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Formation Continue du Supérieur
france
26 décembre 2013

Nomenclature relative au niveau de diplôme en France

Master : son évolution, ses objectifsNomenclature des diplômes par niveau.
Ces diplômes sont présentés en regard du baccalauréat et des niveaux de diplômes tels qu'entendus par l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Voir le document du MESR - Nomenclature des diplômes - 15/07/2013.

Nomenclature des diplômes

Nomenclature relative au niveau de diplôme
Années après le BacTitre du diplômeNiveau de diplôme
- CAP, BEP Niveau V
Bac Baccalauréat Niveau IV
Bac + 2 DEUG, BTS, DUT, DEUST Niveau III
Bac + 3 Licence, Licence LMD, licence professionnelle Niveau II
Bac + 4 Maîtrise, master 1 Niveau II
Bac + 5 Master, DEA, DESS, diplôme d'ingénieur Niveau I
Bac + 8 Doctorat, habilitation à diriger des recherches Niveau I
Dispenses de titres Mère ou père de trois enfants, sportifs de haut niveau  
   

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26 décembre 2013

Le système français d'enseignement supérieur - Organisation licence master doctorat (L.M.D.)

Schéma de l'enseignement supérieurDans le cadre de l'harmonisation des cursus d'enseignement supérieur européens, le cursus universitaire français s'organise désormais autour de trois diplômes : la licence, le master et le doctorat. Cette nouvelle organisation, dite LMD, permet d'accroître la mobilité des étudiants européens, la mobilité entre disciplines et entre formations professionnelles et générales.
Actualité

Voir aussi

Les degrés de diplômes
La licence
Le dispositif français crée un nouveau diplôme de licence qui se prépare en six semestres. Il se substitue à l'ancien diplôme d'études universitaires générales (D.E.U.G.) en deux ans suivi de la licence en un an. En revanche, les brevets de technicien supérieurs (B.T.S.), les diplômes universitaires de technologie (D.U.T.), les diplômes d'études universitaires scientifiques et techniques (D.E.U.S.T.) et la licence professionnelle demeurent. Les étudiants de B.T.S., D.U.T. ou D.E.U.S.T. ainsi que les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles peuvent demander à intégrer la préparation de cette nouvelle licence. Les étudiants ayant obtenu leur B.T.S., D.U.T. ou D.E.U.S.T. ou ayant validé les quatre premiers semestres de la nouvelle licence peuvent demander à entrer en licence professionnelle. Cette dernière continue à se préparer en deux semestres.
Consulter la rubrique : licence générale
Consulter la rubrique : licence professionnelle
Le master
A l'issue de la licence, les étudiants peuvent préparer  le diplôme de master  qui sanctionne des parcours types de formation initiale ou continue répondant à un double objectif :

  • préparer les étudiants, via les études doctorales, à se destiner à la recherche ;
  • leur offrir un parcours menant à une qualification et une insertion professionnelle de haut niveau.

Il se prépare en quatre semestres (il correspond à un diplôme bac + 5 années d'études). Consulter la rubrique : master.
Le doctorat
A l'issue du cursus Master, les étudiants peuvent s'inscrire en vue de préparer un doctorat. Tous les étudiants titulaires du grade de Master peuvent se porter candidat à une inscription en thèse de doctorat, qu'ils aient obtenu un diplôme de master voie recherche ou voie professionnelle, ou qu'ils soient titulaires d'un titre d'ingénieur ou un diplôme d'école supérieure de commerce conférant le grade de Master.
La durée  de préparation du doctorat est en règle générale de trois ans (il correspond à un diplôme bac + 8 années d'étude). Consulter la rubrique : doctorat
Le semestre comme unité
Les formations universitaires sont désormais organisées en semestres. L'année universitaire en France se décompose en deux semestres qui se répartissent ainsi :

  • premier semestre : de début octobre à fin janvier
  • second semestre : de début février à fin mai

