
Aux élections
législatives de mai 1849, un
« parti de l’ordre » dominé par des conservateurs obtient la majorité. Il adopte des lois restreignant la liberté de la presse. Le 31 mai 1850, les déptés limitent le droit de vote (le corps électoral passe de près de 10 millions à moins de 7 millions de votants). Pour voter, il faut désormais pouvoir justifier de trois années de résidence au même endroit : cela exclut une bonne partie des ouvriers, souvent contraints de changer d’emploi et de domicile régulièrement.
En
mars 1850, la
loi Falloux sur l’instruction publique, au nom de la « liberté de l’enseignement », renforce l’influence de l’Église catholique dans le primaire et le secondaire.
L’Assemblée constituante refuse à Louis-Napoléon Bonaparte toute modification de la Constitution (qui lui permettrait de briguer un second mandat). Avec la complicité de chefs militaires, Bonaparte prend le pouvoir : c’est le
coup d’État du 2 décembre 1851.
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