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Formation Continue du Supérieur
mobilite
27 octobre 2012

Rapport d'activité 2011 - GIP CampusFrance

Avant-propos
En 2012, le GIP CampusFrance fusionne avec Egide, premier opérateur français de la mobilité internationale, pour donner naissance à l’établissement public Campus France qui reprendra également les activités internationales du CNOUS.
Ce rapport d’activité 2011 vient donc conclure 14 ans d’activités d’Edufrance puis CampusFrance en tant qu’Agence nationale pour la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger. Sur cette période,
• le nombre d’étudiants en mobilité dans le monde est passé de 1 377 216 en 1998 à 3 700 000 en 2009 selon l’UNESCO;
• le nombre d’étudiants internationaux en France est passé de 152 000 à 284 000;
• les 7 établissements d’enseignement supérieur adhérents à l’origine du projet sont désormais 266;
• 61 sites internet sont disponibles dans 29 langues;
• de nombreux moteurs de recherche destinés à faciliter l’accès à l’information ont été développés: offre de formation, CampusBourse, catalogue des écoles doctorales, catalogue des formations en anglais, catalogue des programmes courts et séjours culturels…;
• 925 fiches et documents permettent aux étudiants internationaux de mieux comprendre l’offre de formation;
• les Espaces CampusFrance, implantés à l’origine dans 8 pays définis comme prioritaires, sont aujourd’hui au nombre de plus de 170 dans 108 pays et emploient plus de 300 personnes;
• depuis la première participation en 1998 à un salon au Mexique, inauguré par le président de la République, Jacques Chirac, CampusFrance Paris a participé à 228 manifestations associant 4 678 établissements pour un total de 2 562 159 visiteurs;
• enfin, plus de 30 publications institutionnelles ont été éditées en 2011.
Ce sont toutes les actions de promotion effectuées en 2011 qui sont ici détaillées et évaluées. Désormais, l’ensemble des actions de Campus France s’enrichira de l’accueil et du suivi de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs.
1. ÉTAT DES LIEUX DE LA MOBILITÉ ÉTUDIANTE ÉTRANGÈRE EN FRANCE - CHIFFRES CLÉS

Depuis 1998, date de création de l’Agence, le nombre d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur français est passé de 151 969 à 283 621, progressant ainsi de 86,6%. Au cours de cette période, la part des étrangers dans la population étudiante est passée de 7,1% à 12,2%. Selon l’Unesco, en 2009, la France est le 4e pays d’accueil des étudiants internationaux.
Le nombre d’étudiants étrangers a augmenté de 2,3% en 2010 par rapport à 2009, alors que le nombre total d’étudiants en France n’a progressé que de 0,2%.
L’Afrique reste le premier continent d’origine des étudiants étrangers avec 44,2% en 2010, suivi par l’Europe qui devient en 2010 le deuxième continent d’origine, devançant l’Asie. Si les pays de l’union européenne continuent de peser environ 18% du total des étudiants internationaux en France, ce sont les pays hors union européenne qui progressent le plus (avec 17 914 étudiants hors UE, leur nombre augmente de plus 46,2% par rapport à 2009). En baisse par rapport à 2010, l’Asie est en 2010 le troisième continent d’origine et représente 21,6% du total des étudiants, tandis que les Amériques représentent 8,6% du total. En forte baisse par rapport à 2010, le Moyen-Orient pèse désormais 4,5%. Enfin, le continent océanien reste très peu représenté.
LES ACTIVITÉS DE PROMOTION DANS LE MONDE

Avec plus de 283 000 étudiants internationaux en France représentant 12,2% du total des étudiants, la France confirme l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur français. La progression constatée depuis 1998 de 86,6% provient notamment de l’action de CampusFrance, établie en concertation avec les ministères de tutelle et les conférences d’établissements. Pour faire connaître l’offre de formation française à l’étranger, les Coordonnateurs géographiques de l’Agence CampusFrance s’appuient sur le réseau des Espaces et organisent de nombreuses manifestations de promotion détaillées ci-dessous par zones.
2.1 Afrique

En 2010-2011, la France accueillait 125 489 étudiants originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Plus de 44% des étudiants étrangers en France sont issus de ce continent dont l’effectif étudiant a progressé globalement de 1,8% depuis l’an dernier. Ce chiffre recouvre des disparités importantes: le nombre d’étudiants du Maghreb baisse de 0,8% tandis que celui des étudiants d’origine sub-saharienne progresse de 5,2%.
La France reste le premier pays d’accueil des étudiants maghrébins et africains. Cette tendance est confirmée par une hausse significative pour l’Algérie: plus de 4,8% en 2010 par rapport à 2009. En revanche, après une croissance de 20% entre 2008 et 2009, on observe un tassement du nombre d’étudiants tunisiens (-4,9%). Cela peut aussi être expliqué par le printemps arabe qui a perturbé la campagne d’inscriptions notamment pour la procédure DAP (1ère et 2e année de Licence). Par ailleurs, la mobilité étudiante de l’Afrique subsaharienne vers la France reste forte. Par niveau d’étude, le niveau Master prévaut, suivi par le niveau Licence puis le Doctorat. Par disciplines, les sciences exactes attirent le plus grand nombre d’étudiants suivies par les sciences économiques et sociales, les lettres, les sciences humaines et les langues.
• Un printemps arabe qui a des conséquences sur la mobilité étudiante

Les révolutions courant 2011 en Tunisie ou en Libye ont eu des conséquences sur la campagne opérée par les postes diplomatiques et les Espaces CampusFrance. Les conséquences de ce printemps arabe devront être observées sur le long terme afin de voir si les flux d’étudiants auront été profondément modifiés ou si l’impact aura été ponctuel.
• Maroc et Afrique du Sud: un positionnement de pays d’accueil
Maroc :
comme l’Afrique du Sud, le Maroc se positionne de plus en plus comme un pays d’accueil notamment pour les étudiants originaires d’Afrique sub-saharienne. Cela repose sur un développement du réseau des établissements privés ainsi que sur des accords de coopération universitaire toujours plus nombreux.
Afrique du Sud : ce pays devient un réel pôle régional en termes de rayonnement universitaire et occupe la 2e place derrière la France pour l’accueil des étudiants africains grâce à une croissance toujours très forte.
• Deux grandes opérations au Maghreb
Sessions de formations:
afin de professionnaliser le réseau de ses agents, CampusFrance a mis en place des sessions de formation au dernier trimestre 2011 en Algérie et en Tunisie. Plus de 80 personnes ont participé à ces sessions: responsables, agents d’accueil, conseillers d’entretiens ou agents administratifs. Ces sessions ont permis de faire le bilan de la campagne qui venait d’être clôturée, d’actualiser les connaissances concernant le paysage universitaire français mais aussi de mettre l’accent sur la gestion du stress et d’évoquer les difficultés rencontrées lors de la conduite d’entretiens.
Entretiens du Club France-Maroc:
les 2 et 3 décembre se sont tenus à Casablanca les Entretiens du Club France-Maroc et les Journées Logistique et Transports. Conférences et ateliers ont permis de mettre en relation acteurs académiques français et acteurs économiques marocains, et le public étudiant a pu découvrir à l’occasion d’un salon l’offre de formation des établissements français dans une thématique porteuse offrant de nombreux débouchés.
• Le réseau des Espaces

En 2011, le réseau des Espaces a continué sa croissance en Afrique sub-saharienne grâce à des labellisations au Kenya, au Ghana ou en Angola. De nouvelles ouvertures sont déjà prévues en 2012 sur ce continent (Tchad et Togo). Formation régionale pour l’Afrique à Paris: dans le cadre d’un projet financé par le Ministère des Affaires étrangères et européennes, l’Agence CampusFrance a organisé à Paris en avril 2011 une session de formation destinée aux acteurs de la promotion de l’enseignement supérieur français sur le continent africain et permettant de mettre en place les échanges d’expériences entre les postes en Afrique francophone et anglophone.
2.2 Amériques
• Amérique latine, Antilles et Amérique centrale