Les périodes d'examen se situent à la fin de chaque semestre. Au mois de septembre, la session de rattrapage a lieu en général entre la 2e et la 3e semaine du mois.
Des crédits capitalisables et transférables
Chaque semestre d'études est affecté de 30 crédits crédits ou E.C.T.S. (European Credit Transfert System), communs à de nombreux pays européens : en licence, 6 semestres validés soit au total 180 crédits ; en master 4 semestres validés soit au total 300 crédits.
Chaque enseignement du semestre reçoit un nombre de crédits proportionnel au temps que l'étudiant doit y consacrer et qui inclut le travail personnel. Dans le cadre de leur contrat pédagogique, les étudiants peuvent acquérir des crédits dans des établissements d'enseignement supérieur à l'étranger. Les crédits sont également transférables d'un parcours à l'autre (sous réserve d'acceptation de l'équipe pédagogique). Le parcours universitaire organisé en crédits est ainsi moins rigide, plus personnalisé qu'auparavant et permet aux étudiants de découvrir d'autres disciplines avec le seul impératif de conserver un cursus cohérent.
Les anciens diplômes
Les étudiants qui ont validé les quatre premiers semestres de la nouvelle licence et ainsi acquis 120 crédits peuvent demander à ce que leur soit délivré un DEUG. De même, les étudiants qui ont validé les deux premiers semestres du master et ainsi acquis 240 crédits peuvent demander à ce que leur soit délivrée une maîtrise. Les maîtrises de sciences et techniques (M.S.T.), maîtrises de sciences de gestion (M.S.G.), diplôme d'études universitaires générales (D.E.U.G.), licence et maîtrise des Instituts universitaires professionnalisés (I.U.P.) sont appelés a trouver leur place dans la nouvelle architecture au travers de nouveaux parcours.

Schéma de l'enseignement supérieur

26 décembre 2013

Système français de recherche - Qui finance la recherche ?

Origine des ressources pour la R&D par secteur d'exécution (2008)Les laboratoires de recherche publics sont en partie financés par les crédits budgétaires des universités, des organismes de recherche publics et des agences de financement, dont l'Agence nationale de la recherche (A.N.R.). Ils bénéficient d'autres dotations provenant des Régions françaises, des associations caritatives, de l'industrie et de l'Europe. Crédit d'impôt recherche. Financement de la R&D en France
L'Agence Nationale pour la Recherche
Les laboratoires de recherche publics
sont en partie financés par les crédits budgétaires des universités, des organismes de recherche publics et des agences de financement, dont l'Agence nationale de la recherche (A.N.R.).Ils bénéficient d'autres dotations provenant des régions françaises, des associations caritatives, de l'industrie et de l'Europe.
Créée en 2005, l'Agence nationale de la recherche (A.N.R.) finance les projets de recherche sélectionnés selon des critères internationaux d'excellence. L'Agence fonctionne essentiellement sur appels à projets : ces appels à projets s'inscrivent dans les priorités nationales et concernent tous les grands champs de la recherche et de l'innovation. Depuis 2010, 50% des financements sont consacrés à la programmation non thématique. Le financement sur projets permet de soutenir les projets les plus ambitieux et les équipes de recherche les plus performantes. Les projets sont financés sur une durée moyenne de 3 à 4 ans. L'aide moyenne par projet a sensiblement augmenté au cours des années (383000 euros en 2006, 425000 euros en 2007, 483000 eruos en 2008, 487000 euros en 2009).
Objectifs de l'A.N.R.

  • favoriser l'émergence de nouveaux concepts (les programmes "blancs", dont le contenu est déterminé par la communauté scientifique) ;
  • accroître les efforts de recherche sur des priorités économiques ou de société (appels à projets thématiques) ;
  • intensifier la collaboration entre la recherche publique et l'industrie (appels à projets partenariaux) ;
  • développer des partenariats internationaux (appels à projets transnationaux).

L'A.N.R. en chiffres

  • 7 000 projets financés rassemblant plus de 22 000 équipes de recherche publiques et privées entre 2005-2009;
  • 3 milliards d'euros: montant cumulé des financements 2005-2009 ;
  • Au titre de l'année 2009, les appels à projets de l'A.N.R., qu'ils soient thématiques ou non, ouverts ou partenariaux, ont permis de financer plus de 650 millions d'euros de travaux de recherche. Les équipes de recherche des principaux organismes ont bénéficié de près de 54% de ces dotations, une proportion légèrement supérieure à 24 % est revenue aux établissements d'enseignement supérieur et aux grandes écoles, le secteur industriel se situant un peu au dessus de 12 %;
  • 50% des financements sont consacrés à la programmation non thématique depuis 2010;
  • 840 millions d'euros: capacité d'engagement, en 2009, pour des projets de recherche d'une durée maximale de quatre ans.

