Par Vincent Coste. Le Brésil veut devenir une puissance universitaire. Et il fait ce qu'il faut pour cela. Peu de temps après son élection, fin 2010, la présidente Dilma Roussef avait donné le ton: son programme « Science sans frontière » (2011) prévoit de porter le nombre de boursiers brésiliens à l’étranger de 5 000 à 75 000. Une ambition qui illustre à merveille l’appétit du Brésil, qui mise depuis vingt ans sur l’enseignement supérieur et la recherche pour s’imposer comme une grande puissance et soutenir son développement économique. Parvenant à combiner massification, qualité d’enseignement et internationalisation, le système semble arriver à maturation.
Comme le montre Sébastien Velut, professeur à l’Université Sorbonne nouvelle, dans une
note publiée par Campus France (l’agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur à l’international), beaucoup de chemin a déjà été parcouru. Notamment depuis le retour de la démocratie, en 1985. Sous l’impulsion du président Lula (2003-2011), dix-sept nouvelles universités publiques ont été créées, portant le total à cent.
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Ag Vincent Coste. Mian Bhrasaíl chun bheith ina cumhacht ollscoile. Agus ag déanamh cad a thógann sé chun é sin a dhéanamh. Go gairid tar éis thoghadh an déanach sa bhliain 2010, bhí leagtha tUachtarán Dilma Rousseff an ton: a "Eolaíocht gan Teorainneacha" (2011) pleananna chun líon na scoláirí na Brasaíle thar lear 5000 a mhéadú go dtí 75 000. Níos mó...