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Formation Continue du Supérieur
21 juin 2012

Repentin, un spécialiste du logement à la formation professionnelle

http://md0.libe.com/api/libe/v2/paperpage/181405/?format=jpg&size=x148Par Tonino Serafini. PROFIL Sénateur PS de Savoie, il était responsable du pôle habitat et politique de la ville lors de la campagne présidentielle du candidat Hollande.
Sénateur PS de Savoie, Thierry Repentin, 49 ans, va être nommé ministre de la Formation professionnelle. Un lot de consolation pour ce spécialiste du logement, responsable du pôle habitat et politique de la ville lors de la campagne présidentielle du candidat Hollande. C’est lui qui a notamment soufflé au futur président de la République l’idée d’augmenter le plafond du Livret A pour financer la construction de 150000 logements sociaux par an ou de porter à 25% le quota de HLM dans chaque commune.
Ce diplômé de Sciences-po Grenoble a fait ses classes auprès de Louis Besson (à ne pas confondre avec Eric Besson), ancien secrétaire d’Etat au logement dans le gouvernement Jospin et également maire de Chambery. Thierry Repentin a d’abord été son directeur de cabinet à la mairie de Chambery, puis son Conseiller technique au ministère à Paris où il participe à l'élaboration de la fameuse loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) qui impose un quota de 20% de HLM à chaque commune.
De 1995 à 2004, Thierry Repentin est aussi adjoint au maire de Chambery chargé du logement et de l’urbanisme. A ce titre, il pilote la rénovation du quartier des grands ensembles de sa commune. Elu sénateur en 2004, il se fait remarquer par la technicité de ses interventions sur le logement. En 2008, il livre une rude bataille politique au Sénat pour empêcher la suppression du quota de 20% de logements sociaux par la droite. Le texte est rejeté, grâce à l’opposition des sénateurs centristes qu’il a réussi à rallier.
L’homme, qui préside aussi l’Union sociale pour l’Habitat (qui fédère l’ensemble des organismes de HLM), aspirait à devenir ministre du Logement, dossier sur lequel il se sentait très légitime. Il devra donc se contenter de la Formation professionnelle. Dans ce domaine, il y a beaucoup à faire pour les jeunes des quartiers en difficulté qui peinent à accéder à l’emploi, mais aussi pour la jeunesse sans qualification en général victime d’un chômage massif.
http://md0.libe.com/api/libe/v2/paperpage/181405/?format=jpg&size=x148 By Tonino Serafini. PROFILE Senator PS of Savoy, he was responsible for pole habitat and urban policy during the presidential campaign of the candidate Holland.
PS Senator of Savoy, Repentin Thierry, 49, will be appointed Minister of Training.
A consolation prize for the housing specialist, responsible for the pole housing and urban policy during the presidential campaign of the candidate Holland. It was he who blew including the future President of the Republic the idea of ​​increasing the ceiling of the Livret A to finance the construction of 150,000 social housing units per year or an increase to 25% quota of social housing in each municipality. More...
21 juin 2012

Réformer l'université - les LLASHS

http://s1.lemde.fr/medias/web/e6afead9472b16c913d9b50bf6419a64/img/elements_lm/m54x44.pngPar les présidents d'université: Jean-François Balaudé (Université Paris 10), Fabienne Blaise (Université Lille 3), Lise Dumasy (Université Grenoble 3), Anne Fraïsse (Université Montpellier 3), Jean-Emile Gombert (Université Rennes 2), Yves Jean (Université de Poitiers), Jean-Luc Mayaud (Université Lyon 2), Jean Peeters (Université Bretagne Sud). L'élection de François Hollande à la présidence de la République sur un programme de Justice et de promotion de la jeunesse a fait naître un grand espoir dans l'enseignement supérieur. Nous voulons croire à ce qu'il annonce, le changement c'est maintenant.
Et il y a beaucoup à faire:
- améliorer le financement global des universités, pour que la France puisse tenir le rang qui lui revient;
- revenir sur la formation des enseignants, qui a été très gravement abîmée;
- rééquilibrer les financements récurrents et sur projets;
- cesser d'empiler les structures inutiles et coûteuses (EPCS, FCS et autres Idex);
- créer les emplois nécessaires aux évolutions demandées (soutien des premiers cycles, développement de la recherche sur projet, des stages, du développement de l'alternance, exercice des responsabilités et compétences élargies...).
Bien sûr un grand débat sur l'enseignement supérieur et la recherche à l'automne est une nécessité. Mais le gouvernement peut et doit dès maintenant corriger les inégalités les plus flagrantes: celles qui touchent les étudiants inscrits dans les licences et masters des Humanités en Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et sociales, Droit, Économie et Gestion ainsi que les enseignants-chercheurs de ces mêmes disciplines.
Notre pays est le seul à avoir instauré et en formation et en recherche une discrimination aussi scandaleuse envers les disciplines relevant des LLASHS. Le système SYMPA d'attribution des moyens de fonctionnement et d'encadrement aux établissements du supérieur a encore accentué l'injustice qu'il était censé corriger. Suite de l'article.
http://s1.lemde.fr/medias/web/e6afead9472b16c913d9b50bf6419a64/img/elements_lm/m54x44.png~~VAf universitet præsidenter: Jean-Francois Balaudé (Université Paris 10), Fabienne Blaise (Université Lille 3), Lise Dumasy (Université Grenoble 3), Anne Fraisse (Université Montpellier 3), Jean-Emile Gombert (University Rennes 2) Yves Jean (University of Poitiers), Jean-Luc Mayaud (Université Lyon 2), John Peeters (University of South Bretagne). Francois Hollande 's valg som præsident på et program for retfærdighed og udviklingen af unge har vakt store forhåbninger i de videregående uddannelser. Vi ønsker at tro, hvad den siger, forandring er nu. Mere...
21 juin 2012

Le marché de l’enseignement des langues à l’horizon 2013

http://www.xerfi.fr/XERFINEW_WEB/FR/LogoXerfi.jpgQuelles stratégies pour évangéliser un marché à fort potentiel mais encore sous exploité?
De belles perspectives de croissance se dessinent à l’horizon 2013

