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Formation Continue du Supérieur
france
3 février 2013

L'ENS Arts et Métiers nomme huit nouveaux directeurs de centres

Le GREP RH, site des relations Ecoles-EntreprisesCes nominations vont permettre à l’école d'ingénieurs de développer une politique nationale d’envergure afin de soutenir les industries locales.
Dans le cadre des nouveaux statuts de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et des Métiers, adoptés en novembre dernier, Laurent Carraro, directeur général, a procédé à la nomination des nouveaux directeurs des huit centres d’enseignement et de recherche de l’établissement.
Répondre aux besoins industriels locaux

Le renouvèlement de l’équipe doit permettre de mener une véritable politique nationale, où les centres et instituts travailleront en totale complémentarité, avec pour objectif de répondre aux besoins industriels locaux et d’aider ainsi les territoires à innover.
Grep Caidreamh AD láithreán gréasáin Scoileanna-Ghnó Cuirfidh na ceapacháin seo ar chumas an Scoil Innealtóireachta a fhorbairt polasaí náisiúnta chun tacú le tionscail áitiúla móra. Faoi na reachtanna nua ar an Scoil Náisiúnta na nEalaíon agus na Ceirdeanna, a glacadh mí na Samhna anuraidh, imeachtaí a thionscnamh ina Laurent Carraro, Ard-Stiúrthóir, le ceapadh stiúrthóirí nua de ocht n-ionad teagaisc agus taighde bunaithe. Níos mó...
27 octobre 2012

Rapport d'activité 2011 - GIP CampusFrance

Avant-propos
En 2012, le GIP CampusFrance fusionne avec Egide, premier opérateur français de la mobilité internationale, pour donner naissance à l’établissement public Campus France qui reprendra également les activités internationales du CNOUS.
Ce rapport d’activité 2011 vient donc conclure 14 ans d’activités d’Edufrance puis CampusFrance en tant qu’Agence nationale pour la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger. Sur cette période,
• le nombre d’étudiants en mobilité dans le monde est passé de 1 377 216 en 1998 à 3 700 000 en 2009 selon l’UNESCO;
• le nombre d’étudiants internationaux en France est passé de 152 000 à 284 000;
• les 7 établissements d’enseignement supérieur adhérents à l’origine du projet sont désormais 266;
• 61 sites internet sont disponibles dans 29 langues;
• de nombreux moteurs de recherche destinés à faciliter l’accès à l’information ont été développés: offre de formation, CampusBourse, catalogue des écoles doctorales, catalogue des formations en anglais, catalogue des programmes courts et séjours culturels…;
• 925 fiches et documents permettent aux étudiants internationaux de mieux comprendre l’offre de formation;
• les Espaces CampusFrance, implantés à l’origine dans 8 pays définis comme prioritaires, sont aujourd’hui au nombre de plus de 170 dans 108 pays et emploient plus de 300 personnes;
• depuis la première participation en 1998 à un salon au Mexique, inauguré par le président de la République, Jacques Chirac, CampusFrance Paris a participé à 228 manifestations associant 4 678 établissements pour un total de 2 562 159 visiteurs;
• enfin, plus de 30 publications institutionnelles ont été éditées en 2011.
Ce sont toutes les actions de promotion effectuées en 2011 qui sont ici détaillées et évaluées. Désormais, l’ensemble des actions de Campus France s’enrichira de l’accueil et du suivi de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs.
1. ÉTAT DES LIEUX DE LA MOBILITÉ ÉTUDIANTE ÉTRANGÈRE EN FRANCE - CHIFFRES CLÉS

Depuis 1998, date de création de l’Agence, le nombre d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur français est passé de 151 969 à 283 621, progressant ainsi de 86,6%. Au cours de cette période, la part des étrangers dans la population étudiante est passée de 7,1% à 12,2%. Selon l’Unesco, en 2009, la France est le 4e pays d’accueil des étudiants internationaux.
Le nombre d’étudiants étrangers a augmenté de 2,3% en 2010 par rapport à 2009, alors que le nombre total d’étudiants en France n’a progressé que de 0,2%.
L’Afrique reste le premier continent d’origine des étudiants étrangers avec 44,2% en 2010, suivi par l’Europe qui devient en 2010 le deuxième continent d’origine, devançant l’Asie. Si les pays de l’union européenne continuent de peser environ 18% du total des étudiants internationaux en France, ce sont les pays hors union européenne qui progressent le plus (avec 17 914 étudiants hors UE, leur nombre augmente de plus 46,2% par rapport à 2009). En baisse par rapport à 2010, l’Asie est en 2010 le troisième continent d’origine et représente 21,6% du total des étudiants, tandis que les Amériques représentent 8,6% du total. En forte baisse par rapport à 2010, le Moyen-Orient pèse désormais 4,5%. Enfin, le continent océanien reste très peu représenté.
LES ACTIVITÉS DE PROMOTION DANS LE MONDE

Avec plus de 283 000 étudiants internationaux en France représentant 12,2% du total des étudiants, la France confirme l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur français. La progression constatée depuis 1998 de 86,6% provient notamment de l’action de CampusFrance, établie en concertation avec les ministères de tutelle et les conférences d’établissements. Pour faire connaître l’offre de formation française à l’étranger, les Coordonnateurs géographiques de l’Agence CampusFrance s’appuient sur le réseau des Espaces et organisent de nombreuses manifestations de promotion détaillées ci-dessous par zones.
2.1 Afrique

En 2010-2011, la France accueillait 125 489 étudiants originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Plus de 44% des étudiants étrangers en France sont issus de ce continent dont l’effectif étudiant a progressé globalement de 1,8% depuis l’an dernier. Ce chiffre recouvre des disparités importantes: le nombre d’étudiants du Maghreb baisse de 0,8% tandis que celui des étudiants d’origine sub-saharienne progresse de 5,2%.
La France reste le premier pays d’accueil des étudiants maghrébins et africains. Cette tendance est confirmée par une hausse significative pour l’Algérie: plus de 4,8% en 2010 par rapport à 2009. En revanche, après une croissance de 20% entre 2008 et 2009, on observe un tassement du nombre d’étudiants tunisiens (-4,9%). Cela peut aussi être expliqué par le printemps arabe qui a perturbé la campagne d’inscriptions notamment pour la procédure DAP (1ère et 2e année de Licence). Par ailleurs, la mobilité étudiante de l’Afrique subsaharienne vers la France reste forte. Par niveau d’étude, le niveau Master prévaut, suivi par le niveau Licence puis le Doctorat. Par disciplines, les sciences exactes attirent le plus grand nombre d’étudiants suivies par les sciences économiques et sociales, les lettres, les sciences humaines et les langues.
• Un printemps arabe qui a des conséquences sur la mobilité étudiante

Les révolutions courant 2011 en Tunisie ou en Libye ont eu des conséquences sur la campagne opérée par les postes diplomatiques et les Espaces CampusFrance. Les conséquences de ce printemps arabe devront être observées sur le long terme afin de voir si les flux d’étudiants auront été profondément modifiés ou si l’impact aura été ponctuel.
• Maroc et Afrique du Sud: un positionnement de pays d’accueil
Maroc :
comme l’Afrique du Sud, le Maroc se positionne de plus en plus comme un pays d’accueil notamment pour les étudiants originaires d’Afrique sub-saharienne. Cela repose sur un développement du réseau des établissements privés ainsi que sur des accords de coopération universitaire toujours plus nombreux.
Afrique du Sud : ce pays devient un réel pôle régional en termes de rayonnement universitaire et occupe la 2e place derrière la France pour l’accueil des étudiants africains grâce à une croissance toujours très forte.
• Deux grandes opérations au Maghreb
Sessions de formations:
afin de professionnaliser le réseau de ses agents, CampusFrance a mis en place des sessions de formation au dernier trimestre 2011 en Algérie et en Tunisie. Plus de 80 personnes ont participé à ces sessions: responsables, agents d’accueil, conseillers d’entretiens ou agents administratifs. Ces sessions ont permis de faire le bilan de la campagne qui venait d’être clôturée, d’actualiser les connaissances concernant le paysage universitaire français mais aussi de mettre l’accent sur la gestion du stress et d’évoquer les difficultés rencontrées lors de la conduite d’entretiens.
Entretiens du Club France-Maroc:
les 2 et 3 décembre se sont tenus à Casablanca les Entretiens du Club France-Maroc et les Journées Logistique et Transports. Conférences et ateliers ont permis de mettre en relation acteurs académiques français et acteurs économiques marocains, et le public étudiant a pu découvrir à l’occasion d’un salon l’offre de formation des établissements français dans une thématique porteuse offrant de nombreux débouchés.
• Le réseau des Espaces

En 2011, le réseau des Espaces a continué sa croissance en Afrique sub-saharienne grâce à des labellisations au Kenya, au Ghana ou en Angola. De nouvelles ouvertures sont déjà prévues en 2012 sur ce continent (Tchad et Togo). Formation régionale pour l’Afrique à Paris: dans le cadre d’un projet financé par le Ministère des Affaires étrangères et européennes, l’Agence CampusFrance a organisé à Paris en avril 2011 une session de formation destinée aux acteurs de la promotion de l’enseignement supérieur français sur le continent africain et permettant de mettre en place les échanges d’expériences entre les postes en Afrique francophone et anglophone.
2.2 Amériques
• Amérique latine, Antilles et Amérique centrale

