30 septembre 2011
L’apprentissage à l’Université: un incubateur de réussite!

L’étude menée par le CFA montre ainsi que ces 80% de diplômés (tous niveaux et diplômes confondus) qui ont trouvé un emploi - dont près des 2/3 (63,5%) en CDI - touchent un salaire mensuel moyen de 1600€ net/mois. Si on décortique les chiffres, on constate que les Bac+2 flirtent avec les 62% d’insertion dont 44,5% en CDI avec un salaire moyen de 1270€ net mensuel. Tandis que les Bac+3 et les Licences professionnelles en particulier explosent les statistiques avec 84% d’insertion dont 64% en CDI pour un salaire moyen de 1550€ net mensuel. Les Bac+5 rejoignent le taux d’insertion des ESC ou écoles d’ingénieurs avec un taux de 76,4% de placement, dont 67,5% en CDI avec un salaire moyen de 2000€ net mensuel.
La hausse de 7% de placement (tous niveaux confondus) en comparaison avec l’année dernière est un signe du recul de la crise. Ce taux d’insertion est quasi identique à celui de 2009. Mais surtout, ces salaires de 31200€/an placent les apprentis de Bac+5 presque au même niveau que les jeunes sortant d’une ESC ou école d’ingénieurs avec un salaire moyen annuel brut de 33060€.
44% des apprentis du CFA SUP 2000, tous niveaux confondus, poursuivent leurs études, dont 80% toujours en apprentissage, tandis que le pourcentage de jeunes diplômés des ESC en poursuite d’étude s’établit à 5%. Ce pourcentage de poursuite d’études pour les apprentis est presque doublé au niveau DUT avec 76,4%. Il est de 37% au niveau Licence et tombe à 6% en Master. L’apprentissage reste le mode de formation plébiscité pour la poursuite de leurs études par tous ceux qui l’ont testé.
La reprise de l’emploi est particulièrement nette par rapport à 2010, et rejoint presque le taux de 2009 (80,6%). L’embauche semble être la principale variable d’ajustement du marché du travail, avant le montant du salaire, le statut de cadre ou non, et la durée du contrat de travail.
Devenu une priorité pour l’ensemble des pouvoirs publics, au niveau régional et national, l’apprentissage dans l’enseignement supérieur - à l’université en particulier - a gagné ses lettres de noblesse et concurrence désormais les grandes écoles.
L’apprentissage universitaire permet aux apprentis aussi bien en Licence professionnelle (qui représentent une grande partie des effectifs du CFA SUP 2000) qu’en Master de trouver leur place sur un marché du travail encore fragile, aussi rapidement et dans d’aussi bonnes conditions salariales que les étudiants des grandes écoles.
L’expérience pédagogique originale de l’apprentissage permet d'approfondir les liens entre les entreprises et la formation universitaire, au bénéfice des apprentis. La pédagogie de l’alternance s’inscrit clairement dans un objectif d’insertion professionnelle. C’est une vraie passerelle vers l'emploi.

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