de se former, ainsi que de construire leur carrière.

Ouvert dès l’âge de 16 ans, il pourra être mobilisé pour financer l’accès à un niveau de qualification et / ou être complémentaire à d’autres financements.

Il peut être crédité de 150 heures maximum, voire plus selon les abondements prévus notamment par les entreprises ou les branches professionnelles

Le CPF permet le financement d’actions d’accompagnement à la VAE, de formations relatives aux savoirs de base ou d’actions qualifiantes : les formations suivies pendant le temps de travail nécessiteront l’accord de l’employeur.

Pour les demandeurs d’emploi, la mobilisation du CPF pourra s’inscrire dans le cadre du projet d’accès personnalisé d’accès à l’emploi.

Financement de la formation par les entreprises

La loi établit de nouvelles spécificités relatives au financement de la formation par les entreprises.

La contribution de 0,9 % versée au titre du plan est supprimée à compter de 2015 pour les entreprises. Il demeure, néanmoins, une obligation de former pour les employeurs qui doivent continuer à transmettre aux autorités administratives l’ensemble des données relatives aux modalités d’accès à la formation de leurs salariés.

Il existe désormais une contribution unique qui sera versée à un Opca :

  • De 0,55 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 10 salariés
  • De 1 % pour les entreprises de plus de 10 salariés (0,8 % en cas d’accord sur un abondement du CPF)

Cette contribution permettra de financer les contrats et périodes de professionnalisation, le plan de formation et le CPF.

Quant aux missions des Opacif, elles sont modifiées et se recentrent sur l’information et l’accompagnement des salariés dans l’élaboration de leur projet CIF. Ils seront également en charge du conseil en évolution professionnelle, destinés aux salariés dont le projet professionnel nécessite une formation, un bilan de compétences ou une VAE.

Gouvernance de la formation professionnelle

La loi crée un nouveau contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelle et réorganise les instances nationales et régionales.

-          Le CPRDF devient le Contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelle (CPRDFOP)

-          Au niveau national : le CNEFOP (Conseil National de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle) issue de la fusion entre le CNFPTLV (Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie).

-          Au niveau régional : le CREFOP (Comité Régional de l’Emploi, de la formation, de la Formation, et de l’Orientation Professionnelle) issue de la fusion entre le CCREFP (Comité de Coordination régional de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) et le CRE (Conseil Régional de l’Emploi).

La loi attribue de nouvelles compétences aux Régions et pose le cadre du service public régional de la formation professionnelle.

Les Régions sont maintenant en charge de :

  • La formation de publics spécifiques placés jusqu’ici sous la responsabilité de l’Etat : détenus, demandeurs d’emploi handicapés et Français de l’étranger
  • L’organisation d’actions de prévention et d’acquisition d’un socle de connaissances et de compétences pour les personnes en recherche d’emploi.
  • La rémunération des demandeurs d’emploi non indemnisés, quand ceux-ci sont stagiaires de la formation professionnelle
  • L’accompagnement des candidats à la VAE
  • La coordination de l’achat de formations collectives pour les demandeurs d’emploi
  • L’élaboration et du pilotage des contrats d’apprentissage

Les Régions seront en charge de la mise en place du service du service public régional de formation qui devrait permettre à tout public de bénéficier d’une formation professionnelle de qualité, pour mieux s’insérer sur le marché du travail ou faciliter son parcours professionnel.

Les Régions coordonnent également la mise en place du Conseil en Evolution Professionnelle (CEP). Il sera délivré sur la base d’un cahier des charges national établi dans le cadre du service public régional de l’orientation. L’objectif est de proposer à chaque individu, un accompagnement renforcé pour travailler son projet professionnel, pouvant conduire le cas échéant à la validation et au financement d’un parcours de formation.

Nouvelles missions des Opca

A compter du 1er janvier 2015, les Opca deviennent les collecteurs uniques des contributions versées au titre de la formation professionnelle continue, à savoir la contribution unique de 1 %. Désormais, ils peuvent être également Octa (organisme collecteur de la taxe d’apprentissage) : cette nouvelle fonction leur permet de contribuer au développement de l’apprentissage (financement des frais de fonctionnement des CFA, possibilité de prise en charge des dépenses engagées par les entreprises pour la formation pédagogique des maîtres d’apprentissage…).