Le site de l'A.N.R.
Le décret du 1er août 2006 sur l'organisation et le fonctionnement de l'A.N.R..
Chiffres clés : Financement et dépenses de R&D (Etat de l'enseignement supérieur et de la recherche - décembre 2011).
Oseo
Côté recherche privée, l'État, via l'établissement public OSEO et le crédit d'impôt recherche, soutient des programmes d'innovation réalisés par les PME. L'attractivité internationale de la France et l'accueil d'entreprises étrangères contribuent au financement de la recherche industrielle.
OSEO exerce trois métiers :

  •  Le soutien à l'innovation,
  •  la garantie des financements bancaires,
  •  le financement des investissements.

Le site d'OSEO
Le prêt étudiant garanti par l'Etat
L'Etat a confié la gestion de ce fonds de garantie à OSEO.

financement de la R&D en France

26 décembre 2013

Système français de recherche - Organisation du système de recherche et d'innovation

Organisation du système de recherche et d'innovation-mai 2012La politique française de recherche est conduite par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Les activités de recherche sont réalisées soit dans les établissements d'enseignement supérieur ou les organismes de recherche (recherche publique), soit dans les entreprises (recherche privée). Au total, 393 1310 personnes travaillent dans ce secteur dont 232 764 chercheurs. 
Une organisation autour de 4 fonctions

  • L'orientation : définition de la politique de recherche, des objectifs généraux et du budget global de la politique publique de recherche. Rôle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et du Haut conseil de la science et de la technologie (HCST) remplacé par le Conseil stratégique de la recherche qui proposera les grandes orientations de la stratégie nationale de recherche et participera à l'évaluation de leur mise en œuvre.
  • La programmation: formulation des priorités thématiques par secteur et affectation des ressources. Rôle des agences de financement (A.N.R., Bpifrance, etc. ), des alliances et des organismes.
  • La recherche proprement dite : réalisation des activités de recherche dans les organismes de recherche, les établissements d'enseignement supérieur, etc.
  • L'évaluation : le Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (qui remplace l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, AERES) peut conduire directement des évaluations ou s'assurer de la qualité des évaluations réalisées par d'autres instances en validant les procédures retenues.

Les alliances : un rôle majeur dans la programmation
Dans certains domaines clés - par exemple, les sciences du vivant, l'énergie ou les sciences sociales -, il faut décloisonner, renforcer la coordination des travaux et rapprocher les différents acteurs de la recherche : c'est la vocation des alliances. Elles coordonnent les principaux acteurs d'un domaine afin, notamment, de concevoir des programmes thématiques de recherche et de développement cohérents avec la stratégie nationale.
En savoir + sur les alliances

La loi du 22 juillet 2013 : pour stimuler la recherche française
Adoptée définitivement par l'Assemblée nationale le 9 juillet 2013, la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche a été promulguée le 22 juillet  2013 et publiée au J.O. du 23 juillet 2013.  Elle vise deux priorités : favoriser la réussite de tous les étudiants ; redonner ambition et cohérence à la recherche et renforcer son rayonnement international. Une stratégie nationale de l'enseignement supérieur et une stratégie nationale de la recherche sont élaborées par le MESR et révisées tous les 5 ans. 
Il s'agit d'augmenter les chances de réussite des étudiants avec, notamment, l'orientation prioritaire des bacheliers professionnels et des bacheliers technologiques dans les S.T.S. et les I.U.T. ;  le rapprochement par conventions entre les différentes filières de formation des écoles et des universités, dès les classes préparatoires dans les lycées ; la spécialisation progressive en licence qui permet la réorientation sans redoublement ; ou encore l'amélioration de l'insertion professionnelle grâce à l'intégration, dans le temps de formation, des expériences dans l'entreprise, soit par l'alternance (qui doit être doublée d'ici à 2020), soit par des stages davantage encadrés et intégrés dès le premier cycle dans les formations... 
Pour  redonner ambition et cohérence à la recherche, la stratégie nationale de la recherche est confortée, la recherche fondamentale est préservée et la mission de transfert est désormais inscrite dans la loi. Par ailleurs, la mobilité des personnels enseignants est favorisée ainsi que l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers.  Le doctorat est reconnu comme haut niveau de qualification pour entrer dans la haute fonction publique.
Une trentaine de grands ensembles appelés communautés d'universités et d'établissements remplaceront les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES).  La simplification des structures et des procédures permettra aux établissements d’enseignement supérieur et aux organismes de recherche de participer à un plus grand nombre d’initiatives européennes et de gagner en visibilité internationale... La rubrique dédiée à la loi pour l'E.S.R. sur le site.
L'agenda stratégique pour la recherche, le transfert et l'innovation "France Europe 2020"
L’agenda stratégique pour la recherche, le transfert et l'innovation "France Europe 2020" définit des priorités nationales ainsi que des mesures spécifiques pour favoriser le transfert et l’innovation, et assurer à la France sa place dans l’espace européen de la recherche.
L’enjeu : préparer la recherche française à mieux répondre aux grands défis à venir, en cohérence avec la dynamique européenne impulsée par le programme Horizon 2020. L'agenda stratégique France Europe 2020.

