Par Olivier Rollot.Chaque année lorsque sort le classement des meilleurs masters en management du
Financial Times, les business schools françaises ne peuvent que se féliciter de leurs rangs. L’édition 2012 ne faillit pas à la règle. Oh bien sûr, la Suisse Saint-Gallen l’emporte toujours comme l’année dernière où elle a détrôné l’ESCP Europe, mais comment ne pas se réjouir de voir que cette dernière conserva la deuxième place devant le Cems (dont fait partie HEC), cette même HEC, l’Essec (qui gagne deux places par rapport à son rang moyen des trois dernières années). Cinq autres business schools françaises font encore partie du top 20: l’EM Lyon (en baisse de trois places, toujours sur le rang moyen des trois dernières années), l’Edhec (en hausse de deux), Grenoble Graduate School of Business (en baisse de quatre), Rouen Business School (en hausse de deux) et l’ESC Toulouse (qui perd une place).
Une concurrence plus seulement britannique Au total, beaucoup d’écoles perdent en fait des places et la France renforce finalement ses positions grâce à l’entrée de Rouen dans le top 20 qui vient remplacer une Audencia qui est passée de la 18ème place, en 2008, à la 23ème place cette année. Dans un environnement où le premier master britannique hors Cems (l’Imperial College) n’est que 14ème (mais gagne 4 places), la concurrence vient d’abord de Suisse (Saint-Gallen première et HEC Lausanne 20ème) et d’Espagne (IE et Esade sont 6ème et 7ème) mais aussi d’Inde (Ahmedabad est 10ème) et d’Allemagne avec la spectaculaire progression de la HHL Leipzig Graduate School of Management: 38ème en 2010, 19ème en 2011 la voici 11ème cette année. Au total la France se classe également première des business schools classées avec 19 dans les 70 premières. Loin devant la Grande-Bretagne (14).
By Olivier Rollot. Every year when the leaves ranking of the best Masters in Management of Financial Times, the French business schools can only commend their ranks. The 2012 edition is no exception to the rule. Oh sure, Switzerland St. Gallen always wins like last year where she was dethroned ESCP Europe, but how can we not rejoice to see that the latter retained second place before the Cems (which includes HEC), the same HEC, ESSEC (which won two seats from its average rank of the last three years). More...