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Formation Continue du Supérieur

7 avril 2009

Pôle emploi lance un marché

Pôle emploi lance un marché pour l’insertion professionnelle et le placement. Date limite : 6 mai 2009 à 16h30.
La Direction générale de Pôle emploi vient de publier un appel d'offres en direction de l'ensemble des opérateurs et acteurs de l’insertion professionnelle et du placement. Les titulaires de ce marché devront accompagner Pôle Emploi dans la prise en charge intensive et le placement des publics très éloignés de l’emploi (lot 1), ainsi que l’accompagnement et le retour à l’emploi des licenciés économiques (lot 2).
Ce marché est prévu pour deux années à compter du 1er juillet 2009. Il sera reconductible pour une année supplémentaire. Il est organisé par région ou bassin d’emploi. Son objectif est le placement de 170 000 personnes éloignées de l’emploi (lot 1) et de 150 000 licenciés économiques (lot 2).
L’annonce relative à l’appel d’offres est consultable sur le site du Bulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics (http://www.boamp.fr) et sur le site du Journal Officiel de l’Union Européenne (http://ted.europa.eu). L’ensemble du dossier de consultation est téléchargeable sur le site : http://pole-emploi.marches-publics.fr . Vous pouvez obtenir des informations complémentaires à l’adresse suivante : prestations.2009@pole-emploi.info
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Απασχόληση κέντρο ξεκινά μια αγορά για την επαγγελματική κατάρτιση και την τοποθέτηση. Προθεσμία: May 6, 2009 στις 16:30. Το σύνολο του πακέτου διαβούλευσης είναι διαθέσιμα στην ιστοσελίδα: http://pole-emploi.marches-publics.fr. Μπορείτε να βρείτε πληροφορίες, στην ακόλουθη διεύθυνση: @ prestations.2009 καλάμι emploi.info. Περισσότερα...
6 avril 2009

IUT-universités : la circulaire définissant leurs relations publiée au BO

La circulaire définissant les relations entre les universités et les IUT est parue au BO du 2 avril 2009. Elle fait suite à l’accord trouvé entre le ministère de l’Enseignement supérieur, l’ADIUT, l’UNPIUT et la CPU le 12 mars 2009. Les personnels des IUT mobilisés demandaient de leur côté un décret formalisant davantage ces relations qu’une circulaire incluse dans le code de l’éducation. Circulaire_relation_IUT-universites. Source.
Kruhový definuje vztah mezi univerzitami a IUT je zveřejněna v dubnu 2 Soundtrack 2009. Circulaire_relation_IUT univerzity. Pramen. Více...

5 avril 2009

La FCU (Formation Continue Universitaire) et l'AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) 3

Rapport de synthèse des évaluations des universités de la vague B
La formation continue

Les activités de formation initiale et de formation continue demeurent largement disjointes. Seul un nombre très restreint d’universités affichent une politique de Formation Continue correctement définie. Quant à la perception des enjeux liés à la mise en place du processus de formation tout au long de la vie, elle se révèle largement inexistante dans les établissements.
Bien que ce passage soit bref, il mérite de se pencher sur les éléments qui ont amené sa rédaction par les experts de l'Aeres. Voici établissement par établissement ce qui concerne la Formation Continue Universitaire (FCU) dans les rapports d'évaluation des établissements de la vague B.
Partie 3 : Académies de Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Versailles,
Ecoles françaises à l’étranger, Organismes. Suite de l'article 1 et de l'article 2.
Synthesis of the evaluations of the universities of the wave B. Here for each individual establishment regard to continuing education: The FCU in the evaluation reports of the institutions of wave B. Following the Article 1 and the article 2.

Académie de Rennes :

- L’université de Bretagne occidentale :
II - La formation continue
L’orientation politique de la formation continue et de l’éducation permanente est confiée à une vice-présidence assistée d’un « conseil d’orientation et de gestion des actions de la formation continue et de l’éducation permanente ». Son développement est le résultat d’une volonté politique forte de l’établissement depuis plusieurs contrats quadriennaux. La mise en oeuvre de cette politique est confiée principalement au « service universitaire de la formation continue et de l’éducation permanente » (SUFCEP). Ce service commun assure, en liaison avec les composantes, l’ingénierie pédagogique et administrative des actions de formation continue et d’éducation permanente. Il faut noter que, à côté de ce service, existent des pôles de développement de la FCau sein des IUT de Brest et de Quimper et de l’UFR de médecine.
Le SUFCEP est structuré en fonction de ses diverses missions. Chacune des 7 structures qui le composent (ingénierie de la formation, reprise des études et validation des acquis, bilan de compétences, formation d’adultes, apprentissage, formation de formateurs, éducation permanente), auxquelles il faut ajouter une cellule administrative, dispose de ses moyens propres. Il emploie 36,5 ETP dont 25,6 sont financés par l’université. Au sein du SUFCEP, l’unité de recherche action en formation de formateurs (URAFF) peut jouer un rôle important et notable dans la formation des enseignants-chercheurs, des tuteurs de stage et d’apprentissage. Les indicateurs de la FC qui avaient connu une bonne progression à la fin des années 1990 connaissent une certaine stagnation depuis cette période. Cela est aussi vrai pour les recettes que pour le nombre d’heures/stagiaires.
Il n’en demeure pas moins que l’UBO reste bien positionnée, en assurant le quart du nombre d’heures/stagiaires et le tiers du chiffre d’affaires des universités de Bretagne. Il faut également noter le nombre important de dossiers de VAE traités par l’université. Entre 2002 et 2006, l’UBO a reçu 922 dossiers, en a accepté 882 et a délivré 240 diplômes à ce titre. Un projet de développement de la VAE, soutenu par le FSE, s’est traduit par plusieurs actions telles que l’évaluation des procédures de VAE déjà en place, la mise en oeuvre d’une démarche qualité, la formation des différents acteurs de la VAE, la création et l’amélioration des outils d’accompagnement et de suivi des candidats et le développement de la communication.
Un effort significatif du service a été réalisé en dehors du champ strict de la formation continue en matière d’apprentissage et d’alternance au cours du quadriennal 2004-2007 plaçant l’UBO à un très bon niveau aussi bien dans la région qu’au niveau national (286 apprentis en 2006 soit 1,61 % du nombre d’étudiants).
Il faut souligner que la formation continue (au sens large) est un secteur actif et dynamique au sein de l’UBO, que le service qui en a la charge (SUFCEP) est bien structuré, qu’il assure ses missions avec efficacité et un pilotage effectif des activités de la formation continue au sein de l’université (pages 13-14).

- L’université de Rennes I :
III - Formation continue
La formation continue et la VAE sont certainement des points forts de cette université. Ce succès est dû à une bonne communication, à une sérieuse logistique d’accompagnement, à un contact permanent avec les entreprises qui permettent des formations sur mesure. L’IPAG contribue à ce succès dans la reprise d’études pour la préparation aux concours de la fonction publique (page 12).
- L’université de Haute Bretagne - Rennes II :
Elle accueille un peu plus de 20 000 étudiants, 1 010 suivent les enseignements à distance. 2 311 étudiants sont inscrits en formation continue (page 5).
La formation continue (SFC) dont la réorganisation a été confiée à un spécialiste de marketing qui a fait, à la demande de la présidence, un ensemble de cinquante trois propositions. Elles concernent l’intégration de la formation continue dans les cursus de formations initiales, la collaboration avec les UFR, le soutien à la préparation du DAEU (environ 200 stagiaires), le développement de la VAE (80 dossiers en 2006), la mutualisation des moyens et ressources. Ce programme se heurte à deux obstacles. L’obstacle principal provient des enseignants qui répugnent à faire d’importants efforts supplémentaires non rétribués. Mais aussi on y retrouve la double difficulté endémique de Rennes 2 : comment augmenter le nombre de personnel IATOS affectés dans des structures transversales impulsées et contrôlées par la présidence (page 12) ?
- L’institut national des sciences appliquées de Rennes - INSAR : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école des hautes études en santé publique - EHESP: le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université de Bretagne sud :
Son activité de formation continue est fortement liée aux entreprises locales et la mission d’intégrer les candidats à la reprise d’études au sein des licences et masters professionnels est considérée comme essentielle. On peut constater aussi à l’entrée, au cours des quatre dernières années, une augmentation importante des dossiers traités et, en sortie, un fort taux de réussite (96%) et d’insertion professionnelle. Il existe néanmoins une marge de progression que les bonnes relations entretenues avec les milieux économiques et le projet d’introduire des chaires industrielles devraient favoriser. La demande de formation continue diplômante n’est d’ailleurs aujourd’hui qu’incomplètement satisfaite, « faute de moyens » selon ses responsables (page 7).
II - Points faibles : - un engagement limité en formation continue qui fragilise les relations avec les milieux socio-économiques (page 22).

Académie de Rouen :
- L’université du Havre :
3 La Formation continue
Ce secteur concurrentiel a des difficultés pour trouver sa place face aux organismes existants. Il souffre d'un déficit de reconnaissance en interne (pas d'enseignant recruté spécifiquement pour la FC) et en externe. La proposition de l'Université du Havre de créer un guichet unique accessible aux publics demandeurs doit se concrétiser, bien que la Maison de la formation permanente n'ait pas été retenue au CPER. Par ailleurs, la promotion de la VAE constituerait un élément de développement de la formation continue (page 10).
- L’université de Rouen :
Il apparaît un flux important de VAE, mais la communication des informations vers le service central de scolarité semble présenter des difficultés. Le projet de développement fait état d’une procédure lourde devant être améliorée par les propositions du comité de pilotage (page 14).
Le service de formation continue est globalisé à l’ensemble des services de l’université : son chiffre d’affaires est relativement stable, compte tenu de la concurrence et du programme régional qui a tendance à diminuer. Il gère également un CFA public, qui semble fonctionner de façon satisfaisante. Les HC sont payées directement par le service de formation continue, pour 400 000 euros (page 23).

