Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
4 juin 2012

Geneviève Fioraso se réjouit du retrait de la circulaire Guéant

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Etudiants/91/5/etudiant-groupe-exterieur_132915.79.jpgGeneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se réjouit de l’abrogation de la circulaire "Guéant" du 31 mai 2011.
C'était une priorité pour la recherche et l'économie de notre pays, mais c'était en premier lieu une nécessité humaine pour rester fidèle aux valeurs françaises d’accueil et d’intégration.
Le nouveau texte, fruit d'un travail interministériel très consensuel, tourne la page de dispositions administratives restrictives à l’égard des diplômés étrangers souhaitant accéder à une première expérience professionnelle en France ou souhaitant changer de statut. Il va leur faciliter la vie et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.
Dans l'ère de l'économie de la connaissance et de la circulation internationale, il faut plus que jamais savoir attirer les talents et non les pénaliser avec des contraintes administratives et discriminatoires. Rappelons que 40% des doctorants sont d'origine étrangère et contribuent au dynamisme et au rayonnement de la France.
La nouvelle circulaire permettra de restaurer l’image de la France dans le monde et de renforcer l’attractivité de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.
En tournant cette page "Guéant", conformément aux engagements de campagne de François Hollande, Geneviève Fioraso souhaite rétablir le dialogue indispensable et la confiance avec les universités, les grandes écoles, les étudiants, les doctorants et les chercheurs de toutes les nationalités.
Genevieve Fioraso, Minister of Higher Education and Research welcomes the repeal of the circular "Guéant" of May 31, 2011.
It was a priority for research and the economy of our country, but it was primarily a human need to remain faithful to French values ​​and home integration.

The new text, the result of an interdepartmental working very consensual, turn the page of administrative restrictions on the foreign graduates wishing to access a first professional experience in France or wishing to change status.
It will make their lives easier and enable them to work in good conditions. More...
3 juin 2012

Plus de 82 200 organismes de formation recensés

http://nsi.errefom.fr/mesuresEtDispositifs/img/bandeau.gifPlus de 82 200 organismes de formation recensés sur le portail officiel des prestataires de formation   
La liste des organismes de formation déclarés auprès de l'administration et à jour de leur obligation de transmettre leur bilan pédagogique et financier est rendue publique, conformément à l'article L. 6351-7 du code du travail. Mise à jour une fois par semaine, elle recense désormais plus de 82 200 organismes de formation.
Cette liste donne la raison sociale de l'organisme et ses effectifs. Sont communiquées également les trois principales spécialités de formation dans lesquelles l'organisme de formation intervient ainsi que le nombre de stagiaires formés dans ces spécialités et le nombre d'heures-stagiaires.
Pour rechercher un organisme de formation, différents critères peuvent être utilisés: le numéro de SIREN, le numéro de déclaration d'activité ou la raison sociale. Il est possible également d'obtenir la liste des organismes par secteur géographique (région ou département) ou par spécialités de formation. Consulter le portail officiel de la liste publique des organismes de formation: https://www.listeof.travail.gouv.fr.
Portail officiel de la liste publique des organismes de formation

Conformément à l’article L. 6351-7-1 du code du travail, la liste des organismes de formation déclarés auprès des Services régionaux de contrôle de la formation professionnelle (SRC) des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et à jour de leur obligation de transmettre le bilan pédagogique et financier (BPF) est rendue publique. Elle comporte les renseignements relatifs à la raison sociale de l'organisme, à ses effectifs, à la description des actions de formation dispensées et au nombre de salariés et de personnes formées.
La description des actions repose sur les spécialités de formation délivrées. Ces informations sont extraites des déclarations d’activité des nouveaux organismes de formation et des bilans pédagogiques et financiers.
pour plus d’information, consultez le site réservé aux organismes de formation (declarationof.travail.gouv.fr).
Vous pouvez effectuer différentes recherches:
- Une recherche par N° de SIREN, par N° de déclaration d’activité d’un organisme de formation ou par raison sociale pour vérifier qu’un organisme de formation figure sur la liste.
- Des recherches pour avoir la liste des organismes par secteur géographique (région, département) et par spécialités de formation.
La liste est mise à jour une fois par semaine. En cas de réclamation, veuillez vous adresser au SRC dont vous dépendez.
http://nsi.errefom.fr/mesuresEtDispositifs/img/bandeau.gif Mere end 82 200 organisationer, der træner registreret på den officielle portal for uddannelsesudbydere. Listen over de organisationer, der uddanner registreret med administration og dag om deres pligt til at videregive deres uddannelsesmæssige og økonomiske balance er offentliggjort i henhold til artikel L. 6351-7 af arbejdsloven. Opdateret ugentlig, nu indeholder over 82 200 uddannelsesorganisationer. Mere...
3 juin 2012