Traditionnellement, en période de crise conjoncturelle le marché de l’enseignement des langues marque un coup d’arrêt. La dégradation de l’environnement macroéconomique (croissance atone, crise du pouvoir d’achat, montée du chômage, inflation, etc.) à partir du second semestre 2011 se soldera ainsi par une chute de l’activité des professionnels en 2012. Les entreprises, principal débouché des organismes de formation, préféreront investir dans des domaines directement opérationnels tels que le management, le marketing ou bien encorela communication. Cesdifficultés seront néanmoins de courte durée. Avec la poursuite de la mondialisation de l’économie, l’anglais occupe une place de plus en plus importante au sein des entreprises, jusqu’à conditionner l’accession à certains postes, notamment dans les multinationales. Or, si le niveau de langue actuel des Français est globalement correct, il reste insuffisant dans le milieu professionnel, ce qui offre des opportunités de croissance aux organismes de formation. Le recours au DIF, sous-exploité en France, ouvre également une voie pour évangéliser le marché.
Un marché extrêmement vaste et disputé
Estimé à environ 400 M€,
le marché de l’enseignement des langues est peu structuré. Il est composé d’une multitude d’opérateurs, intervenant à l’échelle locale ou nationale, appartenant à la sphère privée lucrative, au domaine public voire associatif. Au sein de cet univers foisonnant, Xerfi a passé en revue les deux principaux facteurs clés de succès pour la profession prise dans son ensemble:
- proposer une offre globale en développant différents supports de formation (cours en face à face, téléphone, e-learning, etc.) et se positionner sur d’autres langues que l’anglais. Cette stratégie suppose néanmoins d’avoir atteint la taille critique pour réaliser les investissements nécessaires;
- se singulariser par rapport à la concurrence en valorisant ses prestations, notamment dans le domaine de l’e-learning qui souffre de l’essor d’une offre gratuite sur le web, et en créant des marques fortes.
Les différents visages de la formation linguistique

Afin d’analyser les enjeux, les orientations stratégiques, ainsi que les perspectives des acteurs, les experts de Xerfi proposent dans cette étude un panorama des professionnels de la formation linguistique. Plusieurs catégories d’opérateurs ressortent de l’analyse:
- les généralistes de la formation, à l’image de Demos, qui ont développé des cours de langues afin de proposer une offre globale de formation à leurs clients grands comptes. Sur ce segment, ils sont concurrencés par les sociétés d’interprétariat, qui proposent un service haut de gamme multilingues;
- les écoles de langues (Wall Street Institute, Berlitz), essentiellement spécialisées sur l’enseignement de l’anglais, proposent une offre sur mesure adaptée aux besoins des apprenants. Elles s’appuient sur des marques fortes, bâties sur des politiques de communication pluri-medias (affichage, réseaux sociaux, internet, etc.);
- les spécialistes de la formation par téléphone (Telelangue, GoFluent) développent des solutions particulièrement bien adaptées aux entreprises. Malgré le succès de leur modèle, ils s’orientent de plus en plus vers l’e-learning afin de diversifier leurs supports de formation;
- les éditeurs de logiciels (Tell Me More, Avanquest Software) travaillent généralement pour le compte de tiers, qu’il s’agisse d’organismes spécialisés dans l’enseignement des langues, tels que Berlitz, ou dans l’édition de manuels scolaires comme Nathan. Dans les deux cas, leurs motivations sont identiques: développer une solution d’e-learning performante et abordable pour le grand public. La concurrence d’une offre gratuite sur l’internet menace toutefois leurs positions.
Grâce à cette analyse complète et opérationnelle, vous disposerez d’un véritable outil pour organiser et hiérarchiser l’information, stimuler votre réflexion et préparer vos décisions. Télécharger la documentation complète de l'étude.
http://www.xerfi.fr/XERFINEW_WEB/FR/LogoXerfi.jpg ~ ~ V Aké stratégie evanjelizovať trh s veľkým potenciálom, ale nedostatočne využívaný?
Dobré vyhliadky pre rast sa objavujú v roku 2013

Tradične, v čase hospodárskej krízy trh pre výučbu jazykov znamená zastavenie.
Zhoršenie makroekonomického prostredia (plochý rast, kúpna sila kríza, rastúca nezamestnanosť, inflácia, atď). Od druhej polovice roka 2011 a bude mať za následok poklesu činnosti odborníkov v roku 2012. Viac...
21 juin 2012

Education Off the Beaten Path

http://www.economywatch.com/files/imagecache/slideshow/slideshows/alternative_travel.pngEurope, China, even parts of South America are all incredibly popular study abroad destinations. They’re a great choice for many, offering opportunities to explore cultures both familiar and foreign, building a new world view, and meeting new people.
But they’re not the only options out there. In fact, many alternative study abroad locations exist, offering unique opportunities that you just can’t find anywhere else.
Source: BestCollegesOnline.com.
Studying on a ship around the world, learning about conservation in Antarctica, and exploring some of the most mind-blowing architecture in the world in Dubai are just a few of the great ways you can step outside of the usual study abroad experience.
Read on to learn about these ideas, and to give you a truly unique college experience.
When the subprime mortgage crisis hit, many questions were asked: Could it have been avoided? Who were the main culprits? Have universities failed to teach students anything useful? 
Although it would be too simplistic to place the blame squarely on business schools for the subprime mortgage crisis, it’s tempting to wonder what the world might be like now had every business and MBA student ever minted been given a thorough understanding of financial bubbles, business ethics, critical thinking, and so on. To their credit, educators in the field are attempting to address the shortcomings of their wayward graduates by reforming their curriculum for the next generation of businesspeople.
10. Tahiti
First things first, Tahiti is amazingly beautiful. The idyllic black sand coastlines of this Polynesian country are a major draw for potential study abroad students. But beyond the country’s natural beauty, you’ll find an amazingly interesting place to study.
As part of French Polynesia, Tahiti is one of the very few remaining colonies in our modern postcolonial world, and it’s an appealing place to study what life is like for colonial subjects. Students can spend their time on the main island of Tahiti, and find the opportunity to explore the more remote island of Huahine, the interior of which is almost entirely uninhabited.
Of course, Tahiti is also a great place to jump off and explore other islands of the Pacific.
6. Turkey