Académie de Strasbourg :
- L’université de Haute Alsace :
IV – Stratégie en matière de formation continue
Le service de formation continue (SERFA) existe depuis la fondation de l’université. Le directeur, enseignant-chercheur et chimiste, est à la tête du service depuis plus de vingt ans. Outre le directeur, son adjoint et un comptable, le service a 5 chefs de projet. Pour un tiers, les actions menées sont des actions courtes, mais la répartition en nombre de stagiaires se fait de façon à peu près équivalente entre les deux types d’actions. Le SERFA offre une vingtaine de formations diplômantes. La part des étudiants en formation continue diplômante est de 5,3% à l’UHA, ce qui est supérieur à la moyenne nationale, mais aussi à la moyenne des universités de sa catégorie, dans les deux cas 3,5% (chiffres de la DEPP). Le chiffre d’affaires est de 1,5 M€ annuels pour 1863 stagiaires et 237066 heures stagiaires (chiffres de la DEPP). La part des étudiants en formation diplômante reflète bien la spécificité de l’UHA qui développe des formations professionnalisantes et dispose donc d’atouts à faire valoir dans ce domaine (page 16).
- L’école nationale supérieure de Chimie de Mulhouse : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université Louis Pasteur - Strasbourg I : aucune mention ni de la formation continue, ni de la VAE.
- L’université Marc Bloch - Strasbourg II : L’organisation de la formation continue, service commun de l’université, est assez éclatée, les centres étant près des UFR. L’organigramme du service reflète un pilotage apparemment efficace. La FC gère deux licences professionnelles dans des secteurs porteurs (banque et collectivités territoriales). Le nombre de personnes inscrites en FC diplômante ou non est bon, compte tenu des domaines de formation de l’UMB ; l’organisation de formations “à la demande” doit être poursuivie et encouragée. L’articulation de la VAE par rapport à la VAP est cependant à améliorer : l’établissement ne délivrant que peu de VAE totales ou partielles (14 pour l’année 2007) page 12.
- L’université Robert Schuman - Strasbourg III :
L’Institut des hautes études européennes (IHEE) est la deuxième UFR. Créé en 1953, il a été rattaché à l’URS au moment de la partition, et est situé à proximité des institutions européennes. Il propose des mentions du master Droit et études européennes et deux programmes en formation continue pour environ 200 étudiants. Un rapprochement avec l’IEP est à l’étude (page 5).
Le Centre d’études internationales de la propriété industrielle (CEIPI, article 33), seul centre en France à former des mandataires français et européens. Il délivre des diplômes d’université et participe à la mention du master de Droit “Droit de la propriété intellectuelle”. Il comprend 216 étudiants majoritairement en formation continue diplômante, environ 1200 auditeurs en formation continue non diplômante et un centre de recherche labellisé jeune équipe en 2007. L’Institut du travail (IDT, article 33) : se définissant “comme une relation privilégiée entre l’université et le monde du travail”, l’IDT forme majoritairement des syndicalistes, représentants du personnel, conseillers prudhommaux, soit 400 stagiaires de formation continue (page 6).
IV – La formation continue et la formation tout au long de la vie
La direction affiche une politique volontariste dans le domaine de la formation continue et en donne pour exemple la nomination d’un chargé de mission auprès de la présidence ainsi que le recrutement d’un ingénieur d’études pour renforcer les compétences du service de formation continue. Un guichet d’accueil a été mis en place dans ce service qui s’occupe également de gérer les dossiers de VAE, dossiers qui restent encore très peu nombreux comme dans la plupart des universités d’Alsace d’ailleurs (15 en 2006-2007 pour l’URS, 28 pour l’ULP). Plus de la moitié des stagiaires reçoivent une formation diplômante et plus de 90% des formations se font sur financement privé, témoignant ainsi de la spécificité de certaines d’entre elles, CEIPI, IDT et EM Strasbourg. Notons le cas particulier du CEIPI qui forme des mandataires français et européens et possède un monopole de formation. Il représente une part importante des recettes de formation continue et bénéficie d’un statut exceptionnel : aucun prélèvement n’est en effet effectué sur ses recettes et on peut espérer qu’avec la création de l’UDS, cet état de fait sera remis en cause.
L’EM Strasbourg affiche des projets ambitieux de développement, largement soutenus par la Chambre de commerce et d’industrie, grâce à la création notamment d’un “executive master”, produit particulièrement rentable dans la plupart des écoles de commerce et des grands établissements et de nature à attirer de nombreux stagiaires tant au plan national qu’international.
Ainsi, l’URS réalise une part non négligeable de la formation continue de l’UDS (Données Cofisup 2005 : les ressources issues des activités de formation continue s’élèvent à 2,4 millions d’euros pour l’URS, 4,4 pour l’ULP et 0,8 pour l’UMB.). Toutefois, compte tenu des champs disciplinaires concernés où la demande est particulièrement élevée notamment dans les entreprises et l’administration publique, d’importantes marges de progression subsistent. La création de l’UDS devrait apporter des avantages en termes de rationalisation de l’offre de formation continue et de sa gestion. Un catalogue unique est en cours d’élaboration. Le Centre commun pourra également apporter son expertise et son appui logistique à l’ensemble des équipes (page 10).
- L’institut national des sciences appliquées de Strasbourg :
6 La formation continue
Respectant son histoire et son ancrage territorial, l’INSA a une activité de formation continue importante, diplômante et non diplômante. La formation non diplômante fonctionne à la carte, avec des produits innovants très appréciés, en particulier par les professionnels du BTP (“La pratique du droit à titre accessoire dans les métiers de l’ingénierie” (durée : 23 jours) ; “Bâtiments à basse énergie” (5 jours) ; …). Quant à l’acquisition d’un diplôme, elle peut se faire selon cinq voies : - ingénieurs INSA par la procédure Fontanet ; - formation d’ingénieurs partenariale avec l’ITII Alsace, couplée avec la formation par apprentissage ; - mastères spécialisés de la Conférence des grandes écoles dans trois spécialités, “Conception innovante”, “Facilities management”, “Eco-conseiller, analyse et gestion de l’environnement” en partenariat avec l’institut Eco Conseil ; - master Ingénierie d’affaires, accessible uniquement en formation continue, en partenariat avec l’Université Robert Schuman ; - DU en “Management des systèmes logistiques”, en partenariat avec l’EMS de l’Université Robert Schuman. En heures stagiaires, la formation continue représente en moyenne 10 000 heures par an, une légère baisse étant constatée en 2007. L’ensemble des actions de formation continue a abondé les ressources propres de 537 000 € en 2006 et 534 000 en 2007. L’institut prévoit une augmentation de ces ressources : 850 000 € en 2012. L’INSA s’est également préoccupé de VAE, habilité à délivrer ses diplômes par cette voie depuis 2005 ; l’école a reçu depuis cette date 59 dossiers, dont trois sont en voie de finalisation. L’INSA est également habilité à organiser les épreuves conduisant au titre d’ingénieur DPE dans la spécialité Travaux publics (page 14).
L’organigramme de la gestion politique de l’école est conçu pour assurer une direction forte. Il est structuré en trois strates : - le comité de direction “normal”, qui adjoint au précédent comité les cinq directeurs de département, le directeur du Centre de formation continue, la directrice des relations internationales, la responsable communication (page 27).
- La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg :
L’administrateur est entouré de : - Une personne chargée de la formation continue et de la communication interne (conservatrice) page 10.
- L’institut Franco-Allemand de Recherches de Saint-Louis - ISL : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Toulouse :
- L’école des mines d’Albi Carmaux : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- Météo - France : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Versailles :
- L’université Paris X - Nanterre :
Le pôle “Métiers du livre”, localisé dans les anciens bâtiments de l’ENS à Saint-Cloud, implique quatre composantes et couvre les compétences des trois métiers du livre : édition, librairie, bibliothèque. L’IUT de Ville-d’Avray y contribue au travers de son département “info-com” avec un DUT “Métiers du livre”, l’UFR SITEC avec une licence professionnelle “Métiers de l’édition et ressources documentaires”, l’UFR LLPHI avec une licence et un master professionnels et enfin Médiadix, Centre de formation continue (service général de l’université ; service commun dérogatoire) qui forme les personnels des bibliothèques et attire de nombreux professionnels en formation continue (page 14).
IV – La formation continue
En 2004-2005, 600 personnes étaient inscrites en formation continue dont 75% au Centre d’éducation permanente (CEP) et 25% dans les composantes. En 2007-2008, 1 300 personnes sont inscrites sous le régime FC dont 55% dans les composantes et 45% au CEP. Les contrats de professionnalisation ont aussi contribué à développer la FC et leur développement est souhaité. Le chiffre d’affaires annuel est de plus de 2 millions d’euros (hors IUT de Ville-d’Avray) et un résultat financier de l’ordre de 200 K€ revient à l’université. A côté du directeur entouré de 4 MCF, 4 PRAG et 1 PRCE, le CEP emploie 17 personnes sur des emplois gagés et sur contrats. L’activité de formation continue bénéficie de la proximité avec le pôle de la Défense et tisse de nombreux liens avec les entreprises qui y sont installées. Le CEP a des contacts avec le CNAM pour les sciences de l’éducation, des relations étroites avec la formation continue de Paris 11 et quelques liens avec celle de Paris 13. A compter du 1er septembre 2008, le CEP deviendra le CREFOP, qui devrait avoir pour mission de coordonner les démarches vers les entreprises dans une approche globale de construction de partenariat. Par ailleurs,le CREFOP devrait prendre en charge la coordination et le développement de la collecte de la taxe d’apprentissage (1,5 à 2 millions d’euros selon les années), la gestion des stages et la promotion des diplômes.
Un point faible reste la VAE. L’université est consciente des difficultés qu’elle rencontre dans le développement de la VAE qui n’est pas dans la culture de ses enseignants-chercheurs. Avec la mise en place du CREFOP, on ne peut qu’encourager l’établissement à poursuivre le développement de ses activités de formation continue, mais aussi lui demander de répondre à ses missions en matière de VAE (page 16).
I – Points forts : La formation continue (page 31).
- L’université Paris-Sud 11 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école polytechnique : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Ecoles françaises à l’étranger
- Casa de Velázquez : aucune mention ni de la formation continue, ni de la VAE.
- École française d’Athènes :
L’École conduit des actions de formation continue de ses personnels, spécialement dans les domaines linguistique et informatique. Le directeur, par ailleurs, estime que lui-même et ses collègues des autres écoles françaises à l’étranger devraient, comme tout chef d’établissement, pouvoir bénéficier de sessions de formation au moment de leur prise de fonctions.
- École française d’Extrême-Orient : aucune mention ni de la formation continue, ni de la VAE.
- École française de Rome :
Les questions relatives à la formation continue des fonctionnaires ne semblent constituer ni un enjeu, ni une préoccupation majeure de l’équipe de direction, ce qui se conçoit aisément, s’agissant presque exclusivement de cadres confirmés dont le recrutement à fait l’objet d’une sélection (page 14).
En vue d’améliorer la professionnalisation, la direction a manifesté à plusieurs reprises son souhait de “repyramider” son dispositif de ressources humaines, de réétudier l’organisation des secrétariats et de veiller à organiser la formation continue de façon plus systématique ; toutefois, elle ne dispose pas, à l’heure actuelle, de documents formalisés permettant de porter un jugement sur ses intentions en matière de repyramidage et de redéploiements internes, ainsi que dans le domaine de la formation continue du personnel (page 15).
- Institut français d’archéologie orientale :
IV – Formation continue
Un très gros effort de formation de l’ensemble des personnels doit être relevé. Celui-ci s’impose d’autant plus que personnel local comme personnel métropolitain doivent affronter des difficultés linguistiques de plus en plus lourdes (recul de la connaissance du français en Égypte ; exigence accrue de la connaissance de l’arabe pour les chercheurs métropolitains) et une nécessaire adaptation aux évolutions technologiques.
Un personnel chargé de la mise en oeuvre de cette politique a été recruté et la concertation, à ce propos, entre les chefs de service et la direction a été mise en place (page 16).

Organismes :
- Le centre national de la recherche scientifique - CNRS : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’INSERM : aucune mention ni de la formation continue, ni de la VAE.
- Le commissariat à l’énergie atomique : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut national de recherche agronomique : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut national de recherche en informatique et en automatique : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut de recherche pour le développement : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- CEMAGREF - Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts : En complément de la politique développée pour adapter les ressources humaines à l’évolution de ses missions, le CEMAGREF a mis en place un système de formation continue qui se caractérise par un taux élevé d’agents formés (plus de 60% par an) et ce, sans différence notable entre les différentes catégories de personnel. Par exemple, une formation continue à la langue anglaise a été organisée pour remédier au faible taux d’usage de langue anglaise en conversation courante, qui constitue un frein aux partenariats européens et internationaux ainsi qu’aux échanges (page 8).
La politique de partenariat entre le CEMAGREF et l’Enseignement supérieur se traduit par une importante participation des chercheurs et des ingénieurs de l’organisme aux actions de formation. L’enseignement dispensé par le CEMAGREF s’adresse en priorité et de plus en plus à des étudiants de niveau master (69%), le niveau licence représentant 24% et le niveau doctorat 7%. Pour l’année 2007, le temps dédié à la formation supérieure équivaut au service de 64 enseignants-chercheurs (un service valant 192 heures d’Équivalent TD), ce qui pour l’ensemble des chercheurs et ingénieurs du CEMAGREF correspond à environ 30 heures d’enseignement annuel sous des formes diverses (cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques, conférences, etc) en formation initiale et continue, cette dernière représentant plus d’un tiers des activités d’enseignement (page 15).

5 avril 2009

La FCU (Formation Continue Universitaire) et l'AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) 2

Rapport de synthèse des évaluations des universités de la vague B
La formation continue

Les activités de formation initiale et de formation continue demeurent largement disjointes. Seul un nombre très restreint d’universités affichent une politique de Formation Continue correctement définie. Quant à la perception des enjeux liés à la mise en place du processus de formation tout au long de la vie, elle se révèle largement inexistante dans les établissements.

