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Formation Continue du Supérieur
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27 décembre 2013

La gestion de l'alternance dans les universités

Choisir l'Université L'alternance est une modalité pédagogique dont la mise en place et le déroulement s'avèrent complexes car elle mobilise une multitude d'acteurs.
Une organisation complexe 
Au sein de l'université, trois personnes sont en charge du bon déroulement de l'alternance :

  • le responsable des relations entreprises, qui s'occupe principalement des contrats et du suivi de la présence des étudiants
  • le directeur de la formation
  • le tuteur pédagogique, qui suit l'étudiant tout au long de son parcours en alternance

Si l'étudiant, dans l'entreprise, est principalement en relation avec son maître d'apprentissage (appelé parfois "tuteur de l'entreprise"), il peut être en contact avec le responsable alternance au sein du département R.H. qui s'occupe des aspects administratifs de l'alternance, mais il peut avoir aussi, selon les entreprises, un tuteur professionnel placé à un échelon plus élevé dans la hiérarchie. Le déroulement de l'alternance n'est pas toujours aisé car les attributions des uns et des autres ne sont pas toujours formalisées par écrit. 
Le volet de formation générale et technologique dispensée pendant la période d'apprentissage doit s'inscrire dans le schéma institutionnel suivant :

  • soit l'université constitue elle-même son propre centre de formation d'apprentis (C.F.A.) ou un C.F.A. SUP en accord avec d'autres établissements d'enseignement supérieur (gestion pédagogique directe) et elle assume la responsabilité juridique, administrative et financière de l'apprentissage
  • soit l'université assure une délégation pédagogique en liaison avec un C.F.A. extérieur (gestion pédagogique indirecte)

Le système de délégation universitaire se manifeste par la création de structures parallèles aux C.F.A., qui vont se substituer partiellement à ces derniers sans les supprimer, selon 2 modalités :

  • quand l'université accueille de nombreuses formations en apprentissage, elle dispose d'un outil juridique approprié, la section d'apprentissage, qui lui permet d'assurer en gestion directe la responsabilité juridique, pédagogique et financière de l'apprentissage, en se substituant au C.F.A. La section d'apprentissage implique un formalisme administratif et budgétaire qui la rapproche d'un "mini-C.F.A.". Une gestion très lourde au quotidien en découle, avec de nombreuses charges de personnel et des obligations comptables. Elle rend nécessaire la conclusion de conventions de partenariat avec le conseil régional, ce qui explique les réticences des universités devant ce montage trop lourd.
  • si l'université abrite un nombre raisonnable de formations en apprentissage, il n'est pas nécessaire de recourir à la section d'apprentissage, la création d'unité de formation par apprentissage (UFA) suffit et elle présente l'avantage d'avoir une gouvernance simplifiée. Contrairement à la section d'apprentissage qui est tenue de mettre en place un conseil de perfectionnement, l'UFA fonctionne avec un simple comité de liaison, interface avec le C.F.A. décisionnaire. Ce dispositif gagne en simplicité, évitant à l'université d'engager un processus de négociation avec le conseil régional.

En dernière hypothèse, si l'université privilégie une formule plus économique sans vouloir d'engagement à long terme (expérimentation pédagogique), elle conserve le droit de signer une convention avec un C.F.A. décisionnel, conformément à l'article L. 6231-3 du code du travail. Cet outil juridique allégé convient pour des actions de formation ponctuelles ou restreintes, car le C.F.A. confie à l'université une prestation en sous-traitance. 
Principes du tuteur pédagogique 
Les relations entre l'étudiant et l'université se font essentiellement par le biais du tuteur pédagogique. Certaines universités ont élaboré une charte du tuteur pédagogique, mais il est préférable d'indiquer les principes de base qui s'appliquent partout :

  • suivre l'étudiant durant toute la période de son contrat en alternance: le tuteur doit, au cours de l'année universitaire, rencontrer un certain nombre de fois l'étudiant afin de faire le point sur le déroulement de la période en entreprise. Ces rencontres sont parfois formalisées par une fiche de suivi.
  • le tuteur pédagogique peut être amené à venir sur le lieu de travail de l'apprenti et rencontrer lors d'une réunion le maître d'apprentissage et l'étudiant. Le tuteur doit s'assurer de l'intérêt des missions de l'apprenti et de son intégration dans l'entreprise.
  • si l'étudiant rencontre des difficultés au cours de son alternance, le tuteur doit en référer au sein de l'université aux personnes qui s'occupent de l'alternance et plus précisément des relations avec les entreprises, et le signaler rapidement, pour éviter les ruptures de contrats d'alternance en particulier après la période d'essai de 2 mois.
  • le tuteur doit accompagner l'étudiant sur la rédaction de son mémoire, valider sa problématique et participer à son évaluation lors de sa soutenance.

