L’Allemagne a donc effectivement une stratégie keynesienne, de type
contra-cyclique : elle resserre les comptes quand la croissance est là pour se donner les moyens (budgétaires) de faire face aux crises quand elles surviennent.
La France des trente dernières années, de son côté, a le plus souvent mené une politique budgétaire
acyclique, c’est-à-dire sans lien avec les fluctuations économiques, voire
procyclique, c’est-à-dire qui les amplifie au lieu de les compenser.
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