While Europe is a popular study abroad destination, Turkey offers students the opportunity to see a different side of Europe, as well as Asia. There are so many attractions that are great for students, including the metropolis of Istanbul, the historical cities of Troy and Ephesus, and a beautiful coastline to enjoy. Turkey is also a great jumping off point for other travels, with a location that is convenient for exploring Western Europe as well as China.
Education within the country is especially attractive for business, engineering, and international relations. Turkey’s multicultural past also makes it a great place to study more than 25,000 years of history, fine arts, architecture, literature, and other creative pursuits.
2. Antarctica

Studying abroad in Antarctica is truly a once-in-a-lifetime opportunity. How many students can say that they’ve studied on the coldest, windiest, and most remote continent on Earth? Learning in Antarctica is an incredible adventure, allowing for opportunities to experience wildlife, amazing scenery, and activities that you just can’t find anywhere else. Predominantly field-based, most Antarctic study abroad programs are great for those concerned with the natural world, including geology, climate change studies, and conservation, as well as science and exploration.
1. Semester at Sea

This alternative study location is, basically, everywhere. With a semester at sea, you can spend your study abroad experience not just in one place, but in many. Voyages include Central and South America, North Africa, and the Atlantic. This incredible experience allows you to learn about life around the world, living on a ship, and embrace around the clock lifelong learning. Students of Semester at Sea leave with a more global understanding, thanks to their multiple-country study and field experience.
20 juin 2012

La VAE en 2012 dans les ministères certificateurs - Environ 30 000 titres et diplômes délivrés

http://travail-emploi.gouv.fr/squelettes/images/bout_dares.pngPar Maryline Bèque (Dares). En 2010, environ 53 000 candidats se sont présentés devant un jury en vue de l’obtention, par la voie de la VAE, de tout ou partie d’un titre ou diplôme délivré par un certificateur public. Télécharger le Dares Analyses 2012-037 - La VAE en 2012 dans les ministères certificateurs - Environ 30 000 titres et diplômes délivrés (juin 2012). Dares Analyses.
Environ 30 000 candidats ont obtenu une certification totale, soit 7% de moins qu’en 2009, mais 3% de plus qu’en 2008 et 2007. Depuis la mise en place du dispositif en 2002, le nombre total de personnes certifiées par cette voie s’élève à près de 200 000.
Près de 800 titres ou diplômes sont présentés par les candidats à la VAE hors enseignement supérieur. Toutefois, le choix de près de la moitié d’entre eux se concentre sur une dizaine de certifications. La moitié des candidats cherchent à valider un titre ou diplôme de niveau V (CAP-BEP), dont 63% dans le secteur sanitaire et social, et 87% des candidats se présentent à une certification de niveau inférieur ou égal au baccalauréat.
Parmi les candidats à la VAE pour les certifications des principaux ministères, les trois quarts sont des femmes et 7 candidats sur 10 sont en emploi.

Depuis la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, la validation des acquis de l’expérience (VAE) constitue une troisième voie d’accès aux diplômes et aux titres professionnels, parallèlement à la formation initiale et à la formation continue. Toute personne peut, par cette voie, obtenir la totalité d’un diplôme ou d’un titre grâce à son expérience professionnelle, qu’elle ait été acquise au travers d’activités salariées, non salariées ou bénévoles.
Progressivement, les ministères ont aménagé leurs certifications afin de les rendre accessibles par la VAE: dès 2002 et 2003 pour les premiers certificateurs (ministères en charge de l’emploi, des affaires sociales, de l’éducation nationale, de l’agriculture et de la jeunesse et des sports) et à partir de 2005 pour les autres (ministères en charge de la santé, de la défense, de la culture et des affaires maritimes). En 2010, ce sont près de 1 500 diplômes qui sont accessibles par la VAE, hors enseignement supérieur, dont environ la moitié sont des diplômes de l’éducation nationale (second degré technologique et professionnel) et près de 800 sont effectivement présentés par les candidats.
Les certificateurs publics ne sont pas les seuls à permettre l’accès à leurs diplômes ou titres professionnels par la VAE. Les branches professionnelles ont également ouvert la voie vers leurs certificats de qualification professionnelle (CQP). En 2010, 159 sont inscrits au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP); ils n’étaient qu’une quarantaine en 2006. Les organismes consulaires (chambres de commerce et d’industrie, chambres
de métiers et de l’artisanat et chambres d’agriculture) ainsi que des organismes privés permettent aussi l’accès à leurs diplômes par la voie de la VAE. Pour des raisons de disponibilité des données, le présent bilan ne porte que sur les certifications des ministères accessibles par la VAE, dont les évolutions peuvent différer de celles des branches professionnelles ou des organismes consulaires.
Un nombre de candidats recevables pour les certifications des ministères en baisse par rapport à 2009

En 2010, près de 66 350 dossiers ont été jugés recevables par les ministères certificateurs (hors ministère de la jeunesse et des sports), soit une baisse de 7% par rapport à 2009. Cette diminution du nombre de candidats recevables s’observe pour quasiment tous les ministères certificateurs, hormis ceux en charge de la culture et le ministère chargé des affaires maritimes. Pour ces derniers, le nombre de candidats recevables a augmenté respectivement de 18% et 48%, tout en restant relativement faible (moins de 200). Dans la plupart des ministères, cette baisse est la première observée depuis 2007, et en général depuis la mise en place de la VAE. Tel est notamment le cas pour les ministères de l’éducation nationale (du CAP au BTS), de l’emploi et de la défense. En revanche, pour les ministères de la santé et des affaires sociales, le nombre de candidats recevables diminue depuis 2008 (-25% entre 2007 et 2008, -11% en 2009, et -9% en 2010).
En 2010, le nombre des candidats s’étant présentés devant un jury a également légèrement diminué pour atteindre environ 53 000 dans l’ensemble des ministères certificateurs, dont 50 930 hors ministère de la jeunesse et des sports (-9% par rapport à 2009). Ce nombre avait sensiblement augmenté jusqu’en 2007 avant de se stabiliser depuis entre 53 000 et 57 000.
Moins de candidats certifiés par les ministères en 2010

