13 mars 2010
Focus on Higher Education in Europe 2010: The impact of the Bologna Process

Structure des enseignements en trois cycles
Selon le rapport cette nouvelle structure est mise en place dans tous les pays signataires. Néanmoins, il subsiste encore d’anciens systèmes dans certains cursus (notamment ceux en rapport avec les études médicales ou paramédicales). La majorité des États signataires du processus (dont notamment la France, l'Italie, le Portugal ou la Pologne) ont adopté le modèle « 3 + 2 ans » combinant un premier cycle (licence), comptant 180 ECTS et un second (master), de 120 ECTS. L'Espagne, l'Ukraine et la Bulgarie ont quant à elles choisi le modèle « 4 + 1 » (240 + 60 crédits).
ECT et supplément au diplôme
Le rapport montre que 36 pays ont mis en place les deux outils principaux du processus de Bologne : les ECTS et le supplément au diplôme. Selon la Commission ces deux outils ont joué un rôle important dans la mise en œuvre des réformes de Bologne et la facilitation de la compréhension des systèmes nationaux d'enseignement supérieur.
Cadre national des qualifications
Il s’agit du troisième outil développé dans le cadre du processus de Bologne. Sur le total de signataires, huit systèmes d'enseignement supérieur en possèdent un et onze sont en phase d’élaboration.
L’assurance qualité
La Commission indique que le développement de systèmes d'assurance-qualité externe dans l'enseignement supérieur est « un des effets les plus notables de ces dix ans de processus de Bologne ». 22 pays ont mis en place de nouvelles agences d'assurance-qualité. La coopération européenne dans ce domaine est amplifiée par le développement de l’ENQA (European Association for Quality Assurance in Higher Education), l'adoption des standards européens d'assurance-qualité et la création de l’Eqar (European Quality Assurance Register). Pour la majorité des pays signataires l'assurance-qualité est conçue comme un outil d'habilitation et de certification des programmes sur la base de normes minimales de qualité. Il y a néanmoins une minorité de pays (dont la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, ou la Finlande) qui conçoivent l'assurance-qualité comme un moyen d'améliorer leur système d'enseignement supérieur.
La mobilité étudiante
Promouvoir la mobilité étudiante fait partie des principaux objectifs du processus de Bologne. La Commission constate néanmoins que ce domaine est rarement envisagé comme une priorité par les pays. Le rapport montre que « les mesures censées encourager la mobilité ne font pas souvent l'objet de politiques cohérentes au sein des États et très peu de pays ont fait leur l'objectif de 20 % de diplômés ayant effectué une période de mobilité d'ici 2020 ».

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