Bien que ce passage soit bref, il mérite de se pencher sur les éléments qui ont amené sa rédaction par les experts de l'Aeres. Voici établissement par établissement ce qui concerne la Formation Continue Universitaire :
La FCU dans les rapports d'évaluation des établissements de la vague B. Suite de l'article 1.
Partie 2 : Académies de Nancy-Metz, Nouvelle-Calédonie, Orléans-Tours, Paris, Polynésie, Poitiers, Reims.
Here for each individual establishment regard to continuing education: The FCU in the evaluation reports of the institutions of the wave B. Continuation of
the article 1
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Académie de Nancy-Metz :
- L’université de Metz :
III – La formation continue
La Formation continue (FC) semble recéler un vrai potentiel, encore mal exploité (436 inscrits, pour 2/3 demandeurs d’emploi, pour 1/3 salariés). Elle souffre de la concurrence d’un important secteur de FC à Nancy qui regroupe les trois universités nancéennes et 70 agents pour un chiffre d’affaires total de 6 M€ ; l’équipe messine, à l’inverse, se limite à 3 agents et semble avoir des difficultés à motiver les enseignants. Il serait souhaitable que l’UPV-M soutienne le catalogue commun de formations courtes qu’envisagent de réaliser aussi bien la structure nancéenne que le responsable messin. Il faudra veiller à ce que le dynamisme bien réel de ce responsable ne soit pas entravé par une logique encore largement facultaire et par des rivalités entre composantes. Il est regrettable, à cet égard, que 60% des cahiers des charges restent sans suite, faute de réponse, alors qu’ils sont dans les capacités de l’établissement. La désignation d’une chargée de mission à l’UFR SciFA devrait permettre de pleinement révéler le potentiel de FC dans le domaine scientifique. Il faudra par ailleurs impérativement que l’université se dote d’un outil informatique pour sa gestion et que soit créé un budget annexe. Par ailleurs, la Validation des acquis de l’expérience (VAE) reste encore marginale (70 dossiers déposés en 2007, 56 avis pédagogiques rendus, 16 jurys et 10 validations totales) page 22.
III – Recommandations: Faire en sorte que la formation continue devienne un souci partagé à Metz, tout en oeuvrant de concert avec Nancy (page 30).
- L’université Henri Poincaré - Nancy I :
V – La formation continue
L’UHP a, avec le CUCES, une image régionale forte, notamment dans les métiers industriels, et reçoit l’appui financier de la région. Des modules adaptés à l’enseignement à distance ont été mis en place, accompagnés d’un tutorat, dont certains débouchent sur des diplômes universitaires, et ce avec l’appui financier de la Région. Une des contraintes pesant sur le développement de ce secteur de formation est la disponibilité des enseignants-chercheurs ou leur volonté d’investir dans ce type d’activités.
La validation des acquis professionnels fonctionne : un jury unique statue sur la recevabilité des dossiers (une centaine par an) et la définition des compléments éventuels de formation à acquérir. Les demandes sont centrées sur un petit nombre de domaines, mais on constate un nombre important d’abandons en cours de processus de validation. Le service de formation continue est tourné vers la mise en place d’un regroupement au sein de “Nancy- Université FC” des personnels des trois universités nancéennes. Ce service aurait en charge la communication, le conseil en ingénierie pédagogique en liaison avec les enseignants-chercheurs, et serait opérateur de stages courts (page 18).
- L’université Nancy 2 :
V – La formation continue et VAE
On notera que la formation continue propose également des formations à distance : c’est le cas pour le master 2 de l’IAE. Le projet de centralisation de tous les services de Formation continue sur l’ensemble de Nancy Université est en route. Dans les faits, l’objectif n’est pas de centraliser complètement le service, mais plutôt d’offrir un support aux activités de FC, qui se feront au niveau des composantes. Cela devrait permettre aux composantes qui avaient leur propre service de formation continue (l’IAE ou l’IUT par exemple) de ne pas subir une centralisation qu’elles ne souhaitent pas. Un effort de développement commercial a été consenti : deux personnes (deux contractuels) ont pour tâche de visiter les entreprises.
Si les chiffres de la VAE sont perfectibles, sur l’ensemble de Nancy Université, ils peuvent être considérés comme tout à fait honorables : sur 39 VAE totales accordées à l’échelle de Nancy Université, 14 sont le fait de Nancy 2. En fait, il apparaît qu’un nombre relativement réduit de candidats dépose un dossier (sur 249 demandes d’information, seuls 106 dossiers sont pré-déposés pour avis pédagogiques). Des actions doivent cependant être poursuivies pour améliorer les délais de traitement des dossiers et surmonter les résistances des composantes. La prise de conscience d’une amélioration possible de la performance dans ce domaine existe puisqu’une personne est chargée de mission à la VAE (page 14).
- L’institut national polytechnique de Lorraine :
IV – La formation continue
Les trois universités ont mutualisé leurs moyens pour l’organisation de leurs activités de formation continue au niveau de Nancy-Université : stages courts, formations diplômantes, formations à distance, filière Fontanet, VAE, bilans des compétences, etc. Cette réorganisation semble avoir été bénéfique. Elle a conduit à une augmentation récente des activités de formation continue et semble avoir renversé l’évolution négative qui avait été constatée à l’INPL de 2004 à 2006. L’organisation même des formations reste évidemment au niveau des UFR et des écoles où se trouve la compétence académique (page 13).
- L’école nationale d’ingénieurs de Metz :
Les ressources propres de l’école, provenant en particulier des PFE (près de 2,4 M€, dont un bénéfice pour l’opération de 859 691 € en 2006), de la taxe d’apprentissage (371 778 € en 2006) et de la formation continue permettent de disposer d’un budget confortable qui a rendu possible ces dernières années des investissements réguliers (acquisition de machines outils, équipements informatiques, matériel de visioconférence, etc.) page 9.
La formation d’ingénieur ENIM par alternance associe l’ENIM, l’Université Paul Verlaine et l’Institut des techniques d’ingénieur de l’industrie (ITII) de Lorraine. Plus attractive (élèves salariés, formation en entreprise), elle recrute de fait les meilleurs DUT et BTS. L’effectif est de 28 apprentis par an auxquels il faut ajouter 5-6 élèves en formation continue qualifiante (formation en 2 ans) page 14.
Académie de la Nouvelle Calédonie :
- L’université de la Nouvelle Calédonie :
Il existe également un département de formation continue qui offre différents programmes: le DAEU A et B, la Capacité en Droit, le DEUG Enseignement Premier Degré, et le Master mention Développement Territorial et Aménagement du Territoire, ainsi qu’une palette assez large de DU (Analyses Chimiques, …). Ce département semble fonctionner de manière satisfaisante, toutefois n’ayant pas la personnalité de service commun au sens du décret de 1985, toutes les possibilités de valorisation de ses activités peuvent ne pas être pleinement exploitées. Une réflexion dans ce domaine est engagée et la rénovation des statuts du service semble être à l’étude.

Académie d’Orléans-Tours :
- L’université François Rabelais - Tours :
V – Une politique de formation continue en cours de redéfinition
Un administrateur provisoire du SUFCO a été nommé en octobre 2006 pour réorganiser le service, isolé et en perte de vitesse. Un comité de pilotage a été constitué et le projet doit être présenté prochainement devant les instances de l’établissement. La désignation d’un correspondant pour la formation continue dans chaque UFR permettra d’établir une collaboration étroite avec les composantes. L’objectif principal est d’intégrer davantage la formation continue dans les dispositifs de formation initiale, sachant qu’il s’agit pour l’université d’une activité encore assez marginale : 1 700 stagiaires en 2005-2006, un peu plus de 40 % d’entre eux intégrant un diplôme de formation initiale. L’université examine un système de "modularisation" autour de choix d’UE spécifiques qui permettrait de proposer une offre de formation diplômante dans le cadre du dispositif Droit individuel de formation sur la base de modules de 20h.
Un travail en réseau doit être organisé pour permettre l’identification des demandes en formation continue des différents partenaires (collectivités, administrations, associations et entreprises) et pour élaborer les actions permettant d’y répondre. Un plan d’action est ainsi à définir et l’université devra se donner les moyens d’en assurer la réalisation en précisant quels objectifs précis elle souhaite atteindre.
Les éléments recueillis concernant la Validation des acquis de l’expérience (VAE) sont très partiels : l’université dénombre 500 demandes d’information, 280 dossiers reçus, mais ne connaît ni le nombre ni la nature de la validation de ceux qui ont abouti. Elle apparaît très préoccupée par l’application des règlements relatifs aux jurys VAE pour éviter tout contentieux. Cette position ne peut tenir lieu d’une politique qui devrait être précisée dans le cadre plus large du PUCVL, tout comme celle de l’apprentissage.
- L’université d’Orléans :
V – La formation continue
La gestion de la formation continue et de la formation par apprentissage est confiée au Service de formation continue et d’apprentissage de l’Université d’Orléans (SEFCO). Le service central d’Orléans, placé sous la direction d’un enseignant-chercheur nommé par le président coordonne toutes les actions à Orléans, Chartres et Châteauroux ; une antenne sur le site de Bourges assure la coordination des actions à Bourges et Issoudun.
Les Universités d’Orléans et de Tours ont créé avec le soutien de la région Centre-Val de Loire un Centre de formation d’apprentis interuniversitaire de la région Centre-Val de Loire (CFAIURC) qui compte 256 apprentis en 2006-2007. Le SEFCO met à la disposition du public relevant de la formation continue un centre de ressources d’information et de conseil (bilan de compétences, préparation de dossiers VAE, outils d’aide à la recherche d’emploi…). Composé d’environ quinze personnes, le SEFCO est un service qui s’autofinance. Il assure des services de qualité dans l’ensemble de l’université (page 11).