Selon l’UNESCO en 2009, sur les 3,05 millions d’étudiants en mobilité, 5,4% proviennent d’Amérique latine (164 684). S’il reste modeste, ce nombre a progressé de 42,5% depuis 2005. La bonne santé économique du continent avec une croissance qui reste très largement supérieure aux moyennes européennes et nord-américaine, la massification et l’internationalisation du système universitaire latino-américain ainsi que l’émergence ou le retour d’une classe moyenne en quête de qualité académique sont autant d’éléments qui expliquent l’accroissement de la mobilité étudiante ces deux dernières années. Pour la première fois, les autorités politiques locales manifestent la volonté d’attirer plus d’étudiants internationaux et de renforcer l’attractivité de leur propre système universitaire (Brésil, Colombie, Argentine et en moindre mesure Mexique et Pérou).
Autre spécificité mexicaine: le succès des missions de recrutement pour les grandes écoles. La mission de mars 2011 conduite avec une quinzaine d’écoles de management et d’ingénieur, à Mexico, Guadalajara et Merida, a été une vraie réussite. Ce format, plébiscité par les grandes écoles car privilégiant une relation directe et exclusive avec un étudiant potentiellement intéressé, n’avait pas rencontré le même succès au Brésil en 2010.
Avec 2 295 étudiants colombiens en France en 2010, la Colombie reste le deuxième pays de mobilité latinoaméricaine vers la France. La Colombie a par ailleurs entamé ces deux dernières années une mutation vers une mobilité encadrée plus forte. Le séminaire qui s’est tenu à Carthagène en novembre 2011 entre la CPU (Conférence des Présidents d’université) et l’ASCUN (Association des Recteurs des universités colombiennes) à l’initiative de l’Ambassade, a montré le désir croissant des universités françaises et colombiennes de privilégier des flux équilibrés d’étudiants et de professeurs tout en favorisant des projets de recherche mixte toujours plus nombreux. C’est ainsi qu’en 3 ans, le nombre de double diplômes est passé de 24 à près de 80. La Colombie, en accueillant le siège de la formation CampusFrance pour tous les Espaces d’Amérique latine en mars 2011, a présenté de nombreuses initiatives modélisables pour tout le continent.
Des pays qui s’imposent progressivement

Le Pérou est le pays en Amérique Latine qui a connu la progression la plus importante entre 2006 et 2010 avec 56% en nombre d’étudiants présents dans les établissements français et 33% en nombre de visas. Avec une croissance économique qui frôle les 8% depuis 3 ans et un environnement sécurisé, le Pérou apparaît comme une destination privilégiée pour des programme d’échanges entre la France et l’Amérique latine.
Le Chili reste stable avec une sixième place en France et une progression constante depuis 2006 (24,2 % pour atteindre en 2010, 735 étudiants en France). Les perspectives prometteuses des bourses Becas Chile n’ont pas eu les effets attendus sur la mobilité vers la France. Le mécanisme d’octroi de ces bourses reste préjudiciable à la France, privilégiant encore les classements internationaux même si, grâce aux efforts de l’Ambassade comme de l’Allemagne (DAAD, en situation similaire), les accords de coopération pondèrent un peu ce système. Le salon EuroPosgrados en avril 2011 a connu des résultats mitigés, reflétant l’intérêt modéré des étudiants chiliens pour la France au profit des pays anglosaxons. Malgré cela, la nature et la qualité des collaborations scientifiques entre la France et le Chili font que ce pays reste un partenaire incontournable des stratégies internationales des établissements français en Amérique latine.
L’Argentine connait une situation inverse. Si le nombre d’étudiants argentins en France est en faible augmentation depuis 2006 (6,7%), la forte progression du nombre de visas étudiants vers la France, dans la même période (+60%), entrainera à court terme une présence argentine dans les établissements français plus importante, proche de celle des années 2000. Le pays bénéficiant d’une croissance économique persistante, la mobilité s’intensifie à la faveur d’accords d’échanges ou de mécanismes de bourses plus que d’initiatives individuelles. À titre d’exemple, ARFITECH entraine depuis 2011 un nombre important et croissant d’ingénieurs argentins en France alors que le salon EuroPosgrados en suivi de celui du Chili a connu un succès relatif.
Une situation contrastée pour des mobilités étudiantes modestes

Le Venezuela poursuit une croissance forte depuis 2006 (plus 40% et plus 33% en nombre de visas), cependant le nombre d’étudiants vénézuéliens, 563 en 2010, n’est pas à la hauteur de l’importance de ce pays et des bonnes relations universitaires qui perdurent en dépit d’un environnement politique contraignant.
La communauté étudiante équatorienne en France est en net ralentissement avec 337 étudiants en 2010 (contre 402 en 2008). En revanche, le nombre de visas délivrés en 2010 est en augmentation (414). L’Espace CampusFrance de Quito devrait rejoindre en 2012-2013 le CEF andin composé de la Colombie et du Pérou.
Si la Bolivie stagne (autour de 200 étudiants en France depuis 2006) la situation de la République Dominicaine est plus préoccupante avec une décroissance depuis 2006 de plus de 20% en nombre d’étudiants et en nombre de visas malgré des relations universitaires de qualité entre les deux pays et des fonds gouvernementaux destinés à des mobilités vers la France.
L’Uruguay et le Paraguay s’installent dans des mobilités négatives vers la France avec une réduction de 8% pour le premier et moitié moins pour le second. Ces résultats ne reflètent ni les nombreux partenariats universitaires ni la coopération scientifique de haut niveau qui existent entre les deux pays. Cependant, la réouverture des Antennes CampusFrance dans les Alliances françaises de ces deux pays et la formation, dont ont bénéficié en 2011 leurs responsables, devraient relancer la promotion et pourraient inverser cette tendance.
• L’Amérique Centrale
Dominé par trois pays (Costa Rica, Salvador et en moindre mesure le Guatemala), le nombre d’étudiants centroaméricains en France est en moyenne largement en baisse (Nicaragua -62%, le Honduras -13%, le Panama -3%) et d’autres conjoncturellement en augmentation comme le Salvador et le Guatemala, fruits de nouveaux programmes de bourses gouvernementaux pour pallier l’absence ou le nombre limité de doctorats. CampusFrance a concentré ses efforts en 2011 autour de sessions de formation, la première en novembre au Salvador et la seconde en décembre au Costa Rica.
• L’Amérique du Nord

Avec 6 463 étudiants en 2010-2011, le nombre d’étudiants originaires du continent nord-américain est en augmentation de 6% par rapport à l’année dernière.
À la différence de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ses plus proches concurrents, la France est le seul pays européen à afficher, depuis 2005, une croissance régulière et continue (plus 44,7%), croissance qui devrait s’accélérer très fortement dès 2012 avec les retombées attendues de certains programmes de bourses gouvernementaux ambitieux comme Science Sans Frontière (Brésil) ou bilatéraux (Mexique, Colombie, Équateur…).
Avec 17 859 étudiants latino-américains, soit 12 628 pour l’Amérique du Sud et 5 231 pour l’Amérique Centrale et la Caraïbe, la proportion d’étudiants latinos en France représente 6,3%, en augmentation par rapport à 2009 de 5,8% pour l’Amérique du Sud et 13,8% pour l’Amérique Centrale Caraïbe. Le premier pays latino-américain représenté en France est le Brésil (au 16e rang des pays d’origine, avec 4 489 étudiants en 2010), suivi à la 24e place par la Colombie (3 108 étudiants) et à la 28e place par le Mexique (2 400).
Une mobilité dominée par le Brésil

6e puissance mondiale depuis l’année dernière, le Brésil accentue son leadership également en matière de mobilité étudiante vers la France. En effet avec 3 055 étudiants dans les universités françaises le Brésil devance largement le Mexique, son concurrent direct en taille, qualité universitaire et poids démographique. Le Brésil reste le pays qui a connu la plus forte progression depuis 2006 avec 41,2% d’augmentation.
Le Brésil a été marqué par deux événements majeurs en 2011:
Le premier a été la signature le 15 décembre à Brasilia, dans le cadre du voyage du Premier Ministre au Brésil, d’une convention entre les Présidents de la CAPES et du CNPq, Agences brésiliennes de mobilité universitaire et scientifique et le Président de l’Agence CampusFrance, Monsieur Gérard Binder, sous les auspices de Monsieur François Fillon et de Madame Dilma Rousseff, Présidente de la République fédérative du Brésil.
La CAPES et le CNPq proposent 10 000 bourses d’études vers la France de 2012 à 2015 dans le cadre du projet « Science sans frontière ». Ces bourses couvriront essentiellement les études de premier cycle scientifique et technique général ou professionnel, de cycle ingénieur, les études doctorales et postdoctorales. CampusFrance a été choisie pour gérer ce programme pour la France, pour placer et suivre ces étudiants jusqu’en 2015.
Ce programme va doubler, voire tripler à moyen terme le nombre d’étudiants en France et changer durablement la dominante disciplinaire, passant d’une tradition Sciences humaines et sociales (SHS) à une mobilité plus scientifique et technologique.
Le deuxième événement a été le lancement en novembre du premier salon européen EuroPos, en partenariat avec le DAAD et le NUFFIC à l’instar des salons EuroPosgrados créés dans le reste de l’Amérique latine. Avec une délégation française de 23 établissements, dont la moitié constituée par des PRES et des universités, la France a représenté le premier pavillon universitaire sur ce salon. La délégation s’est ensuite séparée pour des rencontres à Porto Alegre ou à Recife.
En dépit d’une année 2011 compliquée (annulation de l’année du Mexique en France et contexte sécuritaire difficile), la mobilité étudiante mexicaine vers la France est en nette augmentation et affiche une croissance de presque 21% depuis 2006. Avec 2 526 visas étudiants en 2010, le Mexique reste un partenaire universitaire majeur de la France dont une des caractéristiques principales est le fruit d’une coopération universitaire soutenue et encadrée, d’une mobilité courte et, grâce aux efforts de l’Ambassade, un accent de plus en plus marqué vers les co-diplômes et les cotutelles de thèse. Organisé en novembre 2011, le premier séminaire franco-mexicain a permis à une cinquantaine d’universités mexicaines d’échanger avec l’Ambassade et les universités françaises sur les modalités d’application des doubles diplômes et de partager les bonnes pratiques entre établissements.
Pour le Canada, 2 314 visas ont été délivrés en 2011 (dont 1 640 dans le cadre de l’accord franco-canadien). S’agissant des États-Unis et selon l’IIE (Institute of International Education), ce sont près de 17 000 étudiants en mobilité en France en 2010, dont 3 356 étudiants dans les universités françaises et le reste en courts séjours notamment linguistiques. Une journée pays États-Unis en mai 2011 avec une centaine d’établissements français participants et une mission d’une vingtaine de centres universitaires de FLE (Français Langue Étrangère) et écoles de langue lors du salon World Language Expo (ACTFL Denver) en novembre ont ponctué l’activité promotionnelle sur ce pays.
NAFSA Vancouver