Encadrement pédagogique et professionnel : rôle des encadrants 
Les universités et les entreprises sont souvent liées par des outils et des rendez-vous de suivi formels, qui ne doivent pas dissimuler l'essentiel, à savoir une relation personnelle régulière entre les personnes chargées d'encadrer l'apprenti (tuteur pédagogique et maître d'apprentissage). Chaque protagoniste, en université comme en entreprise, tient compte des remarques mettant en cause soit la pédagogie académique, soit la séquence professionnelle, en vue d'améliorer l'ensemble du dispositif. Les feuilles de présence sont remplies généralement tous les mois par l'établissement d'enseignement et envoyées à l'entreprise. Toute absence non motivée ou justifiée au cours est sanctionnée par une réduction proportionnelle du salaire. En effet, le temps de présence en université est considéré comme du temps de travail. Des réunions régulières sont prévues entre le maître d'apprentissage et le tuteur pédagogique. Ils doivent également intervenir dans l'évaluation de l'étudiant, en se concertant préalablement. 
Différents types de C.F.A. 
En résumé, l'apprentissage dans les universités est porté soit par les C.F.A. du supérieur créés par les universités et les entreprises (C.F.A. SUP), soit par d'autres C.F.A. à gestion professionnelle ou consulaire. S'agissant des C.F.A. SUP, deux cas doivent être distingués soit :

  • ils existent matériellement avec leurs locaux, leurs bâtiments et leurs équipements
  • ils sont virtuels sous la dénomination "hors les murs" par souci d'économie et n'existent qu'à travers les formations

Dans le cas de C.F.A. virtuels, la gestion administrative est assurée par les universités. Les cours se déroulent au sein même des universités. 
Organisation du contrat de professionnalisation
Les contrats de professionnalisation sont gérés par les services de formation continue des universités en lien avec les branches professionnelles (qui recrutent)  et les organismes paritaires collecteurs agréés OPCA (qui financent). Le contrat de professionnalisation permet à l'alternant de bénéficier d'un encadrement, à la fois pédagogique et professionnel, en vue de la préparation de son diplôme (le tuteur professionnel se substituant au maître d'apprentissage).

27 décembre 2013

Université - Formations en alternance

L'alternance est une modalité pédagogique dont la mise en place et le déroulement s'avèrent complexes car elle mobilise une multitude d'acteurs.

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25 décembre 2013

Diplômes rares et originaux proposés à Clermont

Accueil

Les universités auvergnates proposent des formations atypiques, parfois méconnues, qu’on ne trouve pas forcément dans d’autres villes. Des opportunités à saisir

Des formations originales à découvrir :

Source : La Montagne du 28/11/2013.

25 décembre 2013

L'offre de formation de l'Université

Un document en ligne recense les licences professionnelles et masters 2e année financés par le Conseil régional de Franche-Comté dans le cadre du Service public régional de la formation - Segment 2. Il est accessible sur la page d'accueil de l'offre de formation du site Efigip.
Ces formations initiales proposées par l'Université de Franche-Comté sont :
- ouvertes aux personnes insérées dans l'activité économique (salariés, demandeurs d'emploi, agents publics, professions libérales)
- inscrites au Rncp et accessibles par la Vae.
L'offre de formation
24 décembre 2013

Jeudi 13 février à Toulouse : Journée des Masters 2

Midi-Pyrénées - Formations MétiersVous souhaitez tout savoir sur les Masters 2 dispensés à l'Université Toulouse 1 Capitole afin de mieux appréhender les diplômés proposés, les différents cursus et leurs débouchés 

Venez rencontrer les enseignants, échanger avec les étudiants de la promotion et découvrir les stands en droit, économie, information-communication et informatique des organisations.
Rendez-vous à la Journée des Masters 2, organisée par le SUIO-IP, jeudi 13 février 2014 de 11h à 16h à l'UT1 Capitole
Lieu de la conférence
Université Toulouse 1 Capitole
2 rue du doyen Gabriel Marty
31042 Toulouse
Tél. 05 61 63 37 28

Source : Université Toulouse 1 Capitole.