En 2010, environ 30 000 candidats ont obtenu une certification par la VAE, soit 7% de moins qu’en 2009. Après une forte progression entre 2003 et 2005, le nombre de candidats certifiés oscille depuis 2007 entre 29 000 et 32 000. Depuis la mise en place du dispositif en 2002, le nombre total de certifiés s’élève à près de 200 000.
Si la prédominance du ministère de l’éducation nationale s’est fortement réduite avec l’accessibilité croissante aux diplômes des autres ministères par la voie de la VAE, il reste encore le ministère certificateur le plus important: en 2010, 44 % des candidats diplômés par la VAE ont obtenu un diplôme de l’enseignement professionnel et technologique du minis tère de l’éducation nationale. Ils étaient 65% en 2004, 48% en 2007 et 46% en 2009. Après une forte montée en charge (+86% entre 2004 et 2005, +44% entre 2005 et 2006) due notamment à l’accroissement du nombre de titres présentés, le nombre de certifiés du ministère chargé de l’emploi s’est stabilisé depuis 2007 autour de 5 500.
Malgré une baisse de 9% en 2010, le nombre de diplômés a également peu varié depuis 2007 dans les ministères chargés de la santé et des affaires sociales (entre 7 000 et 8 000 candidats certifiés), excepté en 2008, où le nombre de diplômés avait diminué de 22% pour s’établir à seulement 5 700.
Les ministères de la culture, de la défense et le ministère chargé des affaires maritimes n’ont rendu leurs diplômes accessibles par la VAE qu’à partir de 2005. Le nombre de diplômés par VAE y reste encore faible. Le nombre de diplômés du ministère de la défense a continué néanmoins à progresser chaque année (+42% en 2010).
En 2010, 57% des candidats qui se sont présentés devant un jury de VAE ont obtenu une validation complète de leur titre ou diplôme. Cette proportion atteint 83% pour les candidats aux titres du ministère de la défense, 72% au ministère de l’agriculture et 70% au ministère chargé de l’emploi.
73 % des candidats sont des femmes

La VAE concerne principalement des femmes: en 2010, 73% des candidats qui se sont présentés aux titres et diplômes des principaux ministères certificateurs sont des femmes. Au sein des différents ministères, cette part a peu varié depuis 2004 sauf pour les diplômes du ministère de l’éducation nationale qui se sont un peu plus féminisés et au ministère chargé de l’emploi où les hommes sont, à l’inverse, de plus en plus nombreux: en 2010, 44% des candidats qui se sont présentés à une épreuve de VAE du ministère chargé de l’emploi sont des hommes, alors qu’ils n’étaient que 11% en 2004. La baisse de la part des femmes s’explique par l’augmentation du nombre de candidats aux diplômes et titres du secteur de l’industrie et du bâtiment, certifications pour lesquels les hommes sont majoritaires. À l’exception du ministère de l’agriculture, les premiers diplômes ou titres ouverts à la VAE concernaient des métiers quasi exclusivement féminins dans le secteur sanitaire et social: diplômes d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) et d’aide soignant(e) (DEAS) ; titre professionnel « assistant(e) de vie aux familles »; CAP petite enfance. Dès 2002, le secteur sanitaire et social s’est en effet engagé dans une démarche de professionnalisation mobilisant largement la VAE. En 2010, les candidats à l’un de ces quatre titres ou diplômes de niveau V représentent encore près d’un tiers de l’ensemble des candidats. Le CAP petite enfance a par ailleurs connu un afflux de demandes car ce diplôme est obligatoire pour accéder à la titularisation d’agent technique spécialisé dans les écoles maternelles (de 1 098 dossiers examinés en 2003 à 3 605 candidats en 2010). À l’inverse, depuis 2006, le nombre de candidats se présentant au titre professionnel assistant(e) de vie aux familles a considérablement diminué: 1 500 candidats en 2010 (2,9% des candidats) contre 3 320 en 2006, soit 6,9% des certifications présentées. Il reste cependant le titre le plus présenté pour le ministère chargé de l’emploi.
La part des femmes est la plus élevée pour les diplômes des ministères en charge de la santé et des affaires sociales, où elles représentent 96% des candidats. L’ouverture à la VAE en 2007 de diplômes d’encadrement au ministère en charge des affaires sociales n’a pas fait progresser les candidatures masculines (4,1% d’hommes en 2010 contre 4,5% en 2006). Les hommes sont en revanche très largement majoritaires parmi les candidatures aux titres du ministère de la défense (91%) et du ministère chargé des affaires maritimes (99%).
Ils sont aussi majoritaires, quoique dans une moindre mesure, parmi les candidats aux diplômes de l’enseignement supérieur (53% des candidats ayant validé tout ou partie d’un titre) et du ministère chargé de l’agriculture (66% en 2010). Pour le ministère de la culture, la part des hommes et des femmes est quasiment égale.
Le fait d’obtenir un diplôme par VAE nécessitant d’avoir acquis une certaine expérience professionnelle, les jeunes de moins de 30 ans sont très largement minoritaires parmi les candidats: 10% en 2010, tous ministères confondus. Dans près des trois quarts des cas, les candidats ont entre 30 et 49 ans.
La moitié des titres et diplômes présentés sont de niveau V