Rendez-vous des échanges et de la coopération universitaire, l’édition 2011 de NAFSA à Vancouver a permis à une importante délégation française (52 établissements représentés) de rencontrer leurs partenaires américains et canadiens et plus largement du monde entier. À l’initiative des Services scientifiques et universitaires d’Ottawa et de Vancouver, un Atelier sur les cotutelles et doubles-diplômes s’est tenu en marge de la Conférence faisant suite à celui organisé en décembre 2010 à Vancouver et Toronto. Cet Atelier s’est poursuivi par des rencontres bilatérales entre universités canadiennes et françaises.
2.3 Asie

Plus d’un million d’étudiants asiatiques poursuivent des études en dehors de leur pays, faisant de l’Asie le premier continent d’origine des étudiants en mobilité internationale. Ils représentent près de 40% des étudiants internationaux, en augmentation de 30% depuis 2005. La France occupe la 7e place des pays d’accueil avec près de 50 000 étudiants asiatiques en 2010-2011.
Les priorités stratégiques

La Chine demeure le premier pays d’origine avec, pour l’année 2010-2011, près de 30 000 étudiants chinois représentant plus de 10% du total des étudiants étrangers. Ce chiffre est en constante augmentation, le nombre de visas pour études délivrés à des étudiants chinois ayant augmenté de près de 40% depuis 5 ans. Cependant, la France enregistre depuis deux ans une baisse de son attractivité; elle occupe aujourd’hui le 9e rang des pays d’accueil des étudiants chinois, dans un contexte toujours plus concurrentiel.
L’Inde, où la mobilité étudiante a plus que doublé depuis 2002 et où la population des 15-24 ans augmentera de 4 millions sur les 15 prochaines années, est le pays d’Asie où la France doit améliorer son attractivité. En 2010-2011, 1 900 étudiants indiens se répartissaient, pour 60% d’entre eux, entre écoles d’ingénieurs et écoles de commerce. Pour mémoire, l’Allemagne en attire environ 3 500. La France, au 10e rang des pays d’accueil, a pour objectif de tripler le nombre d’étudiants indiens.
Le Vietnam est le 2e pays d’Asie le plus représenté en France avec, pour l’année 2010-2011, 6 660 étudiants dont 80% en université qui se dirigent principalement vers des Masters en sciences économiques et en administration économique et sociale.
Des actions de promotion… en faveur de la mobilité individuelle

La mobilité étudiante asiatique est principalement le fait de décisions individuelles, prises par l’étudiant et sa famille, l’éducation étant le principal poste de dépense des familles en Asie. Pour convaincre les étudiants dans un contexte de très forte concurrence, CampusFrance a organisé des manifestations offrant des occasions de prise de rendez-vous entre étudiants et établissements tout au long de l’année.
Mars 2011 : la manifestation CIEET tenue en Chine dans 4 villes (Pékin, Shenyang, Wuhan et Shanghai) a permis à 20 établissements d’enseignement supérieur français de rencontrer individuellement plus de 1 100 étudiants. Plus de 30 000 visiteurs ont été comptés sur les salons à Pékin et à Shanghai.
Mai 2011: la manifestation “French Business Studies Fair 2011” en Corée a réuni 13 établissements d’enseignement supérieur français et a permis rencontres institutionnelles, entretiens individuels avec les étudiants (plus de 200 entretiens effectués) et présentations des études en France.
Octobre 2011:
• au cours de la deuxième manifestation CIEET en Chine, plus de 1 800 entretiens ont été réalisés par 29 établissements français (à Pékin, Xi’An, Canton, Chengdu, Wuhan et Shanghai). Les salons de Pékin et de Shanghai ont rassemblé près de 50 000 visiteurs.
• la 10e édition du Salon européen « European Education Fair Taiwan » a réuni 135 stands représentant 13 pays.
européens pour un total de 26 000 visiteurs. Les 13 établissements français présents ont eu plus de 200 entretiens avec des étudiants taiwanais.
Décembre 2011 : au Vietnam, la 3e édition du salon franco-allemand de l’enseignement supérieur s’est tenue à Hanoi, Ho Chi Minh et Danang réunissant 21 établissements français pour 2 600 visiteurs et 400 rendez-vous individuels.
… en faveur de la mobilité encadrée

Deux manifestations phares ont été organisées à Paris:
• Une « Journée Inde » (septembre) où se sont retrouvés pour une matinée de conférences et une après-midi de rencontres 60 établissements français et 10 institutions indiennes.
• Une « Journée Japon » (décembre) rassemblant plus de 60 établissements français à la Maison de la Culture du Japon avec des représentants d’universités japonaises. Enfin, la Tournée des Écoles Doctorales en Chine et à Hong Kong en novembre 2011, a proposé à une quarantaine d’Ecoles dans 5 villes (Pékin, Canton, Wuhan, Shanghai et Hong Kong), des entretiens avec les étudiants, des rencontres avec les partenaires institutionnels, des visites ciblées de laboratoires ainsi que des conférences de présentation des études doctorales en France.
Les Espaces CampusFrance

Le réseau des Espaces CampusFrance a été consolidé en 2011 par l’ouverture d’un Espace en Birmanie (Rangoon), au Bangladesh (Dacca) et en Chine (Shenyang) complétant les 30 Espaces et 9 antennes CampusFrance en Asie. Deux projets sont à l’étude: en Australie et au Cambodge. Une formation régionale a eu lieu en juin 2011 à Hanoi.
2.4 Europe
Depuis 2008, et après une période de baisse continue, la mobilité des étudiants européens vers la France ne cesse de progresser. Une hausse de 12,5% des inscriptions a été enregistrée en 2010/2011. Les étudiants européens sont aujourd’hui 70 000 à suivre des études en France. Ils représentent près d’un quart des étudiants étrangers.
Les étudiants originaires de l’Union européenne (UE) sont les plus représentés : ils étaient 52 000, soit plus des ¾ des effectifs des étudiants européens. Toutefois, la mobilité des étudiants originaires des pays non communautaires connait une croissance spectaculaire de 46% en un an. Ils étaient 18 000 inscrits en France en 2010/2011. Notons que les étudiants venant en France dans le cadre du programme Erasmus étaient 22 000 cette année.
• Union Européenne et AELE

La progression constatée depuis 2008 des étudiants ressortissants de l’UE inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français se confirme avec 4,2% d’augmentation par rapport à 2010. Ces étudiants représentent 18,5% des étudiants étrangers en France. Le Portugal (plus 8,17%), l’Espagne (plus 8,34%), le Royaume-Uni (plus 7%) et l’Italie (plus 5,81%) sont les pays qui envoient le plus d’étudiants en France. L’attractivité de la France s’est également améliorée dans les pays du nord (Danemark, Norvège, Pays-Bas) et des pays Baltes. L’Allemagne, avec 8 483 étudiants, vient en sixième position d’origine des étudiants étrangers en mobilité en France. C’est le premier pays européen. L’attractivité de la France pour les étudiants allemands est renforcée par les missions de l’Université franco-allemande (UFA) qui bénéficie du soutien politique franco-allemand et de financements importants. À l’inverse les étudiants polonais et bulgares sont de moins en moins nombreux à partir étudier à l’étranger et en France en raison d’une baisse démographique et d’un contexte économique favorable à l’embauche localement. Pour soutenir l’attractivité de la France en Europe, plusieurs opérations de promotion ont été organisées en fonction d’une thématique nationale ou régionale.
Manifestation France-Allemagne en Pologne

