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Formation Continue du Supérieur
jeunes
12 octobre 2012

Un jeune sur cinq sans diplôme? Ce n’est pas une fatalité

http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/themes/default-3cols-fixes/css/img/header.pngPar Lucie Piolot, mardi 9 octobre 2012, publié dans Emploi/Entreprise. Tribune de Lucie Piolot parue sur Rue89 le 9 octobre 2012.
Le Parlement votera ce soir la création des emplois d’avenir. Tout comme les contrats de génération, ces dispositifs d’urgence insuffisamment tournés vers les emplois marchands, bien qu’utiles, ne peuvent à eux seuls répondre aux défis de plus long terme auxquels nos jeunes sont confrontés au moment de l’insertion sur le marché du travail.
Chaque année, près d’un jeune sur cinq sort du système éducatif sans diplôme ni qualification. Cet échec scolaire massif se double d’un taux de chômage des moins de 25 ans proche de 23%, comparable à celui de la Roumanie et de l’Estonie. Les moins qualifiés sont les plus touchés: trois ans après leur sortie du système scolaire, 40% des non diplômés sont au chômage - contre 9% des diplômés du supérieur.
Cette situation inacceptable n’est pourtant pas une fatalité. Malgré la crise, des pays voisins sont parvenus à maintenir un taux de chômage des 15-24 ans inférieur à 15% notamment grâce à des systèmes d’orientation et d’insertion efficaces. Dans la note Choisir les bons leviers pour insérer les jeunes non qualifiés, l’Institut Montaigne et Entreprise & Personnel analysent les pratiques françaises au miroir des comparaisons internationales et formulent trois propositions pour inverser la tendance.
En finir avec l’orientation "à la française"

Le système français d’orientation ne joue pas du tout son rôle d’articulation entre la formation des élèves, la réalisation de leurs aspirations et les besoins du monde du travail, poussant beaucoup de d’entre eux dans des voies qui ne les intéressent pas ou vers des formations sans avenir. Pour faire évoluer cette situation, l’orientation telle qu’elle est dispensée aux écoliers allemands ou danois par exemple montre qu’il est possible d’agir dans deux directions concrètes:
    * renforcer la formation des professeurs aux réalités du monde du travail et ouvrir bien davantage le monde enseignant aux professionnels issus de l’entreprise, particulièrement dans les filières générales;
    * introduire dès le collège des séances d’orientation centrées très concrètement sur la connaissance des formations proposées, l’apprentissage des exigences du monde du travail et l’autonomie.
Agir au plus près des bassins d’emploi

L’accès à l’emploi des jeunes peu qualifiés est rendu plus difficile par la nature cumulative des handicaps auxquels ils font face : absence de réseau, déficit d’information et d’appui, stigmatisation et discrimination à l’embauche.
Or, malgré la récente multiplication des politiques d’insertion et les initiatives intéressantes prises en ce sens, aucun dispositif n’est spécifiquement adapté à cette population fragile, à l’exception peut-être de celui des Missions Locales dont l’action gagnerait à être mieux articulée avec les dispositifs globaux d’emploi et d’insertion. Cet empilement illisible de dispositifs nationaux fonctionnant "en silos" nuit à leur efficacité.
En Allemagne et au Danemark, l’organisation des politiques d’insertion et d’emploi est gérée au niveau local, dans les Länder ou municipalités, là où se jouent les rencontres entre employeurs et jeunes. Elles mobilisent l’ensemble des acteurs concernés : les écoles, les centres de formation et d’orientation, les services de l’emploi, les services sociaux, les municipalités, les parents et les entreprises. Ces exemples nous proposent trois pistes d’action pour notre pays:
    * identifier au niveau local un chef de file qui piloterait les activités de l’ensemble des acteurs et des dispositifs existants en disposant d’un budget décentralisé;
    * créer un guichet unique "jeunes" qui leur permette d’accéder à des services d’orientation, aux offres de Pôle Emploi et aux services sociaux, tout en facilitant les démarches des entreprises;
    * renforcer l’autonomie des collèges et des lycées pour encourager leur collaboration avec les guichets locaux, prévenir le décrochage scolaire et organiser des activités d’orientation.
Faire une place aux jeunes dans les entreprises

La transition entre la fin des études et le premier emploi en entreprise est, en France, encore trop peu efficace. La généralisation de l’alternance permettrait d’y remédier. Ce véritable passeport pour l’emploi permet aux élèves d’acquérir des compétences opérationnelles. En effet, selon une étude de la Dares publiée en 2010, l’alternance ouvre la porte à un emploi pérenne dans huit cas sur dix.
En outre, les entreprises doivent promouvoir les pratiques nouvelles dans le domaine de la diversité, en particulier celles destinées aux moins de 25 ans. Il est également nécessaire qu’elles mènent une réflexion pour identifier les activités véritablement professionnalisantes qui permettraient d’intégrer les moins qualifiés. C’est leur responsabilité et leur intérêt..
Ces nouveaux chômeurs sont la "génération perdue": c’est en ces termes que l’Organisation internationale du Travail met en garde les pays européens sur l’aggravation du chômage des jeunes. Le gouvernement a annoncé des mesures d’urgence: il reste cependant impératif d’engager dès maintenant des actions concrètes pour agir sur les causes structurelles de cette crise.
http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/themes/default-3cols-fixes/css/img/header.png Με Lucie Piolot, Τρίτη, 9 Οκτωβρίου του 2012, που δημοσιεύθηκε στην Επάγγελμα/Εταιρεία. Piolot Lucie Tribune που δημοσιεύθηκε στις Rue89 9 Οκτωβρίου, 2012. Περισσότερα...
16 septembre 2012

Rapport sur la jeunesse de la Commission européenne

http://www.europe-et-formation.eu/squelettes/imgsquelette/titre_eu.gifDans son rapport sur la jeunesse publié le 10 septembre 2012, l’Union européenne appelle à une orientation prioritaire des politiques en faveur de la jeunesse vers l’emploi, l’intégration sociale, la santé et le bien-être des jeunes.
Ce rapport, produit tous les trois ans par la Commission, met en lumière la nécessité pour l’Union et les États membres d’en faire plus pour soutenir les jeunes, frappés de plein fouet par la crise économique.
Avant la fin de l’année, la Commission présentera une proposition de recommandation du Conseil consacrée aux « garanties pour la jeunesse », qui aura pour but de faire en sorte que, dans les quatre mois suivant sa sortie du système éducatif, tout jeune ait un emploi, suive une formation ou reprenne des études.
Voir le rapport
.
http://www.europe-et-formation.eu/squelettes/imgsquelette/titre_eu.gif In its report on youth published on 10 September 2012, the European Union calls for a strategic priority policies for youth to employment, social inclusion, health and well-being of youth. More...
25 août 2012

