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Formation Continue du Supérieur
enseignement superieur
28 avril 2014

Higher education policy - Governance and Funding

European Commission logoWhat is it?
The way higher education systems are organised and governed and the way they are funded have an important impact on their overall effectiveness. The EU's Europe 2020 strategy stresses that:

Why is it needed?
While spending levels on higher education vary substantially between EU countries, total investment in higher education in Europe is too low: 1.3% of GDP on average, compared with 2.7% in the US and 1.5% in Japan. The current pressure for fiscal consolidation has also placed additional pressure on public investments. So maximising the return on resources invested is crucial. As noted, these challenges require greater flexibility, and autonomous institutions can specialise more easily, promoting better educational and research performance, while fostering excellence within higher education systems. But legal, financial, and administrative restrictions often limit institutional freedom to define strategies and structures and to differentiate themselves from their competitors.
What has been done so far?
Through its support for research and policy cooperation, the European Commission assists EU countries to develop effective models of governance and funding in higher education. Country workshops, organised as part of the Open Method of Coordination in education and training, focus on such issues as institutional governance in higher education and performance-related funding. See more...
28 avril 2014

Higher education policy - Knowledge and Innovation Triangle

European Commission logoWhat is it?
The contribution of higher education to jobs and growth, and its international attractiveness, can be enhanced through close, effective links between education , research , and business – the three sides of the ‘knowledge triangle’. The recent shift towards open innovation has resulted in increased flows of knowledge and new types of cooperation between education institutions, research organisations and business.
What is being done?
The European Commission supports investment in innovation and the knowledge triangle through:

26 avril 2014

La formation continue dans l'enseignement supérieur français

Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche n°7L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Consulter le détail de toutes les fiches : publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/index.php.
18 la formation continue dans l'enseignement supérieur
En 2011, la formation continue dans l'enseignement supérieur a réalisé un chiffre d'affaires de 411 millions d'euros en progression de 6 % par rapport à 2010. Elle représente donc 2 % du chiffre d'affaires de la formation professionnelle en France. Elle a accueilli 450 000 stagiaires, délivré 71 300 diplômes dont 48 000 diplômes nationaux.
En 2011, si la formation continue dans l'enseignement supérieur accroît son chiffre d'affaires de 6 % elle connaît une stabilité du nombre de stagiaires (448 000), par rapport à 2010 (tableau 18.01). En termes de chiffre d'affaires, elle occupe une place très modeste au sein de la formation professionnelle en France (2 % du chiffre d'affaires total de 2010). Les fonds privés, entreprises ou particuliers, représentent 65 % des ressources des établissements en matière de formation professionnelle - leur part atteint même 71 % dans les universités - alors que les fonds publics régressent à 27 % et même à 22 % dans les universités (tableau 18.02).
Les formations proposées par les universités progressent en chiffre d'affaires de 6 % et de 1 % pour le nombre de stagiaires et le volume d'heures-stagiaires. Le CNAM connaît une hausse de 5 % du nombre d'heures stagiaires pour un nombre inchangé d'auditeurs et pour un chiffre d'affaires qui augmente de 4 %. Après redressement, la durée moyenne des stages reste à 152 heures comme en 2010.
Les IUT ne forment que 5 % du nombre de stagiaires de formation continue des universités (24 000) mais représentent 15 % des inscrits à la préparation d'un diplôme national et 52 % des contrats de professionnalisation signés avec l'université.
En 2011, 340 000 stagiaires étaient inscrits en formation continue à l'université dont 69 000 au titre des conférences inter-âges. Sans les inter-âges, sur les 271 000 inscrits restant, la part des salariés stagiaires inscrits à divers titres (plan de formation, contrat de professionnalisation ou congé individuel de formation) reste stable avec 45 %, et celle des demandeurs d'emploi 14 % (graphique 18.03) alors que la part des stagiaires payants inscrits à leur initiative (particuliers hors inter-âges) gagne deux points (31 %). Les stagiaires demandeurs d'emploi sans aucune aide représentent près du tiers des demandeurs d'emploi.
En 2011, plus de la moitié des stagiaires préparent soit un diplôme ou un titre national (30 %) soit un diplôme d'université (22 %), ce qui représente une consolidation des formations diplômantes longues. Les stages courts qualifiants, d'une durée moyenne de 27 heures, attirent 23 % des inscrits et la fréquentation des conférences à caractère culturel représente 21 % des inscrits.
Le nombre des diplômes délivrés dans le cadre de la formation continue universitaire a augmenté de 5 % en 2011. Sur les 71 400 diplômes délivrés, 67 % sont des diplômes nationaux (47 800). Parmi ceux-ci, 44 % sont de niveau II (licences générales, licences professionnelles et maîtrises), 35 % de niveau I (master et diplômes d'ingénieur), 12 % de niveau IV et 9 % de niveau III, essentiellement des diplômes universitaires de technologie (DUT) (tableau 18.04). En 2011, la part des diplômes de formation continue dans l'ensemble des diplômes délivrés par les universités s'établit à 10 % comme en 2010. Cette part dépasse 25 % en licence professionnelle.
La validation des acquis de l'expérience constitue un autre moyen d'acquérir un diplôme en faisant valoir son expérience professionnelle. Depuis 2002, ce dispositif se développe dans l'enseignement supérieur (universités et CNAM) en plus de la validation des acquis professionnels (décret de 1985) qui permet d'accéder à une formation par une dispense du titre normalement requis. En 2011, environ 4 000 validations ont été délivrées pour obtenir tout ou partie d'un diplôme dont 2 400 diplômes complets. Joëlle Grille.