Geneviève Fioraso face aux urgences et aux pressions

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/images/logo_sciences2.pngPar Sylvestre Huet. La ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, multiplie les rencontres de concertation. Elle a reçu avant-hier une délégation du SneSup FSU.
Dans ses premières déclarations, la ministre a tenu un discours qui se veut rassurant quant à la capacité d'écoute du nouveau gouvernement vis à vis de la communauté scientifique et universitaire. La circulaire Guéant sur l'emploi des étrangers qui viennent de réussir leur doctorat a été abrogée en liaison avec le ministre de l'intérieur Manuel Valls.
Toutefois, la ministre reste encore très vague sur la politique qu'elle doit conduire, même si les engagements de François Hollande sont connus et ont été précisés lors de la campagne électorale.
Si les universitaires et scientifiques qui ont manifestement choisi très majoritairement le vote Hollande au deuxième tour attendent beaucoup du nouveau gouvernement, certains sont déjà dubitatifs devant la nomination au cabinet de la ministre d'une brochette d'anciens présidents d'université (Lionel Collet, Daniel Filâtre, Jacques Fontanille) ou de cadres du ministère (Jean-Richard Cytermann) dont les relations avec les universitaires et scientifiques qui se sont mobilisés contre la politique de Nicolas Sarkozy et de Valérie Pécresse ne sont pas au beau fixe. La nomination du mathématicien Jean-Yves Mérindol (l'ancien président de l'Université Strasbourg-1) comme conseiller à l'Elysée sur l'Enseignement supérieur et la recherche confirme une nette orientation du nouveau pouvoir politique issu des élections. Suite de l'article.
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/images/logo_sciences2.png ~ ~ V Tým, Sylvestre Huet týždeň minister výskumu a vyššieho vzdelávania, Genevieve Fioraso, násobí sa konzultačných stretnutí. Získala deň skôr včera s delegáciou Snesup odborového zväzu.
V jeho prvej účtovnej závierke, minister predniesol prejav, ktorý je upokojujúci o schopnosti načúvať novej vláde, pokiaľ ide o vedecké a akademické obce.
Kruhová Guéant o zamestnávaní cudzincov prichádzajúcich do odovzdať svoje PhD bola zrušená v súvislosti s ministra vnútra Valls Manuel. Viac...
3 juin 2012

Guidelines updated on research partnerships

http://enews.ksu.edu.sa/wp-content/uploads/2011/10/UWN.jpgBy Jan Piotrowski. More than 10 years after the first edition was published, a revised version of influential guidelines for encouraging greater effectiveness in international research partnerships was released late last month.
A Guide for Transboundary Research Partnerships, published by the Swiss Commission for Research Partnerships with Developing Countries or KFPE, highlights 11 principles that make partnerships between developed and developing nations more productive and equitable.
Capacity-building and the integration of partners' activities remained at the core of the guide.
Reed the Complete article.
2 juin 2012

6000ème article sur le blog / L'Association ASSPRO

http://api.ning.com/files/JgnTHgt50oupQMIQz0Gn*FTSkKjv4nN2zkkLoJFZJFbnPFHmMRjDHCGEEF5xadFWTDQlWLGTFRqYsUWAoCAQpbTYnZSiorq*/bando.jpgL'Association ASSPRO a été créée en 2011 par Jean Yves L'ANTON et Benjamin KLUPS. Elle se définit statutairement comme une "Agence Territoriale d'Information".
L'association est présidée par Maïté COSNARD, cheffe d'entreprise et  docteure en économie. Elle est assistée d'un bureau composé de membres demandeurs d'emploi, chefs d'entreprise, universitaires...
Jean Yves L'ANTON est le délégué de l'association.
L'ASSPRO gère et développe  des supports numériques consacrés à l'emploi, la formation, l'insertion et la RSE.
L'ASSPRO diffuse:
- la lettre de l'emploi et de la formation (12000 abonnés),
- la lettre des seniors actifs,
- le fil info www.agence-asspro.org,
- le portail www.portail-formation.fr.
L'association livre l'information aux publics de la différence sur les thèmes qui sont les siens. Le siège social et basé à St Herblain (44) et la rédaction à Couëron (44). Le champ territorial d'action de l'association est ligérien et national.
ASSPRO, hôtel des entreprises-b2, 57 rue des vignerons, 44220 COUERON, Tel 0 633 055 263, fax 09 72 12 17 23, redaction@agence-asspro.org.
Les autres repères du blog:
5500ème article sur le blog/Apprentissage le guide régional,
5000ème article sur le blog
/La formation continue des adultes dans le supérieur
,
4500ème article sur le blog
/40 ans de formation professionnelle,

4000ème article sur le blog
/Les chiffres 2010 de la VAE à La Réunion,
3500ème article sur le blog
/La VAE en Poitou-Charente en 2010,
3000ème article sur le blog/Contrats apprentissage et pro,
2500ème article sur le blog
/Journées Nationales des MDE et des PLIE,
2000ème article sur le blog
/Question Formation n°1,
1500ème article sur le blog/Seniors - le groupe SPB signe son accord,
1000ème article sur le blog
/Fête de la musique dans les jardins du MESR,
500ème article sur le blog/L'archipel de l'ingénierie de formation,
1er article sur le blog/Un forum de la Commission européenne pour promouvoir la coopération entre l’université et le monde des affaires.

