
Opcalia - Les actions concourant au développement des compétences - Les priorités

Il est essentiel de définir le but que l’action de formation se propose d’atteindre (acquérir des connaissances, maîtriser une technique, développer des savoir-faire…). L’action doit être formative et poursuivre une finalité professionnelle. L’objectif doit viser des compétences identifiables et mesurables, ce qui distingue l’action de formation d’une action d’information ou de sensibilisation. L’objectif est généralement introduit par la formule suivante « être capable de… » (par exemple « être capable de réaliser un bilan comptable »).
La loi « avenir professionnel » du 05/09/2018 distingue :
Pour être considérée comme éligible (et donc être prise en charge par Opcalia et/ou permettre à l’employeur de concourir au développement de la formation professionnelle et de l’apprentissage et remplir ses obligations de formation des salariés), toute action de formation doit respecter les conditions cumulatives suivantes :
L’appréciation du caractère éligible se fait au cas par cas au regard de l’ensemble de ces conditions. Plus...
Jusqu’au 31 décembre 2018, 14 catégories d’action entrait dans le champ de la formation professionnelle comme par exemple les actions d’adaptation et de développement des compétences des salariés, de promotion professionnelle ou de prévention.
Depuis le 1er janvier 2019, le champ de la formation professionnelle a évolué et comprend désormais 4 catégories d’actions concourant au développement des compétences :
Le code du travail ne définit pas la compétence, cependant, l’Accord National Interprofessionnel du 22 février 2018 propose une définition : « Une compétence est une combinatoire de ressources connaissances, savoir-faire techniques et relationnels) finalisée (vise l’action), contextualisée (dépend de la situation), construite (acquise ou apprise) et reconnue ».
L’action de formation vise à acquérir, maintenir, développer des compétences ainsi définies. Plus...
Pour pouvoir être financées sur les contributions des employeurs au développement de la formation professionnelle continue, les actions doivent être « éligibles », c'est-à-dire répondre aux critères fixés par la réglementation et par l'opérateur de compétences. Plus...
Pour en savoir + sur le congé de formation économique, sociale et syndicale cliquez-ici !
Elle a pour objet de développer leur aptitude à déceler et à mesurer les risques professionnels et leur capacité d’analyse des conditions de travail et les initier aux méthodes et procédés à mettre en œuvre pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail.
Si tous les membres sont concernés, dans toutes les entreprises, la durée de la formation varie selon l’effectif de l’entreprise :
Les formations sont renouvelées lorsque les représentants ont exercé leur mandat pendant quatre ans, consécutifs ou non. Les organismes de formation doivent être agréés et respecter un certain nombre d’obligations.
Par écrit au moins 30 jours avant le début de la formation. La demande de congé précise la date, la durée de celui-ci, le prix du stage et le nom de l’organisme chargé de l’assurer.
Le congé de formation est pris en une seule fois à moins que le bénéficiaire et l’employeur ne décident d’un commun accord qu’il le sera en deux fois. La durée est décomptée du congé de formation économique, sociale et syndicale.
Le temps de formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit des heures de délégation.
Le financement de cette formation est pris en charge par l’employeur. Dans les entreprises de moins de 300 salariés, les dépenses engagées au titre de la rémunération du temps de formation des stagiaires sont déductibles dans la limite de 0,08 % du montant des salaires payés pendant l’année en cours, du montant de la participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue.
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, les membres titulaires du CSE élus pour la première fois bénéficient d’un stage de formation économique d’une durée maximale de cinq jours dans les conditions et limites du congé de formation économique, sociale et syndicale.
Le financement de la formation est pris en charge par le CSE.
Les salariés et les employeurs ou leurs représentants peuvent bénéficier de formations communes visant à améliorer les pratiques du dialogue social dans les entreprises, dispensées par les centres, instituts ou organismes de formation. L’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle apporte son concours à la création et à la mise en œuvre de ces formations. Ces formations peuvent être suivies par des magistrats judiciaires ou administratifs et par d’autres agents de la fonction publique.
Ces formations peuvent être en tout ou partie financées par les crédits du Fonds Paritaire National.
Des conventions/accords collectifs d’entreprise/de branche peuvent définir :
La remise d’une attestation de fin de formation n’est donc plus obligatoire depuis le 1er janvier 2019. Elle reste cependant un document important car elle est un moyen de preuve de la réalisation de l’action de formation d’une part et d’évaluation des acquis de la formation d’autre part.
Ainsi, à l’issue de chaque action de formation, l’organisme de formation (ou l’entreprise si formation interne) est invité à remettre, à chacun des stagiaires, une attestation de fin de formation mentionnant :
Une action de formation externe peut être organisée :
A l’inverse, si la formation est organisée en interne, c’est l’entreprise qui prend en charge ces différents éléments.
Pour être éligible et finançable sur les fonds de la formation professionnelle continue, que l’action de formation soit interne ou externe, elle doit comporter les éléments suivants : un programme, des objectifs préalablement déterminés, des moyens pédagogiques et d’encadrement, un dispositif de suivi de l’exécution du programme et d’appréciation des résultats. Plus...