Académie de Paris :
- L’université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université Panthéon-Assas - Paris 2 :
II – La formation continue et les relations avec les professionnels : un secteur performant
Si le poids des licences professionnelles est très faible par rapport aux licences générales, l’université n’en affiche pas moins depuis quelques années sa volonté de développer des formations diplômantes autres qu’en formation initiale et de renforcer ses relations avec les professionnels.
Le Centre de formation permanente (CFP) compte 11 personnes, dont 10 sont rémunérées sur ses fonds propres. Le chiffre d’affaires, en progression régulière depuis cinq ans, s’est élevé à 1,6 M€ en 2007 pour 1 100 stagiaires. Il place Paris 2 parmi les établissements performants dans ce secteur. Un professeur en sciences de gestion dirige judicieusement le service, privilégiant le développement des formations diplômantes. L’université s’efforce dans la mesure du possible de confier au même responsable les masters professionnels en formation initiale et en formation continue. Les formations en FC, qui ne sont ouvertes que si le public est suffisamment nombreux, visent à s’adapter aux besoins des stagiaires et sont organisées selon des modalités différentes de celles des formations en FI. Depuis 2004, le service assure également la gestion de la VAP et de la VAE dans une optique d’harmonisation des actions. Il déploie par ailleurs des efforts particuliers dans le domaine de l’apprentissage, qui apparaît comme un point fort de l’université, en particulier au niveau M2.
Les points à renforcer se situent à quatre niveaux : harmoniser l’offre entre le CFP et l’IPAG, qui propose quant à lui des formations dans le secteur administratif ; convaincre les enseignants que la formation permanente est un objectif central et légitime, qui justifie leur investissement dans la durée ; récompenser financièrement leur engagement dans ce cadre plutôt qu’à l’extérieur de l’établissement ; faire reconnaître l’investissement en formation permanente comme un élément des dossiers universitaires dans le cadre des demandes d’avancement.
Le positionnement de l’université dans ce domaine renvoie à la nature des relations qu’elle entretient avec les professionnels, en premier lieu avec les professions juridiques, aussi bien en formation permanente qu’en formation initiale.
Le projet, actuellement à l’étude, de fondation partenariale est une première traduction pratique et originale de mise en cohérence des actions menées par l’université avec les professions. Paris 2, on l’a dit, jouit d’une image très favorable au sein des professions juridiques : d’où la présence très massive de professionnels dans les formations (près d’un millier au total), surtout au niveau M2, et l’insertion aisée des diplômés, parfois à l’issue même de leur stage de fin de cursus. Les projets de MBA en droit et management et de création d’un institut de régulation financière sont emblématiques de ce positionnement.
L’université poursuit comme objectif de passer d’une approche sectorisée de ces relations, pour lors articulées autour du responsable de M2, à une approche globale portée par l’université elle-même (page 17-18).
- L’université de la Sorbonne nouvelle - Paris III : aucune mention de la formation continue.
- L’université Paris Descartes, Paris 5 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université Pierre et Marie Curie - Paris VI :
L’offre de formation recouvre : - des formations continues.
II – La politique de l’UPMC : – implication forte de l’université en formation continue (page 15).
La formation médicale continue a été conçue comme un véritable 4ème cycle. Plus de 3 000 médecins y ont été inscrits en 2007-2008 (page 16).
- L’université Paris 7 - Denis Diderot :
V – Formation des maîtres : Dans ce contexte, le travail de l’Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques (IREM) mérite une mention particulière pour ses efforts dans le développement de nouvelles approches pédagogiques et didactiques en Mathématiques et leur diffusion parmi les enseignants du terrain. Vu les difficultés croissantes dans l’enseignement des Mathématiques dans les écoles, il s’agit ici d’une formation continue, voire d’une formation tout au long de la vie particulièrement importante.
VI – Formation continue et parcours de formation professionnelle
L’université dispose d’un service commun (SCDFCP), qui est, comme les autres services communs, rattaché à la présidence. Assuré par une équipe de 8 IATOS sous la direction d’une enseignante-chercheur vice-présidente, il est en charge, en articulation avec les UFR, de la Formation continue (FC) et des parcours de formations qui s’adressent à un public varié. Les UFR sont responsables de la pédagogie (programme, validation de la formation, ressources pédagogiques...) et de l’administration des actions de formation continue (inscription et accueil des stagiaires, mise à disposition de documentation pédagogique, attestation de présence, facturation…). Par rapport aux UFR, le SCDFCP a un rôle d’incitation et de soutien. Il informe les UFR sur le dispositif apprentissage, il aide à la présentation des projets de licences professionnelles en vue de l’habilitation ministérielle, à l’évaluation des coûts des formations, à la préparation pour la région des dossiers d’habilitation des nouvelles formations ouvertes en apprentissage. Il participe aux négociations et aux relations avec les établissements partenaires, les CFA (Centre de formation d’apprentis), et les entreprises pour les contrats d’apprentissage. L’activité de FC a concerné entre 3 970 et 4 616 stagiaires par an (2005-2007), soit 730 000 à 851 118 heures stagiaires, avec des recettes de 2,6 à 2,8 M€, avec une implication inégale des différentes UFR.
La VAE est pratiquée depuis 2002, avec 11 diplômes totaux et 9 diplômes partiels attribués depuis 2007 sur un nombre total de demandes de 128. Ce score est très modeste, et s’explique peut-être en partie par une réticence du corps des enseignants vis-à-vis de ce type de qualification. L’établissement devrait faire un travail de communication et de sensibilisation sur ce thème.
On observe une très bonne activité du service dans la création de nouvelles formations : depuis 2006, 28 nouveaux DU/DIU ont été créés, dont 24 en 2007/2008. À ceux-ci s’ajoutent 4 Licences professionnelles (LP) et trois spécialités de masters en apprentissage créés entre 2005 et 2007, ainsi que d’autres formations qualifiantes et unités d’enseignement. En tout, l’établissement dispose de 5 LP et 10 Masters professionnels avec un total de 180 apprentis.
Le service s’implique également dans des activités culturelles par la participation à des universités européennes, à des programmes européens et autres, notamment la création de l’Institut Confucius en partenariat avec l’Université de Wuhan avec pour but la diffusion de la langue et de la culture chinoise en France.
Il se dégage des documents écrits et des entretiens sur place, l’image d’un service dynamique, qui avec créativité et avec un succès dont témoignent les chiffres avancés s’acquitte de ses missions. Ceci est remarquable dans un environnement sans tradition particulière dans ce domaine d’activité. Ceci dit, les acteurs sont conscients qu’il existe des marges de progrès quantitatives et qualitatives. Ils proposent un éventail de projets de développement et d’actions à mener dans le cadre du prochain quadriennal, dont deux thèmes centraux sont la formation tout au long de la vie et les formations professionnelles en alternance.
Sont notamment proposées les actions/projets suivants : - faciliter l’accueil ; - individualiser les parcours : modularisation des enseignements ; mise en oeuvre de tous les dispositifs législatifs : CIF, DIF, contrats et périodes de professionnalisation… ; - développement de la VAE.
Pour bien mener ces actions, le service se propose de mettre en place un comité de pilotage qui sera une “Instance de réflexion et de propositions pour le développement de l’offre de formations professionalisantes et en apprentissage”, ainsi qu’un certain nombre d’actions très concrètes pour améliorer la performance de l’université dans ce domaine d’activité.
Le service apparaît dans ses actions et ses projets, cohérent avec la politique d’ouverture et de rapprochement avec le monde socio-économique affichée par l’établissement. Il y a un grand éventail de propositions, toutes pertinentes, mais peu d’informations sur les moyens que l’université est prête à investir dans ce domaine et sur leur hiérarchisation (pages 21-22).
- L’université Paris-Dauphine :
Autre originalité de l’université, l’important secteur de formation continue et d’éducation permanente. Régulièrement, 15% des étudiants inscrits relèvent de la formation continue et ce pourcentage dépasse sans surprise 90% pour les formations diplômantes hors LMD. Les informations disponibles dans le bilan du contrat 2005-2008 ne permettent cependant pas de mettre en lumière une envolée significative du nombre des inscrits en formation continue, tant les mouvements de court terme sont contrastés : augmentation en valeurs absolue et relative pour les niveaux L et M (formation continue diplômante) et recul pour les formations hors LMD. La seule progression marquante concerne le nombre et la part des diplômés en master relevant d’un régime de formation continue, mais la période renseignée est trop brève (deux années) pour pouvoir en tirer des conclusions solides. Dans un registre voisin, on notera le développement de l’apprentissage en formation initiale et celui de la validation des acquis. Ces deux évolutions sont en phase avec la dominante “professionnalisante” qui colore nettement l’offre de formation de l’université, notamment au niveau M (page 10).
III – Conclusion : Beaucoup reste à faire pour que la stratégie d’internationalisation de Dauphine se réalise : selon son président, l’université accuse dans ce domaine un retard de dix ans. Parmi les efforts récents, on retiendra l’augmentation du nombre d’heures de cours en anglais et le développement des MBA offerts en formation continue, aujourd’hui au nombre de douze, et dont l’un est proposé en partenariat avec l’IAE de l’Université Paris 1 (MBA Management des ressources humaines ; Executive MBA Dauphine UQAM ; MBA Gouvernance et contrôle ; MBA International Paris. Il existe 9 déclinaisons de ce dernier master, organisé en partenariat avec l’IAE Panthéon-Sorbonne : Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Océan indien, Pologne, Sénégal, Syrie et Tunisie.) page 19.
I – Les points forts : la formation continue et l’apprentissage (page 27).
- Le muséum national d’histoire naturelle :
Dans le projet 2009-2012, plusieurs priorités visent à améliorer l’offre de formation : création d’un service de formation continue (page 17).
- Le Collège de France : aucune mention de la formation continue.
- L’école nationale supérieure de Chimie de Paris :
Il est dommage que ce contexte très favorable ne se traduise ni par une politique active de création d’entreprises, ni par la mise en place d’un programme de formation continue (page 13).
L’établissement de ces liens forts a, dans le passé, dédouané l’école d’aller à la rencontre des industriels, avec comme conséquence une faible activité en formation continue et, jusqu’il y a peu de temps, la gestion de la base de données des stages industriels par le BDE plutôt que par une cellule spécialisée (mise en place de la cellule APRES en avril 2008). La formation continue, qui devait être consolidée, durant le dernier contrat quadriennal, ne l’a pas été (24 k€, contre 44 k€ auparavant). Ce point fait l’objet d’une réflexion au sein de ParisTech avec, en perspective, la mutualisation d’une offre de la part des 10 établissements membres du PRES (page 19).
II – Les points faibles: l’offre de formation continue quasi inexistante (page 27).
- L’École nationale supérieure des mines de Paris - ENSMP : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école supérieure de physique et chimie industrielles - ESPCI : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut de Physique du globe de Paris : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école nationale supérieure de techniques avancées : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut d’études politiques de Paris :
III – La formation continue
La place réservée par l’établissement à la Direction de la Formation Continue (DFC), qui dispose d’un service également bien doté en locaux, en personnel et en matériel (brochure, catalogues, site web) témoigne de l’importance accordée par l’IEP à la formation tout au long de la vie. Le service se trouve actuellement dans une phase de restructuration et d’expansion. L’offre de formation jouit d’une réelle attractivité en raison de la renommée de l’établissement, ce qui permet à la DFC d’envisager des perspectives de croissance satisfaisantes à moyen terme (le taux de marge net attendu pour 2008 est de 5 %, contre 4% en 2007 pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros).
La formation dispensée par la DFC est constituée de 8 “Executive masters” : management des médias, gestion publique, finance d’entreprise et marchés de capitaux, sociologie de l’entreprise et stratégie de changement, sociologie de l’association et action dirigeante, gestion et politique de santé, politiques gérontologiques et gestion des EHPAD (Etablissements Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes), gestion et politique du handicap. Il s’agit de formations diplômantes (diplôme d’établissement “Sciences Po formation continue”) adaptées aux contingences du monde professionnel, mais qui font l’objet d’un suivi rigoureux (assiduité obligatoire, validation de travaux en cours de cycle, rédaction d’un mémoire et soutenance orale devant jury). Outre ces “Executive masters”, la DFC propose des formations sur catalogue, (programmes courts organisés autour de thématiques : enjeux et société, communication et expression, management et relations sociales, finance et gestion, droit et contentieux), des “cycles d’actualité” (actualité du droit du travail de la protection sociale, de la politique familiale, etc.), ainsi que des séminaires sur mesure répondant à un besoin spécifique des entreprises, des collectivités locales, des administrations, etc.
On peut déplorer que la FC soit actuellement toujours excentrée par rapport au reste de la formation de l’IEP.
L’articulation avec la formation aux niveaux M et D est faible, et le recours aux anciens élèves pour la constitution des équipes de formateurs est insuffisant. Un recentrage de la DFC au sein de l’établissement permettrait d’accroître encore davantage la visibilité des actions de l’IEP en faveur du rapprochement entre la formation universitaire de pointe et le monde professionnel.
- L’école normale supérieure - ENS : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- AgroParisTech - Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Versailles :
- L’université Paris X - Nanterre :
Le pôle “Métiers du livre”, localisé dans les anciens bâtiments de l’ENS à Saint-Cloud, implique quatre composantes et couvre les compétences des trois métiers du livre : édition, librairie, bibliothèque. L’IUT de Ville-d’Avray y contribue au travers de son département “info-com” avec un DUT “Métiers du livre”, l’UFR SITEC avec une licence professionnelle “Métiers de l’édition et ressources documentaires”, l’UFR LLPHI avec une licence et un master professionnels et enfin Médiadix, Centre de formation continue (service général de l’université ; service commun dérogatoire) qui forme les personnels des bibliothèques et attire de nombreux professionnels en formation continue (page 14).
IV – La formation continue
En 2004-2005, 600 personnes étaient inscrites en formation continue dont 75% au Centre d’éducation permanente (CEP) et 25% dans les composantes. En 2007-2008, 1 300 personnes sont inscrites sous le régime FC dont 55% dans les composantes et 45% au CEP. Les contrats de professionnalisation ont aussi contribué à développer la FC et leur développement est souhaité. Le chiffre d’affaires annuel est de plus de 2 millions d’euros (hors IUT de Ville-d’Avray) et un résultat financier de l’ordre de 200 K€ revient à l’université. A côté du directeur entouré de 4 MCF, 4 PRAG et 1 PRCE, le CEP emploie 17 personnes sur des emplois gagés et sur contrats.
L’activité de formation continue bénéficie de la proximité avec le pôle de la Défense et tisse de nombreux liens avec les entreprises qui y sont installées. Le CEP a des contacts avec le CNAM pour les sciences de l’éducation, des relations étroites avec la formation continue de Paris 11 et quelques liens avec celle de Paris 13. A compter du 1er septembre 2008, le CEP deviendra le CREFOP, qui devrait avoir pour mission de coordonner les démarches vers les entreprises dans une approche globale de construction de partenariat. Par ailleurs,le CREFOP devrait prendre en charge la coordination et le développement de la collecte de la taxe d’apprentissage (1,5 à 2 millions d’euros selon les années), la gestion des stages et la promotion des diplômes.
Un point faible reste la VAE. L’université est consciente des difficultés qu’elle rencontre dans le développement de la VAE qui n’est pas dans la culture de ses enseignants-chercheurs.
Avec la mise en place du CREFOP, on ne peut qu’encourager l’établissement à poursuivre le développement de ses activités de formation continue, mais aussi lui demander de répondre à ses missions en matière de VAE (page 16).
I – Points forts: La formation continue (page 31).
- L’université Paris-Sud 11 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école polytechnique : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Polynésie :
- L’université de la Polynésie française :
Elle utilise également un espace “formation continue” à Mamao. En 2007 (année universitaire 2007/2008), l’Université de la Polynésie française accueille 2 542 étudiants dont
2 283 en formation initiale et 259 en formation continue (page 5).
Si l’on prend en compte l’ensemble formation initiale et formation continue, la réussite des étudiants et des différents publics de formation continue est au coeur du contrat 2004-2007.
Il est tout d’abord utile de rappeler le contexte particulier de l’UFP : un public de formation initiale comportant parmi les néo-bacheliers accueillis un pourcentage élevé de bacheliers technologiques et professionnels : 41% en 2007-2008, un public de formation continue important comportant plus de 300 stagiaires et sensiblement 260 inscriptions en formation diplômante à l’UPF.
L’offre de formation en l’absence de CEVU s’est constituée à partir des départements eux-mêmes en articulation avec le service de formation continue avant d’être soumise au Conseil d’administration. Cette articulation intéressante sur le principe (ce service n’étant pas un service commun, il ne dispose pas d’un conseil) demande à être précisée compte tenu du rôle important que ce service joue par ailleurs dans les relations avec les autorités du pays (Ministère de l’Education, du Travail, du Tourisme, et la Culture).
Le programme de la formation continue offerte est beaucoup plus abondant ; il s’appuie à la fois sur les ressources de l’université, mais aussi sur des partenariats avec des universités ou écoles de la métropole. Le service qui a vu ses activités s’accroitre fortement ces dernières années (quasi doublement du nombre d’heures stagiaires entre 2003 et 2006) se révèle très réactif intervenant dans de nombreux champs en soutien ou en prestation : EAD, participation aux forums entreprise, VAE par exemple, il n’en est que plus nécessaire que l’établissement dote le service des moyens nécessaires, mais aussi veille à ce que l’ensemble des actions corresponde à sa stratégie, y compris dans les choix des partenariats et dans l’analyse des coûts et retombées pour l’UPF des missionnaires. En ce sens, les comptes rendus annuels d’activité de la formation continue sont une excellente base de travail (page 11).