Selon l’UNESCO en 2009, sur les 3,05 millions d’étudiants en mobilité, 5,4% proviennent d’Amérique latine (164 684). S’il reste modeste, ce nombre a progressé de 42,5% depuis 2005. La bonne santé économique du continent avec une croissance qui reste très largement supérieure aux moyennes européennes et nord-américaine, la massification et l’internationalisation du système universitaire latino-américain ainsi que l’émergence ou le retour d’une classe moyenne en quête de qualité académique sont autant d’éléments qui expliquent l’accroissement de la mobilité étudiante ces deux dernières années. Pour la première fois, les autorités politiques locales manifestent la volonté d’attirer plus d’étudiants internationaux et de renforcer l’attractivité de leur propre système universitaire (Brésil, Colombie, Argentine et en moindre mesure Mexique et Pérou).
Autre spécificité mexicaine: le succès des missions de recrutement pour les grandes écoles. La mission de mars 2011 conduite avec une quinzaine d’écoles de management et d’ingénieur, à Mexico, Guadalajara et Merida, a été une vraie réussite. Ce format, plébiscité par les grandes écoles car privilégiant une relation directe et exclusive avec un étudiant potentiellement intéressé, n’avait pas rencontré le même succès au Brésil en 2010.
Avec 2 295 étudiants colombiens en France en 2010, la Colombie reste le deuxième pays de mobilité latinoaméricaine vers la France. La Colombie a par ailleurs entamé ces deux dernières années une mutation vers une mobilité encadrée plus forte. Le séminaire qui s’est tenu à Carthagène en novembre 2011 entre la CPU (Conférence des Présidents d’université) et l’ASCUN (Association des Recteurs des universités colombiennes) à l’initiative de l’Ambassade, a montré le désir croissant des universités françaises et colombiennes de privilégier des flux équilibrés d’étudiants et de professeurs tout en favorisant des projets de recherche mixte toujours plus nombreux. C’est ainsi qu’en 3 ans, le nombre de double diplômes est passé de 24 à près de 80. La Colombie, en accueillant le siège de la formation CampusFrance pour tous les Espaces d’Amérique latine en mars 2011, a présenté de nombreuses initiatives modélisables pour tout le continent.
Des pays qui s’imposent progressivement

Le Pérou est le pays en Amérique Latine qui a connu la progression la plus importante entre 2006 et 2010 avec 56% en nombre d’étudiants présents dans les établissements français et 33% en nombre de visas. Avec une croissance économique qui frôle les 8% depuis 3 ans et un environnement sécurisé, le Pérou apparaît comme une destination privilégiée pour des programme d’échanges entre la France et l’Amérique latine.
Le Chili reste stable avec une sixième place en France et une progression constante depuis 2006 (24,2 % pour atteindre en 2010, 735 étudiants en France). Les perspectives prometteuses des bourses Becas Chile n’ont pas eu les effets attendus sur la mobilité vers la France. Le mécanisme d’octroi de ces bourses reste préjudiciable à la France, privilégiant encore les classements internationaux même si, grâce aux efforts de l’Ambassade comme de l’Allemagne (DAAD, en situation similaire), les accords de coopération pondèrent un peu ce système. Le salon EuroPosgrados en avril 2011 a connu des résultats mitigés, reflétant l’intérêt modéré des étudiants chiliens pour la France au profit des pays anglosaxons. Malgré cela, la nature et la qualité des collaborations scientifiques entre la France et le Chili font que ce pays reste un partenaire incontournable des stratégies internationales des établissements français en Amérique latine.
L’Argentine connait une situation inverse. Si le nombre d’étudiants argentins en France est en faible augmentation depuis 2006 (6,7%), la forte progression du nombre de visas étudiants vers la France, dans la même période (+60%), entrainera à court terme une présence argentine dans les établissements français plus importante, proche de celle des années 2000. Le pays bénéficiant d’une croissance économique persistante, la mobilité s’intensifie à la faveur d’accords d’échanges ou de mécanismes de bourses plus que d’initiatives individuelles. À titre d’exemple, ARFITECH entraine depuis 2011 un nombre important et croissant d’ingénieurs argentins en France alors que le salon EuroPosgrados en suivi de celui du Chili a connu un succès relatif.
Une situation contrastée pour des mobilités étudiantes modestes

Le Venezuela poursuit une croissance forte depuis 2006 (plus 40% et plus 33% en nombre de visas), cependant le nombre d’étudiants vénézuéliens, 563 en 2010, n’est pas à la hauteur de l’importance de ce pays et des bonnes relations universitaires qui perdurent en dépit d’un environnement politique contraignant.
La communauté étudiante équatorienne en France est en net ralentissement avec 337 étudiants en 2010 (contre 402 en 2008). En revanche, le nombre de visas délivrés en 2010 est en augmentation (414). L’Espace CampusFrance de Quito devrait rejoindre en 2012-2013 le CEF andin composé de la Colombie et du Pérou.
Si la Bolivie stagne (autour de 200 étudiants en France depuis 2006) la situation de la République Dominicaine est plus préoccupante avec une décroissance depuis 2006 de plus de 20% en nombre d’étudiants et en nombre de visas malgré des relations universitaires de qualité entre les deux pays et des fonds gouvernementaux destinés à des mobilités vers la France.
L’Uruguay et le Paraguay s’installent dans des mobilités négatives vers la France avec une réduction de 8% pour le premier et moitié moins pour le second. Ces résultats ne reflètent ni les nombreux partenariats universitaires ni la coopération scientifique de haut niveau qui existent entre les deux pays. Cependant, la réouverture des Antennes CampusFrance dans les Alliances françaises de ces deux pays et la formation, dont ont bénéficié en 2011 leurs responsables, devraient relancer la promotion et pourraient inverser cette tendance.
• L’Amérique Centrale
Dominé par trois pays (Costa Rica, Salvador et en moindre mesure le Guatemala), le nombre d’étudiants centroaméricains en France est en moyenne largement en baisse (Nicaragua -62%, le Honduras -13%, le Panama -3%) et d’autres conjoncturellement en augmentation comme le Salvador et le Guatemala, fruits de nouveaux programmes de bourses gouvernementaux pour pallier l’absence ou le nombre limité de doctorats. CampusFrance a concentré ses efforts en 2011 autour de sessions de formation, la première en novembre au Salvador et la seconde en décembre au Costa Rica.
• L’Amérique du Nord

Avec 6 463 étudiants en 2010-2011, le nombre d’étudiants originaires du continent nord-américain est en augmentation de 6% par rapport à l’année dernière.
À la différence de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ses plus proches concurrents, la France est le seul pays européen à afficher, depuis 2005, une croissance régulière et continue (plus 44,7%), croissance qui devrait s’accélérer très fortement dès 2012 avec les retombées attendues de certains programmes de bourses gouvernementaux ambitieux comme Science Sans Frontière (Brésil) ou bilatéraux (Mexique, Colombie, Équateur…).
Avec 17 859 étudiants latino-américains, soit 12 628 pour l’Amérique du Sud et 5 231 pour l’Amérique Centrale et la Caraïbe, la proportion d’étudiants latinos en France représente 6,3%, en augmentation par rapport à 2009 de 5,8% pour l’Amérique du Sud et 13,8% pour l’Amérique Centrale Caraïbe. Le premier pays latino-américain représenté en France est le Brésil (au 16e rang des pays d’origine, avec 4 489 étudiants en 2010), suivi à la 24e place par la Colombie (3 108 étudiants) et à la 28e place par le Mexique (2 400).
Une mobilité dominée par le Brésil

6e puissance mondiale depuis l’année dernière, le Brésil accentue son leadership également en matière de mobilité étudiante vers la France. En effet avec 3 055 étudiants dans les universités françaises le Brésil devance largement le Mexique, son concurrent direct en taille, qualité universitaire et poids démographique. Le Brésil reste le pays qui a connu la plus forte progression depuis 2006 avec 41,2% d’augmentation.
Le Brésil a été marqué par deux événements majeurs en 2011:
Le premier a été la signature le 15 décembre à Brasilia, dans le cadre du voyage du Premier Ministre au Brésil, d’une convention entre les Présidents de la CAPES et du CNPq, Agences brésiliennes de mobilité universitaire et scientifique et le Président de l’Agence CampusFrance, Monsieur Gérard Binder, sous les auspices de Monsieur François Fillon et de Madame Dilma Rousseff, Présidente de la République fédérative du Brésil.
La CAPES et le CNPq proposent 10 000 bourses d’études vers la France de 2012 à 2015 dans le cadre du projet « Science sans frontière ». Ces bourses couvriront essentiellement les études de premier cycle scientifique et technique général ou professionnel, de cycle ingénieur, les études doctorales et postdoctorales. CampusFrance a été choisie pour gérer ce programme pour la France, pour placer et suivre ces étudiants jusqu’en 2015.
Ce programme va doubler, voire tripler à moyen terme le nombre d’étudiants en France et changer durablement la dominante disciplinaire, passant d’une tradition Sciences humaines et sociales (SHS) à une mobilité plus scientifique et technologique.
Le deuxième événement a été le lancement en novembre du premier salon européen EuroPos, en partenariat avec le DAAD et le NUFFIC à l’instar des salons EuroPosgrados créés dans le reste de l’Amérique latine. Avec une délégation française de 23 établissements, dont la moitié constituée par des PRES et des universités, la France a représenté le premier pavillon universitaire sur ce salon. La délégation s’est ensuite séparée pour des rencontres à Porto Alegre ou à Recife.
En dépit d’une année 2011 compliquée (annulation de l’année du Mexique en France et contexte sécuritaire difficile), la mobilité étudiante mexicaine vers la France est en nette augmentation et affiche une croissance de presque 21% depuis 2006. Avec 2 526 visas étudiants en 2010, le Mexique reste un partenaire universitaire majeur de la France dont une des caractéristiques principales est le fruit d’une coopération universitaire soutenue et encadrée, d’une mobilité courte et, grâce aux efforts de l’Ambassade, un accent de plus en plus marqué vers les co-diplômes et les cotutelles de thèse. Organisé en novembre 2011, le premier séminaire franco-mexicain a permis à une cinquantaine d’universités mexicaines d’échanger avec l’Ambassade et les universités françaises sur les modalités d’application des doubles diplômes et de partager les bonnes pratiques entre établissements.
Pour le Canada, 2 314 visas ont été délivrés en 2011 (dont 1 640 dans le cadre de l’accord franco-canadien). S’agissant des États-Unis et selon l’IIE (Institute of International Education), ce sont près de 17 000 étudiants en mobilité en France en 2010, dont 3 356 étudiants dans les universités françaises et le reste en courts séjours notamment linguistiques. Une journée pays États-Unis en mai 2011 avec une centaine d’établissements français participants et une mission d’une vingtaine de centres universitaires de FLE (Français Langue Étrangère) et écoles de langue lors du salon World Language Expo (ACTFL Denver) en novembre ont ponctué l’activité promotionnelle sur ce pays.
NAFSA Vancouver

