Actively working towards greater equality in our classrooms by examining our own gendered experiences. More...
More Teenage Girls Than Boys Plan for 4-Year College
By Doug Lederman. Today's teenagers appear likely to reinforce, rather than reverse, the widening gender gap in four-year college enrollment, a survey by Pew Research Center finds. More...
L’égalité femmes/hommes en Nouvelle-Aquitaine
Alors que la Journée internationale des droits des femmes aura lieu le 8 mars prochain, la Région et la Direction Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité Nouvelle-Aquitaine organiseront pendant tout le mois des actions de sensibilisation sur l'égalité entre les femmes et les hommes dans la vie professionnelle et la lutte contre les discriminations. Plus...
Les femmes en Nouvelle-Aquitaine en 2019
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes qui aura lieu le vendredi 8 mars prochain, et dans le cadre du Mois de l’Egalité 2019 proposé par la Région Nouvelle-Aquitaine, Cap Métiers Nouvelle-Aquitaine publie un document Chiffres-clés sur les femmes en région. Plus...
Des actions en faveur de l'égalité des chances entre femmes et hommes

La formation et l'emploi au féminin - Les femmes dans la vie publique

Nombreuses encore sont les conférences où les femmes sont absentes des panels. Et il se constitue encore des « hauts comités » sans une seule femme.
Côté vie associative, environ 40 % des femmes sont adhérentes d'au moins une association en France, un taux inférieur à celui des hommes qui sont environ 50 %. Moins de 30 % des femmes sont bénévoles dans une association ou un autre type d'organisme, alors que les hommes sont 35 %. Un tiers des présidents d'associations sont des femmes. Elles dirigent plus fréquemment des associations culturelles.
Aux élections, le peuple français est représenté par près de 80 % d'hommes, alors que les femmes représentent 53 % de l'électorat. Même si des progrès considérables ont été accomplis, la parité est donc loin d'être atteinte dans le monde de la politique : seulement 39 % de femmes sont aujourd'hui députées et 31 % sénatrices.
Depuis le 23 juillet 2008, il est pourtant inscrit dans la Constitution française (article 1) que "La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales".
Malgré les réformes législatives (plusieurs textes ont été adoptés pour favoriser la place des femmes dans la vie politique), les femmes restent encore minoritaires parmi les élus. Car si la loi sur la parité a permis de faire élire beaucoup plus de femmes dans les conseils municipaux (40,3 %) et régionaux (48 % de femmes), les femmes n'ont pas forcément accédé à des fonctions de responsabilité locale (seulement 16 % des maires).
Dans les conseils régionaux, les résultats sont pour l'instant décevants (17,60 % des présidents de conseils régionaux sont des femmes). À l'échelon national, malgré une augmentation de la représentation des femmes, on ne compte encore que 27 % de femmes à l'Assemblée nationale et 25 % au Sénat. Enfin au Parlement européen, on compte 36 % de femmes députées. À noter : avec 43,2 % de femmes, la France fait mieux que la moyenne européenne (36 %).
Selon les chiffres annuels de l’INSEE (Tableaux de l’économie française 20147), au niveau international, la France passe de la 36e place en juin 2012 à la 63e en septembre 2016 en termes de part des femmes dans la chambre basse du Parlement. Avec 26 % de femmes à l’Assemblée nationale, la France est loin derrière la tête du classement : le Rwanda (64 %). Plus...
La formation et l'emploi au féminin - L'emploi des femmes

Aujourd'hui, selon le ministère du Travail, les femmes représentent près de la moitié de la population active. Leur taux d'emploi (moins de 65 %) est encore inférieur à celui des hommes (plus de 75 %), même si l'écart tend à se réduire.
La majorité des femmes ne s’arrêtent pas de travailler lorsqu'elles ont des enfants. C'est entre 25 et 49 ans que leur taux d'activité augmente d'ailleurs le plus. La progression du taux d'emploi féminin s'est faite essentiellement par la croissance des emplois à temps partiel.
Au sein de la fonction publique, 62 % des agents sont des femmes. Ce taux est de 54 % dans la fonction publique d'État, 61 % dans la fonction publique territoriale, et 77 % dans la fonction publique hospitalière.
Dans le cadre de leur travail, les femmes sont plus souvent exposées à la précarité, aux bas salaires, au chômage de longue durée, aux risques psychosociaux et aux agressions physiques ou verbales.
Dans le secteur privé (tous secteurs confondus), le temps partiel concerne surtout les femmes : plus de 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes. Les femmes sont particulièrement à temps partiel lorsqu'elles ont des enfants à charge (plus de 70 % des femmes salariées ayant au moins 3 enfants travaillent à temps partiel).
L'intérim et l'apprentissage sont des formes d'emploi salarié très majoritairement masculines.
En 2015, les femmes affichent un taux de chômage inférieur à celui des hommes, à 9,9 % (contre 10,8 %). Plus...
La formation et l'emploi au féminin - Le sexe des métiers