En 2010, 73% des candidats aux certifications de l’ensemble des ministères (hors jeunesse et sports) occupaient un emploi. Les demandeurs d’emploi se dirigent, ou sont orientés, plus souvent vers un titre du ministère en charge de l’emploi qui comptait 60% de demandeurs d’emploi parmi les candidats en 2010. Cette part a eu tendance à légèrement diminuer depuis 2005 où ils représentaient 70%. À l’inverse, en 2010, 12% seulement des candidats aux titres du ministère de l’agriculture et 14% de ceux de l’enseignement supérieur et de la recherche étaient demandeurs d’emploi.
En 2010, les deux tiers des candidats des ministères en charge de l’éducation nationale, des affaires sociales et de la santé, de l’emploi et de l’agriculture se positionnent sur des titres et diplômes de niveau V (CAP et BEP) ou de niveau IV (baccalauréat) et 87% des candidats se présentant à une certification de niveau inférieur ou égal au baccalauréat. La moitié des candidats cherchent à valider un titre ou diplôme de niveau V, dont 63% dans le secteur sanitaire et social.
Même si globalement la VAE reste une voie d’accès marginale à la certification, elle peut représenter pour certains diplômes une proportion non négligeable des diplômes acquis après la formation initiale. Ainsi, en 2010, 11% des diplômes de l’enseignement professionnel et technologique du ministère de l’éducation nationale ont été obtenus hors formation initiale par la voie de la VAE. La part des diplômes hors formation initiale délivrés par VAE varie cependant de manière importante selon les diplômes, les filières et les spécialités: en 2010, 24% des bacs professionnels obtenus en dehors de la formation initiale ont été délivrés par VAE, 7% des CAP et 2% des BEP. Au ministère chargé de l’emploi également, la VAE devient une voie d’accès fréquente pour certains titres professionnels: en 2009, 49% des candidats ayant présenté le titre d’assistant(e) de direction l’ont fait par la voie de la VAE, 37% des candidats au titre d’agent de fabrication industrielle, 27% à celui de formateur professionnel d’adultes et 25% à celui d’assistant(e) de vie aux familles.
LES SYSTÈMES D’INFORMATION POUR LE SUIVI DES PARCOURS DES CANDIDATS À LA CERTIFICATION PAR VAE

Il n’existe pas de système d’information unique pour suivre les candidats à la VAE dans leur globalité. Chaque certificateur est responsable des données relevant de son autorité. Les ministères en charge de l’agriculture, de l’emploi, des affaires sociales et de la santé ont mis en place un système d’information permettant le recueil de données individuelles sur les candidats à la certification. Des enrichissements sont en cours pour permettre un meilleur repérage des diverses voies d’accès (formation et certification) et un suivi des parcours des candidats à la VAE.
Les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche ont, pour leur part, bâti un dispositif de collecte annuelle des informations sur la VAE par questionnaire auprès des académies et des établissements de l’enseignement supérieur (enquêtes n° 62 auprès des académies et 67 auprès des établissements d’enseignement supérieur et du Cnam). Ce dispositif fournit des données agrégées.
Afin de disposer de données homogènes pour les divers ministères certificateurs, la Dares collecte chaque année auprès des différents ministères des données agrégées sur les candidats, ventilées selon un nombre restreint de caractéristiques sociodémographiques. Un protocole de transmission des données a été mis en place entre le ministère chargé de l’emploi et chaque ministère certificateur. Les informations recueillies ne permettent toutefois pas de mener des analyses fines ni de décrire les parcours des candidats à la VAE. Il est ainsi impossible de connaître, par cohortes, le nombre de candidats certifiés par rapport au nombre de candidats présentés.
S’agissant des titres du ministère chargé de l’emploi, des données plus précises sur les parcours et les profils sont disponibles et détaillées dans le bilan annuel sur la VAE au ministère chargé de l’emploi élaboré par la Dares. Elles ne portent toutefois que sur les candidats inscrits dans les centres Afpa, soit, en 2010, 81% des candidats se présentant à un titre du ministère chargé de l’emploi par la VAE.
LA PROCÉDURE DE VAE DANS LES DIFFÉRENTS MINISTÈRES CERTIFICATEURS

Pour accéder à la VAE, un candidat doit parcourir plusieurs étapes avant d’obtenir la validation complète de son diplôme ou de son titre: la recevabilité administrative, l’accompagnement le cas échéant, le dépôt de dossier de présentation des acquis et enfin les épreuves de validation. La procédure est identique dans l’ensemble des ministères certificateurs, sauf au ministère chargé de l’emploi qui se distingue sur les deux dernières étapes (voir infra).
• Constitution du livret de recevabilité ou livret 1:
les services ministériels vérifient la validité de la candidature au vu des exigences légales et réglementaires. Le candidat doit faire valoir trois ans d’expérience, professionnelle ou non, dans le domaine de la certification visée.
• Dépôt du dossier de présentation des acquis ou livret 2:
le candidat décrit précisément les différentes activités qu’il a exercées et qui correspondent à la certification visée. Pour cela, il peut se faire accompagner par un organisme spécialisé (organisme certificateur ou organisme de formation). Plus de la moitié des candidats qui se sont présentés en 2010 devant un jury pour un diplôme de l’éducation nationale ont bénéficié de prestations d’accompagnement dispensées dans le cadre des dispositifs académiques de validation des acquis (DAVA) et souvent assurés par les Greta. De même, la moitié des candidats ayant présenté un titre du ministère chargé de l’emploi en 2010 ont été accompagnés par un centre de l’Afpa.
• Épreuves de validation: le candidat présente son dossier devant un jury composé de professionnels et de formateurs et, le cas échéant, d’un représentant de l’administration. Ces épreuves donnent lieu à une validation partielle ou totale, ou ne donnent pas lieu à validation. En cas de validation partielle, le candidat a cinq ans pour passer des épreuves complémentaires afin d’obtenir sa certification. Dans le cas d’une absence de validation, il ne pourra représenter une demande de VAE que l’année suivante et doit à nouveau présenter un dossier de présentation des acquis. Les salariés peuvent bénéficier d’un congé pour VAE qui permet de préparer et de participer aux épreuves de validation. La durée maximale du congé de VAE est de trois jours de travail pris consécutivement ou non.
Procédure du ministère chargé de l’emploi