CampusFrance et le DAAD se sont associés pour organiser un pavillon France-Allemagne à l’intérieur d’un salon international Perspektywy du 3 au 5 mars 2011 à Varsovie. Cette participation conjointe de la France et de l’Allemagne s’est inscrite dans le prolongement des accords de Weimar signés en 1991 pour relancer les coopérations universitaires et scientifiques entre ces 2 pays et la Pologne. L’image attractive de l’Allemagne (1er pays d’accueil des étudiants polonais) est l’atout majeur de cette opération. Invitée d’honneur, la délégation française était composée de 16 établissements et la délégation allemande de 12 établissements. Le public jeune, lycéen, n’a pas convaincu la majorité des exposants français et allemands même si la fréquentation était soutenue. Toutefois, l’intérêt pour la France était au rendez-vous.
Les Manifestations CampusFrance en Grèce et en Bulgarie

Ces opérations de promotion organisées conjointement avec les Ambassades de Grèce et de Bulgarie s’inscrivent dans une continuité pour présenter aux étudiants grecs et bulgares les différentes opportunités d’études en France. En Grèce, 16 établissements d’enseignement supérieur français ont participé à ce rendez-vous des études en France à Athènes et 13 à Sofia en Bulgarie. Elles visaient à mettre en valeur les formations conjointes, les filières francophones et les coopérations universitaires et scientifiques. Le contexte de coupes budgétaires des universités grecques ne permet plus d’accueillir autant d’étudiants et ces derniers sont contraints à s’expatrier. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux en France (près de 2 200 en 2010/2011).
La participation française exceptionnelle en Allemagne

À la suite de négociation avec les organisateurs du salon « Studyworld » les 20 et 21 mai 2011, près de 40 établissements français sont venus promouvoir l’enseignement supérieur de la France mis à l’honneur pour l’occasion. Nos partenaires de l’UFA et de l’Ambassade de France en Allemagne ont fait la promotion des cursus franco-allemands auprès du jeune public allemand. Le pavillon français a attiré un public jeune et surtout francophone.
• Hors Union Européenne
La tournée des Balkans

Du 23 au 31 octobre 2011, s’est déroulée la première tournée universitaire dans 4 pays des Balkans: Albanie, Macédoine, Serbie et Bulgarie. La Serbie et la Macédoine bénéficiant de programmes de bourses « développement solidaire », ont vu le nombre de leurs étudiants en France augmenter. En revanche, l’Albanie et la Bulgarie sont deux pays où l’influence de la France diminue. Treize établissements français ont participé à cette manifestation itinérante et ont pu rencontrer les publics étudiants et universitaires de chacun de ces pays. En marge de ces opérations phares, l’Agence CampusFrance a contribué à renforcer l’image de la France et de son enseignement supérieur en participant à des salons éducatifs dans plusieurs pays à la demande des Ambassades de France: salon des étudiants à Lausanne (30 et 31 mars 2011), Studenska Arena à Ljubljana (18 et 29 octobre 2011), Best 2011 à Vienne (3-6 mars 2011), Gaudeamus à Brno en République tchèque (2 au 5 novembre 2011).
Turquie
La France se place aujourd’hui au 5e rang des pays d’accueil des étudiants turcs, avec environ 2 500 inscriptions dans les universités et les grandes écoles françaises. Afin d’encourager la mobilité étudiante entre les établissements d’enseignement supérieur français, l’Agence CampusFrance, l’Ambassade de France en Turquie et le YÖK (Conseil de l’enseignement supérieur turc, équivalent du Ministère de l’enseignement supérieur) ont organisé au mois d’avril la mission en France de quatorze recteurs d’universités turques, conduite par le Professeur Dr. Yusuf Ziya Özcan, Président du YÖK. Lors de sa visite, ce dernier a signé une déclaration conjointe avec la Ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche visant le renforcement des échanges entre les établissements d’enseignement supérieur des deux pays et le développement de la mobilité des étudiants français et turcs (notamment par des formations conjointes, cotutelles de thèse et doubles diplômes).
CampusFrance particulièrement active dans les pays de l’ex-URSS
Kazakhstan

Depuis 2006, le nombre d’étudiants kazakhstanais inscrits en France a augmenté de 18%. Ils sont aujourd’hui 277. Cette évolution est particulièrement marquée au niveau Master où le nombre d’étudiants a été multiplié par deux. Ce résultat encourageant est le fruit d’une politique française de plus en plus volontariste auprès du Kazakhstan comme en témoigne l’organisation, pour la deuxième année consécutive, du forum franco-kazakhstanais de l’enseignement supérieur où se sont retrouvés, à Astana et Almaty, les représentants d’établissements français et kazakhstanais. Destiné à mieux faire connaître les outils d’échanges (systèmes de bourses, bureau CampusFrance, programmes européens...) et à valoriser le système universitaire français, l’événement a mobilisé 19 représentants français d’établissements d’enseignement supérieur et des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Russie

La France est aujourd’hui le 4e pays d’accueil des étudiants russes. Ils étaient 4 496 à étudier dans un établissement français en 2009-2010, et leur nombre dans les universités françaises a augmenté de 15% depuis 2006. Après une mobilisation importante en 2010 à l’occasion de l’année croisée France-Russie, CampusFrance a souhaité poursuivre son effort en direction des étudiants russes. L’agence s’est associée à l’organisateur ICIEP (Interuniversity Centre for International Educational Programmes) pour proposer aux établissements français une participation aux salons de Kazan, Moscou et Saint-Pétersbourg. Les représentants français ont également pu bénéficier d’une matinée de rencontres institutionnelles pour prendre contact avec leurs partenaires russes ou avancer sur leurs projets en cours.
Ukraine
Actuellement 6e pays d’accueil des étudiants ukrainiens, la France a accueilli 1 580 étudiants ukrainiens en 2009-2010. Leur nombre a augmenté de 12% depuis 2006. Ils sont plus de 85% à choisir l’université. Consciente du potentiel des étudiants ukrainiens et de leur attrait pour le système français, l’agence CampusFrance a accompagné l’Ambassade de France à Kiev dans l’organisation de la 7e édition du salon Études et Carrières de Lviv et Kiev. La manifestation a connu une mobilisation similaire à 2010: plus de 9 000 visiteurs et une délégation de 13 représentants d’établissements français présents sur le pavillon français.
Nouveaux Espaces

En 2011, le réseau CampusFrance en Europe s’est encore étoffé avec l’ouverture des Espaces d’Astana (Kazakhstan) et de Zagreb (Croatie).
Programme de bourses « développement solidaire »

Le ministère de l’Intérieur a chargé CampusFrance d’un programme de bourses « développement solidaire » dédié à la mobilité d’étudiants de niveau Master 2 de Serbie, Macédoine et Montenegro. En 2011, deuxième année du programme, la France a accueilli une dizaine d’étudiants.
2.5 Moyen-Orient
En 2010-2011, la France accueillait 12 889 étudiants venus des pays du Moyen-Orient, les étudiants libanais constituant à eux seuls plus de 40% du total. Les étudiants du Moyen-Orient forment ainsi 4,5% de la population étudiante étrangère en France, chiffre en baisse de 19% par rapport à l’année précédente. Selon l’UNESCO, ce sont les États-Unis et le Royaume Uni qui accueillent la majorité des étudiants de cette région du monde. La stratégie de promotion de l’enseignement supérieur français dans les pays du Moyen-Orient est axée sur les niveaux Master et Doctorat, dans les sciences médicales, juridiques, politiques et économiques. Dans la région du Golfe, la France jouit d’une image traditionnellement positive auprès des milieux académiques locaux. Cependant, la réputation de l’enseignement supérieur français doit être confortée auprès de ces étudiants qui sont massivement attirés par les pays anglo-saxons et par l’Allemagne.
Les relations privilégiées qu’entretient la France avec cette région du monde, associées à une forte volonté politique locale de diversifier les partenariats, peuvent créer un environnement favorable à une meilleure coopération universitaire dans un contexte très concurrentiel. Au titre de ces relations privilégiées, de nombreux établissements français ont délocalisé des formations au Moyen-Orient. Le paysage universitaire émirien est ainsi marqué par l’implantation de l’université d’Abou Dhabi-Sorbonne (2006). De même, l’Insead et HEC ont suivi ce mouvement, avec l’ouverture d’un campus et des programmes de formation de recherche pour l’un et avec la signature de programmes de formation des cadres et cadres supérieurs d’entreprises pour l’autre. À Dubaï, l’école française Esmod a créé son Université de la Mode. Au Liban, Bordeaux École de Management ou l’ESCP Europe ont créé leurs formations.
Quelques développements spécifiques