ASSPRO Združenie bolo založené v roku 2011 Jean Yves L'Anton Klups a Benjamina. To je definované zákonom ako "územná agentúry informáciám".
Združenie predsedá Maite Cosnard, riaditeľ obchodu a doktorát z ekonómie.
Ona pomáha výbor zložený z členov, ktorí hľadajú zamestnanie, obchodný vedúci, akademických pracovníkov.
Ďalšie pamiatok v blogu: 5500. Blogu/Regionálne učenia Sprievodca, 5000. blogu/Ďalšie vzdelávanie pre dospelých v oblasti vyššieho vzdelávania a 4500. článok o blog/40 rokov odbornej prípravy: výsledky a vyhliadky a 4000. blogu/Postavy EVA za rok 2010 na Réunione, the 3500. blogu/VAE v Poitou-Charente v roku 2010, the 3000. blogu/Učebné zmluvy a profesionalizácia, the 2500. blogu/Národný dni MDE a Plie a 2000th článku o blog/Školenie Otázka č 1, 1500. blogu/Seniori: SPB skupina podpísať dohodu a na 1000th článok o blogu/hudobný festival v záhradách Mor a 500. blogu/sympózium " Súostrovie inžinierske vzdelávanie ". Viac...
2 juin 2012

Discover the topic everyone’s talking about at NAFSA

http://www.eaie.org/blog/wp-content/uploads/2012/03/940x250-blogheader3.jpgBy EAIE President - Gudrun Paulsdottir. Spending the week at the NAFSA conference in Houston, Texas, I have discovered that the buzz phrase of the week is ‘comprehensive internationalisation’. For those of you engaged on the policy and strategic level of internationalisation of higher education, this is something that you may have a particular interest in. It will certainly be something that our American colleagues will refer to when discussing the approach to internationalisation.
Comprehensive internationalisation can be defined as “internationalisation that is seen as pervading the institution and affecting a broad spectrum of people, policies and programmes, leads to deeper and potentially more challenging change….[and is] a broad, deep and integrative international practice that enables campuses to become fully internationalised.”
The concept saw daylight about a year and a half ago and has become ‘the thing’ in the USA. A paper was written on it by John K Hudzik, Comprehensive Internationalisation: from concept to action.
At almost every conference in the US, the topic is present and discussed from various perspectives. From a European point of view, the topic is interesting. I have, on a couple of occasions, had the opportunity to present on the subject and found it to be a very relevant concept. It is a good, comprehensive definition of what we have been trying to accomplish in Europe over the last 5–10 years. That does not mean that we know it all, nor that we have achieved it all, but it does put a good name on our endeavours and will be of help in channelling our future efforts, clarifying our strategies and establishing our priorities. Furthermore, and this is perhaps the most important part, it helps us to identify and document our achievements so far. By using the comprehensive internationalisation concept as a reference, I’m sure that you will find out that you have done more and achieved more than you were previously aware of.
I would like to invite you to a discussion on how you think this concept can contribute to the internationalisation process in Europe? Is it of interest to explore further? Could the EAIE contribute to the concept in any way?
2 juin 2012

Geneviève Fioraso: "La loi sur l'autonomie a été un leurre total"

http://s1.lemde.fr/journalelectronique/vignettes/la_une/20120603/QUO_208_coupee.jpgPropos recueillis par Nathalie Brafman et Isabelle Rey-Lefebvre. François Hollande avait promis une réforme en profondeur de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, annonce au Monde que "plus qu'une réforme en profondeur, ce sera une nouvelle loi d'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche qui va remplacer la LRU". Celle-ci sera déposée au Parlement début 2013, "après une grande concertation de toute la communauté universitaire". Des assises régionales auront lieu en octobre puis nationales fin novembre-début décembre.
A peine désignée, la nouvelle ministre a multiplié les visites auprès de la communauté universitaire: enseignants, chercheurs, présidents d'université, syndicats... Objectif: restaurer le dialogue et la confiance. La méthode est saluée. Celle-ci suffira-t-elle à calmer les impatiences? Suite de l'article.
http://s1.lemde.fr/journalelectronique/vignettes/la_une/20120603/QUO_208_coupee.jpg Interview med Nathalie Brafman og Isabelle Rey-Lefebvre. Francois Hollande lovede en reform af loven om rettigheder og pligter universiteter (LRU). Genevieve Fioraso, minister for højere uddannelse og forskning, annoncerer for verden, at "en mere grundlæggende reform, vil det være en ny rammelov om videregående uddannelse og forskning, der skal erstatte den primære" . Dette vil blive fremlagt i Parlamentet i begyndelsen af 2013, "efter en bred høring af hele universitetet samfund." Fuld historien. Mere...
2 juin 2012