30 novembre 2013

35k+ register for France’s new MOOC since launching October 2nd

By Trista Bridges. Finally realizing that they were substantially behind other countries in the MOOC space (massive open online courses), Minister of Higher Education Geneviève Fioraso decided to launch France Université Numérique (referred to, of course, as FUN) in response. Thus far 35k+ have signed-up since registrations opened on October 2nd. While certainly a drop in the bucket compared to the number of people participating in MOOCs in other markets, this is, at the very least, a positive sign that there is a need and a demand for open online education in France. More...

3 novembre 2013

La mobilité des étudiants du Moyen-Orient

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/styles/ressource_image/public/ca_ressource/221009/note_04_hs_fr.pngLa Note Campus France Hors Série n°4 est consacrée à la mobilité des étudiants du Moyen-Orient. Quinze pays font l’objet de cette étude : Arabie Saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats Arabes Unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Territoires palestiniens, Qatar, Syrie et Yémen. Ces pays avaient déjà fait l’objet d’une Note n°22 publiée en avril 2010.
Dans une première partie, cette étude fait le point sur la mobilité internationale des étudiants de quinze pays du Moyen-Orient, en listant les principaux pays qui les accueillent, grâce aux données fournies par l’UNESCO. La deuxième partie de la Note s’attache à la mobilité de ces étudiants en France, à partir des statistiques communiquées par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Des commentaires détaillés permettent de mieux comprendre les enjeux de chacun de ces pays, dans un contexte modifié notamment par les événements liés au « Printemps arabe ». La Note fait également le point sur le programme de l’Office Méditerranéen de la Jeunesse où participent en particulier l’Égypte et le Liban et qui a vocation à se diffuser dans ces pays du pourtour méditerranéen.
En 2011-2012, la France accueillait 12 475 étudiants originaires des pays du Moyen-Orient, représentant 4,34 % du total des étudiants étrangers en France. Les Libanais, bien qu’en nombre de moins en moins important, représentent toujours à eux seuls plus du tiers des ressortissants de la zone (40 % avec 4 935 étudiants2 dans les établissements français en 2011-2012).
Viennent ensuite l’Iran (2 103 en France en 2011 soit + 5 % depuis 2009), la Syrie (qui passe derrière l’Iran pour la 1ère fois avec 1 993 étudiants en France en 2011) et l’Égypte qui, après une forte progression entre 2007 et 2009, marque le pas et envoie moins d’étudiants en France (1 254 dans les établissements français en 2011 soit - 5 % depuis 2009). Le nombre de ces étudiants est en baisse régulière depuis les années 2000, principalement du fait de la baisse du nombre d’étudiants du Liban et de la Syrie (- 27 % d’étudiants de ces pays dans les universités françaises entre 2007 et 2011).
À l’opposé, les autres pays de la zone, et notamment les pays du Golfe Persique, envoient eux de plus en plus d’étudiants dans l’hexagone. Ainsi, entre 2007 et 2011 on observe une croissance de 73 % des étudiants saoudiens dans les universités françaises, de 63 % pour les ressortissants des Émirats Arabes Unis et de 18 % pour les étudiants koweïtiens. Dans cette zone actuellement au centre de toutes les attentions, en raison du « Printemps arabe » mais aussi de l’activité économique et politique de plus en plus marquée de pays du Golfe Persique comme le Qatar, l’enseignement supérieur français doit travailler à mieux faire connaitre l’offre de formation auprès des étudiants et des prescripteurs traditionnels (établissements locaux, parents, responsables des bourses de mobilité...) tous habitués au schéma anglo-saxon omniprésent. Dans le même temps, la France bénéficie indubitablement d’une image traditionnellement positive auprès des acteurs académiques des pays de la zone.
La France n’est pas une destination naturelle pour les étudiants originaires du Moyen-Orient, sauf pour le Liban et la Syrie, grâce aux liens historiques et linguistiques qu’ils ont avec la France. Il y a cependant, notamment dans les pays du Golfe, une récente volonté de donner une plus grande place à la langue française (où elle est en cours d’introduction dans les écoles publiques au Qatar et au Bahreïn) ainsi qu’un souhait de plus en plus marqué de diversification dans les pays d’accueil, où la France a un rôle à jouer.