De plus, les Opca outillent et accompagnent les entreprises, notamment les TPE / PME auxquelles ils proposent un service de proximité (aide à la mise en œuvre du compte personnel de formation, du nouvel entretien professionnel, etc.). Ils restent donc l’interlocuteur privilégié des entreprises et des salariés pour toutes questions relatives à l’accès à la formation des salariés. Les Opca sont également en charge de mettre en place une politique et un suivi qualité sur les formations afin d’éviter les dérives sectaires.

Offre de formation et qualité

Concernant le contrôle des formations, les financeurs devront s’assurer que la formation qu’ils prennent en charge financièrement, est une formation de qualité (ces critères doivent être formalisés dans un décret). Quant aux certificateurs, ils doivent s’assurer de la qualité du processus de certification qu’ils mettent en place.

La notion d’action de formation est élargie puisqu’elle intègre maintenant la formation des bénévoles, celle des volontaires en service civique et celle destinée aux salariés en arrêt de travail. Les Opca pourront d’ailleurs prendre en charge tout ou partie des frais pédagogiques liés à ces formations.

Pour ce qui relève de la formation continue, les agents de contrôle pourront vérifier les dépenses de formation effectuées par les entreprises.

Les conférences

Au niveau national :

Financement de la formation : nouvelles obligations, nouveaux mécanismes - le 27 mai 2014, de 14h à 17h30  (L'embarcadère - 13 bis quai rambaud - 69002 Lyon).
RDV d’actualité organisée par Centre Inffo.

Au niveau régional :

Conférence sur la réforme de la formation professionnelle.- le 13 mai 2014 à (Hôtel de Région – Marseille)
Conférence organisée par le Carif Espace Compétences PACA.

7 juin 2014

Conférence du 13 mai 2014 sur la réforme de la formation professionnelle : Ressources

Numero_VertRetrouvez les documents qui ont été diffusés et / ou distribués lors de cette conférence :

Diaporama de présentation
Réforme de la formation. Accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 et loi du 5 mars 2014 relative à la formation, l'emploi et la démocratie sociale :

Films

Voir les clips de témoignages nationaux

En complément

Réforme de la formation. Accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 et loi du 5 mars 2014 relative à la formation, l'emploi et la démocratie sociale : 

7 juin 2014

10/06/2014 - Tremplins carrière - Nice

Numero_VertL’Université Nice Sophia Antipolis, par son service UNICE Pro, dédié à l’orientation, insertion, observation, entrepreneuriat, formation, validation, tient son salon dans le cadre d’un « tremplin carrières ».

Objectif : un lieu unique pour poser les questions et repartir avec des réponses en ayant apprécié tous les contours d’un projet de sa validation à l’ingénierie qui l’accompagne etc…

Date : Le mardi 10 juin
Horaire : De 17h à 20h
Lieu : Campus Saint Jean d’Angely - 24 avenue des Diables Bleus - 06300 NICE
Tél : 04.92.00.13.30

7 juin 2014

Les modes de recrutement dans la fonction publique, terrotoriale, d'Etat et hospitalière

Numero_VertLe Centre de Gestion 83 et la Maison de l’Emploi TPM - Centre Associé de la Cité des Métiers organisent l’atelier :
LES MODES DE RECRUTEMENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE, TERRITORIALE, D’ETAT ET HOSPITALIERE
Date : Lundi 30 Juin 2014
Horaire : à 14 h 30
Adresse : dans les locaux de la Maison des Services - 98 Avenue Louis Pergaud - 83500 La Seyne-sur-Mer
Inscription : Cliquez ici ou contactez la cité des métiers au 04 94 36 37 50

7 juin 2014

Réforme de la formation professionnelle : les ressources

Numero_VertLe cadre général

L'apprentissage

La VAE

Le Compte Personnel de Formation (CPF) et le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP)