Qatar : le Qatar a besoin de former des élites dans toutes les disciplines, plus particulièrement dans les filières de médecine, droit, sciences humaines, sciences de l’ingénieur et dans différents secteurs (BTP, sciences de l’environnement, gestion de l’eau, tourisme). Le gouvernement qatarien encourage la mobilité de ses étudiants avec des bourses d’études pour la France, afin de former des cadres supérieurs francophones.
Koweït : l’Université nationale veut maintenir une sélection rigoureuse, mais elle fait face à une inflation d’étudiants. Ainsi, plus de 5 000 d’entre eux étudient actuellement aux États-Unis, en Jordanie, en Syrie et au Liban. La mobilité étudiante sortante est encadrée par l’octroi de bourses importantes qui vont être orientées vers des formations professionnalisantes (DUT et Licences professionnelles notamment) et le niveau D.
Arabie Saoudite : la formation des étudiants saoudiens est l’un des axes de coopération bilatérale entre la France et l’Arabie Saoudite. La grande majorité des étudiants saoudiens partent en France pour une formation médicale. Ces échanges doivent désormais s’élargir à d’autres domaines, afin de répondre au souhait de la France d’accueillir 500 nouveaux étudiants saoudiens par an.
La 2e édition du salon IECHE de l’enseignement supérieur organisé à Riyadh du 19 au 22 avril 2011 a rassemblé près de 30 établissements sur le pavillon français. Cette manifestation, organisée par le ministère saoudien de l’enseignement supérieur, vise à faire connaître aux étudiants les possibilités pour parfaire leur formation dans un autre pays. Ce salon rassemble plus de 300 établissements du monde entier et reçoit plus de 250 000 visiteurs sur 4 jours.
Le réseau des Espaces

Le réseau des Espaces du Moyen-Orient a été consolidé en 2011 par l’ouverture d’Espaces à Oman, au Yémen ainsi que 2 représentations en Irak : un Espace à Bagdad et une antenne à Erbil.
De nouvelles labellisations sont prévues en 2012 au Koweït et au Qatar.
3. Les sites internet de CampusFrance
3.1 Les sites locaux et la formation des Espaces
3.2 Le site national
3.3 De nouveaux développements
4. La présentation de l’offre de formation
4.1 Les moteurs de recherche et les bases de données
4.2 Les supports d’information pour les étudiants
5. Les manifestations de promotion

5.1 Les salons étudiants et les missions thématiques
5.2 Les formats institutionnels
6. Le réseau des Espaces CampusFrance
6.1 Les Espaces CampusFrance
6.2 Les activités des Espaces CampusFrance
6.3 La coordination des Espaces CampusFrance
7. Les adhérents de CampusFrance

19 nouveaux adhérents en 2011
8. Les programmes internationaux

8.1 Les appels d’offre internationaux
8.2 L’Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ)
8.3 Le programme Malaisie
8.4 Le programme “Entrepreneurs en Afrique 2011”
9. Les publications institutionnelles

9.1 Les Courriers CampusFrance
9.2 Les Notes, les Repères, les Dossiers
Annexes

Annexe 1 : organisation
Annexe 2 : données budgétaires

Télécharger le Rapport d'activité 2011 - GIP CampusFrance. Voir aussi le Rapport d'activité 2010 - GIP CampusFrance.

Foreword
In 2012, the GIP CampusFrance merged with Aegis, the leading French international mobility, giving rise to a public institution Campus France which will also include international activities CNOUS.
This activity report 2011 has therefore conclude 14 years of activities CampusFrance CampusFrance and as an agency for national promotion of French higher education abroad. More...

9 septembre 2012

EUA reviews strategies for higher education mobility

http://enews.ksu.edu.sa/wp-content/uploads/2011/10/UWN.jpgBy Ard Jongsma. A European University Association review that set out to examine mobility strategies at European universities stumbled across the persistent problem of gathering reliable and comparable data on mobility, designed a set of tools to alleviate it and in the process compiled a most interesting snapshot of the current state of affairs in Europe.
The resulting report, Mobility: Closing the gap between policy and practice, offers both new insights into the motivations of institutions and individuals to engage in mobility, and evidence for policy-making and strategic planning that until now has largely been based on anecdotal assumptions.
Even the European Commission has always found it hard to provide comparable statistics on mobility within its own programmes. A persistent lack of reliable evidence in spite of great demand for it usually indicates that apples and oranges are being compared and this has indeed long been the case with mobility figures.
Depending on who counted, statistics could include refugees, residents on foreign passports, full programme as well as single course students, and even people who entered the country on a student visa but never actually set a foot inside a college. The study is the outcome of a project (MAUNIMO) that explored universities’ perspectives on mobility and attempted to map how institutions are responding to increased pressure from policy initiatives to increase mobility. The core of the project was a web-based mobility self-assessment tool for universities.
A total of 34 universities from 21 countries piloted the use of the tool, formulating how they define and implement strategies for mobility, how they collect different types of data on mobility, how different external stakeholders influence mobility and how perceptions of mobility vary within their institution. The project showed that universities feel they need to take a more strategic cross-institutional approach to mobility. A number explained that approaches to various types of mobility were still fragmented across the institution, making it more difficult to define one single strategic vision and indeed to collect comprehensive data.
The pilot universities also pointed to the key role of university leadership in the development of mobility strategies and their implementation. They outlined a range of other issues that are crucial for the implementation of mobility strategies such as establishing and coordinating dedicated services and better capturing some of the creative practice taking place at faculty level for motivating and evaluating mobility.
All of this has long been known or at least reasonably assumed, but not before committed so lucidly to paper on the basis of solid evidence. The study is a brave attempt at bringing some order to a chaotic field and ends in an even braver call for even more order. If by 2020 the target is to be reached of 20% of students in the European Higher Education Area crossing a border in the framework of their studies, the very first requirement is that they can actually be counted.
The work of the EUA may be an important step in this direction if other universities are willing to follow in the footsteps of the 21 pilot institutions – and if EU institutions, national governments and data collection agencies heed the call to work in close partnership with higher education institutions on identifying and implementing data collection parameters and reporting procedures that can underpin more sensible future strategies for learning mobility.
15 octobre 2011

La grande région, mobilité en europe et formation continue

http://www.inffolor.org/portail/professionnel/sites/default/files/upload/image/documentation_pro/PDF_OF/visuel55.pngTémoin d’un passé mouvementé, la Grande Région est un espace de coopération exemplaire en Europe. Avec plus de 200000 frontaliers en 2010, elle enregistre la plus importante mobilité transfrontalière derrière la Suisse. Amorcée dans les années 1980, cette mobilité n’a cessé de s’amplifier jusqu’à aujourd’hui, même si la crise économique et financière de 2008 et 2009 a mis un frein au développement. Cette zone européenne réunit six composantes: la Sarre, la Rhénanie-Palatinat, le Luxembourg, la Lorraine ainsi que la Région wallonne et la Communauté germanophone de Belgique. Le partage d’une structure industrielle commune a constitué le point de départ de la coopération entre ces régions.
D’intenses flux migratoires en tous sens caractérisent cet espace, avec deux bassins d’emploi transfrontaliers importants, Luxembourg et Sarrebruck, et d’autres villes de taille plus modeste de part et d’autre de la frontière (Thionville, Longwy, Trèves, Arlon, Metz, Sarreguemines …). Le Luxembourg constitue depuis 30 ans le pôle d’attraction de la Grande Région. Près des trois quarts des frontaliers traversent la frontière chaque jour pour se rendre au Luxembourg, soit environ 149500 en 2010. La moitié d’entre eux est originaire de France (73900) et respectivement un quart environ vient de Belgique et d’Allemagne.
http://www.granderegion.net/pictures/layout/header/shared/logo.gifLa Grande Région est aujourd’hui le siège de nombreuses institutions et organes interrégionaux (notamment le Sommet de la Grande Région, la Commission Régionale, le Conseil Économique et Social, le Conseil Parlementaire Interrégional et le Conseil Syndical Interrégional, Conseil interrégional des Chambres de Métiers: www.artisanat-gr.eu). La contribution de l’initiative européenne Interreg a permis à la coopération transfrontalière de se développer et de s’intensifier depuis le début des années 1990. La Grande Région bénéficie ainsi d’un réseau de coopération dense et bien développé.
les frontaliers lorrains au luxembourg: un profil en mutation