Les étudiants du Moyen-Orient en France : fiches statistiques et commentaires
Selon les données statistiques du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la France a accueilli, en 2011-2012, 12 475 étudiants originaires des pays du Moyen-Orient parmi lesquels 79 % étaient inscrits en université. 23 % des étudiants du Moyen-Orient dans les universités françaises ont poursuivi des études au niveau Licence, 45 % d’entre eux au niveau Master et 32 % au niveau Doctorat. Pour mémoire, 43 % de tous les étudiants étrangers en France étaient inscrits en Licence, 44 % en Master et 12 % en Doctorat.
Les filières les plus choisies par les jeunes ressortissants de cette région du monde étaient les sciences dures (31 %) suivies par les lettres-sciences humaines (28 %) et par les sciences économiques (13 %). Pour mémoire, 26 % de l’effectif total des étudiants étrangers dans les universités françaises étaient inscrits en sciences, 30 % en lettres sciences humaines et 23 % en sciences économiques.
• Arabie Saoudite
La mise en oeuvre de partenariats avec l’Arabie Saoudite participe à la relance de la coopération universitaire dans les domaines du droit (Paris 1, Paris 5 et Lyon 3), des sciences économiques et de gestion (Bordeaux 3, Paris 1, Grenoble School of Management, HEC, SKEMA) des sciences de l’ingénieur (Lille 1, Université de Versailles, École des Mines de Nantes), du tourisme et d’archéologie (Paris 1, Lille 2, Nancy 2), de la médecine (programme de formation en France de médecins...). La hausse des étudiants saoudiens en France (498 dans les universités françaises en 2011, en progression de 73 % depuis 2007) semble être principalement le fruit de la volonté des autorités locales de diversifier les destinations de leurs étudiants et d’échapper au « tout anglo-saxon ». La politique d’ouverture entreprise par le Roi Abdallah a favorisé la hausse du niveau des bourses octroyées aux étudiants saoudiens souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger.
De même, les actions de promotion de l’enseignement supérieur, initiées par l’Ambassade de France sur place et soutenues par l’Agence Campus France depuis 2005 ont très certainement contribué à cette hausse (ouverture de 2 Espaces à Riyad et Djeddah, participation des établissements français chaque année plus importante au salon IECHE de Riyad, contacts réguliers avec le bureau culturel saoudiens à Paris…). D’autres éléments peuvent être à l’origine de cette tendance, notamment la mise en place d’une forte coopération médicale afin de permettre aux étudiants saoudiens de se spécialiser lors d’études (longues ou courtes) dans les CHU français (50 nouveaux médecins débuteront leur spécialisation en France en novembre 2013, précédée par une année d’approfondissement de leur niveau de français).
• Bahreïn
Le Bahreïn, comme ses voisins, a une réelle volonté de diversifier ses partenariats dans tous les domaines et particulièrement pour l’enseignement. C’est ainsi que la langue française a été introduite dans les écoles publiques du Royaume. Après la baisse du nombre de visas pour études observée ces dernières années, on peut espérer que la hausse du nombre d’accords universitaires, les demandes et visites toujours nombreuses à l’Espace Campus France et la mise en place de la French Arabian School of Management and Finance rectifient la tendance et rendent la France plus attractive.
• Égypte
Après des années de forte croissance du nombre d’étudiants égyptiens en France (+ 10,3 % dans les universités françaises entre 2007 et 2011) on observe une légère baisse qui peut être imputée au « Printemps arabe » qui a bouleversé le paysage politique depuis 2011 et impacté la dernière année universitaire. Mais les partenariats signés par les établis - sements français en Égypte, la présence de l’Université francophone du Caire et les efforts du poste et de l’Agence sur place en termes de promotion (par exemple la mise en place du Club France-Égypte qui a pour but d’animer une communauté d’anciens étudiants égyptiens en France) laissent penser que le nombre de candidats vers l’hexagone devrait repartir à la hausse.
• Émirats Arabes Unis
