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Formation Continue du Supérieur

23 décembre 2008

La plateforme multimédia du Collège de France

Depuis le 11 décembre 2008 le site web du Collège de France
s'est enrichi d'une plateforme multimédia.

Elle regroupe plus de 500 documents : des cours, des colloques, des séminaires et des conférences. Pour y accéder il vous suffit de cliquer dans le menu du haut 'Audio / Vidéo'.
Exemples : Pierre-Louis Lions Equations aux dérivées partielles et applications Théorie des jeux de champ moyen et applications.
Luigi Rizzi  Aux origines du dialogue humain : Parole et musique Comment formaliser la diversité des langues.

  Multimediální platformu z College de France. Obsahuje více než 500 dokumentů: kurzy, sympozií, seminářů a konferencí.

23 décembre 2008

Formation professionnelle: les partenaires sociaux renvoient la négociation au 6 janvier

La négociation sur la formation professionnelle n'a pas abouti lundi soir à un accord, patronat et syndicats ayant décidé de se retrouver le 6 janvier pour une ultime séance, malgré les pressions du gouvernement pour une conclusion avant la fin de l'année.
Les partenaires sociaux négocient depuis fin septembre sous la pression du président de la République, qui les a exhortés à conclure avant la fin 2008 "une réforme ambitieuse", en vue d'un projet de loi début 2009.
Mais lors de la septième - et qui devait être en principe la dernière - séance de négociation, lundi, syndicats et patronat n'ont pas réussi à finaliser un accord, préférant se donner un nouveau rendez-vous en début d'année, afin de pouvoir étudier le nouveau texte présenté par le patronat dans la soirée.
Cette décision n'est pas pour déplaire à Thierry Lepaon (CGT), qui dès le début de la matinée avait émis l'idée de ne pas s'en tenir au cadrage imposé par le gouvernement. "On va pouvoir négocier sereinement", s'est félicité le syndicaliste, soulignant des "avancées" dans le nouveau texte.
"Pour nous, le 6 janvier, c'est bien la dernière séance, qui finalisera les derniers points encore à négocier", a déclaré Stéphane Lardy (FO), estimant que les partenaires sociaux avaient "bien avancé, même si au démarrage c'était du diesel".
Annie Thomas (CFDT) a cependant évoqué un sentiment de "déception" à cause du "rythme et de la méthode" de la négociation.
Le nouveau texte patronal prévoit notamment la mise en place d'un "fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels" (FPSPF), destiné notamment à améliorer la formation des salariés les moins qualifiés et des demandeurs d'emploi.
Ce fonds, qui remplacerait l'actuel Fonds unique de péréquation (FUP, chargé de gérer les excédents des cotisations patronales collectées par les organismes paritaires), serait alimenté par un pourcentage compris entre 5 et 12% des sommes dues au titre de la contribution légale obligatoire des entreprises, soit un montant compris entre 300 et 800 millions d'euros.
Pour la CFDT, qui avec la CGC avaient souhaité que ce fonds soit abondé à hauteur d'un milliard, "la fourchette basse est trop basse".
Nicolas Sarkozy avait demandé aux partenaires sociaux qu'une "part significative" des 5,7 milliards d'euros qu'ils gèrent paritairement au titre de la formation professionelle soit destinée à la formation des salariés les moins qualifiés et des demandeurs d'emplois.
Pour Olivier Gourlé (CFTC), ce fonds paritaire permettrait ainsi de "garder la main" sur la formation.
Une partie de ces contributions serait faite "à titre structurel" (5%), et l'autre à "titre conjoncturel" (de 0 à 7%), en fonction de la situation économique et sociale, et des besoins en terme de formation pour les salariés de certains bassins d'emplois ou entreprises touchés par des restructurations.
Pour parer rapidement aux effets de la crise, le patronat a également proposé la mise en place, dès le premier trimestre 2009, de "dispositifs transitoires" pour les demandeurs d'emplois et les salariés les moins formés, sans attendre l'effectivité de l'accord, répondant ainsi à la demande de la CFDT de créer un fonds d'urgence pour les salariés en chômage partiel.
Le patronat a proposé aussi la création d'un conseil paritaire national d'évaluation de la formation professionnelle, afin de "rendre compte à nos mandants et à la collectivité nationale des dispositifs mis en place, et "apporter de la transparence et de la lisibilité", a expliqué Jean-François Pilliard (Medef), chef de file de la délégation patronale.
Source : http://www.vousnousils.fr/. Autre article : http://www.vousnousils.fr/.