Source : MENESR-DEPP.

Champ : France entière (métropole, DOM, Polynésie Française et Nouvelle Calédonie). Tous les établissements supérieurs sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et dont la mission est de proposer des formations d'enseignement supérieur sont concernés. Les universités et leurs composantes, les INP, les universités de technologie, constituent la catégorie « Universités ». L'INALCO et les IEP de Paris et de province et l'IAE de Paris ainsi que les écoles d'ingénieurs rattachées, les Écoles normales supérieures et quelques grands établissements, les écoles et instituts extérieurs aux universités, entrent également dans le champ de l'enquête sous la catégorie « Autres EPSCP et EPA ». La troisième catégorie se compose du CNAM et de ces centres régionaux affiliés au sein de l'ARCNAM..

Stagiaire : la notion de stagiaire correspond à une inscription et non pas à une personne physique. Une personne physique peut être inscrite à plusieurs formations et compter comme autant de stagiaires.

Heures-stagiaires : unité de mesure, nombre de stagiaires multiplié par la durée moyenne des stages.

26 avril 2014

Les étudiants handicapés dans l'enseignement supérieur

Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche n°7L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Consulter le détail de toutes les fiches : publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/index.php.
23 les étudiants handicapés dans l'enseignement supérieur
À la rentrée 2012, près de 15 900 étudiants des universités, STS et CPGE publics se déclarent handicapés et bénéficient d'une aide ou d'un suivi. 90 % d'entre eux sont inscrits à l'université. Leur nombre a doublé en 6 ans ; ils bénéficient en effet d'aides plus nombreuses et mieux connues qui leur permettent de ne pas rester à l'écart du mouvement général d'allongement des études. Néanmoins, ils se concentrent en Licence et leur présence décline au fil des cursus.
À la rentrée 2012, 15 900 étudiants se déclarent handicapés dans les lycées publics et privés sous contrat et dans les établissements publics sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 90 % d'entre eux sont inscrits à l'université (tableau 23.01) et bénéficient d'une aide ou d'un suivi à ce titre. Le nombre de ces derniers a doublé ces 5 dernières années (graphique 23.02). Mouvement général d'allongement de la durée des études, diversification et meilleure connaissance des dispositifs d'aide expliquent cette progression.
Depuis la rentrée 2006, conformément aux dispositions de l'article 20 de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les établissements d'enseignement supérieur sont chargés de mettre en place toutes les aides et accompagnements nécessaires aux étudiants handicapés pour la réussite de leurs études: accompagnement, soutien pédagogique, tutorat, aide technique, aménagement des cursus et des conditions de passation des examens.
Mais, dans les universités, la répartition des étudiants handicapés recensés se distingue de celle de l'ensemble des étudiants (graphique 23.03). Ils se concentrent en licence et deviennent moins nombreux au fil du cursus universitaire. Des poursuites d'études plus fréquentes et des dispositifs d'aide plus nombreux et mieux connus expliquent la progression du nombre d'étudiants handicapés en licence, plus rapide à ce niveau (graphique 23.04).
Dans ces établissements, les étudiants handicapés s'inscrivent plus fréquemment en Lettres, Langues, Sciences humaines ou dans les formations professionnelles courtes (DUT). On les trouve moins fréquemment dans les filières de Droit, Économie, Gestion et Santé (graphique 23.05). Nature du handicap et disciplines de formation sont liées. En Lettres, Langues et Sciences humaines les étudiants présentant des troubles spécifiques du langage sont ainsi sous-représentés tandis que ceux affectés de troubles psychiques y sont surreprésentés.
Pour compenser leurs handicaps, notamment pour le passage des examens et des concours, et favoriser le bon déroulement de leur parcours de formation, des aides spécifiques diversifiées sont apportées aux étudiants handicapés. Plus de la moitié d'entre eux (54,2 %) bénéficient d'une aide humaine (preneur de notes, interprète, codeur, soutien spécifique). Plus des trois quarts (77,9 %) bénéficient, lors des examens (tableau 23.06), d'un aménagement des modalités de passation (supports adaptés, documents en braille, interprète en langue des signes française, codeur en langage parlé complété, temps majoré). Un suivi spécifique par un référent handicap au sein de leur établissement est proposé à deux étudiants handicapés sur trois. Annie Bretagnolle.