Emploi des jeunes - le contrat d’avenir de Michel Sapin

http://arche.francetv.fr/1024/france5/logo_france5.gifLes politiques ont fait leur rentrée et nous ont sorti les mesures concoctées pendant l’été. Une m’intéresse tout particulièrement: les contrats d’avenir de Michel Sapin. 
150 000 contrats profiteront à quelques 400 000 jeunes de 18 à 26 ans issus des zones rurales enclavées et des zones urbaines sensibles et peu insérés sur le marché du travail. A la clé: un CDI de 1 à 3 ans rémunéré au SMIC dans les domaines public et parapublic financé à 75% par le ministère du Travail.
Je connais quelques jeunes (moins de 25 ans) autour de moi qui ont la chance d’avoir obtenu un CDI suite à un stage, à leurs études à l’étranger, à leur apprentissage. Pour eux, je dis “bravo, vous avez défié tous les clichés du jeune qui ne trouve pas d’emploi stables”.
Mais il reste tous les autres: ceux qui envoient des montagnes de CV à des recruteurs qui ne prennent pas la peine de répondre, ceux qui enchainent les petits boulots faute de mieux, ceux qui changent de branche avant même d’obtenir le sacre du CDI et ceux qui se reconvertissent sur le tas en manager chez Mc Donalds parce qu’ils ont la tête bien faite et un diplôme en poche.
Pour tous ceux-là, je comprends la proposition du ministre du Travail, Michel Sapin, afin d’aider les jeunes à s’insérer. Néanmoins, le contrat d’avenir ressemble beaucoup au CPE de 2006 du gouvernement Villepin. A quand les manifs à la fac ?
Plutôt que de multiplier les mesures coûteuses financées par un gouvernement endetté, pourquoi les politiques ne se concentrent-ils pas sur les systèmes déjà existants et qui ont fait leurs preuves?
Je pense notamment à l’apprentissage, un des meilleurs moyens pour les jeunes étudiants aujourd’hui de s’insérer sur le marché du travail même en allant travailler à l’étranger (bourse Leonardo). Michel Sapin souhaite “offrir un avenir” aux jeunes (interview Europe 1 du 21/08/2012).
Les jeunes ont plus d’avenir avec l’apprentissage (frais de scolarité payés par l’entreprise, statut d’étudiant, évolution de la rémunération, pas de charges pour l’apprenti…) qu’avec un CDI de 1 à 3 ans (notion contradictoire) payé au SMIC, non?
Affaire à suivre.
http://arche.francetv.fr/1024/france5/logo_france5.gif Οι πολιτικές έχουν κάνει την επιστροφή τους και έχουμε μέτρα εποίησαν κατά τη διάρκεια του καλοκαιριού. Ένα ιδιαίτερο ενδιαφέρον για μένα: το μέλλον των συμβάσεων Michel Sapin. 150.000 συμβόλαια επωφελούνται περίπου 400 000 νέους ηλικίας 18 έως 26 από τις απομακρυσμένες αγροτικές περιοχές και τις αστικές περιοχές και ευαίσθητα λίγο εισαχθεί στην αγορά εργασίας. Περισσότερα...

15 août 2012

Transfrontalier - Portrait de jeune

http://direccte.gouv.fr/IMG/rubon27.png?1323861209Sacha Zimmermann a récemment été reçu au plus haut niveau des Chambres de commerce et d’industrie d’Allemagne, à Berlin, en présence du ministre de l’économie, pour recevoir sa distinction. Parmi les 300 000 apprentis d’Allemagne, et les 200 sélectionnés, c’est ce jeune, originaire de Wissembourg qui a été retenu, pour la plus grande satisfaction de Yaris Pürsün, Directeur de Mercedes à Wörth. Depuis 2000, Sacha Zimmermann travaille dans cette entreprise de Rhénanie Palatinat, dans laquelle il a enchaîné les nombreux programmes de formation disponibles. Il est aujourd’hui dans le département du service mécanique des poids lourds. L’entreprise Mercedes de Wörth est particulièrement investie dans les formations d’apprentissage et continues, avec pas moins de 14 formations en apprentissage ! Elle emploie 531 apprentis, s’affichant ainsi comme l’employeur d’apprentis le plus important de la région. Cette année, 138 d’entre eux ont obtenu leur diplôme et ont été embauchés.
http://direccte.gouv.fr/IMG/rubon27.png?1323861209Sacha Zimmerman Πρόσφατα περιήλθε στο υψηλότερο επίπεδο των Επιμελητηρίων Εμπορίου και Βιομηχανίας της Γερμανίας, στο Βερολίνο, στην οποία συμμετείχαν ο υπουργός Οικονομίας, για να λάβει το βραβείο του. Από τους 300.000 μαθητευόμενους στη Γερμανία, και το 200 επιλεγμένα, αυτό είναι ο νεαρός, από το Wissembourg που επιλέχθηκε προς ικανοποίηση των Pürsün Yaris, επικεφαλής της Mercedes στο Wörth. Περισσότερα...
11 août 2012

Développer l’emploi, en priorité l’emploi des jeunes

http://www.cnml.gouv.fr/IMG/gif_une_Lettre10.gifDévelopper l’emploi, en priorité l’emploi des jeunes: la contribution du CNML à la grande conférence sociale
Le taux de chômage des jeunes des 15-24 ans est proche de 23% en 2012, et s’élève à 43% pour les jeunes issus des zones urbaines sensibles. Cette situation est grave. Elle appelle un traitement spécifique du chômage et du développement de l’emploi des jeunes. Voici la contribution du CNML à la table-ronde n°1.
L’importance de la formation initiale

Les trajectoires d’insertion professionnelle difficiles concernent, au premier chef, les jeunes non diplômés ou faiblement qualifiés. Ceux-ci sont, soit écartés durablement de l’emploi, soit connaissent une alternance récurrente entre chômage et période d’emploi. Par ailleurs, la situation dégradée de l’emploi a entrainé un déclassement relatif des situations de travail, les jeunes diplômés occupant des emplois moins qualifiés qui auraient pu être pourvus auparavant par des jeunes non diplômés. Il convient donc d’assurer aux jeunes une formation initiale leur permettant d’accéder aux savoirs fondamentaux et aux diplômes autorisant une adaptation ultérieure de leurs qualifications, nécessitée par l’évolution du marché du travail. A cet égard, le renforcement de la lutte contre le décrochage scolaire est nécessaire. L’efficacité du système interministériel d’échange d’informations (SIEI) mis en place par l’Éducation nationale, qui permet de « repérer » et de « repêcher » les jeunes sortis du système scolaire sans diplôme, doit être accrue. Les platesformes d’aide et d’appui aux décrocheurs mises en place dans les territoires, qui fédèrent tous les acteurs concernés (dont les missions locales particulièrement investies), doivent poursuivre et renforcer leur action.
Améliorer l’orientation professionnelle des jeunes