  • Avant projet de cahier des charges fonctionnel du système de gestion du compte personnel de formation.- Mission IGAS, décembre 2013 
  • Compte personnel de formation : la concertation quadripartite reprend ses travaux.- L’inffo formation, numéro 853, avril 2014.
  • CPF : quel socle de connaissances clés ? – Entreprise & Carrières, n°1187, avril 2014
  • Le consultant Jean-Pierre Willems incite les entreprises à s’emparer rapidement du compte personnel de formation.- Le Quotidien de la formation, avril 2014
  • Catherine Dessein (DGEFP) est chargée de « piloter la mise en œuvre du CPF en lien avec l’ensemble des acteurs.- AEF Dépêche n°478775, avril 2014
  • Passage du DIF au compte personnel de formation : « une usine à gaz ». entretien avec Thierry Vaudelin, directeur formation et apprentissage chez Manpower.- L’inffo formation, numéro 854, avril 2014-04-11
  • Picardie : les acteurs loin de penser à un emballement frénétique des salariés pour le compte personnel de formation (CPF).- L'actualité de la formation, n°2151, avril 2014
  • Tracer les compétences plutôt que les fonds : l’enjeu de la réforme pour les services formation (séminaire Démos).- L’actualité de la formation, n°2153, avril 2014
  • Le compte personnel de formation lancé le 1er janvier 2015 comme prévu, assure la DGEFP.- L’actualité de la formation, n°2156, avril 2014
  • 25 millions de comptes personnels de formation début 2015 : la Caisse des dépôts prête à tenir les délais.- L'actualité de la formation, n°2157, avril 2014
  • Concertation quadripartite : des consensus se dégagent autour du conseil en évolution professionnelle et des listes de formations éligibles au compte personnel de formation.- L'actualité de la formation, n°2165, avril 2014
  • La mise en oeuvre du compte personnel de formation, dossier complexe... .- L'inffo formation, n°855, 1er au 14 mai 2014
  • Compte personnel de formation : une nouvelle usine à gaz ? .- Entreprise & Carrières, n°1189, du 22 au 28 avril 2014
  • Concertation quadripartite : des consensus se dégagent autour du conseil en évolution professionnelle et des listes de formations éligibles au compte personnel de formation. En ligne sur www.loi-formation.fr, 7 mai 2014
  • Une étude compare les différents dispositifs de comptes personnel de formation à l'international.- L'actualité de la formation, n°2170, 14 mai 2014
  • La gestion interne du 0,2% CPF présente des avantages et des inconvénients.- Entreprise & Carrières, n°1192, du 13 au 19 mai 2014
  • Conseil en évolution professionnelle : une ambition forte de responsabilisation des publics (Apec).- L'actualité de la formation, n°2179, 27 mai 2014
  • Compte personnel de formation : les consensus qui se dégagent.- L'inffo formation, n°856, 15 au 31 mai 2014
  • CPF : un projet de décret fixe les modalités d'alimentation, de mobilisation et d'articulation avec le DIF.- AEF, n°481679, 2 juin 2014
  • Concertation quadripartite : avancée des réflexions autour du conseil en évolution professionnelle et de l'élaborataion des listes.- L'actualité de la formation, n°2181, 2 juin 2014
  • Pascale Gérard (ARF) plaide pour une inscription du Conseil en évolution professionnelle dans le service public régional  de l'orientation.- L'actualité de la formation, n°2181, 2 juin 2014
  • Conseil en évolution professionnelle : pas de grand bouleversement pour les Missions locales (Jean patrick Gille).- L'actualité de la formation, n°2181, 2 juin 2014