23 décembre 2008

Accord entre Paris et le Vatican : les établissements catholiques d’enseignement supérieur

Accord de reconnaissance des diplômes (même profanes) entre Paris et le Vatican : les établissements catholiques d’enseignement supérieur

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Certains établissements catholiques d’enseignement supérieur ont intégré ou voudraient intégrer un PRES (Pôle de Recherches et d'Enseignement Supérieur)

L’Université catholique de Lyon est membre du PRES "Université de Lyon". L'Université catholique de Lille est membre du "campus Grand Lille" et du PRES "Université Lille-Nord de France". L'Institut Catholique de Toulouse a fait candidature pour devenir membre associé du PRES "Université de Toulouse".

La France compte cinq universités catholiques, regroupées au sein de l’Union des établissements d’enseignement supérieur catholiques (Udesca) :
– l’Université catholique de l'Ouest, à Angers, fondée en 1875 (11 500 étudiants, dont 68 préparant un diplôme canonique),
– l’Université catholique de Lille, fondée en 1875 (20 000 étudiants, dont 332 préparent un diplôme canonique),
– l’Université catholique de Lyon, fondée en 1875 (7 400 étudiants, dont 448 préparent un diplôme canonique),
– l’Institut catholique de Paris, fondé en 1875 (23 000 étudiants, dont 1 000 préparant un diplôme canonique),
– l’Institut Catholique de Toulouse, fondé en 1877 (3 400 étudiants).
Le Saint-Siège reconnaît également en France deux instituts supérieurs d’études ecclésiastiques :
– le Centre Sèvres, à Paris, issu des facultés jésuites érigées en 1932 (250 étudiants, dont 185 préparant un diplôme canonique),
– la Faculté Notre-Dame de l’École Cathédrale, fondée par le diocèse de Paris en 1999.

Rome reconnaît par ailleurs les diplômes de la faculté de théologie catholique de l’Université de Strasbourg (fondée en 1567).

22 décembre 2008

Découvrez le guide du 5ème risque au CNFPT

A l'occasion de la 11e édition des Entretiens territoriaux de Strasbourg, organisée début décembre, le CNFPT a présenté un guide intitulé "Enjeux du cinquième risque pour les collectivités territoriales : quels dispositifs de formation pour demain ?".
Au moment où les débats autour de la mise en place d'un cinquième risque de protection sociale sont au cœur de l'actualité, le CNFPT a initié un groupe de travail afin de réfléchir aux besoins de formation créés par la prise en charge des personnes en perte d'autonomie (âgées ou handicapées) par les collectivités territoriales.  5eme-risque.pdf
Anlässlich der 11. Ausgabe der Gespräche Gebietsrechte Straßburg, die Anfang Dezember, die CNFPT hat einen Leitfaden mit dem Titel "Herausforderungen des Fünften Gefahr für die Gebietskörperschaften: welche Ausbildung für die Zukunft?".
Zum Zeitpunkt der Diskussion um die Einführung eines fünften Risiko der sozialen Sicherheit sind in den Blickpunkt der Öffentlichkeit, die CNFPT hat eine Arbeitsgruppe, um über den Bedarf an Ausbildung, die durch die Unterstützung von Personen Verlust der Selbständigkeit in der (älteren oder behinderten Menschen) von den Gebietskörperschaften. 5eme-risque.pdf