La Lorraine reste la région qui envoie le plus de frontaliers dans la Grande Région avec un total de 94 664 frontaliers originaires pour la plupart de Moselle mais aussi de Meurthe-et-Moselle. S’ils étaient nombreux à se rendre en Sarre et en Rhénanie-Palatinat jusqu’à la fin des années 80, les Lorrains se sont tournés vers le Luxembourg au début des années 90, attirés par la perspective d’une meilleure rémunération et la quantité d’emplois disponibles. L’emploi frontalier lorrain en Sarre et au Luxembourg est traditionnellement de nature industrielle.
En Sarre, 44,9% des frontaliers originaires de France sont employés dans l’industrie manufacturière et 13,8% d'entre eux sont dans le secteur du commerce. Au Luxembourg, les frontaliers français sont actifs en majorité dans les services aux entreprises - qui recouvrent aussi l’emploi industriel - , le commerce, l’industrie manufacturière ainsi que dans les activités financières.
Le profil du frontalier lorrain s’est transformé peu à peu pendant la dernière décennie: moins présent dans le secteur de l’industrie et de la construction, il travaille davantage dans le tertiaire. Il occupe plus souvent une fonction d’employé, de cadre ou une profession intellectuelle supérieure. D’une manière générale, les frontaliers français au Luxembourg sont davantage diplômés que les actifs occupés en Lorraine.
Le statut du frontalier

Aux termes du droit communautaire, sont frontaliers tous les salariés et tous les travailleurs indépendants qui exercent leur profession dans un État membre, en habitant dans un autre État membre dans lequel ils retournent, sinon chaque jour, au moins une fois par semaine.
Cette définition s’applique en matière de protection sociale des travailleurs concernés (prestations sociales, assurance chômage, maladie-maternité, retraite). En matière fiscale, est considérée comme frontalière la personne salariée qui exerce son activité dans la zone frontalière d’un État membre et réside dans la zone frontalière d’un autre État membre où elle rentre en principe chaque jour. La notion de zone frontalière diffère toutefois selon les régions. Elle dépend des conventions fiscales signées entre les pays...
La formation continue dans la grande région

Dans la Grande Région, l’Allemagne, la France et le Luxembourg ont mis en place des dispositifs permettant de suivre une formation afin de s’adapter au marché du travail ou compléter son bagage initial. La formation se déroule en général dans le pays d’emploi. Mais dans certains cas, elle peut avoir lieu également à l’étranger.
Au Luxembourg

Différentes adresses sont à retenir. Afin de permettre à un salarié de bénéficier d’un Congé Individuel de Formation, d’un congé linguistique (apprentissage de la langue luxembourgeoise), ou encore d’une validation des acquis professionnels: portail luxembourgeois de la formation continue: www.lifelong-learning.lu, Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle www.men.public.lu, guichet administratif de l’État luxembourgeois www.guichet.public.lu.
En Sarre

Le congé de formation (Bildungsurlaub) permet au salarié de bénéficier de 6 jours par an pour la formation continue. Par ailleurs, la formation de promotion (Meisterbafög) permet d’accéder à des fonctions d’encadrement dans de nombreux domaines (artisanat, industrie, technique, commerce, santé…). Adresses utiles pour le Congé de formation en Sarre: Saarland Ministerium für Bildung, www.saarland.de, Liste d’organismes de formation: www.weiterbildungsdatenbank. Adresses utiles pour la formation de promotion en Sarre: Administration communale de Sarrebruck: Landeshauptstadt Saarbrücken, Tél. 0681/9050, Liste des organismes de formation en Sarre : www.BFWSaarland.de.
En Lorraine

Pour tenir compte des spécificités de son marché du travail, la Région Lorraine met en oeuvre des formations en langues et des formations transfrontalières afin d’encourager l’insertion professionnelle des Lorrains dans les pays de la Grande Région. Un exemple: la mise en place d’une formation transfrontalière de Techniciens en Transport et Logistique, en partenariat avec l’AFPA Lorraine et l’office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi (FOREM), qui a permis depuis 2010 la formation de 28 demandeurs d’emploi belges et français à ce métier. Un partenariat entre les régions Lorraine et Wallonie a permis aussi la création, sur le Pôle européen de développement (PED) de Longwy, de la première école de la 2e chance transfrontalière qui accueille 22 jeunes français et belges. Adresse utile en Lorraine:  Portail d’information sur la formation et l’orientation tout au long de la vie, www.inffolor.org.
Un nouveau pôle de formation transfrontalier à Forbach

Le partenariat entre le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et la Hochschule für Technik und Wirtschaft des Saarlandes (HTW), sous l’égide de la Communauté d’agglomération de Forbach Porte de France s’est traduit le 19 mai dernier par l’inauguration officielle d’un nouveau pôle de formation transfrontalier. Installé à Eurodev Center à Forbach, il propose une offre de formation notamment dédiée à l’économie de la santé et tournée vers l’approche franco-allemande.
Première réalisation concrète

La rentrée des premiers élèves du certificat franco-allemand «Management des institutions sanitaires et sociales et Grande Région» aura lieu dès janvier 2012.
Cette formation de haut niveau s’adresse:
- aux professionnels du secteur de la santé (médecins, pharmaciens, cadres et directeurs d’hôpitaux et de cliniques, juristes, ...),
- aux personnels des administrations, caisses d’assurances maladie, organismes d’assurance complémentaire, mutuelles, établissements de santé, entreprises publiques et privées du secteur de la santé…
L’offre de formation en matière d’économie de la santé va s’étoffer avec l’ouverture, également prévue tout début 2012, du Titre professionnel «Gestionnaire d’établissements médicaux et médico-sociaux». Contact: 03 87 88 01 10 | Joëlle BALTA.

Zeugen einer bewegten Vergangenheit ist die Großregion auf einer Fläche von beispielhaften Zusammenarbeit in Europa. Mit über 200.000 Grenze im Jahr 2010, sie die größte grenzüberschreitende Mobilität hinter der Schweiz aufgenommen. Begann in den 1980er Jahren hat diese Mobilität weiterhin bis heute wachsen, auch wenn die Wirtschafts-und Finanzkrise von 2008 und 2009 legte die Entwicklung bremsen. Die Europäische Region umfasst sechs Komponenten: dem Saarland, Rheinland-Pfalz, Luxemburg, Lothringen und der Wallonischen Region und der Deutschsprachigen Gemeinschaft Belgiens. Eine gemeinsame industrielle Struktur war der Ausgangspunkt für die Zusammenarbeit zwischen diesen Regionen. Mehr...