Gestion de la formation en entreprise

  • Réforme de la formation : accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 et projet de loi relatif à la formation, à l’emploi et à la démocratie sociale : points clé, enjeux et impacts pour les entreprises, 2014. En ligne sur le site de Semaphores : http://www.semaphores.fr/, rubrique « Réforme de la formation professionnelle : comprendre ce qui change », dossier « Entreprises »
  • La loi du 5 mars « un changement de paradigme ». Entretien avec Jean-Philippe Cépède, Directeur juridique, Centre Inffo. En ligne sur le site www.loi-formation.fr de Centre Inffo
  • Les responsables formation se préparent à une révolution dans leurs pratiques.- L’inffo formation, n°850, février 2014   
  • Quel avenir pour la déclaration 24-83 ? - L’inffo formation, numéro 853, avril 2014 
  • La réforme de la formation n’enthousiasme pas les RH.- Entreprises & Carrières, n°1188, avril 2014 
  • L'entreprise face à sa responsabilité formative après la réforme de la formation : bonne foi contractuelle, co-investissement, fin de la logique fiscale "d'imputabilité, pilotage stratégique, dialogue social.- Chronique n°88, en ligne sur le site http://www.jml-conseil.fr/ 
  • Réforme de la formation diagnostic 3 : l’information et l’accompagnement.- En ligne sur le blog de la formation professionnelle et continue de CEGOS www.formation-professionnelle.fr 
  • La réforme de la formation, risque ou opportunité ?.- Les Echos Business, 9 mai 2014
  • L'effort formation sera-t-il maintenu sans le 0,9 % ?.- Entreprise & Carrières, n°1192, du 13 au 19 mai 2014
  • Pour réussir, la réforme doit aller au bout de sa logique "d'autonomie de la volonté" (Jean-Marie Luttringer).- L'actualité de la formation, n°2173, 19 mai 2014
  • Baromètre Cegos : la réforme nécessitera un réel effort de pédagogie.- En ligne sur www.formaguide.com, mai 2014
  • Répondre aux nouveaux défis des métiers de la formation.- l'Inffo Formation, n°856, 15 au 31 mai 2014
  • Communiquer sur la réforme de la formation professionnelle : le dilemne.- En ligne sur le blog de la formation professionnelle de la Cegos www.formation-professionnelle.fr, mai 2014

La gouvernance de la formation professionnelle et nouvelles compétences des Régions

    • Service public et gouvernance régionale de la formation tout au long de la vie.- Chronique n°85, 18 février 2014.- En ligne sur le site de Jean-Marie Luttringer Conseil http://www.jml-conseil.fr, rubrique "Chroniques"
  • Loi formation : la nouvelle gouvernance de la formation professionnelle et de l’emploi.- Lettre du COPIRE PACA, n°26, mars 2014
  • Quelles politiques régionales de formation au service de l’entreprenariat pour les territoires ?- Dossier documentaire réalisé par Centre Inffo, mars 2014. En ligne sur le site ressources-de-la-formation.fr de Centre Inffo 
  • L’Union nationale des missions locales s’implique dans la mise en œuvre du Conseil en évolution professionnelle.- L’actualité de la formation, n°2156, avril 2014 
  • Délibération des partenaires sociaux (CGPME, MEDEF, UPA, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT-FO, CGT) relative aux instances interprofessionnelles de gouvernance paritaire de la formation professionnelle et de l'emploi du 16 avril 2014 
  • Le nouveau " Copanef ", Conseil paritaire pour la formation.- L'inffo formation, n°855, 1er au 14 mai 2014 
  • Dessiner (ensemble) les nouveaux "outils et ressources " de l'orientation.... .- L'inffo formation, n°855, 1er au 14 mai 2014 
  • Mise en place des instances paritaires interprofessionnelles.- En ligne sur le site de l'agence régionale de la formation tout au long de la vie Poitou Charentes www.arfttlv.org, avril 2014 
  • La réforme de la formation rapproche Pôle emploi des Régions.- L'actualité de la formation, n°2160, avril 2014
  • Les montants des investissements formation ne seront pas impactés par la fusion des régions, selon la nouvelle présidente de la commission formation de l'ARF.- En ligne sur le site www.loi-formation.fr, 16 mai 2014
  • Copanef : première séance annulée en raison d'un désaccord sur le nombre de sièges à accorder aux organisations d'employeurs.- L'actualité de la formation, n°2173, 19 mai 2014
  • Catherine Beaucois missionée pour installer le futur Conseil national de l'emploi et de la formation professionnelle.- L'actualité de la formation, n°2179, 27 mai 2014
  • Pôle emploi développe sa compétence orientation.- L'Inffo Formation, n°856, 15 au 31 mai 2014
  • Les Régions s'inquiètent d'une réforme de l'apprentissage "à budget constant".- L'Inffo Formation, n°856, 15 au 31 mai 2014