22 décembre 2008

Un nouveau site unique pour ANPE et ASSEDIC

Parallèlement au chantier de la fusion de l'ANPE et de l'Assédic se prépare logiquement aussi celui de la fusion, à terme, des sites www.anpe.fr et www.assedic.fr en un site unique, www.pole-emploi.fr. La page d'accueil du nouveau site existera dès le 5 janvier, date officielle annoncée pour la création de Pôle emploi. Dans un premier temps, cette page d'accueil redirigera les internautes vers les deux sites historiques, l'agrégation des deux sites devant ensuite être réalisée progressivement durant l'année 2009. Avec 800.000 visiteurs par jour sur le site de l'ANPE et l'évidente importance des informations liées à l'indemnisation gérées par le site de l'Assedic, mieux vaut en effet être prudent...

Logo Pôle emploi

D'ores et déjà, une page de "mire" ou page d'attente a été créée. Afin que www.pole-emploi.fr bénéficie d'emblée d'un bon référencement dans les moteurs de recherche, les équipes en charge de ce développement sollicitent d'ailleurs actuellement les acteurs locaux œuvrant dans le domaine de l'emploi (collectivités, associations, etc.) pour qu'ils fassent figurer la nouvelle adresse sur leur propre site.

Nové lokality pro jediného ANPE a ASSEDIC. Vedle výstavby fúze z ANPE ASSEDIC připravuje a logicky také k fúzi, v průběhu času, místa www.anpe.fr a www.assedic.fr do jediného místa, www.pole Zaměstnanost.com.

22 décembre 2008

Accord de reconnaissance des diplômes (même profanes) entre Paris et le Vatican : suites et réactions

 

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Les diplômes des universités catholiques reconnus par l’État

Marc Ollivier

http://www.sauvonsluniversite.com/ :
La question des disciplines profanes aurait, elle, été introduite lors de la négociation de l’accord entre le Quai d’Orsay et la Secrétairerie d’État du Vatican.
« C’est sans doute une avancée, mais j’en ignore le contenu et la portée », avoue le P. Quesnel, qui ne peut dire si les universités catholiques vont désormais pouvoir conférer directement licences ou masters, ou si leurs étudiants diplômés d’un master seront acceptés en doctorat dans le cadre d’une équivalence… « Jusqu’à présent, tous nos rapports avec le ministère de l’enseignement supérieur ont été dans le cadre d’une convention avec une université publique ou du jury rectoral », nous précise-t-il.
Difficile donc de dire la portée exacte de cet accord, qui pourrait concerner 14 000 étudiants préparant des diplômes nationaux dans les cinq universités catholiques. Il faut y ajouter 4 000 étudiants dans ce qu’il est convenu d’appeler les « sciences ecclésiastiques » (théologie, philosophie et droit canonique), non seulement dans les universités catholiques, mais au Centre Sèvres ou à l’École Cathédrale, dont les facultés de théologie sont reconnues par le Saint-Siège.
Reste à savoir quand cet accord sera applicable. Jeudi, le Quai d’Orsay n’était pas en mesure de préciser si une ratification par voie parlementaire était requise. Il faudrait alors compter avec les réactions laïques : aux lendemains du discours du Latran, quand le président de la République avait évoqué cette idée de reconnaître les diplômes des universités catholiques, nombreux avaient été ceux qui dénoncèrent « la fin du service public laïque ».