La formation professionnelle au prisme de l’égalité femmes-hommes

http://www.orm-paca.org/images/titre.gifPar Sonia Milliard, Chargée d’études ORM. MEMO N° 54: La formation professionnelle au prisme de l'égalité femmes-hommes.
le CPRDFP signé en janvier 2012 en PACA par l’État et la Région réaffirme la volonté des partenaires engagés d’articuler au mieux leurs actions pour concourir aux objectifs fondamentaux de la formation: l’accès de tous à un premier niveau de qualification et l’élévation du niveau de qualification tout au long de la vie professionnelle. dans ce cadre, l’égalité entre femmes et hommes a été définie par les acteurs régionaux comme une orientation prioritaire. À l’heure de la mise en oeuvre du contrat et de la construction de son protocole de suivi et d’évaluation, comment se joue l’égalité en matière de formation professionnelle?
Les parcours professionnels des femmes et des hommes sont fortement différenciés: les inégalités apparaissent dès leur phase d’insertion dans la vie active et perdurent tout au long de leur trajectoire sur le marché du travail. de la même façon, femmes et hommes connaissent des parcours de formation très différents, qu’il s’agisse de formation initiale ou de formation continue. Si ces différenciations sexuées ne peuvent à elles seules expliquer les difficultés professionnelles rencontrées par les femmes, qui sont également à rapprocher des mécanismes se jouant directement sur le marché du travail, elles y contribuent en partie.
Les constats réalisés en région dans ce domaine imposent des perspectives de progrès sur l’ensemble des champs couverts par le CPRDFP, qu’il s’agisse d’accès à la formation initiale et continue, d’orientation ou de continuité des parcours.
Insertion dans la vie active et emploi
Plus de difficultés d’insertion pour les filles dès le premier emploi

Les filles connaissent des conditions d’insertion moins favorables que les garçons, en PACA comme au plan national. L’enquête Génération 2004 révèle que, trois ans après avoir quitté l’école, les garçons de la région sont plus souvent en emploi que les filles: 76% des premiers contre 72% des secondes. Ces taux sont plus élevés en France, pour les filles comme pour les garçons (respectivement 79% et 75%). Les filles connaissent des conditions d’emploi plus précaires. À la première embauche, 48% d’entre elles sont en CDD contre 33% des garçons. Ce constat subsiste trois ans après la sortie de l’école, même si l’écart se réduit (24% de CDD pour les filles contre 15% pour les garçons). De plus, 30% des filles sont embauchées à temps partiel lors de leur premier emploi contre 16% des garçons. À même niveau de diplôme, les filles accèdent à des emplois moins qualifiés: trois ans après leur sortie, 25% des filles et 38% des garçons diplômés du supérieur accèdent à des emplois de cadres.
Enfin, des écarts de salaires entre filles et garçons apparaissent dès le premier emploi: 150 euros de plus pour les garçons sortis du système éducatif en 2004. Il est inquiétant de constater que ces écarts se sont amplifiés depuis la génération des jeunes sortis en 1998 (77 euros).
Des parcours en emploi plus précaires pour les femmes

Avec le temps, les femmes demeurent plus éloignées de l’emploi que les hommes, ce qui constitue un des principaux facteurs à l’origine des disparités de niveau de vie entre les hommes et les femmes. Ces dernières sont davantage exposées à la pauvreté que les hommes et, en PACA, l’écart de niveau de vie est amplifié. Ainsi, en 2008 en région, 55% des femmes occupent un emploi contre 65% des hommes. Ces taux sont inférieurs aux moyennes nationales, avec un écart plus marqué pour les femmes: PACA se place parmi les régions où le taux d’emploi féminin est le plus faible. Néanmoins, cet écart s’atténue sensiblement avec l’élévation du niveau de diplôme.
De même, lorsqu’elles sont en emploi, les femmes continuent d’être plus représentées que les hommes dans les fragments « secondaires » du marché du travail, qui se caractérisent par des emplois cumulant les désavantages. En PACA, si elles occupent 46% de l’ensemble des emplois, elles occupent 55% des postes en CDD et 64% des emplois aidés. Elles travaillent trois fois plus souvent à temps partiel que les hommes, et la région se caractérise par un recours important aux faibles temps partiels: 12% des femmes en emploi occupent un emploi de moins de 15 heures hebdomadaires, contre 8% en France.
Cette plus grande précarité contribue à fragiliser les femmes tant professionnellement que financièrement (le temps partiel a notamment des conséquences dramatiques sur la retraite des femmes). Elle s’avère également particulièrement défavorable aux femmes en matière de qualification puisque le segment d’emplois dans lequel elles demeurent reléguées ne favorise pas l’accès à la formation ni la capitalisation d’une expérience professionnelle transférable et
reconnue.
Formation initiale et orientation