La hausse des étudiants émiriens en France (243 dans les universités françaises en 2011) est surtout liée à l’ouverture de l’université Paris Sorbonne Abou-Dhabi. Les étudiants émiriens comptabilisés comme étudiants étrangers en France n’effectuent pas tous un séjour dans notre pays, ce qui justifie une différence entre le nombre des étudiants émiriens inscrits dans les universités françaises (en forte hausse : + 63,1 % entre 2007 et 2011) et le nombre de visas pour études délivrés (- 50 % pendant la même période).
• Iran
Le nombre d’étudiants iraniens en France reste relativement stable (+ 4,9 % entre 2007 et 2011 pour 1 685 étudiants inscrits à l’université en France l’année passée), c’est d’autant plus remarquable que l’obtention des visas reste problématique dans ce pays sensible. Les refus de délivrance sont de plus en plus dissuasifs pour les étudiants iraniens souhaitant se rendre en France. Une part importante des universitaires français prêts à accueillir de jeunes Iraniens a connaissance des procédures. La question du financement des frais de scolarité n’est pas négligeable, néanmoins elle est moins préoccupante que celle du logement. Dans un tel pays l’information accessible via internet est capitale en raison du contexte actuel et des contraintes sur la promotion de l’enseignement supérieur français, aussi un site d’information en persan a été lancé récemment par l’Ambassade de France à Téhéran et l’Agence Campus France (www.iran.campusfrance.org). Il constitue un moyen très important de transmission de l’information.
• Irak
Le nombre d’étudiants irakiens en France est en croissance constante (+ 32,5 % entre 2007 et 2011 dans les universités françaises pour un total de 261 étudiants l’année passée). Suite aux guerres irakiennes, les besoins de reconstruction et de développement du pays sont énormes et touchent tous les secteurs. Les autorités irakiennes et kurdes, bien conscientes de cette situation, ont délibérément choisi de privilégier la formation universitaire et le potentiel intellectuel comme vecteur de reconstruction et de développement selon des modalités variées : formation initiale d’étudiants ou formation continue d’enseignants, dans le cadre de plusieurs programmes relevant de différentes autorités. L’Irak est un pays riche (3e réserves mondiales de pétrole) et appelé à se développer. Les programmes de bourse sont donc totalement ou majoritairement pris en charge par la partie irakienne ou kurde.
• Israël
Après une baisse du nombre d’étudiants israéliens en France jusqu’à 2009 (essentiellement dûe à une très forte concurrence anglo-saxonne et à l’excellence des universités israéliennes), on observe une inversion de tendance depuis 2 ans et une augmentation du nombre de visas pour études délivrés.
• Jordanie
La faiblesse du flux des étudiants d’origine jordanienne vers la France est dûe d’abord au niveau de francophonie très faible de ses ressortissants, par rapport aux pays proches, notamment le Liban et la Syrie. D’autres facteurs s’ajoutent pour expliquer cette désaffection :
- le contexte historique, économique et géopolitique favorisant les études dans les pays anglo-saxons ;
- le système scolaire et universitaire jordanien, lui-même inspiré du système anglo-saxon ;
- l’omniprésence de l’anglais comme langue d’enseignement aux niveaux secondaire et universitaire, l’anglais restant la langue dominante dans les branches professionnelles les plus prisées.
Il faut toutefois prendre en compte des développements récents qui pourraient améliorer l’attractivité de la France : le ministère de l’enseignement jordanien a récemment reconnu les diplômes délivrés par les établissements membres de la Conférence des Grandes Écoles. En outre, l’Ambassade de France en Jordanie a activement contribué en 2012 à la signature de plusieurs conventions de coopération dans le domaine du droit et des sciences politiques. Enfin, il est prévu d’organiser une réunion avec l’association des diplômés de France, peu active jusqu’à présent, pour qu’elle devienne un véritable réseau d’anciens étudiants, sous le nom de Club France, et un outil au service de l’attractivité.
• Koweït
Les études supérieures au Koweït sont chères ; l’Université nationale veut rester une université d’État, à sélection rigoureuse, mais un défaut de planification a entraîné une inflation des effectifs d’étudiants, si bien que pour 1 700 étudiants en droit restant au Koweït 5 500 étudient actuellement « hors les murs », aux États Unis, en Jordanie, en Syrie et au Liban principalement. À l’instar d’autres pays du Golfe Persique, un programme de bourses existe et reste un bon investissement pour les autorités locales puisque les boursiers coûtent moins chers à financer que leurs homologues restés au Koweït ! Si la France et son système d’enseignement supérieur sont encore méconnus des étudiants et des autorités, l’ouverture d’un Espace Campus France en 2011 et les deux Tournées du Golfe qui ont fait étape à Koweït City en 2010 et 2012 commencent à porter leurs fruits et le nombre d’étudiants choisissant la France est ainsi en croissance (+ 18,3 % d’étudiants koweïtiens dans les universités françaises entre 2007 et 2011).