26 avril 2014

Les étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur

Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche n°7L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Consulter le détail de toutes les fiches : publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/index.php.
13 les étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur
Dans l'enseignement supérieur français, 289 274 étudiants sont de nationalité étrangère, soit un sur huit. En dix ans, les étrangers ont contribué à plus du tiers (38 %) de la croissance des effectifs. Sept sur dix étudient à l'université. Ils sont proportionnellement plus nombreux dans les cursus Master (18 %) et Doctorat (41 %) qu'en Licence (11 %).
De 2002 à 2012, le nombre d'étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur français est passé de 221 500 à 289 300, progressant ainsi de 31 %. Cette croissance explique 38 % de la croissance totale des effectifs de l'enseignement supérieur : sans elle, le nombre total d'étudiants aurait augmenté de 5,0 % au lieu de 8,1 %. Le nombre d'étudiants étrangers n'augmente cependant que de 0,2 % en 2012 par rapport à 2011, beaucoup moins que le nombre total d'étudiants (1,5 %).
Sur cette décennie, la part des étrangers dans la population étudiante est passée de 10 % à 12,1 % (graphique 13.01). Cette hausse ne concerne pas les STS ni les CPGE, où la part des étrangers reste très faible (2,8 %), ni les IUT (6,1 %). C'est dans les écoles de commerce, les universités (filières générales et de santé) et les écoles d'ingénieurs que la progression est la plus forte (entre 3 et 6 points). En 2012, ces formations se situent au-dessus de la moyenne avec un maximum de 16,0 % en université (11 % en cursus L, 18 % en cursus M et 41 % en doctorat).
Sept étudiants étrangers sur dix sont inscrits à l'université (hors IUT), contre un peu plus d'un étudiant français sur deux (51,3 %). Dans les universités, près de 80 % des étudiants étrangers ne sont pas titulaires d'un baccalauréat français mais d'un titre équivalent, ce qui traduit l'attractivité des universités françaises sur les pays étrangers (tableau 13.02). Après avoir été en augmentation constante depuis la rentrée 1999 où elle était de 56,8 %, cette proportion décroît légèrement depuis deux ans (79,6 % en 2010, 78,3 % en 2012).
Les Africains représentent près de la moitié des étudiants étrangers (43 % en 2012), même si leur part a diminué de 7 points en dix ans (graphique 13.03). Cette baisse tient principalement aux Marocains qui, tout en restant le premier contingent d'étrangers, voient leur poids passer de 16,4 % en 2002 à 11,1 % en 2012. La proportion d'Asiatiques augmente et les Chinois sont désormais la deuxième nationalité la plus représentée avec 10,5 % des effectifs, contre 5,2 % en 2002. Leurs effectifs sont à nouveau croissant en 2012, suivant la tendance longue à la hausse observée sur 10 ans malgré une stagnation en 2011. Un quart des étrangers vient d'un pays du processus de Bologne.
À l'université, les étudiants étrangers s'inscrivent davantage en cursus doctorat (12,0 % d'entre eux contre 3,1 % pour les Français) et master (43,3 % contre 33,7 %). Il existe cependant des différences selon leur origine géographique (tableau 13.04). Par exemple, plus de 15 % des étudiants asiatiques ou américains sont inscrits en cursus doctorat, contre moins de 11 % pour les étudiants africains (hors Maghreb).