Le ministère chargé de l’emploi a mis en place des modalités de validation différentes des autres ministères. Les candidats à la VAE font valider leurs acquis dans le cadre d’une mise en situation de travail dite « épreuve de synthèse » et passent un entretien devant un jury composé uniquement de professionnels. Les candidats doivent préalablement transmettre un dossier de synthèse de pratique professionnelle (DSPP) qui sera analysé au moment de l’entretien.
Ce dossier présente sous une forme analytique l’expérience professionnelle du candidat. Jusqu’à la mi-2006, les titres du ministère chargé de l’emploi présentés par la VAE étaient obtenus par capitalisation de certificats de compétences professionnelles (CCP) et après un passage devant le jury à l’issue de la période, parfois longue, de capitalisation. Depuis la mi-2006, le candidat se présente directement devant le jury qui lui attribue le titre dans sa globalité ou partiellement, sous la forme d’un ou plusieurs CCP. En sus de la mise en situation professionnelle, un dossier de synthèse de pratique professionnelle (DSPP) renseigné par le candidat est également soumis au jury. Ce dossier présente sous une forme analytique l’expérience professionnelle du candidat.
LA COMMISSION NATIONALE DE LA CERTIFICATION PROFESSIONNELLE (CNCP)
La CNCP a été mise en place dans le cadre de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, parallèlement à la VAE.
Elle est chargée en particulier d’établir et d’actualiser le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Elle est composée de représentants de l’État, des partenaires sociaux, des conseils régionaux et de personnalités qualifiées.
Le RNCP recense à la fois des diplômes d’État, certains certificats de qualification professionnelle (CQP) et des certifications d’organismes privés.
Depuis 2007, toutes les certifications inscrites au RNCP doivent pouvoir être accessibles par la VAE. Inversement, certaines certifications sont accessibles par la voie de la VAE sans pour autant figurer au RNCP. C’est le cas notamment de certains CQP. L’accès à ces certifications par VAE ne donne alors pas droit aux dispositifs tels que le congé VAE.
Télécharger le Dares Analyses 2012-037 - La VAE en 2012 dans les ministères certificateurs - Environ 30 000 titres et diplômes délivrés (juin 2012). Dares Analyses.

http://travail-emploi.gouv.fr/squelettes/images/bout_dares.png By Maryline Beque (DARES). In 2010, about 53,000 candidates appeared before a jury in order to obtain, through the VAE, all or part of a degree or diploma issued by a certifying public. Download Dares Analysis 2012-037 - The VAE in 2012 in ministries certifiers - Approximately 30,000 degrees and diplomas awarded (June 2012). Dares Analysis. More...

20 juin 2012

La majorité des organismes de formation publics sont dans l’illégalité sur l’accessibilité numérique depuis le 14 mai 2012

http://www.fffod.fr/media/images/www.jpgCet article de Benjamin d’Alguerre est paru dans le Quotidien de la formation du 11 juin. Il est publié avec l'aimable autorisation de Centre Inffo. Il sera publié et en libre accès dans quelques semaines dans l'actualité de la FOAD.
Dans son article 47, la loi du 11 février 2005 (relative à l’égalité des droits et des chances) apparaît claire: l’accessibilité (y compris numérique) concerne « tous les services de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent ». À ce titre, les organismes de formation publics, mais aussi privés, sont donc concernés par les problématiques d’accessibilité numérique sous peine d’être en infraction pour discrimination.
Le législateur avait fixé le 14 mai 2012 comme date limite pour les organismes de formation (OF) pour adapter leurs documents, sites Internet, contenus et méthodes pédagogiques aux besoins de leurs stagiaires handicapés. Alors, sept ans après la loi, les OF sont-ils fin prêts à relever le défi de l’accessibilité numérique. « Non ! », répond sans ambages Sonia Le Louarn, secrétaire générale du Forum français pour la formation ouverte et à distance (FFFOD). « La majorité des OF publics n’ont pas jugé utile de s’adapter et sont donc entrés, depuis le 14 mai dernier, dans l’illégalité. Quant aux organismes privés, ils ne se sentent pas obligés d’appliquer la loi puisqu’ils voient leurs homologues publics ne pas s’en soucier». Suite de l'article.

http://www.fffod.fr/media/images/www.jpg~~V Denne artikel af Benjamin Alguerre dukkede op i den daglige træning 11. juni. Den er udgivet høflighed af Centre Inffo. Det vil blive offentliggjort og frit tilgængelige i et par uger i nyheden om fjernundervisning.
I artikel 47 i lov af 11. februar 2005 (i forhold til lige rettigheder og muligheder) er klar: tilgængelighed (herunder digital) dækker "alle statslige myndigheder, kommuner og institutioner offentligheden, der er afhængige af."
Som sådan, offentlige uddannelsesinstitutioner, men også privat, er bekymret over de problemer med digital tilgængelighed under straf for at krænke diskrimination. Mere...

20 juin 2012

25e journées professionnelles de l'Anacfoc

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Les 25e journées professionnelles de l'Anacfoc se tiendront, sur la technopôle du Futuroscope, jeudi 28 et vendredi 29 juin 2012 sur le thème: "Quels défis pour la formation continue dans un contexte économique et social de crise?".
Au programme notamment des tables rondes et conférences en présence de Jean-Paul Géhin, Dany-Robert Dufour et Jean-Luc Ferrand.
L’association nationale des conseillers en formation continue est une association qui fédère 28 associations régionales regroupant plus de 800 conseillers en formation continue du ministère de l’éducation nationale qui travaillent au développement de la formation des adultes principalement dans les Greta et les services académiques (Dafpic, Dafco, Cafoc).
L’Anacfoc organise chaque année des Journées professionnelles de la formation continue, manifestation reconnue par le ministère de l’éducation nationale. Elles ont pour objectif l’échange, la réflexion sur le métier et ses évolutions, sur la formation continue ou tout autre sujet relatif aux actions menées dans les territoires.
Télécharger le document de présentation du programme, une description des conférences ainsi que le déroulement des tables rondes.
Places limitées, merci de réserver par email avant le 22 juin: anacfoc@ac-poitiers.fr ou 06 81 59 58 06.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) 25. deň odbornej Anacfoc bude konať v technologickom parku Futuroscope, na tému "Výzvy pre školenia v oblasti hospodárskej a sociálnej krízy?" Vo štvrtok 28. a piatok 29 júni 2012.
Program obsahuje okrúhle stoly a konferencie za účasti Jean-Paul Géhin a Dany-Robert Dufour a Jean-Luc Ferrand.

