Trois ans après son implantation, la prestigieuse université de Paris-Sorbonne Abou Dhabi ne connaît pas l'engouement espéré. Les grands pontes en philosophie, histoire de l'art, sociologie ou littérature n'ont encore attiré que 400 élèves. « Il nous en faudra le triple dans dix ans », tremble Xavier Galmiche, le directeur à Abou Dhabi. Pas simple, car, pour fournir ces filières, il faut commencer par former les étudiants au français. Du coup, dans une première promo de 80 étudiants, on ne compte que cinq Emiriens. Voir : Les diplômes entièrement dispensés en anglais dans l'enseignement supérieur en France, Programs Taught in English 2009.