Rendez-vous des échanges et de la coopération universitaire, l’édition 2011 de NAFSA à Vancouver a permis à une importante délégation française (52 établissements représentés) de rencontrer leurs partenaires américains et canadiens et plus largement du monde entier. À l’initiative des Services scientifiques et universitaires d’Ottawa et de Vancouver, un Atelier sur les cotutelles et doubles-diplômes s’est tenu en marge de la Conférence faisant suite à celui organisé en décembre 2010 à Vancouver et Toronto. Cet Atelier s’est poursuivi par des rencontres bilatérales entre universités canadiennes et françaises.
2.3 Asie

Plus d’un million d’étudiants asiatiques poursuivent des études en dehors de leur pays, faisant de l’Asie le premier continent d’origine des étudiants en mobilité internationale. Ils représentent près de 40% des étudiants internationaux, en augmentation de 30% depuis 2005. La France occupe la 7e place des pays d’accueil avec près de 50 000 étudiants asiatiques en 2010-2011.
Les priorités stratégiques

La Chine demeure le premier pays d’origine avec, pour l’année 2010-2011, près de 30 000 étudiants chinois représentant plus de 10% du total des étudiants étrangers. Ce chiffre est en constante augmentation, le nombre de visas pour études délivrés à des étudiants chinois ayant augmenté de près de 40% depuis 5 ans. Cependant, la France enregistre depuis deux ans une baisse de son attractivité; elle occupe aujourd’hui le 9e rang des pays d’accueil des étudiants chinois, dans un contexte toujours plus concurrentiel.
L’Inde, où la mobilité étudiante a plus que doublé depuis 2002 et où la population des 15-24 ans augmentera de 4 millions sur les 15 prochaines années, est le pays d’Asie où la France doit améliorer son attractivité. En 2010-2011, 1 900 étudiants indiens se répartissaient, pour 60% d’entre eux, entre écoles d’ingénieurs et écoles de commerce. Pour mémoire, l’Allemagne en attire environ 3 500. La France, au 10e rang des pays d’accueil, a pour objectif de tripler le nombre d’étudiants indiens.
Le Vietnam est le 2e pays d’Asie le plus représenté en France avec, pour l’année 2010-2011, 6 660 étudiants dont 80% en université qui se dirigent principalement vers des Masters en sciences économiques et en administration économique et sociale.
Des actions de promotion… en faveur de la mobilité individuelle

La mobilité étudiante asiatique est principalement le fait de décisions individuelles, prises par l’étudiant et sa famille, l’éducation étant le principal poste de dépense des familles en Asie. Pour convaincre les étudiants dans un contexte de très forte concurrence, CampusFrance a organisé des manifestations offrant des occasions de prise de rendez-vous entre étudiants et établissements tout au long de l’année.
Mars 2011 : la manifestation CIEET tenue en Chine dans 4 villes (Pékin, Shenyang, Wuhan et Shanghai) a permis à 20 établissements d’enseignement supérieur français de rencontrer individuellement plus de 1 100 étudiants. Plus de 30 000 visiteurs ont été comptés sur les salons à Pékin et à Shanghai.
Mai 2011: la manifestation “French Business Studies Fair 2011” en Corée a réuni 13 établissements d’enseignement supérieur français et a permis rencontres institutionnelles, entretiens individuels avec les étudiants (plus de 200 entretiens effectués) et présentations des études en France.
Octobre 2011:
• au cours de la deuxième manifestation CIEET en Chine, plus de 1 800 entretiens ont été réalisés par 29 établissements français (à Pékin, Xi’An, Canton, Chengdu, Wuhan et Shanghai). Les salons de Pékin et de Shanghai ont rassemblé près de 50 000 visiteurs.
• la 10e édition du Salon européen « European Education Fair Taiwan » a réuni 135 stands représentant 13 pays.
européens pour un total de 26 000 visiteurs. Les 13 établissements français présents ont eu plus de 200 entretiens avec des étudiants taiwanais.
Décembre 2011 : au Vietnam, la 3e édition du salon franco-allemand de l’enseignement supérieur s’est tenue à Hanoi, Ho Chi Minh et Danang réunissant 21 établissements français pour 2 600 visiteurs et 400 rendez-vous individuels.
… en faveur de la mobilité encadrée

Deux manifestations phares ont été organisées à Paris:
• Une « Journée Inde » (septembre) où se sont retrouvés pour une matinée de conférences et une après-midi de rencontres 60 établissements français et 10 institutions indiennes.
• Une « Journée Japon » (décembre) rassemblant plus de 60 établissements français à la Maison de la Culture du Japon avec des représentants d’universités japonaises. Enfin, la Tournée des Écoles Doctorales en Chine et à Hong Kong en novembre 2011, a proposé à une quarantaine d’Ecoles dans 5 villes (Pékin, Canton, Wuhan, Shanghai et Hong Kong), des entretiens avec les étudiants, des rencontres avec les partenaires institutionnels, des visites ciblées de laboratoires ainsi que des conférences de présentation des études doctorales en France.
Les Espaces CampusFrance

Le réseau des Espaces CampusFrance a été consolidé en 2011 par l’ouverture d’un Espace en Birmanie (Rangoon), au Bangladesh (Dacca) et en Chine (Shenyang) complétant les 30 Espaces et 9 antennes CampusFrance en Asie. Deux projets sont à l’étude: en Australie et au Cambodge. Une formation régionale a eu lieu en juin 2011 à Hanoi.
2.4 Europe
Depuis 2008, et après une période de baisse continue, la mobilité des étudiants européens vers la France ne cesse de progresser. Une hausse de 12,5% des inscriptions a été enregistrée en 2010/2011. Les étudiants européens sont aujourd’hui 70 000 à suivre des études en France. Ils représentent près d’un quart des étudiants étrangers.
Les étudiants originaires de l’Union européenne (UE) sont les plus représentés : ils étaient 52 000, soit plus des ¾ des effectifs des étudiants européens. Toutefois, la mobilité des étudiants originaires des pays non communautaires connait une croissance spectaculaire de 46% en un an. Ils étaient 18 000 inscrits en France en 2010/2011. Notons que les étudiants venant en France dans le cadre du programme Erasmus étaient 22 000 cette année.
• Union Européenne et AELE

La progression constatée depuis 2008 des étudiants ressortissants de l’UE inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français se confirme avec 4,2% d’augmentation par rapport à 2010. Ces étudiants représentent 18,5% des étudiants étrangers en France. Le Portugal (plus 8,17%), l’Espagne (plus 8,34%), le Royaume-Uni (plus 7%) et l’Italie (plus 5,81%) sont les pays qui envoient le plus d’étudiants en France. L’attractivité de la France s’est également améliorée dans les pays du nord (Danemark, Norvège, Pays-Bas) et des pays Baltes. L’Allemagne, avec 8 483 étudiants, vient en sixième position d’origine des étudiants étrangers en mobilité en France. C’est le premier pays européen. L’attractivité de la France pour les étudiants allemands est renforcée par les missions de l’Université franco-allemande (UFA) qui bénéficie du soutien politique franco-allemand et de financements importants. À l’inverse les étudiants polonais et bulgares sont de moins en moins nombreux à partir étudier à l’étranger et en France en raison d’une baisse démographique et d’un contexte économique favorable à l’embauche localement. Pour soutenir l’attractivité de la France en Europe, plusieurs opérations de promotion ont été organisées en fonction d’une thématique nationale ou régionale.
Manifestation France-Allemagne en Pologne

CampusFrance et le DAAD se sont associés pour organiser un pavillon France-Allemagne à l’intérieur d’un salon international Perspektywy du 3 au 5 mars 2011 à Varsovie. Cette participation conjointe de la France et de l’Allemagne s’est inscrite dans le prolongement des accords de Weimar signés en 1991 pour relancer les coopérations universitaires et scientifiques entre ces 2 pays et la Pologne. L’image attractive de l’Allemagne (1er pays d’accueil des étudiants polonais) est l’atout majeur de cette opération. Invitée d’honneur, la délégation française était composée de 16 établissements et la délégation allemande de 12 établissements. Le public jeune, lycéen, n’a pas convaincu la majorité des exposants français et allemands même si la fréquentation était soutenue. Toutefois, l’intérêt pour la France était au rendez-vous.
Les Manifestations CampusFrance en Grèce et en Bulgarie