1 mars 2011

"Triplons notre capacité d'accueil" d'étudiants étrangers

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_pet.gifPar PierreTapie, directeur général du groupe Essec, Président de la Conférence des Grandes Ecoles. Une politique volontariste à l'égard des étudiants étrangers permettrait à la France d'attirer et de fidéliser les futures élites du monde émergent.
Dans la compétition que la mondialisation a exacerbée entre les économies, émerge un espace d'importance croissante : celui de l'influence respective des pays, selon leur capacité à attirer les futures élites mondiales pour y étudier.
A long terme, les lieux d'études choisis par ces étudiants fondent une influence culturelle, dont les conséquences économiques peuvent être considérables. Quand on connaît les entreprises d'un pays, qu'on a pu en découvrir les compétences et y tisser des réseaux relationnels, au retour on pensera naturellement à ces entreprises comme fournisseurs, à ces relations personnelles comme experts. Le temps des études est fondateur de la vie adulte; des amitiés s'y nouent, des valeurs et des représentations du monde s'y cristallisent: des étudiants qui ont séjourné deux ou trois ans dans un pays étranger en deviennent des ambassadeurs à vie.
Les Etats-Unis ont longtemps dominé la scène de l'émigration étudiante, avec des universités remarquables et riches, et le rêve d'une installation au pays des pionniers. La perception de l'Amérique dans le monde a changé au cours des années 2000; la panne de croissance et les restrictions à l'immigration ont affaibli l'attractivité de ces universités; les places y sont limitées. Aussi l'Europe apparaît-elle comme une option intéressante pour les jeunes de pays émergents, notamment asiatiques : terre de culture et de sciences, terre d'équilibre entre l'économique et le social, terre habitée depuis des millénaires par des populations à forte densité démographique qui a dû apprendre à gérer des ressources naturelles rares, l'Europe multilingue a créé un espace pacifique de prospérité.
Ces éléments attirent des jeunes étudiants brillants venus de pays riches d'histoire et de culture, qui veulent connaître différents modèles de développement pour inventer le leur. Dans ce contexte, la France garde une aura certaine, que nous aurions tort de dédaigner: pays des droits de l'homme, terre de paysages, de gastronomie, de littérature, de sciences, de médecine, de ruptures technologiques... cette alchimie particulière représente une "marque France" que nous pouvons mieux mettre en valeur. La France est déjà la troisième destination mondiale pour l'accueil d'étudiants étrangers, avec 246000 étudiants en 2009. C'est la première destination non anglophone. La France accueille surtout des étudiants du Maghreb et d'Afrique subsaharienne, cinq pays représentant 62% du total des étudiants étrangers en France: Maroc, Algérie, Tunisie, Cameroun et Sénégal. La Chine est désormais à la deuxième place. L'enjeu pour notre pays est de changer d'ambition pour l'accueil d'étudiants étrangers.
La Conférence des grandes écoles propose de tripler, en dix ans, le nombre total d'étudiants étrangers formés par des établissements français, pour qu'il passe de 246000 aujourd'hui à 750000 demain, soit environ 500000 étudiants étrangers de plus en dix ans. Ces derniers représentent aujourd'hui 12% du total des étudiants en France. Cette évolution amènerait à une proportion d'étrangers d'environ 30% du total des étudiants. Dans un certain nombre d'institutions, essentiellement des grandes écoles, ces proportions sont déjà dépassées aujourd'hui. Notre expérience indique qu'à partir de cette proportion les comportements des étudiants changent les uns vis-à-vis des autres: les étrangers ne sont plus une poignée minoritaire qui vit au rythme et selon les moeurs des étudiants français; ils exigent de contribuer, d'être respectés pour la diversité et l'expérience apportée à la classe : ils défient les comportements parfois potaches des étudiants français et les obligent à sortir de leur confort, car leur motivation et leur brio sont une concurrence. Ils obligent alors leurs collègues français à révéler le meilleur d'eux-mêmes, comme ils savent très bien le montrer quand eux-mêmes vont étudier à l'étranger. Ils changent la relation entre enseignant et apprenant.
Si on adhère à cette ambition, si on en mesure les enjeux à long terme, on doit se demander: est-ce réaliste? Comment le faire? C'est assez simple. En termes de taille tout d'abord, plus 500000 étudiants en dix ans signifie simplement plus 50000 étudiants par an, soit + 2% par an en moyenne par rapport au nombre total. Gérer des croissances de +2% correspond à des évolutions normales du milieu universitaire, dès lors que cela est construit et planifié. La question-clé est celle du financement. Nous faisons une proposition très simple: le coût moyen d'une formation d'un étudiant en France, qui varie bien sûr considérablement selon les secteurs, est de 11000 euros par an, tous secteurs confondus. Nous proposons que 80% des étudiants paient 125% de cette somme pour que 20% puissent disposer d'une bourse gratuite sur critères sociaux et/ou, de mérite.
Aujourd'hui, les 246000 étudiants étrangers, accueillis essentiellement gratuitement par la France, représentent un coût pour le budget de l'Etat d'environ 2,5 à 3 milliards d'euros. Avec ces mesures, nous serions capables d'accueillir 750000 étudiants en assurant la gratuité à la moitié d'entre eux environ, l'autre moitié payant, en moyenne, 13 500 euros par an, et la France investissant 2,5 à 3 milliards d'euros dans un vaste système de solidarité. Ces frais de scolarité annuels représentent environ la moitié de ceux demandés par une université américaine au niveau "Bachelor", 40000 dollars (29000 euros), à peu près les frais demandés en Grande-Bretagne ou en Australie. Nos institutions se croiraient-elles tellement moins bonnes que leurs confrères qu'elles ne l'oseraient? Est-ce un principe tabou? Les étudiants étrangers considèrent souvent que ce qui est gratuit n'a pas grande valeur.
Les étudiants européens, comme les français, continueraient à bénéficier d'une quasi-gratuité pour leur scolarité en Europe continentale. Mais les impôts des Français, insuffisants à équilibrer les comptes publics, n'ont pas à financer des formations de haute qualité que des familles étrangères seraient prêtes à payer le double aux Etats-Unis. S'interdire ce réalisme économique signifierait s'interdire l'ambition susdécrite. Pour le développement des établissements universitaires français, les sommes en jeu sont considérables : les 400 000 étudiants payants apporteraient 5,4 milliards d'euros de ressources annuelles nouvelles, soit + 25% des budgets publics de l'enseignement supérieur et de la recherche, et sept fois la partie "enseignement supérieur et recherche" du grand emprunt.
Les obstacles sont avant tout psychologiques. Il faut penser que l'influence future de la France dépend de l'ambition d'y former à grande échelle les prochaines élites mondiales. Il faut se dire que les espaces universitaires seront transformés si un tiers des étudiants y deviennent des étrangers qui auront fait le choix de la France. Il faut alors accepter d'en tirer les conséquences financières, qui iront concourir à la qualité des formations par les ressources nouvelles créées, alors que certaines charges seront marginales. Il faut enfin accepter qu'une partie significative de ces enseignements puisse être donnée en langue anglaise, et abolir la loi Toubon dans l'enseignement supérieur.
Le nombre de jeunes étrangers capables de suivre des cours en anglais est à peu près vingt fois supérieur à ceux capables de le faire en français. En les sélectionnant sur les critères adaptés à leur formation, et en intégrant une pratique obligatoire de la langue française en fin de formation, on défendra mieux la langue de Molière en développant des francophiles, qui, en un second temps, deviendront francophones de surcroît, que si l'on impose à des jeunes de cultures différentes, qui ont déjà fait un effort considérable en apprenant l'anglais, de comprendre un français de niveau universitaire dès le début de leur séjour. Cela ne serait ni raisonnable ni efficace par rapport à l'objectif poursuivi. C'est en faisant découvrir et aimer la langue française à de nouveaux publics qu'elle rayonnera, comme conséquence de la francophilie.
Accueillir en dix ans 500 000 étudiants de plus dans les établissements français, sur le territoire français comme sur de nouveaux campus en terre lointaine basés sur notre ingénierie pédagogique et scientifique, et le faire pour contribuer à une mondialisation multipolaire où la France mérite d'être influente: voilà une ambition que toutes les écoles et universités françaises volontaires peuvent construire comme dessein partagé. C'est un projet qui se déclinera établissement par établissement, dans la culture de l'autonomie et de l'initiative constitutive du monde universitaire. Les établissements seront transformés par les conséquences concrètes qu'il en résulte. Et cela sera autofinancé. Ce serait un des moyens pour augmenter les dépenses de recherche & développement françaises, auxquelles il manque 15 à 20 milliards d'euros par an pour rester compétitifs. Pourquoi attendre ?
http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_pet.gif By PierreTapie, Director of ESSEC Business School, Chairman of the Conference of Grandes Ecoles . A proactive policy towards foreign students would allow France to attract and retain future leaders of the emerging world. In the competition that globalization has exacerbated between economies, emerging space of growing importance: the influence of the respective countries according to their ability to attract future global elites to study. More...
30 juillet 2010

Mobilité européenne et réseaux sociaux

http://eacea.ec.europa.eu/img/logos/euroguidance_logo_2.jpgEn collaboration avec l'Agence 2e2f, le réseau Euroguidance organise une conférence nationale "Mobilité européenne et réseaux sociaux" à Paris le 7 octobre 2010. Sont attendus de nombreux acteurs de l'orientation et de la formation tout au long de la vie, notamment ceux engagés dans la mobilité européenne. Des spécialistes des médias/réseaux sociaux viendront apporter leur expertise dans ce domaine.
Institutions et usages des réseaux sociaux
Comment des institutions en charge d'information sur l'orientation utilisent-elles les différents média sociaux pour diffuser cette information au plus près des besoins des utilisateurs : site internet, Twitter, Facebook, réponse en ligne... quels messages pour quel public, à quel moment? Quelle gestion de l'image de l'institution? Quelle déontologie?
Réseaux sociaux et recrutement
Incidence des réseaux sociaux sur la recherche d'emploi, la mobilité et le recrutement aujourd'hui : présentation des démarches de l'APEC et du réseau EURES, usages des réseaux sociaux dans le recrutement aujourd'hui, publics utilisateurs, avantages pour les personnes en recherche d'emploi ou en mobilité, points de vigilance. Téléchargez le programme. S'inscrire. La plaquette de présentation du réseau Euroguidance.

http://eacea.ec.europa.eu/img/logos/euroguidance_logo_2.jpgIn samenwerking met het Agentschap 2e2f, het netwerk Euroguidance organiseert een nationale conferentie "Europese mobiliteit en de sociale netwerken" in Parijs 07.10.2010. Veel spelers zijn naar verwachting oriëntatie en opleiding gedurende het gehele leven, met name die in de Europese mobiliteit.Media specialisten / sociale netwerken zal brengen hun expertise op dit gebied. Download het programma. Register. De plaat presentatie Euroguidance-netwerk. Meer...