La différence entre les hommes et les femmes est donc plutôt à rechercher du côté des différences d'expériences et d'apprentissages.
Au masculin sont associées des activités socialement valorisées laissant la place au commandement, à l'autonomie et à la création, tandis que les activités de service, de soin, d'assistance et de soutien psychologique sont liées au féminin...
Une pression normative familiale et sociale a tendance à s'exercer sur l'enfant afin qu'il se conforme à son sexe et des comportements différenciés sont encouragés.
Des recherches universitaires ont mis en évidence les nombreux clichés sexistes (plus de héros que d'héroïnes, personnages masculins actifs représentés en extérieur, personnages féminins passifs en intérieur...) véhiculés dans les livres pour enfants et qui tendent à reproduire très tôt chez eux des stéréotypes liés au sexe.
La représentation des hommes et des femmes dans leur activité professionnelle est aussi une question sociolinguistique qui conditionne l'image qu'on se fait des sexes. Initiée par le gouvernement, la première réflexion sur la féminisation des noms de métiers ne date que de 1984. Les questions de féminisation des noms et la féminisation des carrières sont très intriquées. Plus...
La formation et l'emploi au féminin - Des choix très sexués

Les métiers d'ouvriers sont occupés à plus de 80 % par des hommes tandis que plus de 77 % des employés sont des femmes.
La concentration des femmes est particulièrement importante dans certains métiers des services (aides à domicile, aides ménagères, assistantes maternelles), ou de l'éducation et de l'action sanitaire et sociale (professeurs des écoles, assistantes sociales, etc.). Ce sont d'ailleurs les secteurs où les femmes étaient déjà très présentes, qui se sont le plus féminisés ! Ainsi on compte 84 % de femmes dans les écoles paramédicales et sociales contre seulement 27 % dans les formations d'ingénieur.
En revanche, elles représentent 2 % des ouvriers du bâtiment, 10 % des chauffeurs, 15 % des policiers, pompiers et militaires.
La concentration des femmes ou des hommes s'est accentuée du côté des emplois moins qualifiés, tandis que la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, même si les métiers complètement mixtes sont rares.
Néanmoins la situation des femmes évolue de manière à la fois positive et inéluctable car celles-ci ont la volonté d'entrer sur le marché du travail avec une progression sensible dans les professions qualifiées et supérieures : magistrate, juge, médecin, avocate, policière, etc. Plus...
La formation et l'emploi au féminin - Les choix d'orientation

Sur le plan scolaire, les filles réussissent en moyenne mieux que les garçons, redoublant moins et obtenant plus souvent le bac. Mais au moment des choix d'orientation, elles s'engagent dans les filières les moins valorisées professionnellement et socialement.
Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, en 2012, tous bacs confondus dans une génération, la proportion de bachelières s'élève à 79,2 %, celle des bacheliers à 74,3 %.
Depuis 1989, les écoles, collèges, lycées, centres d'apprenti.e.s et établissements d'enseignement supérieur contribuent à favoriser l'égalité et la mixité dans le système éducatif. Leur engagement s'inscrit dans des conventions interministérielles qui définissent les objectifs et priorités pour « l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif ». Ce document-cadre est ensuite traduite dans chaque région autour d'engagements spécifiques, tenant compte des partenariats et des spécificités du territoire. (Source : réseau Canopé : http://cache.media.education.gouv.fr/file/02_Fevrier/17/0/2013_convention_egalite_FG_241170.pdf)
Si en classe de 3e, choisir entre la seconde générale et technologique et la seconde professionnelle semble dépendre plus des résultats et du milieu social que du genre féminin ou masculin, les choix sont en revanche fortement sexués en fin de seconde, tant professionnelle que générale et technologique.
Il faut dire que les stéréotypes liés aux métiers ont la vie dure. Les secteurs du sanitaire et du social, de l'enseignement, de la bureautique sont désignés comme « féminins ». Par ailleurs, les filles considèrent les métiers dits « masculins » comme contraires à leur aspiration d'épanouissement. Elles craignent de perdre leur féminité, redoutent le regard des hommes qui les entourent (peur du machisme des employeurs et du milieu professionnel), hésitent à embrasser des carrières qui laisseraient peu de place à la vie familiale alors que peu d’hommes se poseront ces questions.
Résultat, les filles, quels que soient leur milieu social et leur degré de réussite scolaire, s'orientent moins en série scientifique que les garçons. En terminale littéraire, 79,5 % des effectifs sont des filles alors qu'en terminale scientifique, elles ne représentent que 46,7 % des lycéens (données ministérielles 2017, rentrée 2015).
53,6 % des filles de seconde générale et technologique suivent un enseignement scientifique ou technologique en 2015. C'était le cas de 25 % d'entre elles en 2009.
Par ailleurs, l'apprentissage attire toujours plus de garçons que de filles : en 2015, 29,2 % des filles qui suivent un second cycle professionnel de niveau V ou IV le font dans le cadre de l'apprentissage.
La loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l'École rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. L'apprentissage de l'égalité entre les garçons et les filles est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et d'autres modèles de comportement se construisent. Basée sur le respect de l'autre sexe, cette politique éducative en faveur de l'égalité implique aussi la prévention des comportements et violences sexistes. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Plus...