18 février 2012
Informatique: le parent pauvre de l’évaluation des compétences?

« Plus de 2 français sur 3 utilisent des logiciels professionnels (Excell, Powerpoint, Word…), et c’est le cas pour 97% des cadres et 84% des jeunes », commence Matthieu Lattes, co-fondateur d’Isograd, sondage commandité à l’institut CSA à l’appui. Il reprend: « Mais 63 % de ces mêmes utilisateurs déclarent perdre du temps du fait de leurs lacunes. » Il existe sur ce point un certain paradoxe, que souligne Stéphane Morioux, président de Futurskill: « Par exemple, dans la vie d’un cadre, le temps passé à gérer ses e-mails est conséquent, et personne ne se soucie de savoir si le cadre en question perd ou non du temps sur cette tâche. » Pourtant, en matière de compétences informatiques, il existe un certain nombre de solutions: les certifications professionnelles informatiques comme la certification Microsoft, le PCIE (Passeport de compétences informatiques européen), le C2i dans l’enseignement supérieur ou encore le tout récent Tosa, lancé par Isograd. Mais pour l’heure, le recours à ces tests et/ou certifications demeure assez faible.
Un enjeu pour la formation
Mais le spécialiste s’interroge: « Est-ce que les coûts générés, les erreurs de recrutement ne justifieraient pas de prendre un peu plus de temps au démarrage et d’investiguer la connaissance technique des candidats? » Des tests qui n’affichent pas leur pertinence uniquement dans l’univers du recrutement. « Avec le Tosa, nous proposons à la fois une évaluation et une certification, note ainsi Matthieu Lattes. Il y a là un véritable enjeu pour la formation. Il s’agit d’évaluer l’efficacité des programmes de formation. Les entreprises disposent d’un véritable outil d’analyse de leur retour sur investissement. » Un outil qui intéresse en premier lieu les organismes de formation. Avec la réforme de la formation professionnelle du 24 novembre 2009, ces organismes doivent délivrer « au stagiaire une attestation mentionnant les objectifs, la nature et la durée de l'action et [surtout] les résultats de l'évaluation des acquis de la formation », rappelle la loi. Matthieu Lattes confirme : « Nous sommes aussi sollicités par les organismes de formation. Nous pouvons faire un test avant, puis un autre après la formation. » Stéphane Morioux conclut: « Oui, on évalue peu aujourd’hui. Mais j’ai une conviction de fond selon laquelle demain, il faudra évaluer de plus en plus, avec des solutions génériques. » Article entier.

"Mere end 2 fransk på 3 ved hjælp af professionel software (Excel, Powerpoint, Word...), og dette er tilfældet for 97% af lederne og 84% af de unge," begynder Matthew Lattes, medstifter af Isograd, undersøgelse sponsoreret CSA institut i støtte. Mere...
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