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Formation Continue du Supérieur
9 juillet 2012

Le bilan de compétences vu côté consultant

http://le-stand.fr/blog/wp-content/uploads/2011/10/realisation-de-stand-salon-vocatis.jpgPar Yves Rivoal. Comment les consultants perçoivent-ils les personnes qu’ils accompagnent lors d’un bilan de compétences? Nous avons posé la question à Géraldine Valero, consultante en Ressources humaines au sein du cabinet Florian Mantione Institut.
Quel regard portent les consultants sur les personnes qu’ils accompagnent pendant un bilan de compétences?

- Comme des personnes qui arrivent avec une problématique à clarifier et une envie de prendre en main leur carrière professionnelle. La plupart du temps, nous avons en face de nous des gens qui ont envie d’agir, d’être acteur de leur évolution professionnelle, et de ne pas subir la situation floue ou difficile dans laquelle ils se trouvent. Nous les percevons aussi comme des interlocuteurs qui portent déjà leur projet en eux, mais qui ont besoin d’un miroir ou d’un cadre pour trouver des solutions et mettre en place leur projet professionnel.
À partir de là, comment se positionne le consultant?

- Le consultant va apporter au bénéficiaire un cadre de réflexion et un espace d’expression en se mettant à son écoute, et en lui fournissant les outils qui vont l’aider à structurer cette réflexion. En revanche, le consultant ne doit absolument pas induire de réponse, ou assumer la construction du projet.
Quel genre de relations un consultant va-t-il essayer d’instaurer au fil des entretiens?

- Forcément, une relation de confiance puisque la personne doit pouvoir s’exprimer de la manière la plus sincère possible. Pour cela, le consultant doit respecter une certaine distance et laisser une totale indépendance à son interlocuteur dans sa réflexion. Il ne doit donc pas s’imposer, ni donner son avis.
En ce sens, peut-on dire que le bilan de compétences constitue une forme de psychothérapie?

- Non. D’ailleurs, lors de l’entretien préalable que l’on organise systématiquement avant de démarrer un bilan de compétences, nous rappelons toujours qu’il ne s’agit en aucun cas d’une psychothérapie. Le bilan de compétences reste un outil RH qui n’a aucune connotation médicale, et en général, les bénéficiaires font très bien la part des choses. Ceci étant dit, il peut effectivement arriver que certaines personnes soient suivies en parallèle par un psychothérapeute. Mais les deux choses ne sont pas liées.
Comment procédez-vous lorsque vous avez en face de vous des gens qui font fausse route?

- Le travail du consultant est d’amener le bénéficiaire vers une prise de conscience à travers nos discussions, les recherches d’informations et les enquêtes qu’il mène sur terrain, les rencontres qu’il fait… Pour cela, le consultant doit faire la synthèse de toutes ces informations et éventuellement l’alerter avec des formules du type « attention, vous vous rendez bien compte de telle ou telle difficulté… ».
Et normalement, en reformulant simplement ce qui s’est dit lors des entretiens, la prise de conscience opère. Mais en aucun cas, un consultant ne peut dire au bénéficiaire: «  arrêtez tout, vous faites fausse route, prenez une autre direction… » Ce n’est pas au consultant de juger si la route qu’il s’apprête à prendre est bonne ou pas. C’est la personne qui doit réaliser par elle-même si cette direction est vraiment celle qu’elle a envie de prendre, et s’imprégner des difficultés qu’elle pourrait rencontrer.
http://le-stand.fr/blog/wp-content/uploads/2011/10/realisation-de-stand-salon-vocatis.jpg~~V Με Yves Rivoal. Πώς αντιλαμβάνονται οι άνθρωποι συμβούλους όταν συνοδεύουν μια αξιολόγηση των δεξιοτήτων; Ζητήσαμε να Geraldine Valero, Ανθρωπίνων Πόρων Σύμβουλος με την επιχείρηση Florian Mantione Ινστιτούτο. Περισσότερα...
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