Národné združenie členov rady do ďalšieho vzdelávania je združenie, ktoré združuje 28 regionálnych združení s viac ako 800 poradcov vzdelávania ministerstvo školstva pracuje na rozvoji vzdelávania dospelých najmä v Greta a akademické služby (Dafpic, Dafco, CAFOC)
. Viac...
20 juin 2012

Rapport du HCI sur l'intégration professionnelle des immigrés

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)En matière d'insertion par le travail, les immigrés et leurs enfants rencontrent plus de difficultés que l'ensemble de la population, selon le haut Conseil à l'intégration (HCI), dans un avis intitulé "S'intégrer dans une économie de sous-emploi".
Dans cet avis, le HCI analyse la situation des immigrés au regard de l'emploi en France et formule plusieurs propositions pour renforcer leur intégration et développer leur employabilité. Ces propositions portent principalement sur l'amélioration de l'accès à la formation des immigrés et sur la prévention des discriminations au sein des entreprises.
Le HCI recommande notamment d'accentuer l'aide à la recherche d'emploi des primo-arrivants dès l'accueil sur notre territoire et, pour les publics peu qualifiés, en particulier les femmes, de développer les modules courts pouvant déboucher sur une qualification.
Selon la HCI, les acteurs sociaux (assistantes sociales des CCAS, des CAF, employés de PMI...) doivent aider davantage "les femmes immigrées à accéder à l'autonomie (…) en les encourageant à sortir de leur domicile, à se déplacer en centre ville, à apprendre le français, en aidant leurs enfants pendant leur scolarité, à participer aux activités associatives ou culturelles et ainsi, à terme, à accéder plus facilement à l'emploi".
Par ailleurs, la loi de 2004 sur la formation professionnelle prévoyant que tout salarié peut suivre une formation rémunérée en français, le HCI recommande d'établir un bilan d'application de ce dispositif et de créer une obligation d'information annuelle du comité d'entreprise dans toutes les entreprises comprenant des salariés immigrés non francophones. Consulter l'avis du HCI sur l'intégration professionnelle des immigrés, juin 2012, 108 p.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) In terms of work integration, immigrants and their children face more difficulties than the general population, according to the High Council on Integration (HCI), in a notice entitled "Integrating into an economy underemployment".
In this opinion, the HCI analyzes the situation of immigrants in terms of employment in France and makes several proposals to integrate further and develop their employability.
These proposals focus on improving access to training for immigrants and the prevention of discrimination within companies. More...
20 juin 2012

The Bear Begins to Wake: Russia Internationalizes

http://chronicle.com/img/photos/biz/icons/worldwise-nameplate.gifBy Jason Lane and Kevin Kinser. When it comes to the internationalization of higher education, the Russian Bear has remained in hibernation. On the global stage, Russia has not been widely viewed as a major international player in the area of higher education, nor has it made any splashy announcements about new government policies or institutional activities. Such a situation is surprising when one considers the amount of internationalizing activity engaged in by the other emerging economies of the BRIC group. Brazil recently launched its Science without Borders program to send 100,000 students abroad in three years. India and China are often discussed as the top senders of students studying abroad in the world. All three have been very public in discussing their desires to internationalize their higher education sectors, including wanting to make their own higher education institutions more internationally competitive. Moreover, Brazil, India and China are located in the fastest growing regions of destination for students studying abroad. In the meantime, the Bear has slumbered.
It is important to note that the Russian higher education system has historic strengths, particularly in areas such as math, science, and economics. Moreover, the government has been working to restructure the nation’s vast system to position it to grow and thrive in a post Soviet era, though not all reforms have been easy. But now it seems that Russia has a new found interest in international engagement.

Concern over the inability of Russia’s higher education institutions to compete in international rankings has recently fostered great concern among institutional leaders and government officials. As a recent New York Times article summarized, “Each new [international] rating announcement sets off hand-wringing about the predominance of the United States and the rise of China, both sore points and models for Russia.” Part of their strategy to strengthen Russia’s higher education system is to focus on internationalization.

For example, Jason was invited to a meeting in Moscow in late May sponsored by Russia’s National Training Foundation that was focused on the internationalization of Russia. While Jason and other foreign speakers discussed the changing nature of internationalization and how different governments and systems have sought to foster internationalization, Russian speakers discussed their own efforts and the need for internationalization in Russia. One of the most impassioned set of remarks came from Andrey Kortunov, Director General of the Russian International Affairs Council. He emphasized that the internationalization of Russian higher education was imperative both for growing the soft power of the Russian State and strengthening Russia’s economic competitiveness (thoughts we’ve echoed more generally before here and here).

The general sentiment of those participating seemed to be that in order for internationalization efforts to move from rhetoric to reality there needed to be greater cooperation between the Russian government and higher education institutions.
Russian higher education institutions have faced a number of obstacles in their attempts to internationalize. The two leading obstacles, according to a 2007 report from OECD, are problems with recognizing foreign degrees and the lack of compatibility of the domestic higher education system with those of other nations. However, both obstacles seem to be disappearing. Until recently the government rarely recognized foreign academic credentials and hiring a foreigner to teach or research at a Russian university required special permission from the government. Such restrictions made it very difficult to attract non-Russians to assume faculty positions at Russian universities. To address this issue, President Medvedev, in December, 2011, signed a new law allowing for automatic degree recognition of a select group of foreign institutions and reducing the red tape that often prolonged hiring of foreign academics.

The lack of compatibility between higher education systems creates a barrier both for Russian students going abroad and foreign students coming to Russia. In terms of being a study abroad destination, Russia’s share of student’s studying abroad remains less than 5%, below that of the United States, United Kingdom, Australia, Germany, France and Canada. However, there are signs of growth.  Between 2000 and 2009, Russia’s share doubled from 2% to 4%. Moreover, while China and India may be home to largest number of students studying outside of their country, Russia doesn’t lag that far behind — it is the sixth largest sender of students abroad. And, the Russian government announced a new loan program starting in 2012 to support students studying abroad in certain key areas. The loan would be forgiven if the student returned to Russia for three years.

Other issues remain, though. How the health benefits and pensions for foreign academic will be handled is still not clear. The growth in the number of international students studying in Russia mostly comes from neighboring states, many of which were former Soviet republics, and not from the broader global market. Many Russian students who do not speak a foreign language face barriers to study outside of the country. Internationalization efforts are not comprehensive across the sector, focused mainly on the nation’s  elite institutions.  And, while the government has laid the legal groundwork for institutions to create two-tiered (bachelor and masters) academic programs in line with their participation in the Bologna Process, most institutions have yet to make any actual changes.