Les conditions d'arrivée sur le marché du travail sont en partie liées aux parcours scolaires des individus. Plusieurs dimensions interviennent. D’une part, le niveau de formation: plus le niveau s’élève, plus l’insertion est bonne (85% des titulaires d’un bac +2 sont en emploi trois ans après leur sortie de l’école, contre 68% des bacheliers). D’autre part, la finalité du diplôme: au niveau bac notamment, les sortants de la voie professionnelle s’insèrent plus rapidement (73% des titulaires d’un bac professionnel ou technologique sont en emploi trois ans après leur sortie, contre 63% des bacs généraux). Enfin, l’insertion ne se fait pas dans les mêmes conditions selon la spécialité de formation (par exemple, 87% des jeunes sortants de la filière « mécanique, électricité, électronique » sont en emploi trois ans après leur sortie, contre 78% des sortants de formations en « échanges et gestion »). Filles et garçons sont-ils égaux face à ces facteurs?
Les filles plus diplômées à la sortie de l’école
Les filles vont plus loin dans les études que les garçons: en PACA, 46% des filles sortent du système scolaire diplômées du supérieur, contre 34% des garçons.
Elles sont aussi moins nombreuses à sortir sans aucun diplôme du système éducatif. Or ces jeunes dépourvus de diplôme sont particulièrement pénalisés sur le marché du travail: ils connaissent davantage le chômage et les emplois précaires au cours des trois années qui suivent leur sortie du système éducatif que les jeunes possédant au moins un premier niveau de diplôme.
Des cursus plus généralistes, un moindre accès à l’apprentissage

Au-delà du niveau, la nature des cursus de formation différencie filles et garçons. Encore aujourd’hui, les filles se portent moins sur les filières professionnelles que les garçons.
Parmi les élèves inscrits au bac en PACA, 24% des filles et 31% des garçons présentent un bac professionnel (session 2011). Si la part dun bac professionnel a connu une progression continue ces dernières années (notamment à partir de 2010 sous l’effet de la réforme de la voie professionnelle), cet écart entre filles et garçons ne s’est pas réduit. Malgré les politiques visant à développer la voie professionnelle, les pratiques sexuées en matière d’orientation semblent perdurer.
Par ailleurs, l’apprentissage reste une voie de formation très masculine (68% de garçons en 2010). La féminisation des effectifs d’apprentis n’a pas progressé ces dernières années: en PACA, la part des filles en apprentissage était de 31,5% en 2005 contre 31,8% en 2010. Toutefois, cette part évolue en fonction du niveau. Les effectifs sont très majoritairement masculins dans les formations de niveau V mais se féminisent davantage à partir du niveau III (le niveau I fait cependant figure d’exception puisque 77% des effectifs sont des garçons, en raison de la présence dans le supérieur de formations préparant à des métiers très peu féminisés). Cette progression de la part des filles avec le niveau est notamment à mettre en lien avec la structure des spécialités de formation préparées.
Une faible mixité des spécialités de formation

La répartition sexuée des élèves en formation professionnelle dans le second cycle révèle de fortes disparités selon les spécialités. Seules quatre spécialités présentent une relative mixité: commerce, vente; comptabilité, gestion; accueil, hôtellerie, tourisme; agroalimentaire, alimentation, cuisine. Les autres spécialités sont fortement concentrées et révèlent le poids encore fort des représentations dès l’orientation en formation initiale.
Le choix s’avère d’autant plus contraint pour les filles qu’il existe davantage de spécialités « ouvertes » aux garçons: ils sont nettement majoritaires dans neuf des principales spécialités préparées (plus de 80% de garçons), alors que les filles sont surreprésentées dans seulement quatre spécialités.
L’orientation scolaire des filles semble être régie par des logiques fortement sexuées, encore empreintes de stéréotypes. Malgré un niveau de formation plus élevé, elles restent concentrées sur quelques spécialités de formation, se retrouvant dans l’emploi en concurrence sur des secteurs proposant souvent des emplois de moins bonne qualité. De plus, leur parcours de formation plus généraliste peut s’avérer pénalisant pour leur insertion professionnelle. Ainsi, parmi les jeunes suivis par les missions locales, les filles, moins rapidement opérationnelles sur le marché du travail, sont plus souvent contraintes que les garçons de passer par une phase de professionnalisation retardant leur insertion.
Parcours et formation tout au long de la vie
Les femmes en emploi plus diplômées que les hommes

En PACA, les femmes en emploi possèdent plus souvent que les hommes un diplôme équivalent ou supérieur au bac. Ces écarts de niveaux de formation entre femmes et hommes sont accentués parmi les primo-arrivants sur le marché du travail (42% des femmes en emploi de moins de 30 ans ont un diplôme du supérieur contre 25% des hommes du même âge) mais s’atténuent chez les seniors (respectivement 31% et 27% chez les plus de 45 ans). Ceci traduit l’effet, particulièrement marqué chez les femmes, de l’élévation générale du niveau de formation.
Un accès à la formation continue d’abord conditionné par la vie familiale?