Les choix de filières diffèrent entre les étudiants de nationalité française et les étudiants de nationalité étrangère et, parmi ceux-ci, selon la nationalité (graphique 13.05). Comme l'ensemble des étudiants à l'université, près d'un tiers des étudiants étrangers choisit la filière Lettres, Sciences humaines. C'est pour les filières Sciences économiques, AES et IUT que les différences sont les plus importantes : en 2012, 21,0 % des étudiants étrangers s'orientent vers la filière Sciences économiques, AES contre 11,6 % des étudiants français. Les étudiants en provenance du Maghreb choisissent autant les filières de santé que les étudiants de nationalité française (respectivement 14,2 % et 15,0 %), alors que les autres étrangers la choisissent peu. Ils privilégient aussi les sciences : plus d'un tiers des étudiants maghrébins sont inscrits en sciences contre un quart pour l'ensemble des étudiants étrangers. Enfin, plus de la moitié des étudiants américains s'inscrivent en Lettres, Sciences humaines et sociales contre moins d'un tiers pour l'ensemble des étrangers Laurence Dauphin.

26 avril 2014

Les personnels non-enseignants de l'enseignement supérieur public sous tutelle du MENESR

Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche n°7L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Consulter le détail de toutes les fiches : publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/index.php.
05 les personnels non-enseignants de l'enseignement supérieur public sous tutelle du MENESR
En 2012-2013, environ 125 000 personnes exercent dans les établissements publics de l'enseignement supérieur et de la recherche (hors EPST) sous tutelle MENESR. 53 000 non-enseignants assurent des fonctions administratives, techniques ou d'encadrement.
En janvier 2013, 53 000 personnes assurent des fonctions administratives, techniques ou d'encadrement dans les établissements publics de l'enseignement supérieur soit plus du tiers du personnel exerçant dans l'enseignement supérieur (tableau 05.01).
Les ingénieurs et techniciens de recherche et de formation (ITRF) sont les plus nombreux (66 %). Les agents administratifs, sociaux et de santé (ASS) représentent un quart des effectifs et moins d'une personne sur dix appartient à un corps des bibliothèques (graphique 05.02). Les corps de catégorie C sont les plus importants quelle que soit la filière professionnelle. Ils représentent 55 % des personnels ASS, 43 % des ITRF et 39 % du personnel des bibliothèques. Près d'un tiers des ITRF et des agents des bibliothèques sont en catégorie A, alors qu'ils ne sont que 16 % parmi les ASS. Un quart des effectifs des ITRF et des ASS sont des corps de catégorie B. Ils sont un peu plus nombreux chez les agents des bibliothèques (30 %).
Le personnel est majoritairement féminin (62 %) mais la part des femmes diffère en fonction des filières professionnelles (graphique 05.03). Particulièrement nombreuses parmi les agents ASS (84 %), elles représentent 69 % des corps de bibliothèque et 53 % des ITRF.
La moyenne d'âge des agents est proche de 46 ans. Les personnels de la filière ASS sont un peu plus âgés (46,8 ans) que ceux des bibliothèques (44,8 ans).
La plupart des agents non enseignants de l'enseignement supérieur sont titulaires, les non titulaires appartiennent presque exclusivement à la filière ASS. Un peu plus de 8 % des agents exercent à temps partiel. Cette proportion varie selon les fonctions exercées et les catégories hiérarchiques : il est ainsi plus fréquent pour les ASS (20 %) que pour les ITRF (4 %) ou les personnels de bibliothèques (8 %). Les temps partiels sont également plus fréquents en catégorie C, quelle que soit la filière (ASS, ITRF ou bibliothèques). Danielle Prouteau.