Académie de Poitiers :
- L’université de Poitiers :
L’objectif clairement affiché de l’Université de Poitiers est de développer la professionnalisation des études en formation initiale comme en formation continue... La professionnalisation passe aussi à l’UP par l’apprentissage, la formation continue et la VAE. Sur cette dimension on retrouve essentiellement l’action de l’IUT et de l’IAE. La VAE (64 VAE totales et 255 partielles en 2005) est gérée administrativement au niveau du SAFIRE alors que la formation continue (FC essentiellement diplômante) est décentralisée au niveau des composantes. Le nombre d’inscrits en FC est de l’ordre de 750 pour l’ensemble de l’université et celui des diplômés de 300 (2004-05). Bien que cette organisation de la formation continue soit efficace pour les composantes bien engagées dans cette activité, le dossier mériterait peut-être d’être davantage impulsé par le centre (page 10).
- L’université de la Rochelle :
V- Formation continue
Si la formation continue constitue un objectif opérationnel important du projet d’établissement pour le prochain contrat (et même un enjeu majeur avec la construction de la Maison de la réussite et de l’insertion professionnelle - MRIP), force est de reconnaître qu’il s’agit pour l’heure d’un chantier où tout reste à faire, comme en témoigne l’évaluation du coût des activités prévues dans ce domaine (847 000 € : 641 000 € de moyens financiers mobilisés par l’établissement, et 206 000 € de crédits demandés dans le cadre du contrat). Les données fournies aux experts pour l’évaluation font apparaître que depuis 2003, l’essentiel des actions de l’ULR a porté sur la reprise d’études, au détriment de la VAE pour laquelle l’université valide une soixantaine de dossiers par an. Les besoins semblent clairement identifiés, mais l’étendue de la tâche est telle que les résultats attendus (augmentation de 20 % du nombre des validations, réduction des abandons de 30 %) semblent optimistes. Aucune action de formation ou de perfectionnement à destination des entreprises n’apparaît dans les bilans. Aucun accord de branche ne permet d’entrevoir une progression dans ce domaine. Un effort de développement est là aussi nécessaire, surtout pour une université où la professionnalisation constitue un volet important de l’offre de formation (page 9).
La diversification toute relative des ressources de cette université pose également question. Même si l’on peut noter un effort significatif des collectivités locales qui contribuent à hauteur de 16 % aux dépenses de fonctionnement, l’absence par exemple de toute activité de formation continue ne lui permet pas de conforter son assise financière (page 26).
La formation continue : Son organisation, soumise à de graves turbulences, selon l’expression de la présidence est, semble-t-il, en voie de stabilisation au sein de la MRIP bien que sa lisibilité ne soit guère apparente au sein de cette structure. De plus, l’université, qui a centré presque uniquement son action sur la reprise d’études, devra développer des actions de formation à destination des entreprises et des salariés. Ceci est fondamental pour une université qui axe son action sur la professionnalisation de ses formations. Ces démarches sont primordiales pour rapprocher l’université des entreprises quelle qu’en soit leur taille et apporter des ressources propres à l’université. La présidence devrait s’attacher les services d’un spécialiste afin de développer cette activité en concertation avec les milieux professionnels (page 27).
II - Points faibles : - Une organisation de la formation continue embryonnaire qui limite les actions de l’établissement ;
III - Recommandations : - Rendre la formation continue lisible au sein de la MRIP et favoriser les actions de formation à destination des entreprises et des salariés (page 28).

Académie de Reims :
- L’université de Reims - Champagne Ardennes :
Elle est vécue comme un atout pour renforcer la sensibilisation aux métiers de l’enseignement (la préparation aux différents concours concerne 19 formations), améliorer l’insertion des préparations à ces métiers dans les masters sous forme de parcours identifiés et aussi consolider le rôle de l’université dans la formation continue des enseignants du secondaire et du primaire (page 14).
Paradoxalement, la formation continue des adultes est en retrait des formations initiales en ce qui concerne les partenariats économiques. Le « service universitaire d’éducation permanente » de Champagne-Ardenne (SUEPCA) porte bien son nom et reste centré sur des missions à caractère social dont la gestion est éclatée dans les composantes. Assez bien doté (8 ETP dont 5,5 autofinancés), il n’est pas en mesure d’assurer un pilotage et ne constitue pas une unité budgétaire mais seulement un centre de responsabilité. L’URCA effectue directement le prélèvement sur produits (5 ou 6 %) au profit du budget général, et son simple rôle d’expertise, de coordination et d’impulsion se trouve très biaisé par la nature des services rendus comme par les déséquilibres de fonctionnement et de financement. Le public est constitué en quasi-totalité de demandeurs d’emploi et de personnes en reprise d’études, et le SUEPCA obtient les meilleurs résultats nationaux pour le DAEU. Les IUT prennent en charge à eux seuls les 2/3 des 950 stagiaires accueillis annuellement, et la Région finance à elle seule les 2/3 des 3 millions de chiffre d’affaires (hors secteurs santé et lettres) par convention avec l’URCA sur des programmes de formation qualifiante. Le directeur souligne lui-même que son service ne peut pas être performant dans ces conditions et il souhaite positionner le SUEPCA sur le DIF pour mieux répondre aux organismes collecteurs. Il veut mobiliser son équipe en direction d’objectifs économiques par la promotion du logiciel DICOME pour la traduction des diplômes en compétences/métiers et par le recrutement prochain d’un agent commercial appelé à dynamiser la communication interne et externe. Déjà les VAE et VAP croissent sensiblement, de même que l’apprentissage et les contrats de qualification/professionnalisation. Le projet, sur un fond d’expérience solide, est d’obtenir la responsabilité budgétaire du SUEPCA et un engagement plus marqué des composantes académiques de l’URCA en direction des entreprises à un moment où les pôles de compétitivité vont susciter, dans la relation avec la recherche, des besoins nouveaux de formation continue spécifique (stages courts de requalification et d’adaptation à l’emploi). Une telle évolution, parallèlement à l’émergence du SAIC et à la dynamique entrepreneuriale qu’il contribue à créer depuis les laboratoires par la valorisation technologique des résultats transférables, peut amorcer une nouvelle étape dans la relation de l’URCA avec le monde économique (pages 19-20).
- L’université de technologie de Troyes :aucune mention ni de la FC, ni de la VAE.

4 avril 2009

Administration centrale du MESR : Attributions de fonctions

NOR : ESRA0900166A, RLR : 120-1, arrêté du 27-3-2009, ESR - SAAM A1, Vu D. n° 87-389 du 15-6-1987, mod. par D. n° 2005-124 du 14-2-2005 ; D. n° 2006-572 du 17-5-2006 ; D. n° 2007-1001 du 31-5-2007 ; A. du 17-5-2006 mod. ; A. du 23-5-2006 mod.
Article 1 - L'annexe C de l'arrêté du 23 mai 2006 susvisé est modifiée ainsi qu'il suit: Service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle Alain Coulon, professeur des universités, faisant fonction de chef de service à compter du 1er avril 2009.
 Article 2 - L'annexe E de l'arrêté du 23 mai 2006 susvisé est modifiée ainsi qu'il suit: Service de la coordination stratégique et des territoires Claire Giry, contractuelle, faisant fonction de chef de service à compter du 1er avril 2009.
Article 3 - Le secrétaire général est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Fait à Paris, le 27 mars 2009, Pour la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et par délégation, le secrétaire général, Pierre-Yves Duwoye.
Comme indiqué dans l'arrêté ci-dessus, Claire Giry « fait fonction » de chef du service de la coordination  stratégique et des territoires, nouveau service commun à la Dgesip et  à la DGRI. Claire Giry était  conseillère technique « enseignement supérieur et recherche » au  cabinet du Premier ministre François Fillon depuis juin 2007.
Alain Coulon « fait fonction » de chef du service de la  stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion  professionnelle, service de la Dgesip. Professeur des universités,  Alain Coulon est ancien directeur général du CNDP et ancien directeur  du CIES de la Sorbonne.
Ces postes n'étaient pas pourvu lors de la publication de l'organigramme du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, au BO du 26 mars 2009.
MESR Centrālā pārvalde: Funkcijas funkciju. Šis sūtījums bija ne piepildīta ar publicēšanas, organizāciju ministrijas Augstākās izglītības un zinātniskās pētniecības pie BO gada 26 martā. Vairāk...

3 avril 2009

La « flexicurité » est-elle une réponse à la crise ?

En exerçant des effets rapides et massifs sur l’emploi, la récession conduit pouvoirs publics et partenaires sociaux à prendre des mesures d’urgence alors qu’ils étaient engagés dans une réforme structurelle du marché du travail. La crise remet-elle à ce titre en question le modèle de « flexicurité » ? À s’en tenir aux attendus de la stratégie européenne, la flexibilité de la production et de l’emploi doit être considérée sous ses multiples formes comme un impératif. Mais accroître la mobilité sur le marché du travail exige que celui-ci soit outillé par la qualité de la gestion des ressources humaines interne à l’entreprise, l’appui d’un service public de placement efficace et l’intervention de prestataires de services externes. Évalués sous cet angle, les accords nationaux interprofessionnels récents marquent des avancées, mais il reste du chemin à parcourir sur la voie d’une véritable modernisation du marché du travail, capable d’offrir en toutes circonstances aux salariés l’assurance d’être employables et la possibilité d’être accompagnés dans leurs transitions. C’est à ce prix seulement que de nouveaux progrès vers plus de flexibilité dans la relation salariale pourraient être envisagés.
-La « flexicurité » face aux urgences de la crise
-Négociation interprofessionnelle : un contrat de travail un peu plus flexible
-La sécurité professionnelle des actifs : une avancée à petits pas
-Une nouvelle donne introduite par la jurisprudence récente
-Le « troisième risque » et les moyens d’y parer
La Note de Veille 2009 n°130 du Centre d'analyse stratégique http://www.strategie.gouv.fr/.
Para a realização rápida e maciça efeitos sobre o emprego, a recessão levou o governo e os parceiros sociais a tomarem medidas de emergência, quando eles estavam envolvidos em uma reforma estrutural do mercado de trabalho. A crise apresenta-lo como tal em causa o modelo de "flexigurança"? Nota Watch 2009 No. 130, Center for Strategic http://www.strategie.gouv.fr/. Leia mais...
2 avril 2009

La FCU (Formation Continue Universitaire) et l'AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) 1

Rapport de synthèse des évaluations des universités de la vague B
La formation continue

Les activités de formation initiale et de formation continue demeurent largement disjointes. Seul un nombre très restreint d’universités affichent une politique de Formation Continue correctement définie. Quant à la perception des enjeux liés à la mise en place du processus de formation tout au long de la vie, elle se révèle largement inexistante dans les établissements.

Bien que ce passage soit bref, il mérite de se pencher sur les éléments qui ont amené sa rédaction par les experts de l'Aeres. Voici établissement par établissement ce qui concerne la Formation Continue Universitaire
(FCU) dans les rapports d'évaluation des établissements de la vague B.
Partie 1 : Académies d'Aix-Marseille, Nice, Corse, Amiens, Besançon, Caen, Clermont-Ferrand, Créteil, Grenoble, Limoges, Lyon, Montpellier, Nantes.