Nouvelles missions des Opca / Branches professionnelles

  • Axer les missions de l’Opca sur l’accompagnement des TPE-PME.- Dossier L’accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 : pour comprendre l’ampleur des changements.- L’inffo formation, n°848, janvier 201
  • Les attentes des différents modèles d’entreprise au cœur de l’évolution des missions des Opca.- Le Quotidien de la formation, 31 janvier 2014
  • Un rapport d’information de l’Assemblée nationale propose de poursuivre la réorientation des Opca vers le conseil aux TPE-PME, 30 janvier 2014
  • Réforme de la formation : accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 et projet de loi relatif à la formation, à l’emploi et à la démocratie sociale : points clé, enjeux et impacts pour les Opca, 2014. En ligne sur le site de Semaphores : http://www.semaphores.fr/, rubrique « Réforme de la formation professionnelle : comprendre ce qui change », dossier « Opca »
  • Mission évaluation pour les Opca.- Liaisons sociales magazine, n°151, avril 2014
  • Le Charte des bonnes pratiques pour les Opca et les entreprises.- En ligne à l'adresse suivante www.charte-fpspp.org
  • Les missions des Opca s'élargissent, au fil des lois et notamment la dernière.- Formation Santé Social n°30, avril 2014
  • Le nombre de branches professionnelles devrait-il diminuer ?.- En ligne sur http://miroirsocial.com/, 19 mai 2014
  • Quelles convergences entre les chambres de commerce et Opca-Octa dans la mise en oeuvre de la réforme ?.- L'actualité de la formation, n°2179, 27 mai 2014
  • Opcalia aimerait "s'occuper de tout" pour ses adhérents.- L'Inffo Formation, n°856, 15 au 31 mai 2014
Offre de formation et qualité
  • Les prestataires vont devoir adapter leur offre.- Liaisons sociales magazine, n°151, avril 2014 
  • Comment les organismes de formation adaptent leurs offres à la nouvelle loi ? En ligne sur le site des Editions législatives www.editions-legislatives.fr 
  • La qualité : un critère de sélection des organismes de formation.- L'inffo formation, n°855, 1er au 14 mai 2014

Dialogue social

  • Base de données unique : les entreprises font leurs premiers pas.- Entreprise & carrières, du 13 au 19 mai 2014. Voir l'article...
7 juin 2014