20 avril 2010

Colloque sur la mobilité professionnelle et le plan senior

Ce thème est au centre de nombreux débats et interrogations. Alors que face à l'augmentation de la durée de vie, la politique du gouvernement est d'augmenter l'âge de la retraite, beaucoup de personnes rencontrent des difficultés à retrouver ou à garder un emploi à partir de 45-50 ans. Comment maintenir les seniors en situation de travail ? Comment les accompagner dans l'emploi ? Quels sont les dispositifs qui existent ? Quelles sont les solutions envisagées par le gouvernement ? Quel est la place du psychologue du travail ? De nombreuses questions sont présentes. Ainsi, nous recherchons des personnes souhaitant intervenir sur ce thème afin de nous faire partager leurs expériences et leurs pratiques. N'hésitez pas à nous contacter pour donner vos avis, vos reflexions et si vous souhaitez participer à l'organisation ou intervenir directement durant le colloque.
Quand ? 21/04/2010 13:30  à 17:00, Où ? Fac de lettres d'Aix en Provence, Salle des Professeurs, 2e étage, S'adresser à Mélanie BERTOSSI Téléphone: 06.30.78.50.30.
. נושא זה הוא מרכזי בוויכוחים על שאלות רבות.  בעוד הפנים של תוחלת החיים עולה, מדיניות הממשלה היא להגדיל את גיל הפרישה, אנשים רבים מתקשים למצוא עבודה או להחזיק 45-50 שנה. כיצד לשמור אנשים מבוגרים במצבים בעבודה ? איך להיכנס התעסוקה?  מה הם התקנים הקיימים ומהם הפתרונות המוצעים על ידי הממשלה?. מהו תפקידו של פסיכולוג תעסוקתי? בנושאים רבים נוכחים. לכן, אנחנו מחפשים אנשים שרוצים לדבר על הנושא הזה כדי לחלוק איתנו את חוויותיהם ומנהגים. תהסס לפנות אלינו הדעות שלך, המחשבות שלך אם אתה רוצה להצטרף לארגון או מעורבים ישירות הסימפוזיון.
7 août 2009

Mobilité et parcours professionnels dans la fonction publique

pcassuto | 07 août, 2009 02:01

Retourner à la page d'accueil de Légifrance LOI n° 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique.
Article 7: « Pendant la réorientation, le fonctionnaire est tenu de suivre les actions d'orientation, de formation, d'évaluation et de validation des acquis de l'expérience professionnelle destinées à favoriser sa réorientation et pour lesquelles il est prioritaire. Il bénéficie également d'une priorité pour la période de professionnalisation.
« L'administration lui garantit un suivi individualisé et régulier ainsi qu'un appui dans ses démarches de réorientation. Elle fait diligence pour l'affecter, sous réserve des dispositions du quatrième alinéa de l'article 60, dans les emplois créés ou vacants correspondant à son grade et à son projet personnalisé d'évolution professionnelle.
« Le fonctionnaire peut être appelé à accomplir des missions temporaires pour le compte de son administration ou d'une autre administration. Les missions qui lui sont alors confiées doivent s'insérer dans le projet personnalisé.
« Art. 44 quater. - La réorientation professionnelle prend fin lorsque le fonctionnaire accède à un nouvel emploi.
« Elle peut également prendre fin, à l'initiative de l'administration, lorsque le fonctionnaire a refusé successivement trois offres d'emploi public fermes et précises correspondant à son grade et à son projet personnalisé d'évolution professionnelle, et tenant compte de sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel. Dans ce cas, il peut être placé en disponibilité d'office ou, le cas échéant, admis à la retraite.
« Art. 44 quinquies. - Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions de mise en œuvre de la présente sous-section. » ;
3° L'article 44 bis devient l'article 44 sexies ;
4° La première phrase du second alinéa de l'article 51 est complétée par les mots : « ou dans le cas prévu au second alinéa de l'article 44 quater » ;
5° Le quatrième alinéa de l'article 60 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Priorité est également donnée aux fonctionnaires placés en situation de réorientation professionnelle pour les emplois correspondant à leur projet personnalisé d'évolution professionnelle. »
Article 26: « Ces concours sont également ouverts aux candidats qui justifient d'une durée de services accomplis dans une administration, un organisme ou un établissement d'un Etat membre de la Communauté européenne ou d'un Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen autres que la France dont les missions sont comparables à celles des administrations et des établissements publics dans lesquels les fonctionnaires civils mentionnés à l'article 2 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée exercent leurs fonctions, et qui ont, le cas échéant, reçu dans l'un de ces Etats une formation équivalente à celle requise par les statuts particuliers pour l'accès aux corps considérés. »
Bumalik sa home page ng Légifrance LOI n ° 2009-972 ng 3 Agosto 2009 sa kadaliang at karera sa mga pampublikong serbisyo. Artikulo 7: "Sa panahon ng ang shift, ang empleyado ay kinakailangan upang sundin ang mga aksyon ng guidance, pagsasanay, pagsusuri at accreditation ng propesyonal na karanasan upang itaguyod nito ang shift at kung bakit ito ay isang prayoridad. "Ang mga tagapangasiwa, upang masiguro ang isang regular at ibinabagay sa pagmamanman at suporta sa kanyang pagsisikap upang reorient. Siya endeavored upang maitalaga, na napapailalim sa mga probisyon ng ika-apat na talata ng Artikulo 60 sa trabaho ginawa o bakanteng kaukulang sa kanyang ranggo at ang kanyang mga personal na proyekto para sa propesyonal na pag-unlad. More...
12 septembre 2008

Rapport : la mobilité des jeunes en Europe

Le CAS (Centre d'analyse stratégique) publie une étude intitulée "Encourager la mobilité des jeunes en Europe", réalisée dans la perspective de la PFUE (présidence française de l'Union européenne). Dans son rapport, le CAS note la difficulté d'évoquer la mobilité des jeunes en Europe "faute de données fiables sur le sujet" et suggère à la PFUE de commander deux séries d'études officielles à l'UE, qui viseraient à dresser un état des lieux des flux de mobilité des jeunes et des soutiens financiers publics à la mobilité.
CAS (Center stratēģisko analīzi) ir publicējusi pētījumu ar nosaukumu "Veicināt jaunatnes mobilitāti Eiropā", ko veic, ņemot vērā PFUE (Francijas prezidentūras Eiropas Savienībā). Vairāk...
11 août 2008

Quality Charter for French Government Foreign Scholars

France needs to have successful foreign scholar programmes for cultural, academic, economic and political reasons.

-  Cultural, since France has a long tradition of cultural diversity that is important to uphold,
-  Academic, since having foreign scholar programmes is a way for French higher education and research institutions to acquire the international reputation they need for their development,
-  Economic, in that our country’s future growth in international trade depends partly on good quality foreign scholar programmes today,
-  Political, since foreign scholars are an important vehicle for our influence worldwide.

This charter is entirely in keeping with the ‘France’s Cultural and Scientific Outreach’ and ‘Solidarity with Developing Countries’ programmes for which the Ministry of Foreign and European Affairs is responsible. Charte 2008

5 avril 2008

LEONARDO La mobilité individuelle en Europe

L'objectif de cette action est de faciliter la mobilité des personnes, en particulier des jeunes en formation ou en voie d’insertion, des demandeurs d’emploi, des salariés, des formateurs, des responsables de ressources humaines et/ou de la formation, des spécialistes en langue ainsi que des partenaires sociaux sans condition d’âge, de nationalité (la « simple » domiciliation en France permet l’éligibilité au programme) ni de niveau d’étude. La mobilité européenne a vocation à renforcer la coopération entre le monde de l’entreprise et celui de la formation et s’inscrit dans le cadre des trois objectifs généraux du programme Leonardo da Vinci :
* Favoriser l’acquisition et l’utilisation de connaissances, de compétences et de qualifications
* Améliorer la qualité et l’innovation dans les systèmes et les pratiques d’éducation et de formation professionnels
* Améliorer l’attrait de l’enseignement et de la formation professionnels et favoriser la mobilité.
Les projets de mobilité sont à l’initiative et sous la responsabilité des établissements, des organisations, publics et privés qui définissent un plan de formation et déterminent un public cible, un secteur d'activité, un pays d'accueil et une durée de stage (établissements d'éducation ou de formation, collectivités territoriales, ANPE, associations, etc.). http://www.europe-education-formation.fr/.
Europeiska trafikantveckan är att öka samarbetet mellan företag och utbildning och är en del av de tre målen i Leonardo da Vinci. Mer...

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