
Au temps de Dom Loupvent, il y avait sans doute aussi des motivations diverses, mais elles sont aujourd'hui beaucoup plus difficiles à saisir. Tout à la fois il est plus facile de se rendre dans un sanctuaire et on ne peut pas séparer le pèlerinage du tourisme et qualifier le pèlerin est assez difficile, c'est un touriste qui peut insérer dans un parcours touristique un moment religieux, ou qui peut parce qu'il se trouve sur la route s'arrêter dans un lieu fréquenté, donc il y a peut-être des motivations totalement étrangères à la dimension religieuse et il y a, en même temps, la pérennité finalement d'un rapport avec des lieux qui sont chargés d'une sacralité particulière, et aujourd'hui encore, finalement, des gens qui ont un rapport très distant à l'égard de l'institution qui ne fréquentent plus quotidiennement ou même chaque semaine un office religieux, ces gens peuvent se retrouver, chercher quelque chose dans ces lieux particuliers.
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