Déclassement et chômage : la dégradation des diplômés du Supérieur

Déclassement et chômage : une dégradation pour les plus diplômés ?Par Philippe Lemistre, Net.Doc, n° 123, 2014, 24 p. Ce document fournit un état des lieux du déclassement, sur un double registre empirique et théorique. Les chiffres, établis à partir des enquêtes Génération du Céreq, varient en effet selon la norme retenue pour le mesurer. Il propose également une approche originale, qui consiste à considérer le chômage comme une situation de déclassement.
1.2. Déclassement filières et diplômes : des disparités fortes
Les IV sup : pas mieux lotis que les sortants juste après le bac (niveau IV) ?
Pour les IV sup (post bac non diplômés), l’emploi non qualifié n’est pas seulement un emploi d’attente puisque le taux de déclassement institutionnel est de 20% au moins (le déclassement est établi selon le plus haut diplôme donc le bac ici : soit uniquement pour les NQ). En terme de qualification, l’avantage par rapport aux sortants bacheliers de la même génération n’est pas systématique. Ainsi pour les filières industrielles, les sortants au niveau bac sont moins déclassés que les IV sup avec une différence notable 17,4% contre 24,3%. Pour le tertiaire et les filières générales universitaires, l’écart aux bacheliers est favorable, mais très peu élevé et non significatif (de l’ordre de 2%). En revanche, les salaires sont en moyenne plus élevés pour la majorité des IV sup de toutes les filières puisque les déclassements salariaux sont nettement au désavantage des niveaux IV. L’association des normes institutionnelles et salariales donne une indication sur le lien à la qualification des différences de salaires avec un faible recoupement, comme toujours quand sont confrontées les normes. L’avantage au IV sup est alors cette fois toujours avéré mais avec des écarts très faibles sans commune mesure avec les écarts en termes de déclassement salarial. En clair, même pour les emplois non qualifiés les IV sup sont plus fréquemment avantagés en termes de salaire, mais les différences salariales dépassent largement les frontières de la qualification compte tenu d’écarts très conséquents pour le seul déclassement salarial. Deux interprétations sont alors possibles : la première est liée aux nomenclatures pour les ouvriers et plus encore pour les employés ou la frontière de la nonqualification procède souvent davantage de la convention que de la réalité (Rose, 2012). Toutefois, rappelons à nouveau qu’en gardant les conventions habituelles pour les ouvriers et employés qualifiés et non qualifiés, la qualification du premier remploi est particulièrement déterminante de la carrière future. L’avantage des IV plus est donc réel (en terme de salaire immédiat), mais peut-être relatif (en terme de carrière surtout dans l’industrie).
Niveau III (Bac+2) et niveau II (Bac+3 et 4) : une hiérarchie respectée ?
En modifiant la norme institutionnelle des années 80 pour la licence, puisque le déclassement n’intervient que pour les catégories ouvrier et employé (qualifié et non qualifié), les bac+2, Bac+3 et M1 (diplômé niveau II) sont comparables pour ce type de déclassement, mais pas pour les autres. Au bas de la hiérarchie les BTS qui comptent 46,1% d’ouvrier employé (les déclassés donc) pour le tertiaire et 37,9% pour l’industrie.
BTS-DUT Les DUT industriel s’en sortent nettement mieux avec seulement 13,7% de déclassés institutionnels, de même pour le tertiaire ou le taux de déclassés est de 28,5% (contre 46,1%). Les raisons sont pour partie : une offre nettement moins large pour les IUT qui se focalise sur des filières plus favorables, une sélection plus axée sur les plus performants sur le plan scolaire (bac général). Toutefois, ces explications ne suffisent vraisemblablement pas à elles seules à justifier des différences qui se maintiennent en termes de déclassement salarial et même lorsque l’on associe déclassement institutionnel et salarial ou encore pour le déclassement statistique. C’est pour ce niveau que la norme statistique