These challenges to internationalization persist, and despite the interest expressed at the Moscow meeting, implementation still lags. So, while the Bear begins to wake, we wait to see whether it will roar or merely yawn.

19 juin 2012

Exzellenzinitiative - Weitermachen ohne Elite-Stempel

http://www.epapercatalog.com/images/zeit-online-epaper.jpgDrei renommierte Hochschulen müssen ihren Platz unter den amtlichen Elite-Unis räumen. Sie verlieren Geld und Prestige. Trotzdem soll es keine Exzellenz-Ruinen geben. Das war nach den Spielregeln von Anfang an klar: Nicht alle neune, die vor fünf Jahren in der milliardenschweren Exzellenzinitiative des Bundes und der Länder zu Spitzenuniversitäten gekürt wurden, würden das in der nächsten Runde 2012 noch einmal schaffen. Denn zu jedem Wettbewerb gehören auch Verlierer. Also haben internationale Juroren die Unis in Freiburg, Karlsruhe und Göttingen vorige Woche von der obersten Stufe der Förderskala herabgesetzt. Dafür steigen Tübingen, Köln, Bremen, Dresden und die Humboldt-Universität Berlin nun auf.
Göttingen und Freiburg konnten mit ihren "Zukunftskonzepten" für die gesamte Uni nicht mehr überzeugen. Und das Karlsruher Institut für Technologie (KIT), der Zusammenschluss der Landesuniversität mit einem Forschungszentrum des Bundes, konnte mit keinem fächerübergreifenden Forschungs-Cluster oder "-Klumpen" genug Eindruck machen. So gehen den Dreien jeweils gut 20 Millionen Euro im Jahr verloren.
Die Einbußen sind jedoch relativ: Denn die Gesamtsumme der Drittmittel, die die Hochschulen jeweils auf dem freien Forschungsmarkt erzielen, sind mehrfach höher als das Geld aus der Exzellenzinitiative, ganz abgesehen von der staatlichen Grundfinanzierung. Göttingen wirbt nach eigenen Angaben mehr als 75 Millionen Euro im Jahr ein (2010), Freiburg gut 90 und das KIT sogar mehr als 200 Millionen.
Das Geld wird reichen

Die Ex-Elite-Unis fallen also in ein gut ausgepolstertes Netz. "Vieles von dem, was wir uns vorgenommen hatten, werden wir trotzdem umsetzen, wenn auch nicht so schnell wie erhofft", betont etwa das KIT-Präsidium. Für die kommenden zwei Jahre hilft die Exzellenzinitiative noch mit einer Auslauffinanzierung: Zunächst gibt es fast drei Viertel der bisherigen Förderung, im letzten Jahr knapp die Hälfte.
Das gilt nicht nur für die Zukunftskonzepte der Unis, die bisher Elite-Status hatten, sondern ebenso für auslaufende Doktoranden-Schulen und Forschungs-Cluster anderer Hochschulen. Die Zweijahresfrist reicht jedenfalls aus, um angefangene Promotionsvorhaben zu Ende zu führen. Die Übergangszeit können Institute und Rektorate nutzen, um beim Land, Bund, der Europäischen Union oder privaten Sponsoren weitere Zuschüsse zu suchen.
Baden-Württemberg hat bereits zugesagt, alle bisherigen Exzellenz-Projekte "nachhaltig zu stellen". Auch Niedersachsens Wissenschaftsministerin Johanna Wanka erklärte, "das Göttinger Zukunftskonzept weiterhin in Schwung zu halten". Ohnehin haben die jeweiligen Länder bislang schon ein Viertel der Förderung an ihren Hochschulen getragen. Grundsätzlich sind sich alle Experten einig: Eine Startphase von fünf Jahren wie bei der Exzellenzinitiative ist einfach zu knapp, um über Erfolg oder Misserfolg akademischer Großprojekte eine verlässliche Voraussage zu machen.
Zudem mussten die Hochschulen schon bei ihren Bewerbungen ungefähre Angaben über die Zukunft ihrer Vorhaben nach dem Ende der Förderung machen. Noch am Tag der Entscheidung, vergangenen Freitag, wollten die alten Elite-Unis über einen Plan B aber nicht Genaueres sagen, mit zwei Ausnahmen. So erklärte ein Sprecher der Technischen Universität München, allein schon mit den neuen Studienbewerbern aus doppelten Abiturjahrgängen (G8) seien das wissenschaftliche Personal, Hörsäle und Labors voll ausgelastet. "Also keine Angst vor Kurzarbeit", sagte der Sprecher. Alle Besorgnis erwies sich dann auch als unbegründet, die Münchner TU blieb ungeschoren.
Auch Ernst Schmachtenberg, Rektor der Technischen Hochschule Aachen, zeigte sich auf Eventualitäten vorbereitet. Für ihn geht es um 33 Millionen Euro im Jahr, rund ein Zehntel seiner Drittmittel. Kern der Aachener Vorsorge ist ein Strategiefonds: Darin hortet das Rektorat frei werdende Professorenstellen geringeren Profils, um sie bei Bedarf für überragende andere Fachrichtungen und Forscher umzuwidmen. Im Einzelfall gefällt das natürlich nicht allen Fachbereichen. Aber so verstärkt die Exzellenzinitiative die Leistungsbereitschaft hochschulweit. Und damit kann sich Aachen nach wie vor seines Elite-Status erfreuen.
Umgekehrt hätte ein Titelverlust eine schwer verdaubare Blamage bedeutet, sagt Schmachtenberg. Genauso, wie der Rechtsprofessor Paul Laband schon vor mehr als 100 Jahren klar formulierte: "Die Verleihung eines Titels hebt den dadurch Ausgezeichneten in der allgemeinen Achtung bei Weitem nicht in dem Grade, wie ihn die Entziehung des Titels herabsetzt". Damit erklärt sich die ganze Dramatik des Exzellenzwettbewerbs und die unverhohlene Enttäuschung der drei Absteiger.
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