20 février 2010
Faire de Paris la plus belle métropole universitaire du monde

Trois Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) très prometteurs se dessinent désormais dans le paysage universitaire parisien, et sont structurés autour de logiques pédagogiques, scientifiques et territoriales cohérentes :
- le PRES Université Paris Cité tout d’abord, qui est finalisé et dont le lancement a été annoncé la semaine dernière avec l’ensemble des acteurs. La ministre se félicite à nouveau de la création de ce premier PRES, multidisciplinaire et transpériphérique, qui a joué un rôle clé pour lancer la dynamique des regroupements dans Paris ;
- ensuite, le projet de PRES baptisé "HESAM" à ce stade, qui regroupe l’université Paris 1, le CNAM, l’Ecole des Arts et Métiers ParisTech, l’EHESS, l’EPHE, l’ESCP Europe, l’Ecole française d’Extrême-Orient et l’Institut national d’histoire de l’art. Ce PRES aura vocation à franchir la barrière du périphérique lorsque le Campus Condorcet, situé à Plaine Commune, ouvrira ses portes. La dynamique de rapprochement des établissements est forte, structurée autour d’un projet de très grande ampleur pour les sciences humaines et sociales et les sciences de l’ingénieur, et Valérie Pécresse encourage les établissements à finaliser les statuts du PRES d’ici à la fin du mois de mars ;
- enfin, la ministre a souligné que le projet de PRES porté par Paris 2, Paris 4 et Paris 6, au potentiel très fort, doit encore être approfondi, notamment sur le statut juridique du PRES, le choix de son nom, et la présence éventuelle de grandes écoles. Valérie Pécresse a demandé au Directeur Général de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion Professionnelle et au recteur de Paris de poursuivre le dialogue sur ces sujets avec les établissements concernés.
Par ailleurs, plusieurs établissements de la Montagne Sainte Geneviève (le Collège de France, l’ENS Ulm, Chimie ParisTech, l’ESPCI ParisTech, le Muséum national d’histoire naturelle et l’Observatoire de Paris), souhaitent se regrouper autour d’une Fondation de coopération scientifique. La ministre a rappelé que ce projet qui présente des synergies importantes entre ces établissements et contribuera fortement à l’attractivité de l’enseignement supérieur parisien, n’est pas un PRES. Elle a invité les établissements concernés à poursuivre leur travail, notamment sur la question de la participation des écoles de ce groupement aux PRES en cours de constitution avec les universités.

Commentaires