Ces opérations de promotion organisées conjointement avec les Ambassades de Grèce et de Bulgarie s’inscrivent dans une continuité pour présenter aux étudiants grecs et bulgares les différentes opportunités d’études en France. En Grèce, 16 établissements d’enseignement supérieur français ont participé à ce rendez-vous des études en France à Athènes et 13 à Sofia en Bulgarie. Elles visaient à mettre en valeur les formations conjointes, les filières francophones et les coopérations universitaires et scientifiques. Le contexte de coupes budgétaires des universités grecques ne permet plus d’accueillir autant d’étudiants et ces derniers sont contraints à s’expatrier. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux en France (près de 2 200 en 2010/2011).
La participation française exceptionnelle en Allemagne

À la suite de négociation avec les organisateurs du salon « Studyworld » les 20 et 21 mai 2011, près de 40 établissements français sont venus promouvoir l’enseignement supérieur de la France mis à l’honneur pour l’occasion. Nos partenaires de l’UFA et de l’Ambassade de France en Allemagne ont fait la promotion des cursus franco-allemands auprès du jeune public allemand. Le pavillon français a attiré un public jeune et surtout francophone.
• Hors Union Européenne
La tournée des Balkans

Du 23 au 31 octobre 2011, s’est déroulée la première tournée universitaire dans 4 pays des Balkans: Albanie, Macédoine, Serbie et Bulgarie. La Serbie et la Macédoine bénéficiant de programmes de bourses « développement solidaire », ont vu le nombre de leurs étudiants en France augmenter. En revanche, l’Albanie et la Bulgarie sont deux pays où l’influence de la France diminue. Treize établissements français ont participé à cette manifestation itinérante et ont pu rencontrer les publics étudiants et universitaires de chacun de ces pays. En marge de ces opérations phares, l’Agence CampusFrance a contribué à renforcer l’image de la France et de son enseignement supérieur en participant à des salons éducatifs dans plusieurs pays à la demande des Ambassades de France: salon des étudiants à Lausanne (30 et 31 mars 2011), Studenska Arena à Ljubljana (18 et 29 octobre 2011), Best 2011 à Vienne (3-6 mars 2011), Gaudeamus à Brno en République tchèque (2 au 5 novembre 2011).
Turquie
La France se place aujourd’hui au 5e rang des pays d’accueil des étudiants turcs, avec environ 2 500 inscriptions dans les universités et les grandes écoles françaises. Afin d’encourager la mobilité étudiante entre les établissements d’enseignement supérieur français, l’Agence CampusFrance, l’Ambassade de France en Turquie et le YÖK (Conseil de l’enseignement supérieur turc, équivalent du Ministère de l’enseignement supérieur) ont organisé au mois d’avril la mission en France de quatorze recteurs d’universités turques, conduite par le Professeur Dr. Yusuf Ziya Özcan, Président du YÖK. Lors de sa visite, ce dernier a signé une déclaration conjointe avec la Ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche visant le renforcement des échanges entre les établissements d’enseignement supérieur des deux pays et le développement de la mobilité des étudiants français et turcs (notamment par des formations conjointes, cotutelles de thèse et doubles diplômes).
CampusFrance particulièrement active dans les pays de l’ex-URSS
Kazakhstan

Depuis 2006, le nombre d’étudiants kazakhstanais inscrits en France a augmenté de 18%. Ils sont aujourd’hui 277. Cette évolution est particulièrement marquée au niveau Master où le nombre d’étudiants a été multiplié par deux. Ce résultat encourageant est le fruit d’une politique française de plus en plus volontariste auprès du Kazakhstan comme en témoigne l’organisation, pour la deuxième année consécutive, du forum franco-kazakhstanais de l’enseignement supérieur où se sont retrouvés, à Astana et Almaty, les représentants d’établissements français et kazakhstanais. Destiné à mieux faire connaître les outils d’échanges (systèmes de bourses, bureau CampusFrance, programmes européens...) et à valoriser le système universitaire français, l’événement a mobilisé 19 représentants français d’établissements d’enseignement supérieur et des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Russie

La France est aujourd’hui le 4e pays d’accueil des étudiants russes. Ils étaient 4 496 à étudier dans un établissement français en 2009-2010, et leur nombre dans les universités françaises a augmenté de 15% depuis 2006. Après une mobilisation importante en 2010 à l’occasion de l’année croisée France-Russie, CampusFrance a souhaité poursuivre son effort en direction des étudiants russes. L’agence s’est associée à l’organisateur ICIEP (Interuniversity Centre for International Educational Programmes) pour proposer aux établissements français une participation aux salons de Kazan, Moscou et Saint-Pétersbourg. Les représentants français ont également pu bénéficier d’une matinée de rencontres institutionnelles pour prendre contact avec leurs partenaires russes ou avancer sur leurs projets en cours.
Ukraine
Actuellement 6e pays d’accueil des étudiants ukrainiens, la France a accueilli 1 580 étudiants ukrainiens en 2009-2010. Leur nombre a augmenté de 12% depuis 2006. Ils sont plus de 85% à choisir l’université. Consciente du potentiel des étudiants ukrainiens et de leur attrait pour le système français, l’agence CampusFrance a accompagné l’Ambassade de France à Kiev dans l’organisation de la 7e édition du salon Études et Carrières de Lviv et Kiev. La manifestation a connu une mobilisation similaire à 2010: plus de 9 000 visiteurs et une délégation de 13 représentants d’établissements français présents sur le pavillon français.
Nouveaux Espaces

En 2011, le réseau CampusFrance en Europe s’est encore étoffé avec l’ouverture des Espaces d’Astana (Kazakhstan) et de Zagreb (Croatie).
Programme de bourses « développement solidaire »

Le ministère de l’Intérieur a chargé CampusFrance d’un programme de bourses « développement solidaire » dédié à la mobilité d’étudiants de niveau Master 2 de Serbie, Macédoine et Montenegro. En 2011, deuxième année du programme, la France a accueilli une dizaine d’étudiants.
2.5 Moyen-Orient
En 2010-2011, la France accueillait 12 889 étudiants venus des pays du Moyen-Orient, les étudiants libanais constituant à eux seuls plus de 40% du total. Les étudiants du Moyen-Orient forment ainsi 4,5% de la population étudiante étrangère en France, chiffre en baisse de 19% par rapport à l’année précédente. Selon l’UNESCO, ce sont les États-Unis et le Royaume Uni qui accueillent la majorité des étudiants de cette région du monde. La stratégie de promotion de l’enseignement supérieur français dans les pays du Moyen-Orient est axée sur les niveaux Master et Doctorat, dans les sciences médicales, juridiques, politiques et économiques. Dans la région du Golfe, la France jouit d’une image traditionnellement positive auprès des milieux académiques locaux. Cependant, la réputation de l’enseignement supérieur français doit être confortée auprès de ces étudiants qui sont massivement attirés par les pays anglo-saxons et par l’Allemagne.
Les relations privilégiées qu’entretient la France avec cette région du monde, associées à une forte volonté politique locale de diversifier les partenariats, peuvent créer un environnement favorable à une meilleure coopération universitaire dans un contexte très concurrentiel. Au titre de ces relations privilégiées, de nombreux établissements français ont délocalisé des formations au Moyen-Orient. Le paysage universitaire émirien est ainsi marqué par l’implantation de l’université d’Abou Dhabi-Sorbonne (2006). De même, l’Insead et HEC ont suivi ce mouvement, avec l’ouverture d’un campus et des programmes de formation de recherche pour l’un et avec la signature de programmes de formation des cadres et cadres supérieurs d’entreprises pour l’autre. À Dubaï, l’école française Esmod a créé son Université de la Mode. Au Liban, Bordeaux École de Management ou l’ESCP Europe ont créé leurs formations.
Quelques développements spécifiques

Qatar : le Qatar a besoin de former des élites dans toutes les disciplines, plus particulièrement dans les filières de médecine, droit, sciences humaines, sciences de l’ingénieur et dans différents secteurs (BTP, sciences de l’environnement, gestion de l’eau, tourisme). Le gouvernement qatarien encourage la mobilité de ses étudiants avec des bourses d’études pour la France, afin de former des cadres supérieurs francophones.
Koweït : l’Université nationale veut maintenir une sélection rigoureuse, mais elle fait face à une inflation d’étudiants. Ainsi, plus de 5 000 d’entre eux étudient actuellement aux États-Unis, en Jordanie, en Syrie et au Liban. La mobilité étudiante sortante est encadrée par l’octroi de bourses importantes qui vont être orientées vers des formations professionnalisantes (DUT et Licences professionnelles notamment) et le niveau D.
Arabie Saoudite : la formation des étudiants saoudiens est l’un des axes de coopération bilatérale entre la France et l’Arabie Saoudite. La grande majorité des étudiants saoudiens partent en France pour une formation médicale. Ces échanges doivent désormais s’élargir à d’autres domaines, afin de répondre au souhait de la France d’accueillir 500 nouveaux étudiants saoudiens par an.
La 2e édition du salon IECHE de l’enseignement supérieur organisé à Riyadh du 19 au 22 avril 2011 a rassemblé près de 30 établissements sur le pavillon français. Cette manifestation, organisée par le ministère saoudien de l’enseignement supérieur, vise à faire connaître aux étudiants les possibilités pour parfaire leur formation dans un autre pays. Ce salon rassemble plus de 300 établissements du monde entier et reçoit plus de 250 000 visiteurs sur 4 jours.
Le réseau des Espaces

Le réseau des Espaces du Moyen-Orient a été consolidé en 2011 par l’ouverture d’Espaces à Oman, au Yémen ainsi que 2 représentations en Irak : un Espace à Bagdad et une antenne à Erbil.
De nouvelles labellisations sont prévues en 2012 au Koweït et au Qatar.
3. Les sites internet de CampusFrance
3.1 Les sites locaux et la formation des Espaces
3.2 Le site national
3.3 De nouveaux développements
4. La présentation de l’offre de formation
4.1 Les moteurs de recherche et les bases de données
4.2 Les supports d’information pour les étudiants
5. Les manifestations de promotion

5.1 Les salons étudiants et les missions thématiques
5.2 Les formats institutionnels
6. Le réseau des Espaces CampusFrance
6.1 Les Espaces CampusFrance
6.2 Les activités des Espaces CampusFrance
6.3 La coordination des Espaces CampusFrance
7. Les adhérents de CampusFrance

19 nouveaux adhérents en 2011
8. Les programmes internationaux

8.1 Les appels d’offre internationaux
8.2 L’Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ)
8.3 Le programme Malaisie
8.4 Le programme “Entrepreneurs en Afrique 2011”
9. Les publications institutionnelles

9.1 Les Courriers CampusFrance
9.2 Les Notes, les Repères, les Dossiers
Annexes

Annexe 1 : organisation
Annexe 2 : données budgétaires

Télécharger le Rapport d'activité 2011 - GIP CampusFrance. Voir aussi le Rapport d'activité 2010 - GIP CampusFrance.

