Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Le développement pluridimensionnel et multi-spatial de l’accès aux savoirs par le biais des différents usages du numérique est en train d’optimiser à une échelle inédite les dynamiques d’auto-apprentissage et d’échanges de savoirs. On assiste notamment à une démultiplication des canaux d’autoformation facilitant les stratégies individuelles. On constate également l’émergence d’espaces collaboratifs favorisant des processus plus collectifs d’apprentissage non institutionnels. Ces différentes formes d’organisation émergent aussi dans les entreprises qui ont choisi d’investir dans des fonctions formatives intégrées à la faveur d’organisations de travail apprenantes ou qualifiantes. Ces initiatives portent en elles des atouts indéniables en termes d’ouverture vers les lieux de production de savoirs utiles au ressourcement et à l’innovation. Dans ces conditions, quel peut être le rôle dévolu aux organismes de formation « traditionnels ». Voir l'article...