Le Communiqué Technique sur France Diplomatie :
Signature d’un accord entre la France et le Saint Siège (18 décembre 2008)

Mgr Mamberti, secrétaire pour les relations avec les Etats au Vatican, et Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, signeront jeudi 18 décembre au Quai d’Orsay (hôtel du Ministre) à 12 heures 45 un accord sur la reconnaissance des diplômes et des grades dans l’enseignement supérieur.
Les journalistes et preneurs d’images qui souhaitent assister à la cérémonie voudront bien se présenter à partir de 12h 30, munis de leur carte de presse et d’une pièce d’identité au ministère des Affaires étrangères et européennes 1, rue Esnault Pelterie, Paris 7ème.

http://www.zenit.org/ :
L'accord s'inscrit dans le « processus de Bologne » européen visant à créer un espace commun pour l'enseignement supérieur, par la reconnaissance des diplômes émis par les instituts d'études supérieures des pays européens, a précisé le Saint-Siège. C'est aussi une façon de mettre en œuvre la Convention sur la reconnaissance des titres d'études relatifs à l'enseignement supérieur dans la région européenne », élaborée par le Conseil de l'Europe et l'UNESCO et adoptée le 11 avril 1997 lors de la conférence de Lisbonne, ajoute la salle de presse du Saint-Siège.
L'Accord sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l'enseignement supérieur compte 6 articles définissant l'objet de l'entente, son champ d'application, la date d'entrée en vigueur, les modalités de sa mise en œuvre, la résolution des éventuelles controverses, et sa durée, continue le communiqué romain.
Quant au protocole supplémentaire, il donne les principes énoncés dans l'accord, à propos des périodes d'étude, des grades et diplômes, de la continuation des études, dans un grade de même niveau ou dans un grade de niveau supérieur.
Pour la France, il s'agit des grades et diplômes délivrés par l'Etat dans les instituts d'enseignement supérieurs, pour le Saint-Siège, il s'agit des titres des universités catholiques, des facultés ecclésiastiques, et des instituts d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège. Il revient à la Congrégation pour l'éducation catholique de présenter une liste de ces instituts et des diplômes, qui sera régulièrement mise à jour et communiquée à la France.
Les autorités préposées à la reconnaissance des diplômes sont, en France le Centre national pour la Reconnaissance académique et professionnelle (Centre ENIC-NARIC France, auprès du Centre International d'Etudes Pédagogiques - CIEP), ainsi que l'institut d'enseignement supérieur auprès duquel a lieu la poursuite des études et la reconnaissance des périodes d'études accomplies. Pour le Saint-Siège, c'est le bureau compétent de la nonciature apostolique.
L'accord entrera en vigueur une fois complétées les formalités, et son application sera graduelle et progressive.

21 décembre 2008

L’accès à l’enseignement supérieur dans le monde

Source : http://www.inegalites.fr/.
Le taux d’accès à l’enseignement supérieur atteint 5 % en Afrique Sub-saharienne contre 70 % en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest.
Le taux d’accès à l’enseignement supérieur dans le monde est passé de 18 % à 25 % des jeunes en âge d’être scolarisés entre 1999 et 2006. Ce taux progresse partout, dans les pays riches (de 55 % à 67 %), mais aussi dans le monde en développement (de 11 % à 17 %). Mais la hausse est encore plus rapide au Nord qu’au Sud, l’écart passant de 44 à 50 points de pourcentage entre 1999 et 2006.
C’est en Asie de l’Ouest et du Sud (11 %) et surtout en Afrique Sub-saharienne (5 %) que l’on compte le moins de jeunes scolarisés dans le supérieur, alors que la proportion atteint 70 % en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest, qui ont été marqués ces dernières décennies par une massification des universités. Et encore, ces données ne prennent pas en compte ni la qualité des enseignements, ni les moyens disponibles pour les étudiants, parfois très inégaux entre les pays.
Pour en savoir plus :
Les données détaillées par pays sont disponibles sur le site de l’Unesco.
Avertissement :
Comme très souvent pour les données sur l’éducation, il faut considérer ces chiffres avec une grande précaution, plutôt comme des ordres de grandeur : beaucoup sont des estimations, tous les pays ne comptent pas de la même façon, certains chiffres peuvent revêtir un aspect politique. Parmi les chiffres sur l’enseignement supérieur, il est douteux que le taux ait pu progresser de 39 % à 57 % dans les pays en transition en l’espace de sept ans.
Přístup k vysokoškolskému vzdělávání ve světě. Míra přístupu k vysokoškolskému vzdělání dosáhl 5% v sub-saharské Africe, proti 70% v Severní Americe a západní Evropě. Zdroj: http://www.inegalites.fr/. Další informace: podrobné údaje v jednotlivých zemích jsou k dispozici na webových stránkách UNESCO.