La généralisation des « parcours de découverte des métiers et des formations », au collège et au lycée, à partir de 2009 constitue une avancée dont le temps dira si elle est utile. Le rôle des enseignants et des conseillers d’orientation psychologue est indispensable pour aider les élèves à déterminer leurs choix, à une étape de la vie où ces choix s’avèrent particulièrement difficiles et souvent irréversibles. L’Éducation nationale doit s’ouvrir, en permanence, à l’évolution des filières et des métiers, notamment ceux de l’entreprise, et nouer les partenariats nécessaires avec les acteurs concernés de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. Les élèves des collèges et des lycées doivent être placés précocement en situation de découverte concrète des environnements professionnels. Le service public d’orientation et la labellisation sur les territoires d’ensembliers de services (CIO, mission locale, Pole emploi, cité des métiers, université…) récemment mis en place, crée une synergie utile, mais ne doit pas édulcorer la spécificité et l’utilité de l’orientation destinée aux jeunes, notamment ceux qui rencontrent des difficultés d’insertion.
Promouvoir un accompagnement global des jeunes pour l’accès à l’emploi

L’entrée des jeunes dans la vie active nécessite la résolution préalable de problématiques de nature diverse. Ces questions concernent non seulement l’orientation, mais aussi la santé, le logement, la mobilité, la citoyenneté. Le passage du système éducatif à la vie professionnelle nécessite un accompagnement global des jeunes. Dans son avis de juin 2012, intitulé « Droits formels/droits réels: améliorer le recours aux droits sociaux des jeunes », le Conseil économique, social et environnemental souligne la « qualité de l’accompagnement des jeunes par les missions locales » confirmant l’appréciation portée par l’Inspection générale des finances dans un rapport de 2010, qui avait également mentionné son faible coût rapporté aux résultats en matière d’insertion. Le CESE préconise « de renforcer ces structures en moyens humains et matériels afin d’assurer le suivi pertinent des jeunes en CIVIS ».
Renforcer le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS)

Le contrat d’insertion dans la vie sociale, outil d’accompagnement individualisé, mis en oeuvre par les missions locales est destiné à ceux qui connaissent des difficultés particulières d’insertion sur le marché du travail, notamment lorsqu’ils ont quitté le système scolaire sans diplôme. Ce contrat, d’une durée de 12 mois qui peut être reconduit, prévoit le versement d’une allocation dont le montant annuel maximum est particulièrement modeste: 1 800€. En réalité, plus de la moitié des contrats signés ne sont assortis d’aucune aide, ce qui fragilise les parcours des jeunes. La préconisation du CESE de transformer le CIVIS en contrat d’insertion, qui fixerait les engagements à tenir pour les jeunes bénéficiaires en termes de recherche d’emploi et de formation correspondant à des besoins d’emploi identifiés avec leur conseillers référents, apparaît particulièrement intéressante. Cette proposition est proche de celle visant la création d’une allocation d’insertion pour les jeunes à la recherche d’un premier emploi, et fixant son montant mensuel à 460 €, soit un montant égal au RSA socle.
Poursuivre le développement de l’alternance

A partir de l’exemple allemand qui fonctionne bien, les formations en alternance ont connu, dans la période récente, un développement soutenu et présentent de bons résultats en termes d’insertion professionnelle durable. À titre d’exemple, en 2011, les missions locales ont accompagné 47 500 jeunes vers l’alternance, soit une augmentation de 15% par rapport à 2008. De 2008 à 2011, 168 600 jeunes des missions locales ont bénéficié d’un contrat en alternance (contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage). Ces résultats ont été rendus possibles notamment grâce à une action soutenue du CNML en direction des entreprises, des branches professionnelles et des OPCA. Des accords nationaux ont été conclus, déclinés aux échelons régionaux et locaux. Le développement de l’apprentissage dans les petites et moyennes entreprises doit toutefois progresser. Il conviendrait par exemple d’aider concrètement cette catégorie d’entreprises à définir des projets de postes de travail en alternance. Une réflexion sur une aide à l’ingénierie de création de postes pourrait être entreprise, beaucoup d’opportunités n’étant pas saisies faute de moyens en GRH au sein de ces entreprises. Des fonctions de démarcheurs/facilitateurs pourraient être créées à cette fin, particulièrement dans les missions locales qui connaissent bien les entreprises de leurs bassins d’emploi et pourraient rassurer celles-ci en réalisant un accompagnement tout au long du contrat en alternance. Par ailleurs, le développement de l’alternance dans le secteur public (qui représente 1 emploi sur 5 en France), mentionné dans une note récente de l’Institut Montaigne et Entreprise & Personnel, est une piste qui pourrait être examinée.
Exonérer de cotisations sociales en faveur de l’emploi durable des jeunes
Dans le prolongement du contrat de génération qui sera bientôt mis en oeuvre, une mesure d’exonération partielle et à durée limitée des cotisations sociales pourrait être mise à l’étude, pour des CDI proposés à des jeunes de moins de 26 ans dans des petites et moyennes entreprises.
Affermir le rôle et la place des missions locales

La gravité de la situation de l’emploi des jeunes et surtout de ceux qui sont peu ou pas qualifiés, impose des solutions spécifiques et ciblées. Celles-ci se déploient sur plusieurs champs conjoints: orientation, santé, logement, mobilité et insertion professionnelle. Les missions locales qui ont une expérience trentenaire et ont développé un savoir-faire reconnu en matière d’accompagnement global des jeunes, ont vocation à être « chef de file » local ou guichet unique d’accueil des jeunes dans l’ensemble des territoires urbains et ruraux, grâce à un maillage très dense (460 missions locales sur le territoire national). Les partenariats publics (Pôle emploi, services de l’orientation, services sociaux, culturels, services judiciaires…) et privés (entreprises, partenaires sociaux…) qu’elles ont noués et la fonction de relais des politiques publiques nationales, régionales et locales qu’elles jouent, leur confèrent une place centrale dans les solutions à mettre en oeuvre pour assurer la réduction du chômage et le développement de l’emploi des jeunes.
Vous pouvez accéder à l’ensemble des contributions et des documents de la grande conférence sociale sur le site du ministère: www.grande-conference-sociale.gouv.fr.

http://www.cnml.gouv.fr/IMG/gif_une_Lettre10.gifΑύξηση της απασχόλησης, κυρίως της απασχόλησης των νέων: η συμβολή του μεγάλου συνεδρίου της κοινωνικής CNML
Το ποσοστό ανεργίας για τους νέους ηλικίας 15-24 ετών είναι κοντά στο 23% το 2012, και είναι 43% για τους νέους από τις υποβαθμισμένες αστικές περιοχές. Απευθύνει έκκληση για ειδική μεταχείριση της ανεργίας και την ανάπτυξη της απασχόλησης των νέων. Εδώ είναι συμβολή στη συζήτηση στρογγυλής τραπέζης CNML # 1.
Η σημασία των αρχικών
Η απασχολησιμότητα τροχιές δύσκολο αφορούν, κυρίως, τους νέους χωρίς επιφυλάξεις ή με λίγα προσόντα. Αυτά είναι είτε απομακρυνθεί οριστικά από την απασχόληση ή την εμπειρία εναλλαγή μεταξύ ανεργίας και επαναλαμβανόμενη περίοδο της απασχόλησης. Επιπλέον, η κατάσταση επιδεινώθηκε στην απασχόληση έχει οδηγήσει σε μια σχετική υποβάθμιση της συνθήκες εργασίας, νέους πτυχιούχους σε λιγότερο ειδικευμένες εργασίες που θα μπορούσαν να έχουν πληρωθεί πριν από μη πτυχιούχους. Μπορείτε να έχετε πρόσβαση σε όλες τις εισφορές και τα έγγραφα της μεγάλης διάσκεψης στην ιστοσελίδα του Υπουργείου Κοινωνικών: www.συνέδριο-sociale.gouv.fr. Περισσότερα...

