Après une période de stabilité dans les années 1990, le nombre d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur français a augmenté de 86 % de 2000 à 2016, passant de 174 600 à 323 900. Le taux de croissance annuel moyen, très élevé entre 2000 et 2005 (8,8 %), est depuis plus modéré. Il reste plus élevé que celui des étudiants français (1,8 % contre 1,2 %) entre 2005 et 2016. Plus...
15 - la mobilité étudiante Erasmus + dans l’enseignement supérieur
En 2015-16, plus de 41 000 étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur en France sont partis en mobilité en Europe dans le cadre du programme Erasmus +, soit 17 étudiants pour 1 000 inscrits. La mobilité dure en moyenne 5,6 mois et les principaux pays d'accueil sont le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Allemagne. Plus...
14 - les étudiants en situation de handicap dans l’enseignement supérieur
À la rentrée 2016, 25 942 étudiants des établissements d'enseignement supérieur publics se déclarent en situation de handicap, soit 1,34 % de la population étudiante. Leurs effectifs ont été multipliés par 3,5 depuis 2005. 91,2 % d'entre eux sont inscrits à l'université parmi lesquels 75 % bénéficient d'un plan d'accompagnement. On observe toujours, pour les étudiants en situation de handicap, une progression ralentie dans les parcours par rapport aux étudiants de la population générale. Cependant, cette tendance décroit significativement depuis plusieurs années. Plus...
13 - la parité dans l’enseignement supérieur
Les femmes, plus nombreuses que les hommes dans l'enseignement supérieur, s'inscrivent moins souvent dans les filières sélectives ou scientifiques et sont minoritaires en Doctorat. Leur taux de chômage en 2016, trois ans après leur sortie de l'enseignement supérieur, est plus élevé à presque tous les niveaux de diplôme, et la qualité de leur emploi est moindre. Plus...
12 - les étudiants en formation dans l’enseignement supérieur
En 2016-17, on recense 2 610 000 inscriptions dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer (DOM) (graphique 12.01). Le nombre d’inscriptions dans l’enseignement supérieur en France a augmenté pour la huitième année consécutive (+ 2,3 %, soit 58 900 inscriptions de plus qu’en 2015). La mise en œuvre progressive de la double inscription obligatoire des étudiants en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) dans un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) est l’un des facteurs de cette hausse. Mais une fois neutralisé l’effet de ces doubles inscriptions, l’augmentation globale reste très forte, atteignant 1,8 % (+ 44 800 étudiants). En cinq ans, l’enseignement supérieur a accueilli 225 000 étudiants supplémentaires (+ 259 000 inscriptions y compris doubles inscriptions en CPGE). La croissance était trois fois plus faible sur les cinq années précédentes avec 97 000 étudiants de plus entre 2006 et 2011 (tableau 12.02). En outre, l’évolution de la taille des générations aurait dû entraîner une diminution de 60 000 jeunes inscrits en 2016-17 par rapport à l’année 2011-12. L’augmentation des effectifs ne s’explique donc pas par un « effet démographique », mais par un « effet scolarisation », massif depuis 2011 alors qu’il était beaucoup plus modeste sur les cinq années précédentes. Plus...
10 - l’accès à l’enseignement supérieur
En 2016, hors doubles inscription Université-CPGE, 62,2 % des bacheliers généraux poursuivent leurs études à l'université, ce chiffre reste stable sur les trois dernières années. Un peu plus de 50 % des bacheliers technologiques s'inscrivent en filière professionnelle courte (STS ou IUT). 27,5 % de bacheliers professionnels s'inscrivent en STS, chiffre stable sur la période 2015-16. Plus...
09 - les étudiants dans les filières de formation depuis 50 ans
Les inscriptions dans l'enseignement supérieur ont été multipliées par 8 en 50 ans (tableau 09.01). Elles sont ainsi passées de 310 000 étudiants inscrits en 1960 à 2 610 000 à la rentrée 2016. Les évolutions démographiques devraient se traduire par une nouvelle progression dans les 10 ans à venir, avec des effectifs qui dépasseraient 2 935 000 en 2026. Une évolution dans la proportion de bacheliers dans une génération ou dans les taux de poursuite dans l’enseignement supérieur pourraient modifier cette progression. Plus...
06 - qualification et recrutement des enseignants-chercheurs
En 2016, 10 634 qualifications ont été délivrées à 8 031 qualifiés. 2 063 enseignants-chercheurs ont été recrutés dans les corps de professeurs des universités et de maîtres de conférences. La part des étrangers recrutés dans le corps des maîtres de conférences est stable. L’endorecrutement représente 20 % chez les maîtres de conférences et 44 % chez les professeurs des universités. Plus...
05 - les personnels non-enseignants de l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI
En 2016-17, 60 300 personnes assurent des fonctions administratives, techniques ou d’encadrement dans les établissements publics de l’enseignement supérieur tableau 05.01). La filière professionnelle la plus importante est celle des ingénieurs et techniciens de recherche et de formation (ITRF) qui regroupe près de 68 % des personnels non enseignants (graphique 05.02). Leur nombre a fortement augmenté depuis l’année 2009-10 (+ 17 ,2 %) essentiellement parmi les corps de catégories B (+ 30,2 %) et A (+ 32,0 %). Les agents administratifs, sociaux et de santé (ASS) représentent un quart des personnels non-enseignants de l’enseignement supérieur en 2016-17. Ils ont perdu 23,5 % de leurs effectifs sur la période. Cette baisse a concerné les catégories C (- 29,8 %) et B (- 22,0 %), tandis que dans le même temps, le nombre de personnes de catégorie A a augmenté de 3,8 %. Plus...
04 - les personnels enseignants de l'enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI
En 2017, 94 550 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur sous tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) : 60 % d’entre eux appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs (et assimilés) titulaires, 25 % sont des enseignants non permanents et 15 % des enseignants du second degré. Plus...