diffère de la norme institutionnelle. Le fort taux de déclassement institutionnel des BTS DUT et aussi des L2 est particulièrement lié à une forte présence de ces diplômés pour le tertiaire dans la catégorie employé qualifié de telle sorte que la norme statistique conclut à l’absence de déclassement pour la correspondance niveau III-EQ. Même en adoptant cette norme le taux de déclassement des BTS et DUT tertiaire sont respectivement de 18,3 et 9,8% soit une forte proportion d’employés non qualifiés (principalement) trois ans après la sortie du système éducatif. Les bac+2 santé social sont peu déclassés, car il s’agit de filières contingentées pour des emplois règlementés, soit où le diplôme de niveau correspondant est requis. On notera tout de même le déclassement salarial de près d’un jeune sur dix (9,3%) dont le salaire n’excède pas le salaire médian des sortants de niveau IV.
Licences et M1
Pour le tertiaire et les filières universitaires, les détenteurs de licence sont moins déclassés (institutionnel) que les niveaux III. La poursuite en licence est donc justifiée. Pour les diplômés de la filière industrielle les écarts sont moins conséquents et même défavorables pour la filière industrielle (déclassement institutionnel DUT 13,7%, licence pro 17,3%). Les gains salariaux des licences sont néanmoins incontestables puisque la norme salariale compare les salaires des niveaux II au salaire médian des niveaux III. Seule une majorité de sortants des licences LSHS (53,5%) gagnent moins que la moitié des détenteurs d’un bac+2.
En termes d’accès à la qualification, on remarque une forte proximité entre les sortants de filières proches pour les licences professionnelles et générales (respectivement déclassement institutionnel Industrie versus Sciences 17,3% et 17,6% ; tertiaire versus LSHS 25,5% et 24,5%). Un tel constat relativise la supériorité réputée de la filière professionnelle (Kergoat et Lemistre, 2014), celle-ci est néanmoins rétablie pour les salaires (respectivement déclassement salarial Industrie versus Sciences 22,1% et 33,4% ; tertiaire versus LSHS 40,2% et 53,3%).
Malgré la mise en place du LMD qui supprime la maîtrise, une année d’étude de plus que la licence permet un déclassement institutionnel nettement moindre y compris au regard des licences professionnelles. Pour les salaires la proximité est plus grande. Toutefois, en 2007 la masterisation est encore en cours notamment pour les filières scientifiques et les IUP qui conservent des diplômes bac+4. Il s’agit donc d’un résultat pour une période qui est encore une transition vers le LMD.
Niveau I
Master S’il n’y a pas de différence notable entre filières recherche et professionnelle, l’accès à la qualification-cadre est fortement différencié entre domaines (Sciences versus LSHS) avec un net avantage aux sciences. Pour autant, quelle que soit la filière, il est important de noter que trois ans après la sortie du système éducatif plus d’un tiers au moins des sortants de Master ne sont pas cadres et au moins deux sur dix perçoivent un salaire inférieur au salaire médian des sortants de niveau II.
Ainsi, pour les filières LSHS le déclassement institutionnel (non cadre) et salarial vont de pair pour au moins deux jeunes sur dix. Écoles de commerce et ingénieurs Pour les écoles de commerces le déclassement est moindre que pour les masters avec toutefois un niveau relativement élevé avec 27,9% non-cadre et 14,5% des sortants ayant un salaire inférieur au salaire médian des niveaux II.
Les sortants d’école d’ingénieur ont une insertion plus favorable, mais là encore le niveau de déclassement institutionnel apparaît relativement élevé (15,1%), contrairement cette fois au déclassement salarial (3,4%).
Docteurs
Quelle que soit la filière les docteurs sont non seulement moins déclassés sur plan institutionnel ou salarial que les sortants de masters, mais aussi que les sortants d’école de commerce. Une seule exception le déclassement salarial de 20,6% des jeunes docteurs de LSHS. Télécharger Net.Doc, n° 123.