Académie d'Aix-Marseille
- L’université de Provence - Aix-Marseille I (page 16) :
3-  L’activité de formation continue est marquée par une forte coopération interuniversitaire régionale au niveau de la Validation des acquis de l’expérience (VAE). L’Université de Provence participe activement à ce processus et a enregistré une progression significative du nombre de dossiers déposés dans ce domaine (33 en 2002, 131 en 2005). La période quadriennale a également permis la certification ISO 9001 version 2000 pour le périmètre « Conception, développement et réalisations de prestations de formation continue et de VAE ». Ces deux résultats et la progression de l’activité de formation continue de l’université dans un contexte national défavorable méritent d’être soulignées et encouragées.
Des marges de progression et d’amélioration sont encore présentes. Certaines composantes doivent s’ouvrir plus largement au développement de la formation continue, c’est le cas par exemple de l’école d’ingénieurs. On peut regretter une implication encore trop faible des directeurs de composantes, les réalisations étant trop souvent uniquement à l’initiative des acteurs de terrain. Un gisement d’activités existe également au niveau de la formation à distance, domaine dans lequel le service de la formation continue dispose d’une expérience intéressante, notamment au niveau du DAEU et qui nécessiterait une meilleure coordination des actions et une réflexion globale à l’échelle de l’établissement.
Les relations entre le CEVU et la formation continue sont assez peu formalisées bien que le directeur du service de formation soit systématiquement invité et présent aux séances de ce conseil. La participation du directeur du service de la formation continue aux réunions des directeurs de composantes par secteur et à certaines réunions de l’équipe de direction serait également probablement utile au développement des activités.
On peut conclure dans ce domaine que l’université dispose d’un contexte favorable pour le développement des activités de formation continue avec des réalisations de premier plan. Il restera toutefois à mieux affirmer la formation continue comme axe prioritaire de la politique de l’établissement et à élaborer un véritable plan de développement dans l’ensemble des champs de formation pour ambitionner un saut quantitatif et un niveau d’activité en rapport avec le potentiel de l’établissement.
- L’université de la Méditerranée - Aix-Marseille II (page 11) :
Sur le plan de la formation continue, le contrat quadriennal 2004-2007 prévoyait une augmentation significative de la prise en compte de cette activité par l’établissement. En fin de contrat, et malgré les efforts consentis par l’établissement (nomination d’un référent du Service universitaire de formation tout au long de la vie pour chaque composante, création d’une cellule d’ingénierie pédagogique pour l’accompagnement de ce public, développement d’une cellule d’accueil pour sa prise en charge), le bilan semble plutôt mitigé. En effet, même si à l’occasion de la réforme LMD, des modules et formations spécifiques ont pu être développés et si l’activité globale est plutôt en croissance :
- La mise en place de la formation continue obligatoire en médecine n’y a entraîné qu’une augmentation de 40% du nombre de stagiaires (loin de l’objectif d’un triplement)
- Dans beaucoup de secteurs on assiste à une stagnation, voire à un recul : odontologie, sciences, STAPS…
- Des résistances culturelles à la VAE et au passage à la formation tout au long de la vie s’expriment et limitent les possibilités de développement dans ce domaine. Il s’agit d’un sujet important pour l’université, nécessitant vraisemblablement un temps d’appropriation, mais où les actions engagées récemment doivent s’inscrire dans la durée.
- L’université Paul Cézanne - Aix-Marseille III (page 9) :
II - La formation continue
Dans le cadre de la formation continue, le passage au LMD a été l’occasion de transformer de nombreux DU en LP ou master pro ou d’en proposer certains à l’inscription au RNCP.
La description de toutes les formations en unités capitalisables, parcours individualisés, capacités et compétences, rejoint les pratiques déjà anciennes de la formation continue et favorise l’accompagnement individualisé, la VAE, le rapprochement formation initiale/formation continue, la formation tout au long de la vie.
L’Université Paul Cézanne mène incontestablement une action très volontariste dans le domaine de la formation, à tous les stades du parcours universitaire, de l’accueil à l’insertion professionnelle. Le devenir de l’étudiant est une préoccupation largement partagée par tous les acteurs. Il faut cependant constater, mais est-ce nécessairement critiquable, que l’université, en tant qu’établissement, se manifeste surtout par les impulsions qu’elle donne, laissant le soin aux composantes, voire aux responsables des filières, de définir les actions à entreprendre. Elle ne dispose pas toujours des informations qui lui permettraient d’exercer avec vigilance une veille active. Relatif effacement de la structure présidentielle ou volonté assumée de jouer la carte d’une gestion très décentralisée ?
Cette question ne saurait rester pendante. En effet, une politique d’établissement forte n’est pas incompatible avec une gestion décentralisée.
- L’université d’Avignon et des pays du Vaucluse (page 8) :
II - Formation continue et apprentissage
L’essentiel de la formation continue à l’UAPV se fait actuellement au niveau de diplômes d’université peu connectés au reste de l’offre de formation. Les obstacles majeurs au développement d’une politique ambitieuse de formation continue dans une composante comme l’IUT sont d’une part le sous-encadrement (manque de moyens humains au niveau des équipes d’enseignants) et la faible demande venant des entreprises environnantes. Aussi, c’est la carte de l’apprentissage qui est plutôt jouée actuellement par l’IUT pour à la fois favoriser la reprise d’études à des publics variés et l’insertion professionnelle des diplômés et pour compenser la faiblesse des revenus de la taxe professionnelle dans un milieu socioéconomique de proximité principalement constitué de PME/PMI du secteur agroalimentaire. Il en est de même pour le master d’informatique qui envisage d’ouvrir, à la rentrée 2008, une spécialité en apprentissage dont la gestion sera confiée au CFA régional EPURE.

Académie de Nice
- L’université du Sud Toulon Var :
L’impulsion de la nouvelle équipe se manifeste aussi dans ... le soutien au développement de la formation continue...(page 12).
Formation continue, formation par l’apprentissage, validation des acquis. Le développement de ces trois activités pourrait être beaucoup plus fort, compte tenu du contexte local, des infléchissements positifs de l’offre de formation, de la nécessité d’augmenter les ressources propres et d’une incitation forte des équipes présidentielles... La formation continue, dont le développement est inscrit dans le projet d’établissement, ne présente pas une bonne lisibilité, malgré la création ancienne d’un service central qui s’occupe essentiellement de l’accompagnement des usagers. Les composantes participent peu et inégalement à la mise en oeuvre des formations, notamment des 14 DU proposés, alors qu’elles peuvent s’appuyer sur les infrastructures et équipements de l’établissement, optimiser l’usage de ces ressources et bénéficier des partenariats économiques de l’université. La validation des acquis, mise en oeuvre par un service spécifique, montre une progression du nombre des dossiers "1985", dont les résultats se détériorent, et un fléchissement du nombre des candidats "2002", qui obtiennent des résultats croissants. Malgré une forte impulsion des politiques présidentielles successives, la participation des composantes à ce service reste inégale, le secteur tertiaire se montrant le plus engagé. (page 16).
II - Points faibles : • Absence de dispositif d’insertion professionnelle et de recours à l’apprentissage et participation insuffisante des UFR à la formation continue ;
III - Recommandations : • Encourager la participation de toutes les composantes à la formation continue (page 28).
- L’université de Nice - Sophia Antipolis (page 12) :
2  La formation continue (FC)
D’après les personnes rencontrées, ce type de formation est surtout développé en IUT et en école ; toutefois le Guide des formations continues et en apprentissage, édité par le service de FC de l’UNSA, Asure Formation, présente une offre qui paraît rassembler l’essentiel des formations dispensées à l’UNSA en formation initiale. Un stagiaire peut-il choisir ses cours, comme le permet le nouveau DIF (droit individuel à la formation, limité à 20 h/an, cumulable sur 3 ans) ou doit-il suivre l’ensemble du cursus ? Rien n’est dit dans l’édition 2006/2007. Si l’on se réfère aux données fournies par la DEPP, chaque stagiaire bénéficierait à l’UNSA d’environ 800 heures de formation (chiffres 2004), ce qui
est déraisonnable, la grande majorité des FC ayant, à l’échelle nationale, une durée inférieure à 70 heures ! Aucune donnée chiffrée émanant de l’UNSA n’a pu éclairer ce point. On note que l’apprentissage est encore peu développé, mais que la VAE/VAP est en lente progression. Il existe aussi un suivi réel de la progression professionnelle des stagiaires : 73% connaissent ensuite une amélioration de carrière. Quant au budget de la FC, il est équilibré depuis 2006, en dépit de la baisse des soutiens (ASSEDIC, conseil régional) et de la forte concurrence du CERAM. Le responsable d’Asure Formation, qui dispose d’un effectif de 16,25 ETP, ne bénéficie pas d’une décharge de service et n’a plus de responsable administratif et financier. Bref, la stratégie future de l’UNSA en matière de FC n’est pas claire. En tout cas, le souhait exprimé de voir les formations initiale et continue placées sous une même responsabilité politique doit être soutenu et suivi d’effet. Un potentiel important de développement existe, ne serait-ce que par les grandes entreprises implantées à proximité.

Synthesis of the evaluations of the universities of the wave B
Continuing education
The activities of training and continuing education remain largely disjointed. Only a very small number of universities have a policy of continuous training set correctly. As for the perception of issues related to the implementation of the training process throughout life, it is largely nonexistent in schools.
Although this passage is short, it deserves to look at the elements that led drafted by the experts from Aeres. Here for each individual establishment regard to continuing education: The FCU in the evaluation reports of the institutions of wave B.
Académie d'Aix-Marseille
-- The University of Provence - Aix-Marseille I (page 16):
3 - The activity of training is marked by a strong inter-regional cooperation in the validation of acquired experience (VAE). The University of Provence participated actively in this process and has recorded a significant increase in the number of cases filed in this area (33 in 2002, 131 in 2005). The four-year period has also certified ISO 9001 version 2000 for the perimeter, "Design, development and achievements of benefits of continuous training and VAE. Both results and progress of the training activity continues to the university in a negative context should be highlighted and encouraged. More...

Académie de Corse
- L’université de Corse - Pascal Paoli(page 8) :
Avec la Collectivité Territoriale de Corse, les crispations ont eu pour origine le retard des constructions prévues au PPI et l’allocation des moyens de fonctionnement. Sur ce point, l’université a estimé ne pas recevoir l’ensemble des moyens de la DGD transférés par l’État, alors que la CTC assurait verser plus que ce qu’elle avait reçu… Ici encore, après de multiples événements, l’Assemblée de Corse a validé en 2006 une matrice de coûts proposée par l’université et lui a finalement donné satisfaction, en augmentant sa dotation. Celle-ci est passée de 3 M€ annuels (années 2004 à 2006) à environ 4,3 M€4. À cela s’ajoutent des crédits pour la maintenance, la coopération, la formation continue, l’apprentissage, les bourses et certaines opérations de recherche.

Académie d'Amiens
- L’université de Picardie - Jules Verne (page 8) :
En matière de formation continue et de VAE, le bilan est très modeste et peu d’avancées sont à souligner. Des
progrès restent à accomplir. Il en est de même pour les formations en alternance qui sont peu développées et concernent
aujourd’hui les IUT et le pôle scientifique, l’IAE et la faculté d’économie et de gestion.
- L’Université de technologie de Compiègne (page 12) :
La formation tout au long de la vie est évoquée comme un objectif de développement majeur, mais sans que de réelles perspectives soient esquissées en la matière. Toutefois, la plate-forme Saturne, qui accueillera des équipes de projet pour accompagner le processus d’innovation et expérimenter la méthode des projets collaboratifs, offre des pistes intéressantes.

Académie de Besançon :
- L’université de Franche-Comté :
La réalisation de la Maison des étudiants (MDE), qui a regroupé en 2005, sur le site de La Bouloie, les services du SCUIO, de la formation continue et de la VAE, ainsi que des espaces dédiés aux associations étudiantes, est emblématique de cette volonté de mise en place d’actions coordonnées autour des étudiants et des avancées de l’UFC dans ce domaine (page 15).
Un résultat important de cette maîtrise de l’information sur les charges d’enseignement et sur le potentiel d’encadrement est la bonne appréhension des besoins en heures complémentaires (HC). Au moment du passage au LMD, la charge d’enseignement de chaque UFR a été calculée, à partir d’APOGEE, et implémentée dans le logiciel GEISHA. Chaque directeur de composante reçoit en début d’année universitaire une lettre de cadrage, lui notifiant une enveloppe-plafond d’HC (qui ne peut être dépassée que dans un nombre limité de cas : diplômes nouveaux, formation continue faisant l’objet de financements spécifiques, essentiellement). Le résultat a été une réduction de la consommation annuelle d’HC, de 127 435 heures en 2002-2003 à 108 145 en 2005-2006. Cette démarche volontariste, mais sans doute insuffisante, a été mise en oeuvre dans un contexte marqué, outre les créations d’emplois, par la diminution des effectifs étudiants dans certaines filières, et par la diminution de l’activité de formation continue (page 28).
- L’école nationale supérieure de mécanique et des microtechniques - ENSMM : néant.
- L’université de technologie de Belfort-Montbéliard :
V - La formation continue
Le Rapport d’activité 2006 le qualifie de « service en prise directe avec les attentes de l’entreprise », mais les chiffres disponibles ne permettent pas d’en faire vraiment la démonstration : le catalogue 2007 est riche, associant un grand nombre de formations diplômantes de longueur variable à des formations courtes et « sur mesure », couvrant un large spectre, tant sur la forme et les statuts que sur les contenus. Parmi les 7 DU délivrés, le DU Ergonomie (analyse des conditions de vie au travail et conception de systèmes de travail) mérite une mention particulière. Le diplôme, qui s’adresse autant aux responsables de PME qu’aux ingénieurs ou aux personnels de santé, est délivré en partenariat avec la CRAM de Bourgogne-Franche-Comté. Il est intéressant de le rapprocher de la formation d’ingénieur intitulée Ergonomie, design et ingénierie mécanique, ouverte en septembre 2007 et qui a l’ambition de se situer à la « conjonction de l’industrie et du marché » tout en intégrant « le
facteur humain au coeur des choix technologiques » : l’ingénieur prend en compte l’homme dans toutes ses dimensions, en intégrant les fondamentaux des deux disciplines, l’ergonomie et le design. Cette création s’appuie sur des échanges avec de nombreux industriels (notamment ceux présents dans le pôle Véhicule du futur) et a donné lieu à une association avec plusieurs universités européennes en pointe sur le thème de l’interaction homme-machine. L’établissement est conscient du fait que l’élargissement et le rayonnement de son activité de formation continue dépendent pour une part des progrès quantitatifs et qualitatifs de la VAE. Un tel progrès n’est sans doute pas envisageable sans une impulsion significative donnée au droit individuel à la formation (DIF). L’UTBM devrait prendre l’initiative d’explorer ce sujet avec les représentants des partenaires sociaux (page 16).
IV - Recommandations : - mieux définir la politique de formation continue (page 20).