Taux d'accès à l'enseignement supérieur dans le monde
Unité : %
 
1999

2006
Pays développés 55 67
Pays en développement 11 17
Pays en transition 39 57
Pays Arabes 19 22
Europe de l'Est et centrale 38 60
Amérique Latine 21 31
Amérique du Nord, Europe de l'Ouest 61 70
Asie de l'Ouest et du Sud 7 11
Asie de l'Est 14 25
Afrique Sub-Saharienne 4 5
 
Ensemble du monde 18 25
 
Source : Unesco. Rapport mondial de suivi de l'éducation pour tous 2009

 

20 décembre 2008

Le 4e Forum régional de la formation en Poitou-Charentes, les 18 et 19 février 2009 à POITIERS

La formation est-elle un objet économique, un secteur économique comme les autres ? Quelles formes peut prendre la commande publique pour assurer la qualification des personnes les plus en difficultés ? Peut-on encore évoquer LE marché de la formation continue ? Comment concevoir aujourd’hui la formation, entre marché et service public ?
Sur ce thème, la Région Poitou-Charentes organise les 18 et 19 février 2009 à POITIERS le 4ème Forum régional de la formation. Cet évènement s’adresse aux acteurs de la formation et souhaite favoriser le développement d'une culture commune sur les conditions de mise en œuvre de la formation tout au long de la vie. Un appel à contribution lancé en juin 2008 a permis de mettre en dialogue l'expérience de terrain et la recherche universitaire, mobilisant ainsi une quinzaine d’interventions qui constituent le programme de ce Forum Formation 2009.
Programme prévisionnel et inscription prochainement accessibles sur le site de la Région Poitou-Charentes : http://www.poitou-charentes.fr/
Les actes en ligne du 3e Forum (29-30 janvier 2008, Châtellerault) : Actes 1ère journée, Actes 2e journée.
Il 4 ° Forum regionale di formazione in Poitou-Charentes, 18 e 19 febbraio 2009 POITIERS. Come progettare la formazione di oggi, tra mercato e servizio pubblico? Programma di pianificazione e di registrazione presto disponibile sul sito del Poitou-Charentes: http://www.poitou-charentes.fr/. Atti 3a Forum on-line (29-30 gennaio 2008, Châtellerault): Atti 1 ° giorno, 2 giorni At.

20 décembre 2008

Apprentissage: répartition entre les 26 régions des ressources de la première section du FNDMA (année 2008)

Apprentissage: répartition entre les 26 régions des ressources de la première section du FNDMA (année 2008)
Les ressources attribuées à la première section du Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage au titre de l'année 2008 sont réparties entre les fonds régionaux de l'apprentissage et de la formation professionnelle continue conformément à un tableau annexé à un arrêté du 10 décembre 2008 à hauteur de 190 millions d'euros. Texte du JORF du 18 décembre 2008
Learning: distribution among the 26 regions of the resources of the first section of FNDMA (year 2008)

The resources allocated to the first section of the National Development and modernization of learning for the year 2008 are distributed among the regional funds of learning and continuing vocational training in accordance with a schedule to an order 10 December 2008 up to 190 million euros. JORF text of 18 December 2008

20 décembre 2008

Etranges étonnements sur ce qui était déjà annoncé dans Le Figaro le 21 décembre 2007

Processus de Bologne : Accord de reconnaissance des diplômes (même profanes) entre Paris et le Vatican, PARIS, 18 déc 2008. Etranges étonnements sur ce qui était déjà annoncé dans Le Figaro le 21 décembre 2007

