
En Nouvelle-Aquitaine, le taux d’emploi des femmes est de 61 %.
34 % des femmes salariées sont à temps partiel (14 % pour les hommes).
On compte 56 % de femmes dans les formations universitaires. 36,5 % des femmes sont diplômées du supérieur (28,5% pour les hommes).
Les hommes touchent 20 % de salaire de plus que les femmes.
Les cadres hommes touchent 25 % de salaire de plus que les femmes cadres.
Concernant
les secteurs d’activité, la présence des femmes est de l’ordre de 84 % dans le social et médico-social, 74 % dans la santé, 66 % dans l’enseignement, 60 % dans la banque et l’assurance, 70 % dans le textile-habillement-cuir, 60 % dans la banque-assurance et 50 % dans l’industrie pharmaceutique.
A l’inverse, l’industrie de la métallurgie, ses industries extractives, des machines et équipements et du matériel de transport, sont des secteurs peu féminisés.
En Nouvelle-Aquitaine, la moitié des femmes exercent dans 12 familles de métiers (sur 87), contre 19/87 pour les hommes.
Les métiers les plus féminisées sont les assistantes maternelles, les aides à domicile, les employées de maison, les secrétaires, les aides-soignantes et les coiffeuses-esthéticiennes.
A l’inverse, les métiers les plus délaissés par les femmes : le gros œuvre du bâtiment, la réparation automobile/mécanique, métiers industriels, conduite de véhicule.
En Nouvelle-Aquitaine, 3 entreprises (hors auto-entreprises) créées sur 10 le sont par des femmes. Globalement, elles sont plus diplômées et plus jeunes que leurs homologues masculins.
Près de 2 entreprises sur 3 sont encore en activité 5 ans après.
Les femmes se lancent dans la création plus tôt que les hommes : un quart d’entre elles a moins de 30 ans. Il s’agit, davantage pour les femmes, d’une première création d’entreprise.
L’objectif des créatrices est surtout d’assurer leur propre emploi : les créatrices étaient auparavant étudiantes ou sans activité professionnelle.
Les femmes créatrices sont encore plus diplômées (55 %) que les hommes (38 %).
Elles investissent des secteurs largement féminisés et fortement présents dans l’économie néo-aquitaine très orientée vers les besoins de la population : le commerce, essentiellement de détail, la santé, les services aux particuliers, la restauration et les services administratifs et de soutien aux entreprises.
Les deux tiers des créatrices diplômées du supérieur se concentrent dans la santé (infirmière libérale, kinésithérapeute…), dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (avocats, notaires…) ainsi que dans le commerce.
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