Foreword
In 2012, the GIP CampusFrance merged with Aegis, the leading French international mobility, giving rise to a public institution Campus France which will also include international activities CNOUS.
This activity report 2011 has therefore conclude 14 years of activities CampusFrance CampusFrance and as an agency for national promotion of French higher education abroad. More...

29 septembre 2012

Cité internationale - quand les étudiants du monde entier se donnent rendez-vous à Paris

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgPar Olivier Rollot. Jusqu'au 9 novembre, la Cité internationale universitaire de Paris et le Crous de Paris ouvrent leur service d'accueil aux étudiants étrangers, une plate forme qui facilite les procédures d'intégration des quelques 58 000 étudiants étrangers scolarisés à Paris. Avec comme problème numéro 1 le logement puisque moins de 10% (environ 5 000) sont reçus à la Cité internationale universitaire et dans les logements mis à leurs disposition par le Crous. Le chiffre peut paraître faible mais il représente en fait une bonne moitié des logements universitaires parisiens et les trois quarts de ceux de la Cité.
De nouveaux logements en construction

Le choc de celui qui va pour la première fois à la Cité internationale universitaire de Paris est d’abord visuel. A une encablure du périphérique se retrouvent des architectures du monde entier – grecque, marocaine, cambodgienne, etc.  – dans ce qu’on appelle les « maisons » fondées par des pays du monde entier pour recevoir leurs étudiants à Paris. Et aujourd'hui, après plus de 40 ans de repos – aucun bâtiment n’a été construit depuis 1969 –, la Cité internationale se remet à croître avec, à l'horizon 20116, la construction de sept nouveaux bâtiments et 2 200 nouveaux logements.
Mixité culturelle

Une évolution qui ne sera pas qu’en nombre et sera également l’occasion d’accueillir de nouveaux pays dont les plus intéressés sont la Corée, la Colombie, la Russie et, bien sûr, la Chine. Les étudiants chinois sont en effet aujourd'hui les plus nombreux, juste devant les Américains, mais répartis dans de nombreux pavillons. Car c’est là une autre particularité de la Cité: si de nombreux pays ont leur propre pavillon, ils acceptent tous d’y accueillir au moins 30% d’étudiants venus d’autres pays pour favoriser la mixité culturelle du lieu. Le collège d’Espagne, et son style classique inspiré du Palais de Monterrey à Salamanque, compte ainsi 130 étudiants espagnols et 70 venus du reste du monde et… de France car chaque maison reçoit des Français, ce que les étudiants étrangers apprécient beaucoup.
Une petite ville

Pour intégrer la Cité, il faut être inscrit dans une des universités parisiennes, qui sont d’ailleurs propriétaires du site, ou dans une grande école y possédant sa propre maison. C’est par exemple le cas de l’Ecole nationale supérieur des arts et métiers, la plus importante de la Cité en termes d’effectifs. Dans tous les cas, les places sont réservées aux étudiants de master, voire parfois de 3ème année de licence. Ils y passeront en moyenne une année et jamais plus de trois. La Cité est aussi un outil de rayonnement et de compétitivité pour les universités parisiennes. C’est un véritable plus pour attirer les étudiants de pouvoir leur dire qu’ils y seront hébergé. Les heureux élus trouvent à la Cité une petite ville - en tout 12000 personnes y passent chaque année! -, avec ses commerces, ses salles de spectacle, ses terrains de sport, sa vie gérée par l’administration mais aussi par les étudiants eux-mêmes au sein de comités de résident qui désignent ensuite un comité global.
Un peu d’histoire

La première résidence de ce qui allait devenir la Cité internationale universitaire de Paris a été inaugurée en 1925. Dans la lignée de la Société des nations, ses fondateurs souhaitent alors créer une « école des relations humaines pour la paix ». Aujourd'hui, la Cité compte 40 maisons réparties sur les 34 hectares de son site historique, dans le XIVème arrondissement de Paris et sur l’île de Bréhat.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, des promenade architecturale au sein de la Cité sont organisées certains dimanche. Plus d’infos sur le site de la Cité.
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpg Με Olivier Rollot. Μέχρι 9 Νοεμβρίου, το Cité Internationale Universitaire de Paris και το Παρίσι CROUS υπηρεσία ανοίξουν το σπίτι τους σε ξένους φοιτητές, μια πλατφόρμα που διευκολύνει τις διαδικασίες ένταξης των περίπου 58.000 ξένων φοιτητών που σπουδάζουν στο Παρίσι . Ως νούμερο 1 πρόβλημα με τη στέγαση αφού λιγότερο από το 10% (περίπου 5.000) που περιήλθε στο Cité Internationale Universitaire στα σπίτια και τίθενται στη διάθεσή τους από CROUS. Ο αριθμός μπορεί να φαίνεται χαμηλή, αλλά είναι πραγματικά ένα καλό μισό του πανεπιστημίου διαμονή στο Παρίσι και τα τρία τέταρτα της πόλης.
Νέα κατασκευή κατοικιών

Το σοκ του ότι για πρώτη φορά στο Cité Internationale Universitaire de Paris είναι πρωτίστως οπτική.
Σε αρχιτεκτονικές καλώδιο της συσκευής μπορεί να βρεθεί σε όλο τον κόσμο - ελληνικά, του Μαρόκου, της Καμπότζης, και ούτω καθεξής. - Στα λεγόμενα "σπίτια" που ιδρύθηκε από χώρες σε όλο τον κόσμο για να πάρει τους μαθητές τους στο Παρίσι. Και σήμερα, μετά από 40 χρόνια ανάπαυσης - δεν κτίριο κτίστηκε το 1969 - το Διεθνές Κέντρο αρχίζει να αυξάνεται με, τον ορίζοντα 20116, η κατασκευή των επτά νέων κτιρίων και νέων κατοικιών 2200. Περισσότερα...
24 février 2012

Pas d'urgence à réformer le système de formation professionnelle en France?

http://www.leclub.org/cms/uploads/pics/Logo_amphi_100.jpgAvec Françoise Geng, présidente de la section du travail et de l'emploi du CESE. Et Vincent Merle (discutant), professeur titulaire de la chaire " Travail, emploi, acquisitions professionnelles " du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers).
« Quarante ans après la loi fondatrice du 16 juillet 1971, notre système de formation
professionnelle repose aujourd'hui sur des bases solides grâce, notamment, aux nombreusesréformes déjà engagées. C'est pourquoi, à peine deux ans après la réforme de 2009 qui n'a pasencore eu le temps de produire tous ses effets, notre assemblée considère qu'il n'y a pasd'urgence à réformer à nouveau le système de formation professionnelle. »
Avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), en date du 13 décembre 2011 (174 voix pour, 22 abstentions).
Le système de formation professionnelle français reposerait sur des bases solides: en 2012, il faudrait simplement lui apporter quelques améliorations.
L’avis du CESE formule à cet égard « quatre objectifs prioritaires à toute évolution négociée du système de formation professionnelle: mieux articuler formation initiale et continue, accroître l’efficacité et la qualité de la formation, faire de la formation un outil de sécurisation des parcours professionnels et, enfin, clarifier la gouvernance ». Suite...
http://www.leclub.org/cms/uploads/pics/Logo_amphi_100.jpg~~V Med Françoise Geng, formand for Sektionen for arbejdsmarked og til beskæftigelsen EØSU. Og Merle Vincent (diskussion), professor stol "arbejdspladsen, beskæftigelse, virksomhedsovertagelser" CNAM (Conservatoire National des Arts et metierer).
"Fyrre år efter grundlæggelsen lov af 16. juli 1971, vores uddannelsessystem
Forretning i dag er baseret på et solidt grundlag, især gennem de mange reformer, der allerede. Derfor kun to år efter 2009 reformen, der ikke har endnu ikke haft tid til at producere alle sine virkninger, vor forsamling mener, at der ikke er nogen presserende at reformere igen erhvervsuddannelsessystemet." Mere...
9 janvier 2012

France: Election year - Change or more of the same?