Au niveau national, les taux d’accès à la formation continue des salariés sont de 42% pour les femmes et 56% pour les hommes. Cet écart peut être mis en relation avec la structure sexuée des emplois, les taux d’accès augmentant avec la qualification. Encore largement cantonnées aux postes d’employées, les femmes bénéficient moins de la formation continue.
Mais l’accès des femmes à la formation est aussi fortement lié à leur situation familiale. Les enjeux de conciliation entre vie privée et vie professionnelle, notamment pour les jeunes mères, imposent aux femmes de nombreuses contraintes vis-à-vis de l’emploi comme de la formation. Ainsi, le Céreq révèle que les femmes salariées, pour se former, se réorganisent deux fois plus souvent que les hommes et que ces réorganisations coûteuses peuvent amener certaines femmes à abandonner un projet de formation. Toutefois, c’est moins le fait d’être femme que d’être mère qui rend ces réorganisations nécessaires, particulièrement quand les enfants sont très jeunes: si la présence d’enfants de moins de 6 ans ne modifie pas l’accès à la formation des hommes, elle le réduit de 30% pour les femmes.
Ceci semble se vérifier pour l’accès à la formation des demandeurs d’emploi. Une enquête régionale sur les projets de formation des demandeurs d’emploi confirme que les femmes sont surreprésentées parmi les personnes qui renoncent à un projet de formation ou qui connaissent des revirements de projet fréquents.
Parmi les demandeurs d’emploi en formation professionnelle qualifiante en PACA, la part des femmes varie sensiblement selon l’âge. Elle est la plus faible aux âges intermédiaires, moment où la charge familiale est particulièrement lourde pour les femmes. Elle est la plus élevée après 45 ans, ce qui peut correspondre à l’âge d’un éventuel retour sur le marché du travail après une période consacrée à l’éducation des enfants.
Une concentration sur des spécialités à enjeux d’élévation du niveau

L’accès à la formation qualifiante des demandeurs d’emploi correspond moins souvent pour les femmes que pour les hommes à une logique d’accès à une première qualification. En effet, 67% des hommes contre 55% des femmes préparent une certification de niveau V. Celles-ci sont surreprésentées parmi les personnes préparant une formation de niveau intermédiaire: près de 60% des effectifs en formations de niveau IV. En revanche, à partir du niveau III, la répartition sexuée des effectifs s’équilibre.
Cette répartition par niveaux est directement liée aux spécialités de formation préparées. En effet, l’analyse des choix de spécialités montre à quel point le projet de formation est une construction sexuée, comme en témoigne la forte concentration des effectifs féminins: 85% des femmes en formation qualifiante se concentrent dans seulement 10 spécialités, uniquement tertiaires (alors que 85% des hommes se répartissent dans 18 spécialités). Or, parmi celles où se concentrent les femmes (secrétariat, comptabilité notamment), le premier niveau d’insertion dans l’emploi se situe désormais au-delà du niveau V. Alors que dans les métiers liés aux spécialités de la production le niveau V reste souvent un niveau pertinent d’insertion.
L’accès à la qualification professionnelle relève de logiques bien différenciées entre femmes et hommes. Et ces différenciations se retrouvent à tous les âges et à toutes les étapes des parcours de formation et d’emploi. En formation professionnelle initiale comme en formation continue, la trop faible mixité des spécialités de formation contribue à restreindre la palette des métiers exercés par les femmes, les cantonnant à des emplois faiblement qualifiés, aux conditions de travail défavorables et aux perspectives d’évolution limitées. Ceci confirme combien les processus d’accès à la formation et d’orientation constituent des leviers fondamentaux (bien que non suffisants) en matière d’égalité professionnelle.
Contexte : un travail issu des diagnostics préparatoires au CPRDFP

Cette publication est extraite du travail réalisé par l’ORM et le Réseau régional pour l’égalité entre les femmes et les hommes (RREFH) dans le cadre de la préparation du Contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle (CPRDFP) en PACA. Les diagnostics réalisés par l’ORM et le CARIF-Espace compétences en amont des réunions de concertation partenariales ont pu intégrer une approche genrée de manière transversale grâce à l’implication continue du RREFH durant toute cette période préparatoire. La question de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a ainsi été traitée sous l’angle des six thématiques qui ont structuré les travaux préparatoires du CPRDFP.
L’égalité femmes-hommes fait désormais partie des cinq orientations prioritaires du CPRDFP, qui engage ses signataires pour une période de quatre ans (2011-2015). Ce contrat précise qu’ « il est nécessaire de passer au crible de “l’analyse de genre” toute action ou dispositif dès sa conception », ce qui constitue un enjeu fort pour sa mise en oeuvre, mais également pour son suivi et son évaluation, dont les modalités se mettent actuellement en place en région.
Voir aussi: MEMO N°53: De quels diagnostics la GPEC territoriale a-t-elle besoin? MEMO N°52: Pôles socio-économiques locaux de PACA : une accélération des mutations. MEMO N°51: Métier, une notion en transformation ?- Exemples de l'animation et des activités industrielles. Tous les MEMO.

http://www.orm-paca.org/images/titre.gif Con MILIARDI DI SONIA, ORM studio. MEMO No. 54: La formazione professionale attraverso il prisma della parità di genere.
il CPRDFP firmato nel gennaio 2012 da parte dello Stato e la Regione PACA riafferma la volontà dei partner impegnati ad articolare meglio le loro azioni contribuiscono alla realizzazione degli obiettivi fondamentali dell'educazione: l'accesso universale ad un livello base di qualificazione e elevare il livello di qualifica per tutta la vita.
In questo contesto, la parità tra donne e uomini è stata definita dagli attori regionali come una priorità strategica. Al momento della esecuzione del contratto e la costruzione del suo protocollo di monitoraggio e valutazione, come è stato l'uguaglianza nella formazione professionale? Più...
2 juin 2012