11 août 2012

1982-2012 - Les missions locales ont 30 ans

http://www.cnml.gouv.fr/IMG/jpg_logo_30ans-_cnml.jpgPar Yves Auton, chargé de communication au CNML. A l’occasion du trentième anniversaire de la publication de l’ordonnance de 1982, le Conseil national des missions locales vous propose une petite rétrospective année par année des évènements et des politiques nationales qui ont marqué le développement du réseau. Cet historique, que nous avons mis à jour, a été publié pour la première fois en juillet 2002 dans la lettre Vite DIIJ. Télécharger l’historique du réseau des missions locales.
1981 - Dans le rapport qu'il remet au Premier ministre, Bertrand Schwartz souligne que la "remise en jeu économique et sociale des jeunes" ne pourra se faire sans une vaste collaboration de l'ensemble des forces sociales et la participation des jeunes eux-mêmes. Le rapport préconise une politique d'ensemble concernant la qualification des jeunes, le développement de l'alternance et du tutorat en entreprise et la mobilisation de toutes les ressources pour offrir des réponses adaptées dans tous les domaines: formation et emploi, loisirs, santé, logement, culture. Il propose la création de missions locales sous la forme d'une équipe pluri-disciplinaire et chargée d'être le pivot d'un dispositif d'animation au plus près des jeunes, de coordonner les efforts et d'appliquer le principe de la "discrimination positive".
1982 - Le Président de la République, prend, par ordonnance une série de mesures destinées à assurer une qualification professionnelle aux jeunes sortis de scolarité en difficulté, et à faciliter leur insertion sociale. 850 permanences d'information et d'orientation (PAIO) sont crées afin d'orienter les jeunes de 16 à 18 ans vers les stages d'insertion. Les missions locales sont mises en place, dans un premier temps à titre expérimental, pour apporter aux jeunes de 16 à 25 ans, une aide plus étendue, dépassant l'orientation professionnelle, leur permettant d'élaborer un projet d'insertion, sociale et professionnelle, et de le mettre en oeuvre dans tous les aspects de la vie quotidienne. La circulaire du 9 avril 1982 prévoit que les missions locales sont constituées sous forme d'association, présidées par un élu et réunissant dans leurs instances, l'ensemble des partenaires de l'insertion: élus, administrations, partenaires économiques et sociaux et associations. 61 missions locales sont créées, dans les territoires où l'on trouve le plus de jeunes sans formation ni qualification.
1983 - 82 missions locales ont déjà été agréées, lorsque la Délégation interministérielle à l'insertion des jeunes en difficulté est mise en place par décret du 21 octobre. Dirigée par Bertrand Schwartz, elle est chargée d'animer le réseau des missions locales ainsi qu'une cellule interministérielle de coordination du programme de formation professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans.
1984 - 15 nouvelles missions locales sont créées, pour l'essentiel dans des pôles de conversion. Bertrand Schwartz lance l'opération "Nouvelles qualifications" qui va mobiliser pendant quatre ans, 300 entreprises et 70 organismes de formation.
1985 - En avril Bertrand Schwartz présente le premier bilan de l'action des missions locales lors d'une réunion nationale des présidents, en présence du Premier ministre Laurent Fabius. En juin, les rencontres nationales de la Villette sont une première dans l'histoire du réseau. 5000 personnes assistent à cet évènement qui accueille de nombreuses personnalités. Bertrand Schwartz passe le flambeau à Yves Robineau, son adjoint. Les PAIO accueillent les jeunes jusqu'a 25 ans. Le cap des 100 missions locales est franchi.
1986 - En août, le gouvernement met en place un plan d'urgence pour l'emploi, mobilise le réseau pour mener une action en direction des jeunes déjà sur le marché de l'emploi et demande aux missions locales de poursuivre leur activité à caractère social, dans les domaines de la santé et du logement notamment. Daniel Riché succède à Yves Robineau à la tête de la DIIJ.
1987 - Les services de l'État confirment leur participation à la vie du réseau et rappellent l'importance du rôle de coordination qu'il effectue. C'est le cas dans le cadre du programme "Chômeurs longue durée" de l'ANPE et du dispositif d'insertion mis en place dans l'Éducation nationale. A l'occasion d'une visite à la mission locale de Troyes, le Premier ministre Jacques Chirac salue l'efficacité du travail accompli auprès des jeunes en situation difficile.
1988 - Le gouvernement annonce son intention de développer les missions locales et confie à Bernard Hastoy le soin d'animer un groupe de travail composé de neuf présidents de missions locales et de représentants d'une douzaine de ministères et de secrétariats d'État. Les 105 missions locales sont en contact avec 173 000 jeunes.
1989 - Le rapport Hastoy traduit l'évaluation de six années d'activité du réseau et préconise l'émergence de politiques locales d'insertion, ainsi que le renforcement du caractère pluri-institutionnel des missions locales. Pierre-Jean Andrieu, est nommé délégué. Le Crédit Formation Individualisé (CFI) est créé afin d'offrir aux jeunes une seconde chance d'accéder à la qualification, l'État en confie le pilotage aux missions locales. La loi du 19 décembre favorisant le retour à l'emploi et la lutte contre l'exclusion professionnelle donne une base législative à l'action des missions locales. Elle institue auprès du Premier ministre, le Conseil national des missions locales (CNML) qui réuni les représentants des ministres concernés et des élus locaux. Cette instance de concertation est chargée de développer une politique d'animation et d'évaluation du réseau. 48 nouvelles missions locales sont créées; le cap de 150 est dépassé.
1990 - En mai, ont lieu les Assises nationales des missions locales à Auxerre en présence du Président de la République François Mitterrand. La charte des missions locales intitulée "Construire ensemble une place pour tous les jeunes" est adoptée le 12 décembre par le CNML, installé par Michel Rocard, Premier ministre, sous la présidence de Michel Berson. Le logiciel Parcours est développé au sein du réseau pour suivre le programme CFI. L'Association nationale des directeurs de missions locales (ANDML) est créée. Le réseau compte 183 missions locales. L'ensemble du dispositif, PAIO compris, accueille 502 000 jeunes.
1991 - Les Carrefours pour l'emploi et la formation des jeunes sont mis en place. Ils renforcent la collaboration entre le réseau des missions locales et des PAIO, celui des agences locales pour l'emploi et, plus largement du service public de l'emploi. Un protocole d'accord entre la DIIJ et le secrétariat d'État aux droits des femmes et à la vie quotidienne est mis en oeuvre dans les régions afin d'élaborer de nouvelles réponses aux besoins des jeunes femmes accompagnées dans le réseau.
1992 - Un nouveau protocole d'accord est signé avec les services du ministère de la Justice. Pour compléter le Crédit Formation Individualisé, le gouvernement créé un Programme intensif de préparation active à la qualification et à l'emploi (PAQUE). Le Premier ministre, en accord avec le CNML, propose la négociation de contrats de progrès avec les collectivités locales concernant l'activité du réseau, qui comprend 227 missions locales et 460 PAIO. Les programmes d'animation débutent dans cinq régions.
1993 - Michel Théry devient délégué. Michel Berson passe le relais à Robert Galley à la présidence du CNML lors de sa réunion en juillet. En septembre le Conseil organise sa première rencontre nationale: à l'Assemblée nationale les élus locaux confrontent leurs expériences de terrain avec des chercheurs et des experts. Pour mettre en relation les jeunes avec le monde de l'entreprise, les réseaux de parrainage sont expérimentés par les missions locales dans cinq régions. En décembre, le Parlement adopte la loi quinquennale relative au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle qui met en oeuvre la décentralisation de la formation professionnelle des jeunes et renforce les relations de travail entre l'ANPE et le réseau des missions locales. Celui-ci est en contact avec 905 000 jeunes dont 443 000 en premier accueil.
1994 - Les "espaces jeunes" sont créés, nouveau cadre de coopération entre les missions locales, L'ANPE et les conseils régionaux en matière d'emploi et de formation. Les conventions de délégation de compétence pour la formation professionnelle continue des jeunes de moins de 26 ans se mettent en oeuvre dans les régions. Roland Moreau devient délégué. L'État renforce le rôle de la DIIJ, à la fois dans son caractère interministériel et dans sa fonction d'animation et de gestion du réseau. Le CNML met en place des groupes de travail concernant le fonctionnement du réseau, l'insertion professionnelle en entreprise et l'accompagnement à l'insertion sociale. La version 2 du logiciel Parcours devient l'outil d'aide à la gestion des parcours de qualification et d'insertion sociale des jeunes.
1995 - L'aménagement du réseau se poursuit au rythme de vingt nouvelles missions locales par an. Une réunion nationale des présidents et des directeurs de missions locales a lieu en janvier à La Plaine Saint-Denis à l'initiative du CNML. Une nouvelle convention avec le ministère de la Défense se met en oeuvre: une centaine d'appelés du contingent sont mis à disposition du réseau.
1996 - Cinq ministres signent l'accord-cadre pour le réseau public de l'insertion des jeunes qui institue le rapprochement avec le réseau d'information jeunesse et les centres d'information et d'orientation. Cet accord, souhaité par le gouvernement d'Alain Juppé, va permettre l'impulsion de nombreuses initiatives des missions locales, pour mieux prendre en charge les jeunes sans qualification dès leur sortie du système éducatif. Le réseau compte 272 missions locales et 391 PAIO et accueille plus d'un million de jeunes par an.