• Liban
Bien que les étudiants libanais soient toujours les représentants du Moyen-Orient les plus nombreux dans les établissements français, on observe une baisse régulière d’année en année dans les universités (- 27 % entre 2007 et 2011). Leur nombre total semble toutefois se stabiliser depuis 2009. On observe même une légère hausse du nombre de visas pour études délivrés depuis cette même année. Ce sont notamment les Grandes Écoles (de management et d’ingénieurs) qui attirent de plus en plus ces étudiants. La baisse observée ces dernières années peut être expliquée par différents facteurs et notamment :
- la présence d’une concurrence anglo-saxonne accrue avec des universités anglophones implantées au Liban ainsi que de nombreux partenariats signés avec les universités américaines ;
- la stabilité qu’a connue le Liban depuis 2007 s’est traduite par une volonté et des actions du gouvernement pour inciter les jeunes à rester au Liban et y poursuivre leurs études.
Il est cependant possible que les récents troubles qu’a vécus le pays aient des répercussions sur les souhaits de départ des étudiants, cela sera à observer dans les prochains mois.
• Sultanat d’Oman
Il y a encore très peu d’étudiants omanais qui choisissent la France comme destination pour leurs études (24 dans les universités françaises en 2011). Mais le travail mené sur place par le poste et l’Espace Campus France nouvellement labellisé laisse espérer une augmentation sensible de ces flux, d’autant que la France vient d’être intégrée à la liste des pays vers lesquels peuvent se diriger les boursiers du gouvernement omanais.
• Qatar
En baisse depuis plusieurs années, on observe enfin une inversion de la tendance et le nombre d’étudiants du Qatar venant en France pour suivre leurs études est reparti à la hausse en 2011 où il est revenu au niveau de 2007 (47 étudiants dans les universités françaises). Cette amélioration peut être expliquée par trois raisons principales : - la volonté des autorités de diversifier les pays de destination de leurs étudiants et sortir du « tout anglo-saxon » ; - la très bonne image de l’enseignement supérieur français ; - l’activisme économique de l’Émirat en France et plus modestement l’introduction graduelle de la langue française dans les écoles publiques locales qui offrent une exposition non-négligeable de la France dans les médias.
• Syrie
Le gouvernement syrien soutenait depuis toujours la mobilité de ses étudiants vers la France, en développant un système de bourses importantes, surtout dans les domaines de la médecine, du droit et du management. Comme pour le Liban, on observe une baisse du nombre d’étudiants syriens en France depuis quelques années (- 27,7 % dans les universités françaises entre 2007 et 2011). Malgré cette tendance, la France reste le premier pays de destination des jeunes Syriens partant étudier à l’étranger. Étant donné la situation actuelle dans le pays il est tout à fait impossible de prévoir les futures orientations de la politique locale en terme de coopération universitaire et de mobilité des étudiants. Mais malgré les événements actuels et la fermeture de l’Ambassade et de l’Espace Campus France, l’Agence et le Ministère des Affaires étrangères ont tout mis en oeuvre pour permettre aux étudiants syriens qui souhaitaient poursuivre leurs études en France de faire leurs démarches depuis les Espaces et les consulats en Jordanie et au Liban.
• Yémen
Bien que faible, le nombre d’étudiants yéménites en France a tendance à augmenter régulièrement (+ 23,1 % dans les universités françaises entre 2007 et 2011, soit 80 en 2011). Là encore, le travail fait dans le pays par l’Ambassade de France et l’Espace Campus France joue très certainement un rôle important. L’existence de programmes de bourses est également à souligner (bourses fléchées vers la France et financées par la société Yémen LNG notamment). Télécharger la Note Campus France Hors Série n°4 consacrée à la mobilité des étudiants du Moyen-Orient.