10 things every graduate should know before they start job hunting

http://static.guim.co.uk/static/b05b48a62321634f4c0395bffea3cb2437e98040/common/images/logos/the-guardian/news.gifByTanya de Grunwald. Despite lower salaries, more unpaid positions and a recession, it's not all doom and gloom for graduate jobseekers.
If the 370,000 students set to graduate from UK universities this summer know just one thing, it's that the party is over. Figures from employment website Totaljobs show one in three graduates is claiming jobseeker's allowance and a quarter of graduates haven't had a single interview. Huge numbers of roles posted on graduate "job boards" are, in fact, lengthy unpaid internships – and research from Incomes Data Services found that those lucky enough to find paid work will discover their starting salary is 2% lower than it was for the class of 2011. Certainly, 2012 is a tough year to graduate – but there is still a great deal that jobseekers can do to boost their chances of finding employment. Frustratingly, it seems little of this advice is reaching them – of the hundreds of recent graduates I met while writing How to Get a Graduate Job in a Recession, few felt confident about tackling the task ahead. Many say they found their university careers service uninspiring and unhelpful – that's if they made it through the door. So what are the things the class of 2012 really needs to know?
1 Unpaid internships are illegal

The biggest issue for today's graduates isn't joblessness – it is unpaid internships. According to Interns Anonymous, a quarter of interns have done three or more placements, and one in four internships lasts more than six months. Increasingly, it's a myth that unpaid internships lead to paid jobs; now they are replacing paid jobs. There is no legal definition of an intern, but national minimum wage law states anybody who qualifies as a worker must be paid at least £6.08 an hour (if aged 21 and over) unless their employer is a charity. If an intern's role has set hours and responsibilities and the person is contributing work that's of value to their employer, it's likely the company is breaking the law. Yes, even if the intern says they're happy to work for nothing. The problem is that the law simply isn't being enforced – and making this happen is proving difficult. Happily, the UK has the most active interns' rights movement in the world (this is a global problem). Graduate Fog (which I founded) and Intern Aware has just launched Interns Fight for Justice, a campaign aimed to help interns take their high-profile former employers to a tribunal.
2 Ignore the headlines – there are still jobs out there

News that 83 graduates apply for every job is eye-catching, but is it really true? The big graduate schemes may be over-subscribed, but a major PR agency received just six applications for a junior account executive job paying £24,000. Are graduates only applying to the big names, via adverts they've seen in the most obvious places?
"Doom and gloom makes headlines but, believe it nor, not there is a huge shortage of bright, employable graduates," says James Uffindell, founder of recruitment site Bright Network. "The war for talent is back on. Major blue chip recruiters and fast-growing startups are recruiting again. We're helping consulting firms, media businesses, hedge funds and many other enterprises find the talent they need to grow their businesses."
3 Doing more education isn't the answer
A second degree means a better job – or at least a better chance of getting a job. Right? Wrong. Think carefully before you sign up for an expensive postgraduate course that may be of little interest to employers – and beware of the increasingly slick marketing methods used by universities (remember, education is a business now).
"Many graduate recruiters are happy with an undergraduate degree – few job adverts stipulate a postgraduate qualification," says Dan Hawes, head of marketing at Graduate Recruitment Bureau. Candidates with a postgraduate degree shouldn't expect a higher salary either. "After degree level, earnings actually decrease the more educated someone is," adds Uffindell.
Don't view postgraduate study as a genius ploy to "wait out" the recession. Who says things will be better in 12 months? In 2013 you'll be competing with a new batch of graduates – plus those who didn't find work this year.
4 Give the industry you have chosen a health check
The digital revolution has turned many industries upside down. The music industry, book publishing and print journalism are obvious examples, but other industries are suffering, too. This means the "dream jobs" you've set your heart on may not even exist in a few years – and if they do, they could be poorly paid and insecure.
 Graduates often hope that if they want their goal badly enough, they'll get there. Sadly, this isn't true. Look around. If people established in your chosen industry are bailing out, what does that tell you? Think laterally and take your skills to a growing sector. Your career spans 40 years. Don't pick an industry that will be dead in five.
5 The perfect CV is a myth
Graduates obsess about crafting the perfect CV, but there's no such thing. If yours is clear and concise, stop fiddling. And forget about trying to stand out. If your application is really good, it will get noticed. Instead, use the extra time to check your online footprint. "Google yourself. What comes up – and how does it make you look?" says James Whatley, social media consultant at Social@Ogilvy. "Potential employers will do this – so make sure you've done it first." Use Facebook's new "view as" button (found under the "edit profile" settings) to see how your non-friends can see you – and adjust the privacy settings accordingly. "Next, set up your LinkedIn profile. It's a brilliant place for hearing about jobs on the grapevine. Keep adding new training and skills you pick up, so it's always bang up to date," adds Whatley.
6 Don't forget the little guys