1997 - En janvier, Le Président de la République Jacques Chirac inaugure à Boulogne une des premières missions locales à mettre Internet à la disposition des jeunes. Le CNML est consulté sur deux textes importants: la loi relative au renforcement de la cohésion sociale en mars et la loi relative au développement d'activités pour les jeunes en octobre. En février, Hervé Sérieyx est nommé à la tête de la DIIJ et lance les "Carrefours d'action de progrès". Ces rencontres régionales vont permettre le partage des démarches innovantes conduites par les missions locales. Le service national est réformé, les journées d'appel à la préparation à la défense sont instituées et permettront, les années suivantes, l'orientation de tous les jeunes en difficulté vers les missions locales et les missions générales d'insertion de l'Éducation nationale.
1998 - Alors que le réseau s'investit dans le programme nouveaux services - emplois jeunes, la loi de lutte contre les exclusions crée le programme TRACE. Les missions locales sont désignées comme pilotes et principaux opérateurs de ce programme d'accompagnement personnalisé et renforcé pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi. Michel Destot succède à Robert Galley à la présidence du CNML et Hubert Peurichard est nommé délégué. L'Association nationale des missions locales est créée pour regrouper les employeurs des missions locales et PAIO, elle deviendra syndicat en 2000.
1999 - Le CNML organise une conférence nationale des présidents. Parmi les sujets à l'ordre du jour, la convention collective, la place du réseau dans les contrats de plan État-Région et une nouvelle charte des missions locales. Les programmes d'animation régionale sont mis en oeuvre dans une vingtaine de régions. La refonte du logiciel Parcours est engagée pour permettre la création d'un véritable système d'information national du réseau. A Lille, 1200 jeunes participent aux rencontres nationales nouveaux services-emplois jeunes. 42 000 jeunes sont accompagnés dans le programme TRACE.
2000 - Lors des Assises nationales du 20 avril, le Protocole 2000 est signé entre le président du CNML, la ministre de l'emploi et Jean-Pierre Raffarin, président de l'Association des régions de France, en présence de Lionel Jospin, Premier ministre. Ce nouveau pacte engage l'État et les collectivités territoriales sur les missions de service public du réseau. Le CNML renouvelle sa composition, renforce la place des présidents et engage un nouveau programme de travail concernant la déclinaison du Protocole 2000 dans les régions, la dernière étape d'aménagement du réseau, son évaluation et son financement.
2001 - La convention collective nationale des missions locales et PAIO est signée le 21 février par les partenaires sociaux (syndicat employeur, CFE-CGC, CGT, CGT-FO et CFDT). Elle offre pour les 7000 salariés du réseau un cadre attendu de conditions d'emploi et de travail ainsi qu'un système de classification basé sur les compétences. Une convention nationale est signée avec l'ANPE pour la mise en oeuvre du programme d'action personnalisé. Pour engager ce programme, les missions locales deviennent partenaires des agences locales pour l’emploi.
2002 - Le programme TRACE qui a concerné 150 000 jeunes depuis sa création, est renforcé avec le second programme de prévention et de lutte contre l'exclusion: 120 000 jeunes vont en bénéficier cette année. Une bourse d'accès à l'emploi est créée afin de leur garantir un minimum de ressources mensuelles. En janvier les missions locales fêtent leur vingtième anniversaire lors de la rencontre nationale de Grenoble qui accueille 200 jeunes du programme TRACE. Le réseau compte 381 missions locales et 180 PAIO.
2003 - Un nouveau Conseil, présidé par Françoise de Veyrinas, est installé. Outre des présidents de missions locales et des ministères, il comprend désormais des représentants des régions, des départements et des communes. Un secrétariat général du Conseil national des missions locales est créé, il reprend une partie des missions auparavant assurées par la DIIJ qui est supprimée. Jean Tulet devient secrétaire général du CNML.
2004 - Pour la première fois dans l'histoire des missions locales, un secrétaire d'État à l'insertion professionnelle des jeunes est nommé. Jean-Jacques Giannesini devient secrétaire général du CNML. Le Conseil, consulté par nouveau ministre Laurent Hénart, propose des amendements au projet de loi relatif aux responsabilités locales qui prévoit le transfert de l'organisation, de l'animation et des financements de l'État vers les régions. La loi de programmation de cohésion sociale renforce le soutien de l'État aux missions locales et confie au réseau la mise en oeuvre d'un nouveau programme d'accompagnement des jeunes vers l'emploi: 800 000 seront concernés dans les cinq ans. Avec l'inscription des missions locales dans le code du travail comme organismes concourant au service public de l'emploi, leur rôle est désormais officiellement reconnu dans les politiques de l'emploi.
2005 - Parcours 3 devient le nouveau système d'information des missions locales. Utilisant les technologies de l'Internet, il est déployé dans l’ensemble du réseau pour chaque conseiller. Les 9 et 10 mai, la 8e rencontre nationale réuni à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris, le réseau autour de la mise en oeuvre du nouveau programme d'accompagnement des jeunes vers l'emploi. A cette occasion le nouveau Protocole 2005 est signé entre l'Etat, le CNML, l'Association des régions de France, l'Association des maires de France et l'Assemblée des départements de France. Les 404 missions locales et 100 PAIO accueillent 1,15 million de jeunes.
2006 - Un nouveau décret élargit la composition du CNML et précise ses missions dans le cadre de ses compétences définies par le code du travail. Pour permettre l’accès à la vie en entreprise des jeunes peu ou pas qualifiés, en particulier ceux résidant en ZUS et bénéficiaires du nouveau contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS), le Conseil signe le 13 juin, en présence du ministre de l'emploi, un partenariat avec dix grandes entreprises. 310 000 jeunes ont bénéficié d'un CIVIS pour leur accompagnement vers l'emploi. Les 417 missions locales et 72 PAIO accueillent 1,2 million de jeunes dont 49% accèdent à un emploi ou une formation.
2007 - A l’occasion des élections présidentielles le CNML adopte un texte de propositions intitulé « Pour une nouvelle dynamique de l’insertion des jeunes » et se prononce sur la création d’une instance nationale dotée de moyens propres et de structures régionales sur le modèle d’une agence nationale. La Fondation Dexia Crédit local renforce son action auprès des quatre-vingt missions locales qui interviennent dans les ZUS et crée avec le CNML l’Ecole de la citoyenneté, pour former chaque année une centaine de jeunes. Pour mesurer l’activité mensuelle auprès des jeunes, l’indicateur « Jeunes demandeurs d’insertion » est créé. En moyenne 600 000 jeunes demandeurs d’insertion sont accompagnés chaque mois par les 420 missions locales et 66 PAIO. En 25 ans le réseau national d’initiative locale a accompagné plus de 7 millions de jeunes vers l’emploi.
2008 - La ministre de l’économie, des finances et de l’emploi, Christine Lagarde saisi le Conseil afin qu’il fasse rapidement des propositions pour appuyer la réflexion et l’action du gouvernement s’agissant des missions locales et de l’emploi des jeunes. Le CNML fait 35 préconisations pour l’insertion des jeunes en ZUS et lance une consultation nationale pour définir la coopération entre les missions locales et le nouvel opérateur issu de la fusion entre l’ANPE et l’Unédic. La présidente du CNML, Françoise de Veyrinas décède le samedi 16 août dans l’Aude. Pour la première fois les missions locales se présentent à Bercy lors des Journées européennes du patrimoine. Fin 2008, 665 000 jeunes ont bénéficié du CIVIS depuis le début du programme.
2009 - Un nouveau Conseil est installé à Bercy par le secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, Laurent Wauquiez. Il est présidé par Bernard Perrut, député-maire de Villefranche-sur-Saône. Une vingtaine de partenaires économiques nationaux du CNML s’engage pour l’insertion professionnelle des jeunes lors d’une rencontre à l’Assemblée nationale. Le CNML fait 30 propositions pour une nouvelle coopération entre les missions locales et Pôle emploi. Un nouvel accord national de partenariat renforcé est signé. Martin Hirsch, Haut commissaire à la Jeunesse, lance une large concertation sur la refondation d’une politique à l’égard de la jeunesse. Le Président de la République, Nicolas Sarkozy donne la priorité absolue aux 100 000 jeunes qui quittent l’école à 16 ans sans aucune perspective et fait des missions locales le pivot de cet accompagnement. Un nouveau rôle des missions locales est reconnu au sein du SPE avec la prescription de contrats aidés. Fin 2009, 200 000 jeunes en CIVIS ont obtenu un emploi durable.
2010 - Le CNML organise le 30 septembre à Bercy la 10e rencontre nationale du réseau des missions locales et signe le Protocole 2010 des missions locales avec l'Etat, l'Association des régions de France, l'Assemblée des départements de France, l'Association des maires de France. Pôle emploi, l’Etat et le CNML signent pour cinq ans un accord cadre de partenariat renforcé. L’UNML organise en octobre à Tours les premières journées nationales des missions locales. Les 444 missions locales et 24 PAIO accueillent 1,3 million de jeunes. Entre avril 2005 et décembre 2010, un peu plus d’un million de jeunes a bénéficié du CIVIS, parmi les 800 000 jeunes sortis du programme, 48% ont obtenu un emploi ou une formation.
2011 - Inscrites dans le code de l’éducation, les missions locales prennent en charge désormais l’accompagnement des jeunes sortant prématurément de formation initiale. Les partenaires sociaux leur confient l’accompagnement vers l’emploi de 20 000 jeunes décrocheurs dans le cadre de l’Accord national interprofessionnel du 7 avril 2011. Vincent Delpey devient secrétaire général du CNML. La première rencontre des jeunes de l’Ecole de la citoyenneté a lieu le 17 juin à Paris. Avec les chambres consulaires, les entreprises et les branches professionnelles, les missions locales se mobilisent pour favoriser l’accès des jeunes aux contrats en alternance au cours d’une rencontre nationale organisée le 28 septembre par le CNML et la ministre chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle, Nadine Morano. Télécharger l’historique du réseau des missions locales.