24 décembre 2013

Après la disparition de l’AFIJ, qui va s’occuper de l’accompagnement des jeunes en difficulté à l’Université ?

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpgSur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. L’Association pour Favoriser l’Insertion des Jeunes, AFIJ, a disparu, suite à un rapport défavorable des Inspections générales qui a, malgré une résistance des administrateurs, conduit à une liquidation judiciaire. Pour avoir suivi d’assez près l’évolution de ce dossier ( voir  Inéluctable fin de parcours pour l’AFIJ ?, Le rapport sur l’AFIJ est public, L’AFIJ à l’Assemblée : évolution de la position ou mensonge de la Ministre ?, La fin de l’AFIJ confirmée, L’AFIJ se bat pour ne pas mourir et AFIJ : cette fois cela semble bien fini), nous nous interrogeons aujourd’hui, au delà d’analyses divergentes sur les raisons de cette fin. Suite...

22 décembre 2013

Shame on us (as in U.S.)!

http://www.insidehighered.com/sites/default/server_files/styles/large/public/the_world_view_blog_header.jpgBy Liz Reisberg. Unlike our usual blogs, today’s missive is not exactly international in its focus.  Rather it addresses a uniquely US phenomenon—salaries for university presidents that are out of control.  Outside of the US, salaries for faculty and administrators at public universities are often defined by a civil service salary scale.  It is difficult to know what presidents of universities in the private sector outside of the US earn, particularly when they are “owners” of their university, common in the case of developing economies.  But I will venture to guess that even where presidents own their institution, that their annual income does not begin to approach the top US salaries revealed this week.  FORTY-TWO college presidents in the US earn total compensation above $1 million (four of these receive BASE PAY more than $1 million); six of the 42 are earning more than $2 million.  This is truly shocking to the rest of the world and not nearly shocking enough to us in the United States. Read more...
20 décembre 2013

Décision budgétaire : calendrier

http://blog.educpros.fr/pierredubois/wp-content/themes/longbeach_pdubois/longbeach/images/img01.jpgBlog Educpros de Pierre Dubois. La loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, dite aussi loi Fioraso ou encore Loi LRU 2, a fait régresser l’autonomie des universités en matière budgétaire. Leurs budgets initiaux doivent en effet être communiqués, a priori et non plus a posteriori, à l’approbation du Recteur d’académie. Celui-ci donne ou non son approbation lors du Conseil d’administration budgétaire. Quelles conséquences sur le calendrier du vote du budget ? 111 chroniques du blog sur les budgets des universités. Voir l'article entier...
19 décembre 2013

Etude sur l'insertion des diplômés de l'université

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Selon la 4ème enquête sur l'insertion professionnelle des diplômés de l'université menée par le Ministère de l'Enseignement supérieur, 9 étudiants sur 10 sont insérés 30 mois après la fin de leur formation. Le taux atteint 90% en master, 91% en licence pro et 83% en DUT. On est là sur des taux comparables à ceux des grandes écoles. Dans 90% des cas il s'agit de postes en CDI à temps plein correspondant à la qualification.
Réalisée entre décembre 2012 et avril 2013, cette enquête porte sur les diplômés 2010 de D.U.T., Licence professionnelle et master. Elle propose des résultats par académies, par établissements et par disciplines.
L'enquête constate des des disparités entre filières : parmi les meilleurs taux, on trouve l’informatique (97%), les mathématiques (95%), les filières génie civil, génie des procédés ou l'électronique (94%). Certaines filières ont des taux plus faibles mais toutefois satisfaisants.
Les emplois occupés sont d'un bon niveau (87% de cadres et professions intermédiaires pour les masters, 73% pour les licences pro, 59% pour les D.U.T.).
Consulter tous les résultats de l'enquête

16 décembre 2013

La mobilité internationale est une chance pour notre jeunesse, pas une menace pour la France

Suite à l'article du quotidien Le Figaro, intitulé "Ces jeunes qui ne voient plus leur avenir en France", Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la vie associative, et Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée aux Français de l'étranger, souhaitent apporter un complément d'information sur la réalité de la mobilité internationale des jeunes et ses motivations.