To many university leavers, the big graduate schemes seem like the holy grail – and missing out is a cause for despair. But are they really all that? Or are graduates just seduced by the structure that feels so familiar after years of full-time education? Don't dismiss small- to medium-sized companies (SMEs, with less than 250 employees) – that's where the bulk of graduate vacancies lie. "Of the 60,000 graduate jobs in the UK, only 16,000 are with blue chip companies," says Hawes. "The remaining 44,000 are with SMEs, the public sector or charities." Thousands of SMEs are desperate to hire bright young graduates – but they may not advertise in the obvious places as it's expensive, so do some extra sleuthing to track them down.
7 Offer to help – but don't beg an employer for experience

Don't use your covering letter to tell a sob story about why you need a job to give you experience – however desperate you feel. And don't emphasise your potential – it sounds like you have nothing to offer (which isn't true). Instead, underline what you do have. Employers will hire you if they think you can help them – not because you need experience. And never offer to work for free. It looks as if you don't value your own contribution.
8 If it's really not working, it's time to stop doing it
The biggest mistake graduates make is repeating one job-hunting strategy again and again before wailing, "I've applied for 5,000 jobs and heard nothing back!" and the Daily Mail runs a story about it with a picture of them looking sad. It should never have come to that. After the first 50 applications, they should have stopped, reassessed and made a new plan. Different industries require different approaches. Networking won't get you a public sector job – the procedure there is formal and structured. Few media people have ever filled out an application form – it's all about contacts and grabbing opportunities. Have the courage to ditch what isn't working – and try something new which might. What have you got to lose?
9 All the experience you have gained is good experience

Spent last summer litter-picking at Glastonbury and serving strawberries at Wimbledon? However lame you think your experience sounds, anything is better than nothing. "The key is to make it sound relevant for the job you're applying for," says Hawes. "Think back and see the job through the eyes of an employer. What challenges did you face and how did you overcome them? What skills did you develop? What training did you have? This is all great stuff for applications and interviews."
10 Nobody wants to hire a robot
Yes, be professional when you're applying for jobs, but be yourself. Stiff, robotic graduates using business buzzwords incorrectly is a big no-no for recruiters. The world of work can seem intimidating but "Generation Y" jobseekers – anyone born between 1980 and 1995 – have more natural abilities than they realise. Having grown up with the internet – including Wikis and blogs – they instinctively work collaboratively. "Sharing information, new discoveries and contacts is natural to Gen Y – and that's a big asset," says Justine James, director at organisational development consultancy talentsmoothie.
"Older workers hoard their knowledge and connections. Gen Y see no divide between social and professional networks, either – and a willingness to use a broad range of contacts is attractive to growing companies."
Tanya de Grunwald is the founder of careers blog
GraduateFog.

2 juin 2012

Hollande keeps promise to ease restrictions on foreign students

http://enews.ksu.edu.sa/wp-content/uploads/2011/10/UWN.jpgBy Jane Marshall. A controversial circular that restricted residence and employment rights for non-European students and graduates and led to many highly qualified foreigners being forced to leave France has been repealed by the new socialist interior minister, Manuel Valls, a year to the day after it was introduced by his predecessor.
The Guéant circular of 31 May 2011, named after its principal proponent Claude Guéant, the right-wing interior minister under President Nicolas Sarkozy, was introduced to control ‘professional immigration’.
It ordered prefectures, which are responsible for authorising residence, student and employment visas to foreigners, to enforce regulations ‘rigorously’ and carry out extensive controls on foreign students applying to change their status to that of employee.
Following its enforcement hundreds of non-European foreigners who had studied and obtained degrees in France, many of them highly qualified and employed in French companies, were unable to change their status.
They lost their right to work and live in France, and many had to leave the country.
The measures led to strong opposition from students, politicians, businesses and academics, including the three bodies representing the presidents of universities, grandes écoles and engineering schools.
As well as the futures of thousands of talented young people at stake, there were concerns that France’s international attractiveness and competitiveness in higher education and innovation would be damaged.
In his campaign before his election as France’s president on 6 May, François Hollande said he would repeal the circular, a promise kept last week by Valls.
At a meeting with representatives of the interior, higher education and social affairs ministries, student leaders were told it would be annulled from 31 May, and a favourable replacement would be published in the next few days which would apply to cases currently under examination as well as new ones.
Student representatives welcomed THE withdrawal of the circular, but said further measures were needed.
Emmanuel Zemmour, president of UNEF, France’s biggest student union, called for repeal of an order brought in last September increasing the resources foreign students needed to obtain a student visa, and for enactment of a circular authorising long-term residence permits for foreign masters and doctorate students, and its extension to undergraduates.
In addition Philippe Loup, president of students’ federation FAGE, called for revision of employment conditions for newly qualified foreign graduates, and abolition of the tax for renewal of student visas.
Discussions between the government and higher education representatives, including students, about the situation of foreign students and graduates is scheduled to take place during coming weeks, before an eventual parliamentary debate.
But no announcement is likely before the composition is known of the new national assembly, after 17 June, when the second and decisive round of the general election takes place.
<< < 10 20 21 22 > >>
Newsletter
51 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 797 278
Formation Continue du Supérieur
Archives