http://www.cnml.gouv.fr/IMG/jpg_logo_30ans-_cnml.jpg By Yves Auton, communications officer at CNML. To mark the thirtieth anniversary of the issuance of the order of 1982, the National Council of Local Missions offers some history year by year events and policies that have marked Development of the network. This history, we've updated, was published for the first time in July 2002 in the letter Quickly DIIJ. Download the history of the network of local missions.
1981 - In his report gives the Prime Minister, Bertrand Schwartz points out that the "throw-in economic and social conditions of youth" can not be achieved without extensive collaboration of all social forces and the participation of young people same. The report advocates a comprehensive policy on the qualification of youth, development of study programs and tutoring company and mobilizing all resources to provide appropriate responses in all areas: education and employment, leisure, health, housing, culture. It proposes the creation of local missions in the form of a multidisciplinary team and be responsible for the centerpiece of an animation device closer to the young, to coordinate efforts and apply the principle of "positive discrimination".
1982 - The President of the Republic, shall, by order a series of measures to ensure qualification for school leavers in difficulty, and to facilitate their social integration. 850 hotlines for information and guidance (PAIO) are created to guide young people 16 to 18 years to the integration courses. Local missions are established, initially on an experimental basis, to provide young people 16 to 25 years, using a larger, exceeding the career, enabling them to develop an integration project, and social professional, and implement it in all aspects of daily life. The circular of April 9, 1982 provides that local missions are in the form of association, chaired by an elected and bringing in their bodies, all partners of the inclusion: politicians, government, economic and social partners and associations. 61 local missions are created in the territories where there are as many young people without training or qualification. More...