Académie de Caen :
- L’université Caen - Basse-Normandie : néant.

Académie de Clermont-Ferrand :
- L’université d’Auvergne - Clermont-Ferrand I :
En économie, les responsables estiment ne pas pouvoir garantir la qualité de leurs diplômes s’ils etaient exportés à l’etranger. Très impliqué dans la recherche et le développement de la formation continue de fonctionnaires ou d’experts d’organismes internationaux, le personnel actuel ne pourrait s’investir dans une délocalisation de qualité. Au contraire, l’IUT, l’IUP et l’IAE estiment que l'exportation de la formation est possible et nécessaire. L’IUT a construit un partenariat pour valider un DUT en 3 ans parallèlement au diplôme chinois de Dazuan qui concernerait 150 étudiants dont 10% viendront à Clermont. L’IAE a délocalisé 2 groupes à Casablanca dans une institution privée depuis 1995. L’IUP a acquis depuis 1993 une grande expérience dans les échanges internationaux (stage à l’étranger obligatoire pour tous les étudiants) et dans la pratique des délocalisations qui représentent environ la moitié de son effectif (Biélorussie Roumanie, Ukraine et Russie) page 14. En droit, il n'existe pas de diplômes internationaux (au sens de l’arrêté de 2005), mais des formations délocalisées, donc exportées en tant que telles à l’étranger (ex. au Maroc pour la formation de juristes d’affaires, et en Algérie pour la formation des membres des tribunaux de commerce, qui est une formation continue) page 15.
- L’université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II :
3 - VAE, formation continue, apprentissage, stages : des résultats inégaux
L’UBP affiche une politique très volontariste en matière de VAE, puisqu’elle se donne pour objectif d’être un acteur majeur de la formation tout au long de la vie. Mise en place dès 2003, grâce à la création d’un dossier spécifique (34 dossiers ont été déposés et acceptés en 2004), et à l’installation de jurys dédiés à cette validation, la VAE fait l’objet d’une large promotion à l’UBP, notamment par la création en 2005 de brochures spécifiques, réalisées en partenariat avec le Rectorat et l’UA. Un même partenariat a permis la mise en place de référentiels de compétences destinés à l’autoévaluation des expériences des postulants à la VAE. Le bilan de cette politique reste cependant difficile à dresser. On doit toutefois noter l’engagement fort de la nouvelle présidence de l’UBP en faveur de la formation continue, qui se concrétise par des moyens donnés au service de la formation permanente. L’apprentissage est de faible visibilité à l’UBP, puisqu’il ne concerne que la licence professionnelle mention "Production industrielle" portée par l’UFR ST, en partenariat avec des établissements d’enseignement secondaire de la région. Consciente de cette faiblesse, l’UBP s’est engagée avec l’UA, la CRCIA, l’École supérieure de commerce, et le Conseil régional d’Auvergne à la création du CFA Iris Sup. L’apprentissage est un des nombreux chantiers de l’UBP, et l’évaluation ne laisse pas présager un développement rapide de ce dossier.

Académie de Créteil :
- L’université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université Paris XII - Val-de-Marne :
L’université est très présente dans les domaines de la formation continue diplomante (9,2% des étudiants hors IUFM), de l’apprentissage (4,4% des étudiants hors IUFM) et de la VAE (de 43 dossiers examinés en 2005 à 149 en 2006, dont 147 décisions favorables et 88 diplômes attribués) page 6.
En ce qui concerne la valorisation des formations, Paris 12, qui se distingue par sa performance en matière de formation continue, d’apprentissage et de VAE, devra adopter une démarche plus offensive, et travailler en réseau avec les partenaires du PRES afin de garder une position forte (page 13).
V – La formation continue (FC), l’apprentissage et la formation tout au long de
la vie (FTLV)
1 - La formation continue: Les activités de formation continue, “historiquement”développées à Paris 12, sont gérées par le Service commun d’éducation permanente et des partenariats avec les entreprises (SCEPPE), le contenu pédagogique restant de la responsabilité des composantes. Le fonctionnement de la chaîne d’activités de formation continue (de la prospection à la convention de formation) a été rationalisé et optimisé. Les composantes doivent encore être formées au calcul et à la maîtrise des coûts des actions de formation continue. Ce sont près de 5000 stagiaires adultes qui sont formés chaque année, dont plus de la moitié dans le cadre de diplômes nationaux. En dehors des formations diplômantes, le SCEPPE propose en FC des formations qualifiantes, qui peuvent même être organisées à la carte. Après concertation avec les composantes de l’université, le service a établi un catalogue des formations DIF (près de 350 formations diplômantes), qui s’échelonnent entre 20 et 60h et couvrent tous les secteurs universitaires.
2 - L’apprentissage
L’apprentissage occupe également une place relativement importante : Paris 12 propose 41 diplômes en apprentissage, qui concernent 4,4% des effectifs étudiants (hors IUFM) dont près de la moitié (42%) sont inscrits en master. La formation en apprentissage est animée par une cellule de pilotage rattachée au SCEPPE. Elle est gérée par 6 CFA partenaires, le CFA Sup 2000 étant le partenaire principal avec 80% des apprentis de l’université. L’apprentissage a généré 5,1M€ de ressources en 2006, un chiffre supérieur à celui de la formation continue (4,5 M€).
3 - La formation tout au long de la vie
Le SCEPPE inclut également une cellule de validation des acquis de l’expérience (VAE) qui assure l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement des candidats.
L’université de Paris 12 participe avec les trois autres universités de l’académie au projet “Reprise d’études, réussite et insertion”, décliné en quatre actions : - mise en place d’un portail web Formation tout au long de la vie; - mise en place d’un portail web d’auto-positionnement; - mise en place de modules de méthodologie du travail universitaire; - mise en place du C2i à distance (en ligne).
Compte tenu de leur pertinence dans l’optique de l’insertion professionnelle, ces outils sont également accessibles à la formation initiale.
Comme la formation continue, la VAE enregistre de bons résultats du fait de ses relations avec les entreprises, mais dont le nombre reste relativement restreint. Les demandes individuelles de VAE stagnent. L’université entend développer son réseau de partenaires en adoptant une démarche volontariste par objectifs, soutenue par des actions ponctuelles de communication.
L’installation d’un site d’information sur la VAE, partagé avec les universités de Paris 8, Paris 13 et Marne-la- Vallée1 permet de diminuer le temps de traitement des dossiers tout en assurant un service complet d’accompagnement à distance. Sur 149 candidats s’étant présentés devant le jury de VAE en 2006, 59% ont obtenu une validation totale, 40% une validation partielle et 1% aucune validation. Parallèlement, 333 dossiers de Validation des acquis professionnels (VAP) 85 ont été déposés, et 93% ont obtenu une autorisation d’inscription. Pour assurer un meilleur développement, le SCEPPE envisage de proposer aux entreprises une offre groupée FC/VAE, et d’assurer en collaboration avec les universités voisines le module de méthodologie du travail universitaire en formation à distance (pages 18-19).
I – Les points forts : La formation continue et la formation tout au long de la vie (page 33).
- L’université Paris XIII :
IV – Un potentiel de formation tout au long de la vie à valoriser en interne et en externe
Le secteur de la formation continue enregistre des résultats de bon niveau (3,7 M€ de chiffre d’affaires en 2006), avec une activité à nouveau en progression depuis 2005, qui fait suite à une période de baisse d’activité au cours de la période 2003-2005. Cette progression est essentiellement liée à l’intégration des DU/DIU du secteur santé. Plusieurs composantes présentent une activité très limitée ne correspondant pas à leur potentiel (Institut Galilée : <1% ; IUT Bobigny : 2% ; UFR Sciences économiques et de gestion : 5% ; UFR Droit : 3%). Le nombre de dossiers de Validation des acquis de l’expérience (VAE) (34 dossiers examinés en 2006) n’est pas très élevé au regard de la taille de l’établissement.
L’accueil des adultes en reprise d’études ne présente pas un contenu et une qualité uniformes sur l’ensemble des composantes, ce qui pénalise globalement l’attractivité de l’établissement dans ce domaine. Au-delà de l’ingénierie apportée par le service de la formation continue, cette situation pose le problème de la prise de conscience par les composantes du gisement d’activité lié à ce public et également du développement d’une véritable politique d’établissement dans ce domaine.
En lien direct avec la problématique de l’accueil des adultes en reprise d’études et avec le développement de l’offre de formation continue, l’offre de contenus pédagogiques en ligne n’est pas suffisante et ne répond pas aux besoins de ce secteur d’activité. Des actions communes pourraient être menées avec la formation initiale mais elles supposent de déployer des moyens d’accompagnement et d’incitation auprès des enseignants.
L’établissement ne valorise pas suffisamment ses nombreux atouts en matière de formation continue, liés notamment à sa dimension pluridisciplinaire, et il doit par ailleurs mieux faire connaître les dimensions professionnelles de ses diplômes. Un plan de communication dans ce domaine, qui témoignerait d’un engagement politique fort de la direction souhaité par les acteurs de la formation continue, est recommandé (page 11).
- L’institut supérieur de mécanique de Paris :
III – La formation tout au long de la vie
Plusieurs actions ou opérations en cours à SUPMECA relèvent de la logique de formation tout au long de la vie. Un service commun de Validation des acquis de l’expérience (VAE), créé en 2006 et labellisé par la CTI, fait l’objet d’un partenariat de 4 écoles : SUPMECA, EISTI, ENSEA et ESFF. La volonté commune de mettre en place une approche professionnelle de la VAE, codifiée et claire est indéniable, cependant, à la mi-2008, seuls 7 dossiers ont été ou étaient en voie de traitement, ce qui semble indiquer que le périmètre de 4 écoles est insuffisant.
En partenariat avec l’IUT de Ville d’Avray (Paris 10) et avec l’IT2I-Ile de France, SUPMECA est partie prenante dans une filière de formation en alternance d’ingénieurs FIPMECA à Ville d’Avray. On peut noter également le projet de création d’une chaire d’entreprise par le groupe PSA dont l’une des finalités serait d’organiser des séminaires de formation pour les ingénieurs et cadres du groupe dans une logique de formation qualifiante, logique dont l’école est coutumière dans les domaines de la tribologie et des matériaux.
En ce qui concerne l’apprentissage et la FTLV, le contrat quadriennal 2005-2008 stipulait la nécessité de mettre en place un service commun multi-établissements chargé des relations avec les entreprises pour rendre pérennes ces formations. Ce service n’a pas été mis en place. L’école justifie ceci essentiellement au regard des différences de typologie des entreprises qui recrutent soit des diplômés de la formation continue soit des diplômés de l’apprentissage. Au regard des ambitions de SUPMECA de former 50 ingénieurs par an en génie industriel par voie d’apprentissage à horizon 2011, il conviendra d’observer sur le prochain quadriennal le fonctionnement du partenariat SUPMECA/IT2I-Ile-de-France notamment en ce qui concerne le recrutement des élèves apprentis afin de vérifier si cette stratégie est complètement pertinente (page 8).
- L’école nationale vétérinaire d’Alfort : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Grenoble :
- L’université Joseph Fourier - Grenoble I: le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Limoges :
- L’université de Limoges La formation continue et en alternance est réalisée par un Service universitaire de formation permanente et par un CFA Sup (convention avec la Région) page 5.