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La France et le Vatican ont signé jeudi à Paris un accord de reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur, a annoncé dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
L'accord a été signé par le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, et le secrétaire pour les Relations du Saint-Siège avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti.
"Cet accord a pour objet de reconnaître la valeur des grades et des diplômes canoniques (théologie, philosophie, droit canonique) ou profanes délivrés par les établissements d'enseignement supérieur catholiques reconnus par le Saint-Siège et de faciliter les différents cursus universitaires", a indiqué le Quai d'Orsay dans son communiqué. source : La Croix.
Réactions de l'UNSA :
UNSA Éducation pose les trois questions suivantes au Gouvernement :
1) Le Ministre des Affaires Étrangères aurait-il compétence pour gérer l’enseignement supérieur ?
2) Un État étranger peut-il désigner des établissements français en capacité de délivrer des diplômes français ?
3) N’est-ce pas aussi une atteinte fondamentale à la laïcité de la République et de l’Université, seule habilitée jusqu’à présent à pouvoir délivrer les diplômes  nationaux que sont les grades universitaires après avis du Cneser ?
Précision dans le Communiqué de l'Ambassade de France au Royaume-Uni :
A cette occasion, ils ont signé un accord sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur entre la France et le Saint-Siège, dans le cadre de la Convention de Lisbonne du 11 avril 1997 et du processus de Bologne.
Précisions et excellente analyse de tous les éléments dans La Croix :
La France et le Saint-Siège ont signé jeudi 18 décembre au Quai d’Orsay un accord sur la reconnaissance des diplômes de l’enseignement supérieur.
C’était il y a tout juste un an. Le 20 décembre 2007, au palais du Latran à Rome, Nicolas Sarkozy relevait que, « aujourd’hui encore, la République maintient les congrégations sous une forme de tutelle, refuse de reconnaître un caractère cultuel à l’action caritative ou aux moyens de communication des Églises, répugne à reconnaître la valeur des diplômes délivrés dans les établissements d’enseignement supérieur catholiques alors que la convention de Bologne le prévoit, n’accorde aucune valeur aux diplômes de théologie ». « Je pense que cette situation est dommageable pour notre pays », continuait le président de la République dans ce discours qui fit grand bruit.
En clair, la France s’engage à reconnaître désormais la valeur des titres et diplômes, canoniques (théologie, philosophie, droit canonique) ou profanes, délivrés par « les établissement d’enseignement supérieur catholiques reconnus par le Saint-Siège », précise le texte signé par la France et le Saint-Siège.
Cette signature, jeudi, sous les ors du grand salon du Quai d’Orsay, est historique. Elle revient sur une situation d’infériorité de l’enseignement supérieur catholique vieille de plus d’un siècle. Car si, en 1875, la IIIe République a proclamé la liberté de l’enseignement supérieur, elle avait très vite, dès 1880, à l’initiative de Paul Bert et Jules Ferry, réservé l’attribution des titres universitaires aux seules universités publiques. En 1984, le Conseil d’État a estimé que ce principe du monopole d’État de la collation des grades universitaires s’imposait même au législateur.
Extrait du site du Figaro du 21 décembre 2007 : Harmonisation des diplômes
Ainsi, dans les mois prochains, l'État devrait publier une circulaire relative à la reconnaissance d'une équivalence des diplômes entre les universités et les cinq instituts catholiques français (Paris, Lille, Lyon, Toulouse et Angers). La France se mettra ainsi en conformité avec les accords de Bologne sur l'harmonisation des diplômes, signés en juin 1999 avec 44 autres pays, dont le Saint-Siège. En France, la reconnaissance, partielle, dépend d'accords signés au cas par cas. Une suite logique des accords de juin 2002 signés entre le ministre de l'Éducation Jack Lang et Mgr François Tricard, alors président de l'Union des établissements d'enseignement supérieur catholique, reconnaissant leur contribution à «l'effort collectif de l'enseignement supérieur».

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