16 janvier 2012

Un nouveau rapport sur l’emploi des jeunes

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Patrick-Alain JOYANDET, ancien ministre, député de Haute-Saône, vient de remettre au Président de la République un rapport intitulé “L’emploi des jeunes, grande cause nationale“. Le rapporteur propose de viser deux objectifs majeurs pour faire reculer durablement le chômage des jeunes:
- Faire passer de manière structurelle le nombre de jeunes en alternacne de près de 600000 à près de 900000 d'ici à 5 ans
- Faire entrer très vite au moins 50 000 jeunes dans les TPE avec la crétation d'un contrat sans charges pour les moins de 25 ans.
20 propositions concrètes y sont formulées dont plusieurs sur le développement de l’alternance:
Axe 1. – Faire entrer l’entreprise à l’école

1 : permettre aux jeunes collégiens et lycéens de réaliser des stages en entreprise pendant les vacances scolaires
2 : créer à tous les niveaux de l’enseignement et dès le collège un module obligatoire de préparation à la vie professionnelle
3 : poursuivre la professionnalisation de l’orientation des jeunes
4 : ouvrir des classes de prépa-pro dans l’ensemble des académies dès la classe de quatrième
5 : garantir l’adéquation des formations aux besoins des entreprises en donnant aux branches professionnelles un droit de co-construction des diplômes
Axe 2. – Dynamiser structurellement la formation des jeunes en alternance

6 : exonérer de charges sociales tous les contrats en alternance préparant à des diplômes ou des qualifications de niveau Bac et BEP
7 : moduler les aides publiques à l’apprentissage pour favoriser la promotion sociale et pérenniser les emplois
8 : développer les parcours mixtes en incitant les lycéens en lycée professionnel à réaliser leur dernière année de formation en CFA (page 60)
9 : créer au moins un"CFA de la deuxième chance" dans chaque département
10 : expérimenter les "CFA d’excellence d’entreprise"
11 : assouplir le contrat de professionnalisation : plus de formation en entreprise
12 : insérer des modules "permis de conduire" dans les formations en alternance conduisant à des métiers à forte mobilité
Axe 3. – Mesures conjoncturelles d’urgence - Création de 50 000 contrats sans charges pour les moins de 25 ans dans les TPE

13 : le contrat sans charges pour les moins de 25 ans pour toute embauche dans les TPE
14 : création d’une prestation "mobilité-logement" pour les moins de 25 ans
15 : extension de la garantie des risques locatifs
Axe 4. – Une nouvelle gouvernance pour un suivi personnalisé

16 : créer un ministère dédié à l’emploi des jeunes
17 : créer un pôle "Avenir jeunes" : une structure et un référent uniques
18 : création du dossier individuel de suivi "Avenir jeunes"
19 : instituer un contrat territorial "Parcours jeunes"
20 : l’emploi des jeunes "Grande cause nationale".
Télécharger le
rapport intitulé “L’emploi des jeunes, grande cause nationale“. Voir aussi L'Elysée confie une mission au député Joyandet sur l'emploi des jeunes.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Patrick-Alain JOYANDET, Former Minister, MP for the Haute-Saône, has just submitted to the President of the Republic a report entitled " Youth employment, major national cause. "The rapporteur proposes to serve two major objectives for the sustainable reduction Youth unemployment:
- Increase of the number of structurally youth alternacne nearly 600,000 to about 900,000 within 5 years

- Bringing soon at least 50 000 young people in the TPE with crétation contract without charge for children under 25 years
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26 juillet 2011

L'Elysée confie une mission au député Joyandet sur l'emploi des jeunes

http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2011/06/logo_le_point1.jpgLe député UMP Alain Joyandet a indiqué mercredi s'être vu confier par l'Elysée une mission pour développer l'emploi des jeunes, se penchant notamment sur la place centrale qu'occupe le diplôme en France alors que des épreuves du baccalauréat ont été entachées par des fuites.
"Aujourd'hui, le chômage des jeunes recule de manière lente mais régulière avec une baisse de 7,1% entre avril 2010 et avril 2011" mais "cette diminution est encore insuffisante", déclare le président Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission au député, selon une copie communiquée par ce dernier. "De nombreux jeunes, en particulier ceux sans ou avec une faible qualification, font toujours face à des difficultés importantes pour accéder à un emploi durable", relève le chef de l'Etat pour qui il faut "poursuivre et accroître notre effort".
La mission, dont le rapport est attendu "pour la fin du mois de décembre 2011", devra "préciser le rôle de tous les acteurs, qu'il s'agisse de l'Etat, des collectivités territoriales, des partenaires sociaux, des entreprises, du réseau des missions locales ou encore de Pôle emploi" et voir comment "optimiser leurs interventions et leurs outils", dit M. Sarkozy. Elle se penchera sur "la place centrale du diplôme dans notre pays ainsi que sur le faible taux de cumul entre emploi et études, qui constituent des spécificités françaises qui méritent d'être analysées", ajoute-t-il.
Il demande également au député d'"identifier les voies et moyens permettant de faciliter l'accès au premier emploi" et de "déterminer les actions spécifiques à mettre en oeuvre" pour que les jeunes trouvent plus rapidement un emploi "en particulier dans les métiers en tension".
Ancien secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, avait été écarté du gouvernement en juillet 2010, en même temps que Christian Blanc, après une polémique également liée à son train de vie.
http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2011/06/logo_le_point1.jpg UMP Alain Joyandet powiedział w środę, które zostały powierzone przez Elysee misji w celu zwiększenia zatrudnienia młodzieży, w tym rozwiązanie centralne dyplomu we Francji podczas egzaminów matury towarzyszyły przez nieszczelności.
"Dzisiaj, bezrobocie wśród młodzieży spadło o powolny, ale stały spadek z 7,1% w okresie od kwietnia 2010 do kwietnia 2011", ale "tej redukcji jest nadal niewystarczająca", powiedział prezydent Nicolas Sarkozy w liście z przypisania do MP, zgodnie z kopii dostarczonych przez niego
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2 mars 2011