Accéder à la mobilité internationale est une chance dans la construction du parcours d'un jeune. L'horizon des jeunes aujourd'hui est mondial. Poursuivre ses études à l'étranger, acquérir une expérience professionnelle dans un autre pays, faire un volontariat hors de nos frontières sont des opportunités irremplaçables. Pour l'apprentissage de nouvelles connaissances, l'enrichissement culturel ou l'acquisition de son autonomie... Cette chance doit être encouragée, et non pas crainte ou stigmatisée. Cessons de répandre l'idée que les jeunes qui font ce choix fuient la France ou n'aiment pas leur pays. Avoir envie d'explorer d'autres horizons est, au contraire, une marque positive d'ouverture, la qualité d'un pays qui ne vit pas replié frileusement sur lui-même, mais qui va à la rencontre des autres, qui respire et s'enrichit ! Ce n'est ni menace, ni une malédiction. 

La mobilité est une avancée majeure pour relever les défis de la connaissance, de la compétitivité et de l'employabilité des jeunes : un jeune Français qui part forger son expérience à l'étranger revient dans 80% des cas. Il revient plus fort, mieux équipé pour s'intégrer sur le marché du travail, pour créer une entreprise, pour créer des emplois. Et ce talent, c'est la France qui en profite. 

Le véritable enjeu de la mobilité internationale est aujourd'hui de permettre à toujours plus de jeunes d'accéder à ces opportunités sans discrimination de ressources et quelle que soit leur origine sociale, afin qu'elles ne soient pas réservées à quelques privilégiés ou aux surdiplômés.

180 000 jeunes Français partent chaque année à l'étranger dans le cadre des différents programmes nationaux ou européens pour leur formation, un stage, un échange sportif ou culturel, un projet associatif ou un volontariat. Le Gouvernement a déployé une stratégie nationale de mobilité européenne et internationale visant à augmenter le nombre de jeunes qui partent et à diversifier les bénéficiaires, pour que davantage de jeunes issus de milieux modestes puissent y accéder : 

  • augmentation de plus de 40 % du budget du programme de mobilité européen 2014-2020 "Erasmus plus" et démocratisation du dispositif, avec un fléchage vers les filières technologiques et professionnelles, à la demande des ministres ; 
  • engagement à augmenter de 25% le nombre de bénéficiaires en trois ans du Volontariat International en Entreprise ; 
  • doublement des moyens dédiés à la mobilité des jeunes ultramarins dans les domaines associatif, éducatif, culturel et sportif ; 
  • augmentation du budget consacré à l'Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) ;
  • renforcement des programmes franco-québécois soutenus par l'Office franco-québécois pour la jeunesse (O.F.Q.J.) ; 
  • mise en place de nouveaux outils de coordination pour informer les jeunes sur les opportunités...

 Aujourd'hui encore, au Brésil, à l'occasion du voyage officiel du Président de la République, un accord visant à accroître les opportunités de mobilité pour les jeunes Français et jeunes Brésiliens sera signé.

N'oublions pas enfin que la France est passée du 5ème au 3ème rang des pays les plus attractifs pour les jeunes diplômés à l'échelle mondiale (source O.C.D.E.) : si 80 000 étudiants français partent chaque année à l'étranger pour consolider leur parcours, il faut aussi retenir que notre pays accueille chaque année 290 000 diplômés étrangers, soit plus de trois fois plus. Près de 95 % des étudiants plébiscitent la France pour la qualité de sa formation.

La recherche, l'enseignement supérieur et le marché du travail de haut niveau sont devenus plus que jamais mondialisés. Dans ce contexte de compétition internationale pour attirer les meilleurs talents, la France se situe parmi les destinations les plus attractives au monde.

L'accueil de ces étudiants et chercheurs étrangers est une richesse pour la France, et un enjeu majeur pour son rayonnement universitaire et scientifique, sa compétitivité, et sa politique d'influence. 

La mobilité, ce n'est pas "chercher une alternative à la France". C'est un atout pour les jeunes et le dynamisme de notre pays. 

Réjouissons nous que les jeunes Français s'ouvrent au monde, à la découverte de l'altérité et à l'invention de nouveaux possibles, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières.

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