Académie de Lyon :
- L’université Claude Bernard - Lyon 1 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’École nationale des travaux publics de l’État - ENTPE : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Montpellier :
- L’université Montpellier 1 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Nantes :
- L’université d’Angers :
VII- La formation continue
La formation continue n’apparaît pas comme une priorité pour l’université. Le siège du service (CUFCO) est cantonné dans un local isolé, acheté par l’université sur des reliquats de budgets de fonctionnement. Cette coupure « physique » s’ajoute à un éloignement politique car ce service apparaît coupé des composantes, dont certaines d’entre elles affichent et gèrent directement leurs propres programmes, la médecine en particulier. Le CUFCO développe principalement ses activités de formation continue dans le cadre du DAEU et de DU; la VAE quant à elle est encore peu développée.
Le service fonctionne selon le principe de l’autofinancement ; son directeur ne participe pas aux instances centrales de décision. Cela ne l’empêche pas d’avoir des projets tout à fait intéressants et de mener des actions pour susciter l’adhésion de ses collègues enseignants-chercheurs. A ce titre on peut noter l’aide apportée aux porteurs de projets de formation à distance, l’appui à la constitution de masters transversaux, la volonté de développer des actions de formation dans les laboratoires.
On notera que c’est dans le domaine de la formation continue que les rapprochements sont le plus avancés entre les trois universités de la région. Ainsi, un catalogue commun de formations courtes et une procédure unique pour ce qui concerne la VAE ont été mis en place.
L’absence d’un CFA interuniversitaire est invoquée pour justifier l’absence de développement de l’apprentissage, mais l’université ne paraît pas avoir eu une action volontariste pour réduire ce handicap (pages 14-15).
- L’université du Maine :
II - Enseignement à distance, VAE et formation continue
C’est le CUEP (Centre universitaire d’éducation permanente) qui a en charge la formation continue, les formations d’éducation permanente, DU (Diplômes d’université) et DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires), ainsi que les VAP (Validation des acquis professionnels) et des VAE (Validation des acquis de l’expérience). C’est lui qui gère également l’université du temps libre. Si l’on s’intéresse à la formation continue, des procédures plus concertées ont été mises en place récemment, facilitant l’inscription des personnes en reprise d’études, mais là encore il conviendrait d’avoir une politique plus active vis-à-vis des entreprises, rassemblant toutes les forces de l’université (page 18).
- L’université de Nantes :
II - La formation continue
La formation continue est organisée par le service commun de la formation continue, qui compte une soixantaine de personnes, dont 12 EC. La politique de formation continue est rattachée à la vice-présidence CEVU. Ce service, dirigé par un enseignant-chercheur, gère la formation continue proprement dite, qui permet à des adultes d’accéder à une formation diplômante, et l’université permanente, ouverte à des adultes ne cherchant pas à acquérir un diplôme, mais souhaitant approfondir leur culture scientifique ou générale.
Le budget du service pour 2007 est de 4,3 millions d’euros, dont 1 million pour l’Université permanente. La formation continue génère donc 15 % des recettes de fonctionnement de l’université (alors que les droits d’inscription, évalués à 6,7 millions d’euros, représentent 23 % des recettes). L’ensemble de la formation universitaire diplômante est ouvert à la formation continue. Pour l’année universitaire 2006-2007, le nombre d’inscrits était de 7 000 en formation continue et de 7 200 en université ouverte.
L’offre de formation continue est diversifiée : - formation visant une reprise d’études, sous forme de cours du jour, du soir ou enseignement à distance : diplôme d’accès aux études universitaires avec possibilité de mise à niveau pré-DAEU, diplôme universitaire d’études fondamentales (DUEF). Les modules de ce dernier vont d’ailleurs servir de support à la mise en place du contrat pédagogique contre l’échec en première année de licence ; - formation continue diplômante (DU et masters) ou stages pour les publics adultes ; - formations organisées dans les filières de formation initiale en vue de la préparation aux diplômes nationaux ; - cours et conférences dans le cadre de l’Université permanente.
Les cours sont dispensés dans un local de 2 000 m2 rattaché au service de formation continue ou dans les UFR. 1 500 m2 sont dédiés à l’université permanente.
Malgré son succès, cette activité est fortement concurrencée par les cours dispensés par le Conservatoire national des arts et métiers. Le service, qui a changé de directeur en début d’année universitaire, est l’objet d’une réorganisation interne profonde. Une séparation de la formation continue et de l’université permanente, qui ne portera pas atteinte aux mutualisations possibles, est actée.
Le service de formation continue s’est engagé dans une démarche de certification qualité ISO 9001 à l’horizon 2008-2009. Un département de ce service est déjà certifié : le département DAEU. Il s’est engagé, en plein accord avec le président de l’UN, dans une démarche de partenariat interuniversitaire en région afin de parvenir à une harmonisation des pratiques et à une complémentarité de l’offre qui pourrait prendre la forme d’un grand dispositif universitaire régional de formation continue.
Le service de formation continue souhaite mieux prendre en compte à l’avenir la demande de formation émanant des adultes, en structurant un pôle Adultes en reprise d’études et VAE, et envisage de développer la « modularisation » des formations. Afin d’en mesurer les implications, une expérience va être réalisée en 2007-2008 dans le domaine du développement durable.
 (page 16-17).
- L’école Centrale de Nantes : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Suite...

1 avril 2009

Colloque de Brest de la CPU, 30/3/2009 : "l'Université, acteur économique"

Les travaux des présidents d'Université réunis à Brest pour leur colloque annuel sur le thème "l'Université, acteur économique" ont abouti à 10 propositions que voici (en attendant leur examen lors de la prochaine assemblée plénière du jeudi 16 avril). Le journal du colloque ainsi que les Actes seront publiés ultérieurement. Télécharger la synthèse et les propositions.
1)Diversité, hiérarchie et reconnaissance de la contribution universitaire dans la chaîne de l’innovation et de la création de valeur :
PROPOSITION 1 : Elaborer des schémas régionaux d’organisation, de gouvernance et de prospective de l’innovation.
PROPOSITION 2 : Optimiser les circuits de financement et de retour sur investissement, fondés sur le choix d’un modèle économique de l’innovation adapté à chaque situation régionale.
2) La formation et le développement territorial  :
PROPOSITION 3 : Créer dans toutes les Régions des Observatoires régionaux des compétences, emplois et métiers.
PROPOSITION 4 : Initier et développer dans tous les pôles de compétitivité des actions consacrées à la formation, y compris dans le domaine SHS, et notamment à la formation par la recherche, sa valorisation et son évolution, reposant sur une collaboration active avec les universités, au niveau des masters aussi bien que des Ecoles Doctorales.
3) Les relations Universités / Entreprises :
Les universités ne peuvent assurer seules les nouvelles missions qui leur sont confiées, et en particulier la mission « insertion professionnelle », apparue dans le Code de l’Education. Elles ont besoin des entreprises : si l’insertion professionnelle devient officiellement une mission du service public d’enseignement supérieur, alors elle doit faire l’objet, symétriquement et collectivement, d’un engagement citoyen de la part des employeurs. Cette évolution ne peut reposer sur des partenariats ponctuels, sur la construction de formations spécifiques ou sur la passation de contrats de recherche, et plus généralement sur une relation demande/réponse unilatérale. L’établissement de partenariats inscrits dans la durée est désormais indispensable ; il peut s’exprimer à travers des dispositifs existants ou à construire: fondations, conventions cadre avec des branches professionnelles, etc. Mais l’objectif à atteindre est celui de partenariats d’échanges équilibrés, où l’ensemble des apports de chacun seront explicités : apports en termes de qualifications et de compétences, de prestations et de transferts de technologie ou de savoir-faire, en termes de contribution aux formations, d’offre de stage, d’emploi et de financements, etc.
Par ailleurs, le modèle propre à la France, qui a privilégié jusqu’alors l’investissement des entreprises dans les formations dispensées par des écoles et des instituts, en délaissant les filières universitaires, trouve aujourd’hui ses limites. Un nouveau paysage se met en place, où les universités sont au coeur des formations supérieures et de la recherche, qui implique une recomposition des partenariats et des investissements privés.
Pour ce qui concerne plus particulièrement la taxe d’apprentissage, elle doit trouver toute sa place dans ces partenariats et ces échanges équilibrés et bilatéraux, et dans cette perspective, elle ne peut plus être massivement contrôlée par des organismes collecteurs qui ont parallèlement des liens structurels ou privilégiés avec une petite partie des organismes de formation. A cet égard, la CPU propose et préconise :
PROPOSITION 5 : Séparer les organismes collecteurs de la taxe d’apprentissage, d’une part, et les organismes de formation qui en sont bénéficiaires, d’autre part. Cela implique entre autres de mettre en place un nouveau dispositif, qui confère notamment aux conventions bilatérales déclinées à partir de la Charte Nationale une fonction décisive dans la répartition annuelle.
PROPOSITION 6 : Reconnaître le doctorat (obtenu en formation initiale ou en formation tout au long de la vie) dans les conventions collectives.
PROPOSITION 7 : Accroître significativement le nombre de fondations partenariales, pour atteindre à moyen ou long terme une centaine de fondations, qui serviront principalement de support pour des laboratoires mixtes (université/entreprise), des chaires et doctorats d’entreprise.
4) Attractivité, développement et identité territoriale :
PROPOSITION 8 : Elaborer et mettre en oeuvre des schémas directeurs régionaux de la vie étudiante, qui impliqueront l’ensemble des collectivités locales, autour des universités, écoles et Crous.
PROPOSITION 9 : Définir nationalement un modèle français pour les Universités, pour lequel l’Etat doit pleinement jouer son rôle régulateur assurant réellement l’équité territoriale, et un développement équilibré des différents sites universitaires.
PROPOSITION 10 : Dans cette perspective, une réflexion coordonnée pourrait être conduite, à l’initiative de la Conférence des Présidents d’Université, et associant l’ensemble des partenaires territoriaux des universités, notamment l’Association des Régions de France et l’Association des Maires des Grandes Villes de France. Cette initiative pourrait donner lieu à une large consultation nationale, sous diverses formes, et déboucher sur la rédaction d’un document de synthèse fixant les critères et les conditions du développement des universités dans tous les territoires.
The work of university presidents gathered in Brest for their annual conference on "University, an economic" resulted in 10 proposals as follows (pending review at the next plenary session of Thursday 16 April). The journal and the symposium proceedings will be published later. Download the executive summary and proposals. More...
31 mars 2009

La Banque postale mobilisée pour accueillir au mieux les auto-entrepreneurs

Quelque 120 000 auto-entrepreneurs déclarés au premier trimestre 2009. Hervé Novelli a inauguré, avec Jean-Paul Bailly et Patrick Werner le 31 mars, le premier bureau de poste "mis aux couleurs de l’auto-entrepreneur".
L’inauguration de ce bureau de poste est la première concrétisation du partenariat signé entre Hervé Novelli et Patrick Werner le 4 février qui doit permettre l’accueil et l’accompagnement des auto-entrepreneurs dans les 1 600 bureaux de postes. Ainsi, à partir du 1er avril, la Banque postale sera mobilisée pour "accueillir, accompagner et conseiller au mieux les auto-entrepreneurs", via des "tarifs compétitifs, des solutions bancaires simples, nécessaires à la création et au développement des activités". A l’occasion de l’inauguration, le secrétaire d’Etat a réaffirmé son soutien à "toutes les structures visant à accompagner les auto-entrepreneurs, tant dans leur démarche de création d’activité, que dans leur gestion au quotidien", se réjouissant notamment de la création de l’Union des Auto-entrepreneurs. Il a par ailleurs dévoilé les statistiques relatives aux entrepreneurs, indiquant que 120 000 auto-entrepreneurs se sont déclarés au cours du premier trimestre. 70 % d’entre eux sont des hommes, et sont âgés en moyenne de 40 ans, avec 8 % de retraités et 21 % de moins de trente ans. Source. Voir aussi : L'auto-entrepreneur, étude et analyse par Guy Revert (Université de Provence), Auto-entrepreneur : Hervé Novelli annonce l'ouverture du régime aux fonctionnaires et aux professions libérales, Entrepreneuriat.
Noen 120 gründere 000 selvtillit rapportert første kvartal 2009. Hervé Novelli åpnet med Jean-Paul Bailly og Patrick Werner 31. mars første postkontor "sette farger av auto-entreprenør." Source. Se også: auto-gründer, studier og analyser av Tilbakestill Guy (Universitetet i Provence), Auto-gründer: Hervé Novelli kunngjorde at åpningen av ordningen for embetsmenn og fagfolk, entreprenørskap. Mer...
31 mars 2009

La nuit de la formation professionnelle, Théâtre Mogador, 25 mai 2009

La Formation sera présente tout au long de notre vie professionnelle. Elle permet à chacun de s’épanouir, de progresser et de s’adapter à un monde en changement perpétuel. L’univers de la Formation Professionnelle est également un monde vivant, innovant qui n’a pas la visibilité qu’il mérite. Il était plus qu’urgent de créer un grand rassemblement, une grande soirée pour découvrir les grandes tendances et les principaux acteurs de ce monde en mouvement.

De nacht van de opleiding, Theâtre Mogador, 25 mei 2009. Opleiding zal worden in ons leven. Het staat iedereen toe om te bloeien, te groeien en zich aanpassen aan een voortdurend veranderende wereld. Meer...

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