Les jeunes et l'apprentissage dans la fonction publique territoriale

http://www.cnfpt.fr/site/images/national/entetes/entete-actualites.jpgL’Observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences du CNFPT vient de publier une synthèse sur les jeunes et l’apprentissage dans la fonction publique territoriale au 31 décembre 2008.
Cette synthèse porte, dans une première partie, sur les agents de moins de 30 ans dans la fonction publique territoriale, et dans une seconde partie, sur les caractéristiques des apprentis dans les collectivités et établissements publics territoriaux. Il en ressort, notamment, que la présence des jeunes dans la fonction publique territoriale paraît très faible et que le recours à l’apprentissage reste marginal, malgré une augmentation continue du nombre d’apprentis dans les collectivités et les établissements publics territoriaux.
Au nombre de 8627 au 31/12/2008, les apprentis dans les collectivités et établissements publics territoriaux représentent 0,45 % de l’ensemble des agents. De plus, on recense 4346 nouveaux contrats d’apprentissage signés en 2008. Pour la première fois, depuis 2003, on observe une légère diminution du nombre de signature de contrats au cours d’une année.
Pour présenter les jeunes territoriaux, cette synthèse s’appuie sur les résultats de plusieurs travaux de l’Observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences, notamment sur les données d’enquêtes régionales sur l’emploi et les métiers territoriaux en Bourgogne, en Poitou-Charentes et en Nord-Pas-de-Calais.
En ce qui concerne l’apprentissage, cette synthèse se fonde sur deux sources: d’une part, une description des apprentis présents dans les collectivités et établissements publics territoriaux au 31/12/2008. Ces données exprimées en termes de stock proviennent de l’Enquête Colter de l’INSEE sur les effectifs territoriaux; d’autre part, les caractéristiques des nouveaux bénéficiaires de contrats d’apprentissage signés en 2008 et leur évolution depuis 2003. Ces données concernant les flux des apprentis sont issues d’informations transmises par la DARES (Direction de l’animation, de la recherche et des études statistiques).
Cette publication peut être consultée et téléchargée sur www.cnfpt.fr et www.observatoire.cnfpt.fr.
http://www.cnfpt.fr/site/images/national/entetes/entete-actualites.jpg A Foglalkoztatási Megfigyelőközpont, szakmák és készségek CNFPT csak megjelent egy könyv a fiatalok és a tanulás a helyi kormányzati szolgáltatások december 31-én 2008. A kiadvány megtekinthető és letölthető a www.cnfpt.fr és www.observatoire.cnfpt.fr. Még több...
26 février 2011

Apprentissage et emploi des Jeunes

http://www.francequebec400.fr/medias/editor/image/arf.jpgLes Régions demandent au gouvernement des engagements véritables et cohérents
Les régions s’interrogent sur les choix contradictoires de l’Etat:
- Réforme des bacs pro en 3 ans, qui a cassé la dynamique de l’apprentissage pour les niveaux IV et infra, les employeurs n’étant pas prêts à s’engager dans des contrats de 3 ans sur ces niveaux de qualification.
- Suppression depuis le 1er janvier des aides mises en place au moment de la crise: aide à l’embauche d’apprenti de 1 800€ pour les entreprises de moins de 50 salariés, et exonération de cotisations sur les apprentis, alors que la crise est loin d’être finie
- Suppression de l’allocation de formation des chômeurs en fin de droits
- Suppression de sections dans les lycées professionnels
Toutes les Régions, dans le cadre de leur compétence, se sont fortement engagées dans ce secteur et dépensent beaucoup plus que leurs seuls engagements dans les contrats d’objectifs et de moyens signés avec l’Etat, qui en représentent que 15% des dépenses totales. Demander aux Régions de mettre 1€ dès que l’Etat en met 1 est donc un contresens.
Le développement de l’apprentissage ne se décrète pas. Il dépend de 3 facteurs:
- la demande des entreprises. A ce titre, les nouvelles mesures incitatives annoncées par le Président de la République, avec l’instauration de bonus malus pour les entreprises, ne sont pas de nature à régler le problème qui est avant tout lié à la situation économique
- la demande des jeunes: pour la développer, il faut poursuivre les mesures de revalorisation de l’apprentissage, améliorer le statut de l’apprenti et le rapprocher de celui de l’étudiant, améliorer les conditions matérielles dans lesquelles s’exerce l’apprentissage. Les Régions sont fortement engagées dans cette voie.
- le nombre de places dans les CFA : avant de vouloir multiplier de façon arbitraire le nombre de places en CFA, les Régions souhaitent rechercher toutes les formules d’optimisation de l’utilisation du parc existant, de mutualisation des locaux de formation, de mixité des publics
Les Régions sont plus que jamais mobilisées pour l’emploi des jeunes. Elles demandent:
- Une réflexion partagée entre l’ARF, l’Etat, les ministères de l’Education Nationale et de la formation professionnelle, sur l’équilibre entre les différentes voies de formation.
- Une refonte de l’orientation, notamment scolaire. Les Régions déplorent à ce titre une réforme qui dégrade une situation déjà problématique;
- Une réforme de la taxe d’apprentissage afin d’orienter intégralement son produit vers l’apprentissage et que les régions puissent en être gestionnaires
- Une nouvelle génération de COM organisée autour d’un impératif de qualité: prise en compte du contexte actuel de l’apprentissage (incidences de la réforme du bac Pro, difficultés financières des CFA…); consolidation de l’existant avant d’envisager tout développement quantitatif ; appui aux innovations pédagogiques pour gérer l’hétérogénéité des publics et individualiser l’offre, lutter contre les ruptures, favoriser la relation entre CFA et entreprises… Voir sur le blog Les Régions demandent un partenariat en faveur de la jeunesse.
http://www.francequebec400.fr/medias/editor/image/arf.jpg A régiók kérte a kormányt, a valódi és következetes elkötelezettség
A régiók megkérdőjelezik a választott ütköző állapot:

- Meg kell reformálni a konténereket 3 éve profi, aki megtörte a dinamikáját tanulás fokozatok IV és alatt, a munkáltatók nem hajlandók szerződést kössön a 3 éves ezen a képzettségi szint.

- Vegye ki január 1-jétől a támogatás életbe léptetett, a válság idején: a támogatás felvenni gyakornok 1800 € a vállalkozások kevesebb mint 50 alkalmazottat foglalkoztatnak, és lemond a díjak megszerzéséért, míg a válság távolról sem ért véget
. Még több...
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