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Jane Marshall. Presidential and general elections take place in France this year. Candidates have yet to publish their policies for higher education and research until 2017, but Nicholas Sarkozy will be judged on his promise to ensure France's top universities compete with the world's best.
For Sarkozy, 2012 marks not only the completion of his first (or only?) term as president of France, but also the deadline he set five years ago for radically transforming the higher education and research system and fulfilling his ambition for at least 10 French centres of excellence to rank among the world's top universities. During his campaign leading up to the 2007 presidential election, Sarkozy promised priority for higher education and research to equip the country for the "worldwide battle for intelligence".
In the five years under his presidency, French universities would achieve "real autonomy" over their budgets, human resources, management of their buildings and other responsibilities that were at the time under tight state control. Sarkozy undertook to increase funding for higher education by EUR5 billion (US$6.5 billion), and for research and innovation by EUR4 billion, during his mandate.
He would tackle the nation's poor showing in international rankings, which has always rankled in a country that prides itself on its intellectual and scientific prowess. France would boast internationally competitive institutions high in the charts. Sarkozy promised billions of euro of extra funding for a select few institutions that showed the greatest chance of success. In spite of resistance from lecturers' and researchers' unions Valérie Pécresse, minister for higher education and research for four years, piloted through the reforms, until she was replaced last summer in a reshuffle by Laurent Wauquiez.
As a result, after five years of Sarkozy's administration, the higher education landscape of France has changed profoundly. The objectives of the loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), the law transferring autonomy to universities, are almost accomplished. A total of 73 universities, nearly 90%, have already become autonomous and the rest must follow suit by August.
However, a recent report by the European University Association (EUA), University Autonomy in Europe II - The scorecard revealed that the French state still plays a major role, allowing its universities less freedom than many other European countries.
In its comparison of 28 countries, the EUA classified higher education systems in four areas, in all of which France scored only medium-low or low: organisational autonomy (in which France was ranked 16th), financial autonomy (22nd), staffing autonomy (27th) and academic autonomy (28th). Universities are having to adapt to a new competitive approach that has replaced the egalitarian ethos that used to characterise the French university system. Universities must now submit bids for projects to gain greater shares of public investment.
Under Opération Campus, 12 pôles de recherche et enseignement supérieur (PRES) - regional clusters of universities, grandes écoles and research institutions - were selected to become centres of excellence, sharing EUR5 billion of extra funding. Nine other alliances were designated 'campuses of promise' and promised increased state support. The grouping of several institutions together, as in the PRES, is aimed at overcoming one of the supposed reasons for France's mediocre performance in world rankings.
The Academic Ranking of World Universities (ARWU), for example, takes the size of institutions into consideration, which does not suit France's dispersed higher education system, within which Paris has 17 universities, Bordeaux four, and several other towns have more than one each. Mergers are another development. The three Strasbourg universities became one institution at the beginning of 2009; and on 1 January the University of Aix-Marseille, also previously three universities, became the largest university in France with 70,000 students, more than 7,500 staff and a budget of EUR650 million.
As another part of its plan to create internationally competitive centres of higher education and research, the government launched Investissements d'Avenir (Investments of the Future), to finance strategic higher education and research projects with EUR22 billion from a EUR35 billion national loan set up in 2009. But some institutions are finding that competitive autonomy is not so straightforward.
Several - the exact number is unclear - are entering the new year with financial problems, after posting deficits for two years running. Their budgetary financial management has been taken over by their education authority; and the ministry and the CPU, the body representing university presidents, have set up a 'committee of peers' to help these universities overcome their financial difficulties. Soon after she became minister in 2007, Pécresse announced that one of her policy aims was to have two French universities in the top 20 world rankings by 2012, and 10 in the top 100.
There is still some way to go. In the latest ARWU rankings, in 2011, France had just three entries in the top 100, fewer than in 2007 when there were four. The most highly ranked, the University of Paris-Sud, was placed 40th. In the Times Higher Education World University Rankings, the Paris Ecole Normale Supérieure, in 59th place, was the highest ranked of the three French institutions in the leading 100.
It will not be known until after the elections whether Sarkozy's ambition to see France triumph in the 2012 university rankings will be realised. But the world will know on 6 May whether he will still be in charge and able to oversee the future of the nation's higher education for another five years.
20 novembre 2011

More funding for better education in the Middle East and North Africa analyze the World Bank and the French Development Agency

http://www.guni-rmies.net/img/logo.gifA new report released on October 21st titled: Breaking Even or Breaking Through: Reaching Financial Sustainability While Providing High Quality Standards in Higher Education in the Middle East and North Africa, highlights the need to increase funding to meet the demands for more and better education opportunities in the Middle East and North Africa (MENA) region.
In a joint effort, the World Bank and the French Development Agency (AFD) in partnership with the Marseille Center for Mediterranean Integration (CMI) have prepared that report, to study the dynamics of financing Higher Education (HE) systems in the MENA region, to provide models for funding the needed expansion, while preserving quality and ensuring equity of access.
Accordingly, the report highlights the need to diversity sources of funding and improve the efficiency in the use of current funds. Additionally, the report assesses that in order to meet the surging revenue needs of universities and other institutions of HE in MENA, non-governmental revenue from tuition and other fees, university entrepreneurial activities, external grants and contracts, the private sector and philanthropy are needed.
The report also examines a new way for the region to find additional resources by reaching out for philanthropic contributions. The endowment model used successfully by both private and public universities in the US, merits strong consideration as a mechanism for alternate funding for MENA HE
For further information visit: http://web.worldbank.org/.
30 octobre 2011

Etudiant étrangers. Repères

http://www.infosyrie.fr/wp-content/uploads/2011/10/logo-LIBERATION.jpgLa France est le quatrième pays d’accueil des étudiants internationaux (7,5% des inscrits en 2009), derrière les Etats-Unis (19,9%), le Royaume-Uni (11,1%) et l’Australie (7,7%) et devant l’Allemagne (5,9%). Les étudiants marocains sont les plus nombreux, talonnés par les Chinois.
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C’est le nombre d’étudiants étrangers présents en France
sur l’année 2010-2011, dont 77% sont inscrits à l’université. Ce chiffre représente une hausse de 5% en quatre ans.
«L’avenir de l’influence de la France, c’est le "soft power", ce ne sont pas d’abord les Rafale et les chars Leclerc.» Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles
La circulaire contestée du 31 mai 2011
des ministres Claude Guéant (Intérieur) et Xavier Bertrand (Travail) porte sur «la maîtrise de l’immigration professionnelle». Elle appelle à plus de «vigilance» dans les demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Au gouvernement, deux écoles sur les étudiants étrangers
Alors que Guéant rend plus difficile l’emploi des jeunes diplômés venus faire leur cursus en France, Pécresse et Wauquiez prônent la souplesse. Par CATHERINE COROLLER, De notre correspondante à Lyon, MARIE PIQUEMAL, VÉRONIQUE SOULÉ.

Obsédé par la question de l’immigration, Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, veut empêcher les étrangers de prendre le travail des Français. Soucieux du rayonnement de la France, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, ses camarades du Budget et de l’Enseignement supérieur, rêvent d’attirer les meilleurs étudiants étrangers et de former la future élite internationale… Le résultat est une guéguerre interne autour du sort des jeunes diplômés étrangers qui, jusqu’ici, enchaînaient souvent avec une première expérience professionnelle en France. Claude Guéant voudrait désormais les renvoyer chez eux. L’affaire concerne plusieurs milliers d’étudiants étrangers qui, chaque année, sont recrutés à la sortie des grandes écoles ou des universités par des sociétés ayant souvent des activités internationales. Au-delà du nombre, elle est surtout révélatrice des errements d’une politique, oscillant entre ouverture et fermeture et qui finit par inquiéter les milieux économiques et les grandes écoles.
«en tension». L’affaire débute au printemps dernier. Le 31 mai, Claude Guéant et son collègue du Travail, Xavier Bertrand, adressent une circulaire aux préfets. L’objectif est de durcir l’application de la loi de 2006 sur l’immigration professionnelle. Afin de lutter contre le chômage et une immigration dont les chiffres ne baissent pas assez selon lui, Guéant veut réduire celle du travail. Avant d’accorder un statut de salarié à un étudiant ayant un master ou un doctorat, les préfets sont appelés à être plus sévères et à regarder les métiers «en tension», dont la liste est encore réduite.
Très vite, les premiers effets se font sentir. «Avant, la procédure était déjà contraignante avec de nombreuses pièces à fournir. Mais une fois qu’on les avait toutes, on obtenait une autorisation de travail au bout de trois semaines-un mois, souligne Fatma Chouaieb, sortie d’HEC et porte-parole du "collectif du 31 mai", un groupe de diplômés étrangers qui s’est constitué sur Facebook. Avec la circulaire, même si on respecte tous les critères, on n’a aucune garantie que ça aboutisse et on attend trois-quatre mois la réponse, qui est de plus en plus un refus.»
Talents.
Dès juillet, le patron de la Conférence des grandes écoles (CGE), Pierre Tapie, ainsi que celui de l’Association des entreprises privées, Maurice Lévy, écrivent en toute discrétion à Claude Guéant. Ils s’inquiètent des retombées de la circulaire sur l’image de la France, alors que la concurrence est féroce pour attirer les étudiants étrangers. Selon eux, la France se prive de talents qu’elle a elle-même formés et qui seront ensuite de précieux vecteurs d’influence dans la compétition économique mondiale. Mais le ministre de l’Intérieur reste inflexible.
A la rentrée, toute la communauté universitaire est en émoi. Les principaux syndicats étudiants - l’Unef, la Fage, la Confédération étudiante… - dénoncent les discriminations touchant les étrangers. Entre-temps, un nouveau décret a aussi durci les exigences financières pour les séjours étudiants en France. A son tour, la Conférence des présidents d’université (CPU) se lance dans la bataille: Louis Vogel, son président, dénonce une circulaire «très grave».
Le 11 octobre, Laurent Wauquiez réunit toutes les parties : les responsables des grandes écoles, des universités, représentant de l’Intérieur, etc. Selon lui, la circulaire n’est pas mauvaise en soi mais a connu «des problèmes d’application» qui vont être «corrigés» et tout va se régler. De son côté, Valérie Pécresse, qui lorsqu’elle était ministre de l’Enseignement supérieur plaidait pour une multiplication des étudiants étrangers, a écrit à Claude Guéant le 26 septembre, lui rappelant «notre stratégie d’attractivité universitaire».
Valises.
Le 11 octobre, le ministre lâche un peu de lest, sans rien céder sur le fond : «Des solutions vont être apportées de manière pragmatique aux problèmes, au cas par cas», promet-il. Depuis, la CGE a transmis 152 dossiers à l’Intérieur. On observe des petits signes de relâchement. Le 19 octobre, un ingénieur libanais de 25 ans, diplômé de l’université de technologie de Compiègne et embauché par Air liquide, a finalement obtenu une autorisation de travail après avoir essuyé un refus. Mais l’affaire n’est pas terminée. La vice-présidente du Sénat, la socialiste Bariza Khiari, s’apprête à déposer une résolution pour demander le retrait de la circulaire. Et certains étudiants font leurs valises, déçus par la France. «Je m’en vais, dit Maile, une Américaine de 31 ans (Lire les témoignages sur Libération.fr et Libélyon). Avec mon double diplôme Sciences-Po et Columbia University, j’avais décroché un contrat à l’Agence France Presse et un mi-temps à l’école de journalisme du Celsa. La préfecture a mis sept semaines pour me répondre non. Cette circulaire, c’est le signe d’une mentalité fermée. Or les jeunes comme moi, on est des internationaux, un peu aventuriers. Je pars en Chine, j’ai trouvé un boulot en trois jours.»
http://www.infosyrie.fr/wp-content/uploads/2011/10/logo-LIBERATION.jpg Prantsusmaa suuruselt neljas saaja välisüliõpilased (7,5% registreeritutest 2009), taga Ameerika Ühendriigid (19,9%), Ühendkuningriik (11,1%) ja Austraalia (7,7%) ja enne Saksamaa (5,9%). Maroko õpilased on arvukamalt ning neile järgnesid Hiina.
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Kas välisüliõpilaste arvu Prantsusmaa 2010-2011, millest 77% õpib kolledžis. See tähendab 5% kasvu neli aastat. Velle...
17 octobre 2011