7 juin 2014

Déclassement et chômage : une dégradation pour les plus diplômés ?

Déclassement et chômage : une dégradation pour les plus diplômés ?Par Philippe Lemistre, Net.Doc, n° 123, 2014, 24 p. Ce document fournit un état des lieux du déclassement, sur un double registre empirique et théorique.
Les chiffres, établis à partir des enquêtes Génération du Céreq, varient en effet selon la norme retenue pour le mesurer.
Il propose également une approche originale, qui consiste à considérer le chômage comme une situation de déclassement.
Cette approche repose sur l'hypothèse que la logique de file d'attente s'applique autant pour l'accès à l'emploi que pour l'accès à la qualification.
Dans cette perspective, pour certains individus, le chômage est le dernier niveau de déclassement, la déqualification en emploi apparaissant comme un pis aller acceptable à plus ou moins long terme.
Télécharger la publication.

7 juin 2014

Enquête sur la formation professionnelle continue

Du 2 au 17 juin, le Céreq réalise une enquête sur la formation professionnelle continue dans les entreprises de 3 personnes et plus du secteur privé.
Vous avez été contacté ?
Vous faites partie de l’échantillon d’entreprises tirées dans le répertoire de l’Insee. L’échantillon a été constitué pour représenter l’ensemble des entreprises selon leur taille et leur secteur d’activité. Dans ce cadre vous avez dû recevoir une  lettre-avis vous informant de cette enquête.
Cette enquête a reçu l’avis d’opportunité du Comité National de l’Information Statistique en date du 05 mai 2014 (N°42 /H030).
Comment cette enquête va-t-elle se dérouler ?
Tout d’abord le Céreq va vous joindre à partir du 22 mai prochain par téléphone afin que vous désigniez la personne la plus apte à répondre à l’enquête dans votre entreprise,
Le Céreq prendra rendez-vous avec cette personne pour la réalisation de l’enquête par téléphone entre le 2 et 17 juin.
Le questionnaire d’enquête
Les questions posées portent sur la structure, l’organisation du travail, la politique RH et la politique de formation de l’entreprise.
N’hésitez pas à nous contacter, un numéro vert est à votre disposition :
0800 77 89 79
Des questions que vous vous posez ?
Qu’est-ce que le Céreq ?
La relation formation-emploi est au cœur de beaucoup d'enjeux de la société française. Le Céreq (Centre d’Etudes et de Recherche sur les Qualification) est un organisme public qui est un expert majeur dans ce domaine depuis 40 ans.
Quelles sont les missions du CEREQ ?
Nos missions sont de réaliser des études dans les domaines de la formation et l’emploi, d’en exploiter et diffuser les résultats.
Pourquoi mon entreprise en particulier ?
Votre entreprise fait partie d’un échantillon de près de 5 700 entreprises tirées aléatoirement dans le fichier SIRENE de l’Insee.
Confidentialité des réponses ?
Le Conseil national de l’information statistique (CNIS) a donné un avis d’opportunité à cette enquête en date du 05 mai 2014 (N°42 /H030).
Les réponses des entreprises seront protégées et traitées statistiquement selon des modalités assurant la plus stricte confidentialité et elles ne sauraient en aucun cas être utilisées à des fins de contrôle fiscal ou de répression économique.
Déroulement de l’enquête ?
Tout d’abord le Céreq va vous joindre à partir du 22 mai prochain par téléphone afin que vous désigniez la personne la plus apte à répondre à l’enquête dans votre entreprise.
Le Céreq prendra alors rendez-vous avec cette personne pour la réalisation de l’enquête par téléphone entre le 2 et 17 juin.
On ne fait pas de formation professionnelle, c’est utile que je réponde ?
Toutes les entreprises sont concernées. Nous cherchons notamment à connaître la part d’entreprises qui ne forment pas selon leurs caractéristiques (effectif, secteur d’activité…). Les raisons pour lesquelles vous ne réalisez pas de formation nous intéressent également.
Pourquoi répondre par téléphone ?
Notre expérience montre une meilleure qualité des données lorsqu’elles sont collectées par téléphone. Nous saisissons directement vos réponses et leur cohérence globale est ainsi vérifiée. Mais soyez assuré de la confidentialité et du respect du secret statistique.
La préparation de l’entretien est préférable, nous vous proposons de consulter les thématiques des questions qui vous seront posées.
Délais de l’enquête ?
La collecte des données est prévue entre le 2 et 17 juin 2014, par téléphone. Nous pouvons convenir ensemble d’un rendez-vous téléphonique sur cette période, au jour et moment de la journée qui vous conviennent le mieux.
Durée du questionnaire ?
Le questionnaire durera en moyenne 25 minutes, le questionnaire étant prévu pour s’adapter aux caractéristiques de votre entreprise.
Merci d’avance. Voir l'article...

7 juin 2014

Le rôle de l’accompagnement dans la réussite des parcours de validation des acquis de l’expérience

Formation emploi 2014/1Par Nathalie HAVET. « Le rôle de l’accompagnement dans la réussite des parcours de validation des acquis de l’expérience ». In Formation emploi, n° 125, jan.-mars 2014, pp. 47-68.
Notre article cherche à décrire les parcours des candidats à la validation des acquis de l’expérience (VAE) et le rôle joué par les entretiens conseil et les prestations d’accompagnement sur chacune des étapes de ce dispositif. Pour ce faire, les données sur l’ensemble des individus ayant déposé un dossier de candidature à la VAE auprès des principaux valideurs de la région Rhône-Alpes, entre 2007 et 2009, ont été mobilisées. Il ressort que la VAE remplit son rôle de qualification des personnes peu diplômées. L’accompagnement durant la procédure semble un atout incontestable dans la réussite de ces parcours de VAE.
Lire la suite : www.cairn.info/revue-formation-emploi-2014-1-page-47.htm.

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