2 novembre 2013

Augmentation, not Replacement…

By Erik Duval. At the EADTU conference in wonderful Paris, France, MOOC’s are of course the dominant topic. And yes, of course, this crowd of “Distance Teaching Universities” feels a bit uncomfortable about newcomers that, not hindered by any knowledge of the domain, suddenly attract the press attention and the students, as well as the euros and dollars, in what was for decades their turf…
So, I was very happy to try and do a ‘mooc free’ talk, on learning analytics. The official title of my talk was “The Transformation of Higher Education and the role of Learning Analytics” – not a title I could have come up with. Although that title did include the proper amount of grandeur for a talk at the Sorbonne, it made me a bit uncomfortable, as I don’t know how to transform Higher Education. If I’ve learned anything over the past 2 decades, it is that Higher Education is remarkably resilient to any kind of deep change…

29 octobre 2013

Cours en ligne: les inscriptions à France Université Numérique ont débuté

 

 

http://www.e-orientations.com/imgs/orientation-etudes-metier-emploi.gifAprès un lancement annoncé début octobre, la plateforme France Université Numérique (FUN) vient d'ouvrir ses portes. C'est en effet à partir de cette semaine que les candidats peuvent s'inscrire à des cours en ligne aussi variés que pointus, et qui commenceront en janvier prochain.
Un nom un peu rigolo - FUN - pour un projet ambitieux : début octobre, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lançait en effet un campus numérique national, baptisé "France Université Numérique". Suite...

28 octobre 2013

Un Guide du MOOC pour France Université Numérique

 

 

http://blog.educpros.fr/matthieu-cisel/files/2013/04/cropped-earth.jpgBlog Educpros de Matthieu Cisel. Après des mois de dur labeur, la plate-forme française qui hébergera les MOOC français a été lancée aujourd’hui. Les 20 MOOC de la première vague sont annoncés, avec des grands noms comme Science Po, Centrale Paris, ou Polytechnique. Droit, ingénierie, épidémiologie, développement durable, de nombreuses disciplines sont représentées. Nous espérons tous que ces MOOC seront un succès. Au-delà de l’outil, le MESR souhaite apporter un petit quelque chose que ne possède pas Coursera à notre connaissance : un véritable appui pour les établissements partenaires. La première étape consiste à produire des supports méthodologiques susceptibles d’aider les équipes qui se lancent. Dans ce contexte, nous avons rédigé un petit Guide du MOOC cet été avec quelques collègues … Retour sur le contenu et la fonction de ce document.
Nous avions déjà le livre blanc d’Unow, une start-up spécialisée dans la conception de MOOC. De son côté, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne a annoncé qu’elle mettrait à disposition son propre guide à l’occasion du lancement de la conférence Emoocs 2014 en février. Enfin, cet été, nous avons rédigé un Guide du MOOC en collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans le cadre du programme France Université Numérique.
Deux documents ont été produits à l’occasion du lancement de France Université Numérique. Le premier « mini-guide du MOOC » fait une dizaine de pages. Il fait davantage office de document de communication que de document de travail. Il permet de retracer les grandes étapes de la conception d’un MOOC. Il a pour objectif de donner envie de faire des MOOC. Le véritable Guide du MOOC est un peu plus travaillé, plus exhaustif (une quarantaine de pages). Suite...

 

25 octobre 2013

Un MOOC en mathématiques en préparation pour France Université Numérique

 

http://www.e-orientations.com/imgs/orientation-etudes-metier-emploi.gifAprès un MOOC sur le développement durable, d'autres sur le management, l'histoire du droit et des institutions, place aux mathématiques sur France Université Numérique ! La plateforme annonce en effet, dans une vidéo, le lancement de deux MOOC, initiés et préparés par le célèbre mathématicien Cédric Villani.
Alors que la plateforme France Université Numérique (FUN) se met lentement mais sûrement en place, le site vient d'annoncer, par le biais d'une vidéo, le lancement prochain de deux MOOC en mathématiques : l'un pour les collégiens et lycéens, l'autre pour les étudiants en première et deuxième année de licence. Suite...

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