L'usine à gaz de la recherche française

Les EchosPar Alain Perez. Alors? Tu n'as pas encore ton Labex? Pour nous, ça marche bien. On a le statut IRT et nous avons décroché deux Equipex. Mais toujours pas de SATT en vue. » Ce dialogue imaginaire entre deux chercheurs résume l'étrange novlangue désormais pratiquée dans le monde de la recherche hexagonale. Ces termes désignent des entités apparues dans la foulée du grand emprunt lancé en juin 2009. Ils s'ajoutent aux PRES, ANR, Aeres et RTRA, issus de la réforme des universités mises en oeuvre depuis 2007.

Ces concepts redessinent en profondeur la carte de la recherche hexagonale, en créant des ensembles destinés à concurrencer les grands pôles internationaux de R&D. Quand la décantation darwinienne des projets sera terminée, les meilleurs subsisteront et on y verra plus clair. En attendant, la nouvelle organisation reste illisible à une majorité de chercheurs hexagonaux... et totalement incompréhensible aux scientifiques étrangers.
Labyrinthe
En fait, seuls les initiés de Bercy ou du ministère de la Recherche sont semble-t-il capables de s'y retrouver dans ce labyrinthe scientifico-administratif où s'empilent des projets structurants, des centres et des laboratoires d'excellence, des fondations de recherche et des partenariats publics privés. « C' est une réforme majeure qui permettra à la France de briller dans la compétition mondiale », justifie Jean-Luc Tavernier, directeur adjoint du Commissariat général à l'investissement (CGI), artisan de ce grand chambardement.
« A chaque fois, on rajoute une brique sans supprimer les étages précédents  », corrige Alain Fischer, directeur de la fondation Imagine à l'hôpital Necker-Enfants malades, qui a obtenu en mars dernier le statut très envié d'institut hospitalo-universitaire (IHU). Pas de doute, le nouveau paysage de la recherche hexagonale suscite pour l'instant plus de critiques que de louanges. « Valérie Pécresse et l'ensemble de la communauté scientifique ont fait un beau travail », se félicite le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, qui n'entend pas se contenter « d'expédier les affaires courantes » jusqu'à mai-2012. « Il faut poursuivre un ajustement constant du système à partir des remontées provenant de nos universités », précise le ministre.
Au total 22 milliards d'euros sont en jeu. Mais l'essentiel de ce pactole sera distribué sous forme de dotations non consumptibles, c'est-à-dire versées comme un capital dont seuls les intérêts sont utilisables. Parmi les projets structurants retenus dans la première vague figurent six instituts hospitalo-universitaires (IHU), six instituts de recherche technologique (IRT) et trois initiatives d'excellence (Idex). La liste n'est pas close. Un septième IHU dédié à la cancérologie, implanté en région parisienne, est sur les rails et les pressions ne manquent pas pour décrocher ce viatique, porteur de crédits et de notoriété. « On demande à l'Institut Gustave-Roussy (IGR) de s'associer avec Saint-Louis et l'AP-HP. Ce n'est plus un centre d'excellence, mais un réseau. C'est contraire au concept initial », proteste Jean-Charles Soria, chef de service à l'IGR.
Lourdeur des procédures

A l'université Pierre-et-Marie-Curie à Paris, le vice-président Jean Chambaz estime que le ministère « jongle avec les milliards ». Selon lui, la situation comptable de l'UPMC s'est dégradée au cours des trois dernières années. « En réalité, les universités de recherche qui ont joué le jeu de l'excellence s'appauvrissent. » D'après Jean Chambaz, la Rue Descartes continue de surveiller de très près les universités et les pratiques anciennes de « micro-interventionnisme » n'ont pas cessé. « On n'a pas changé le logiciel. On ne nous fait pas confiance. En fait, nos moyens n'ont pas augmenté. Un crédit Labex ou Equipex ne sont pas des ressources nettes. Bien au contraire, ce sont des sources de dépenses récurrentes supplémentaires », tempête cet universitaire déçu par le manque d'autonomie et la lourdeur des procédures.
Du côté des IHU, la pompe à finances semble également grippée. « Cela fait six mois que nous avons obtenu le label et nous n'avons toujours pas touché un seul euro », annonce Alain Fischer. A l'Agence nationale de la recherche (ANR), grand argentier du système, la directrice générale Jacqueline Lecourtier se défend: « A la fin de l'année, 1 milliard d'euros sera engagé. Le vrai démarrage aura lieu au début 2012 ». Les partenariats public-privé, au coeur de cette stratégie créatrice de richesses et d'emplois, ne sont pas non plus au rendez vous. Par définition, ces PPP ne peuvent exister qu'avec des entreprises qui jouent le jeu en déportant une partie de leur recherche vers des laboratoires publics. Et c'est là que le bât blesse. « Il est temps que vous bougiez », s'est exclamé Laurent Wauquiez en s'adressant aux entreprises pendant la conférence Economie recherche innovation organisée récemment par « Les Echos ». Regrettant l'effort de recherche notoirement insuffisant des industriels hexagonaux, le ministre a délibérément mis les pieds dans le plat. « L'Etat fait sa part en finançant la recherche publique. Les pôles de recherche ont basculé dans un monde ouvert aux coopérations. Et vous, que faites-vous ? ».
Selon les derniers chiffres disponibles, la dépense intérieure de recherche et développement de la France (DIRD) a atteint 43,6 milliards d'euros en 2010, soit 2,26 % du PIB. De ce total, la part du public se monte à 25,78 milliards d'euros, contre 17,8 milliards d'euros pour le privé. Ce ratio 60 % public et 40  % privé est le plus faible de tous les pays industrialisés. Il est d'environ un tiers public et deux tiers privé en Allemagne et aux Etats-Unis, et proche de 25 % public et 75 % privé au Japon. « En 2010, les dépenses de recherche des laboratoires publics ont augmenté de 2,9 % et celles des entreprises de seulement 0,5 % », constate Laurent Wauquiez. Cherchez l'erreur.
Les EchosAlain Perez. Co z tego? Ty nie masz Labex? Dla nas to dobrze. Ma IRT stanu i my wygrał dwa Equipex. Ale nadal nie SATT w zasięgu wzroku. "Ten wyimaginowany dialog między naukowcami podsumował dziwne nowomowy obecnie stosowane na świecie badań sześciokątne. Terminy te odnoszą się do podmiotów pojawiły się w związku z dużą pożyczkę uruchomiony w czerwcu 2009 roku. Są oprócz PRES, ANR, przestronne i RTRA, od reformy uczelni od roku 2007. Więcej...
22 septembre 2011

Comment vivent les étudiants en France

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Jean-Claude Lewandowski. Sont-ils les premières victimes de la crise ? Ou s'agit-il d'une population plutôt épargnée par les problèmes de fin de mois ? Sur les conditions de vie des étudiants, le diagnostic varie, selon les interlocuteurs, entre une vision très sombre, voire misérabiliste, et un relatif optimisme. Avec tous les stades intermédiaires.
Cette difficulté à appréhender le phénomène tient à plusieurs raisons. D'abord, les étudiants en tant que tels forment une catégorie sociale peu étudiée, que ce soit par l'Insee ou par le Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications). Résultat: les données statistiques manquent à leur sujet. Mais surtout, il s'agit d'un public très hétérogène. «  Les profils sociaux sont très divers selon les académies ou les institutions, note Camille Galap, président de l'université du Havre et qui dirige la commission vie étudiante à la CPU (Conférence des présidents d'université). De plus, avec les mêmes ressources, on vit plus ou moins bien ici ou là. Un boursier à Paris n'a pas les mêmes contraintes que son collègue au même échelon de bourse à Amiens ou au Havre. »
Disparités régionales

Autre facteur de disparités, l'action des collectivités locales. Certaines régions accordent ainsi des aides significatives à la mobilité internationale. A Compiègne ou en région Paca, les étudiants bénéficient du transport gratuit. La région Centre, de son côté, prête un ordinateur à tous les inscrits en master...
Enfin, une origine modeste n'est pas forcément synonyme de difficultés sociales. «  Nous avons une majorité d'étudiants de milieux peu favorisés. Beaucoup ont une bourse et habitent chez leurs parents. Ils n'ont pas de problème majeur, relève Evelyne Mandroux, assistante sociale au CROUS de Cergy-Pontoise. Alors que d'autres, qui ont des parents aisés, se retrouvent parfois en grande détresse par suite d'une rupture avec leur famille. »
« Les boursiers à l'échelon 6 [le plus élevé, NDLR] peuvent faire face à tous leurs frais et sont dans une situation plutôt satisfaisante, confirme Clotilde Marseault, chargée de mission à la CPU. Alors que les boursiers à l'échelon zéro ont besoin d'être aidés par leurs parents, dont les moyens sont pourtant limités. C'est souvent dans les catégories intermédiaires que les choses se compliquent. » Même pour les apprentis, réputés à l'aise puisque rémunérés, la situation devient tendue s'ils doivent payer deux loyers, dans le cas où leur entreprise d'accueil est éloignée de leur domicile.
Trois sur quatre travaillent

Quelques tendances fortes apparaissent cependant. Premier constat, une proportion très élevée d'étudiants (les trois quarts, selon l'Observatoire de la vie étudiante) exercent au moins un petit travail rémunéré. Là encore, les situations sont très diverses: cours particuliers ou baby-sitting, tutorat universitaire, travail nocturne à la caisse d'un supermarché, job d'été... Certains occupent même un poste à temps plein pour financer leur cursus.
A l'université de Cergy-Pontoise, par exemple, 12% des étudiants sont salariés au moins à mi-temps. «  Au détriment de la réussite des études », s'indigne l'Unef. Sans doute faut-il nuancer: l'expérience de la vie professionnelle est, aux yeux de nombreux recruteurs, un plus dans un CV et une bonne préparation à l'insertion. Encore faut-il ne pas en abuser...
Deuxième tendance forte: le poids croissant du logement. Il s'agit du premier poste de dépense pour un étudiant -souvent 40 ou 50 % du budget. D'autant que les loyers ont flambé ces dernières années: en région parisienne, une chambre dans le privé coûte couramment 500 ou 600 euros par mois. Et les bourses n'ont pas suivi l'envolée. «  De plus, pour signer un bail, il faut disposer d'un minimum de ressources, avoir un garant... », remarque Hélène Thébault, directrice de la vie étudiante à Cergy-Pontoise. Ajouter encore le poste transports, qui peut atteindre 80 euros par mois, notamment en Ile-de-France.
Recul du pouvoir d'achat

La crise n'a rien arrangé. L'emploi se dégrade, le pouvoir d'achat des familles stagne: tout cela finit par rejaillir sur les étudiants. L'Unef estime que, depuis 2006, leurs dépenses obligatoires ont crû de 33%, alors que les aides sociales n'ont progressé que de 13%. Selon elle, le coût de la vie étudiante a augmenté de 4,1% cette année - contre 2,1% pour l'inflation. La Fage, elle, évalue à 2.657 euros le coût de la rentrée pour un étudiant francilien, et 2.266 euros pour un étudiant en province.
Tous les étudiants ne galèrent pas, certes. Mais beaucoup se retrouvent face à une situation tendue. Et quelques-uns affrontent de graves difficultés. Même le prix d'un ticket de resto U (3,05 euros cette année) peut poser problème. A Nantes ou à Tours, des « épiceries solidaires » dédiées aux étudiants ont même vu le jour...
Autre aspect souvent oublié, la santé. Les étudiants ont tendance à repousser (ou à négliger) les soins -notamment dentaires. Surtout, leur situation psychologique se dégrade, comme le montre une enquête récente de la mutuelle LMDE, qui réclame la création d'un plan santé des étudiants. «  Beaucoup de jeunes étudiants connaissent des difficultés d'adaptation à leur nouvelle vie. L'éloignement de la famille, un rythme de travail différent, la liberté, tout cela peut les déstabiliser », note Martine Rosenbacher, directrice de la médecine préventive à l'université de Nancy.
Les pouvoirs publics semblent avoir pris conscience de ces difficultés. Le dixième mois de bourse intégral, qui vient d'être accordé par le gouvernement, constitue une bouffée d'oxygène pour nombre d'étudiants. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, vient aussi d'annoncer le lancement d'un « passeport logement étudiant », avec un fonds national qui financera les dépôts de garantie et pourra se porter caution. Un Fonds national d'aide d'urgence (FNAU) a également été créé il y a deux ans. Les collectivités locales se mobilisent aussi. Midi-Pyrénées annonce ainsi un « pass mutuelle » pour les étudiants. L'agglomération de Cergy leur propose un « pass culture »: moyennant 5 euros d'abonnement, ils ont accès à tous les spectacles pour 5 euros au maximum.
Reste un problème de fond : à vingt ou vingt-deux ans, beaucoup d'étudiants souhaiteraient ne plus dépendre financièrement de leurs parents. Ici ressurgit la vieille revendication de l'Unef d'une « allocation d'autonomie » pour tous les étudiants. Une revendication qui, dans le contexte actuel, a peu de chances d'être satisfaite...
Etre étudiant en 2011 : les documents

Les étudiants en tant que tels forment une catégorie sociale peu étudiée, que ce soit par l'Insee ou par le Cereq. Voici deux des rares études disponibles sur leurs conditions de vie: L'étude 2011 de l'Observatoire de la vie étudiante et La dernière édition de l'enquête nationale sur la santé des étudiants menée par le groupe mutualiste LMDE.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Jean-Claude Lewandowski. Kas nad esimesed ohvrid kriisi? Või on see pigem rahvastiku säästnud probleeme kuu lõpus? On õpilaste elu, diagnoosimine sõltub isiku vahel väga tume nägemine või pessimistlik, ning suhteline optimism. Kõik vaheetappides.
See raske mõista nähtust mitmel põhjusel.
Esiteks, õpilased kui sellisel kujul sotsiaalsesse gruppi vähe uuritud, kas Insee või Cereq (Centre for Study ja Teadusministeeriumi kvalifikatsioon). Üliõpilased kui selline vorm sotsiaalsesse gruppi vähe uuritud, kas Insee või Cereq. Siin on kaks vähesed uuringud kättesaadavad oma elu: 2011 uuring Observatory üliõpilaselu ning viimases numbris riiklikus uuringus üliõpilane haigekassa grupp eesotsas LMDE. Velle...
25 juin 2011

Le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger

http://www.vincentabry.com/wp-content/uploads/2011/01/portail-gouvernement.jpgLe ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, a présenté le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger.
Ce plan est l’aboutissement d’une consultation organisée par le ministère des affaires étrangères et européennes depuis trois ans auprès de tous les partenaires concernés. Il poursuit trois grands objectifs :
- conforter les missions et les moyens du réseau scolaire homologué, en consacrant des moyens significatifs (420 millions d’euros par an pour 2011-2013) à ce réseau de 470 établissements qui accueille près de 300.000 élèves (dont 55% étrangers) dans 130 pays et qui est cofinancé par les familles. En outre, un effort particulier est fait par l’Etat pour l’aide à la scolarité des enfants français grâce aux bourses scolaires et à la prise en charge de la scolarité au lycée décidée par le Président de la République. Le rôle de la Mission laïque française, acteur associatif historique, est conforté par la conclusion d’une convention avec l’Etat et d’un protocole avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger ;
- mieux piloter la politique scolaire à l’étranger, avec une « cartographie de l’enseignement français à l’étranger », qui doit permettre d’élaborer une véritable stratégie de l’offre scolaire, et associer l’ensemble des partenaires français et étrangers de l’enseignement français dans le monde ;
- créer un nouvel instrument pour développer la présence éducative française dans le monde, avec la création d’un label « FrancEducation », qui sera délivré à partir de l’année scolaire 2011-2012 à une centaine d’établissements d’excellence étrangers. Ce label concernera les établissements qui, tout en maintenant l’éducation de leurs élèves dans les programmes du pays, souhaitent lui donner une dimension internationale en l’adossant au modèle éducatif français. Enfin, la France proposera aux bacheliers à l’étranger d’intégrer, dans les pays d’accueil et en France, les filières universitaires d’excellence créées par et avec les universités françaises.
http://www.vincentabry.com/wp-content/uploads/2011/01/portail-gouvernement.jpg Államminiszter, külügy-és európai ügyekért felelős ismertette a fejlesztési terv francia oktatási külföldön.
Ez a terv a betetőzése konzultáció által szervezett Külügyi és Európai Ügyek három évig az összes érintett partnerekkel.
Ez három fő célkitűzése van:
- Konszolidálása küldetések és lehetőségek az iskola által jóváhagyott rendszer jelentős erőforrásokat fordít (420 millió euro évente a 2011-2013), hogy ez a hálózat a 470 intézmény, hogy a házigazdák közel 300.000 hallgató (55% külföldi) 130 országok finanszírozzák a családok
. Még több...
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