26 avril 2014

La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur

Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche n°7L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Consulter le détail de toutes les fiches : publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/index.php.
01 - la dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
Pour l'enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 28,7 milliards d'euros en 2012. L'État prend en charge plus de 70 % de cette dépense qui a été multipliée par 2,6 depuis 1980 (en euros constants). En 2012, la dépense moyenne par étudiant s'élève à 11 740 euros, soit 43,2 % de plus qu'en 1980 (en euros constants).
En 2012, la collectivité nationale (État, collectivités territoriales, autres administrations publiques, ménages et entreprises) a consacré 28,7 milliards d'euros (Md€) à l'enseignement supérieur, soit une augmentation de 0,9 % par rapport à 2011 (en prix constants). Depuis 1980, la dépense pour l'enseignement supérieur a connu une forte croissance, de 3,1 % en moyenne annuelle. Son poids dans la dépense intérieure d'éducation (DIE) est passé de 14,6 % en 1980 à 20,6 % en 2012 (tableau 01.01).
Le niveau de la DIE est modifié à partir de 2006 par la prise en compte d'un périmètre élargi de toutes les activités de recherche en université, une revalorisation des cotisations sociales imputées, et enfin, la réévaluation du coût des formations sanitaires et sociales relevant maintenant de la compétence des régions.
Sur l'ensemble de la période, la DIE au profit du supérieur a été multipliée par 2,6 en euros constants (graphique 01.02). Malgré cette forte augmentation, la dépense moyenne par étudiant n'a augmenté que de 43,2 % (compte tenu des ruptures de séries en 1999 et 2006) en raison du doublement des effectifs. Dans le même temps, la dépense moyenne par élève du second degré augmentait de 62,1 %. Au cours de la période récente, la dépense moyenne augmente, dans un premier temps de 11,0 % en euros constants entre 2006 et 2009. Ensuite, cette tendance s'infléchit entre 2009 et 2012, période pendant laquelle la dépense moyenne se replie (- 1,2 % en euros constants), en raison d'un effort budgétaire contenu, conjugué à une croissance des effectifs 1.
La dépense moyenne par étudiant atteint 11 740 euros en 2012 (graphique 01.03). Si la comparaison directe du coût des formations est délicate, notamment en raison de l'intégration des coûts liés à la recherche dans les universités, on constate des différences sensibles selon les filières de formation. Il varie de 10 940 euros par an pour un étudiant d'université jusqu'à 15 020 euros pour un élève de CPGE. Néanmoins, au cours des années récentes, ces dépenses moyennes ont tendance à se rapprocher (graphique 01.03). La dépense totale est constituée à 69 % de dépenses de personnel, en particulier de personnels enseignants (48 %) (graphique 01.04).
Le coût théorique d'une scolarité de 18 ans menant sans redoublement à une licence est évalué à 148 100 euros en 2012, quand une scolarité en 17 ans menant à un BTS reviendrait à la collectivité à 142 300 euros.
En financement initial (voir définitions ci-contre), la part de l'État est prépondérante dans la DIE pour le supérieur (70,1 %), celle des collectivités atteint 10,9 % et celle des ménages s'élève à 8,5 % (tableau 01.01). En financement final, c'est-à-dire après intégration des bourses au budget des ménages , la part des ménages double quasiment (16,2 %). Certaines aides directes ou indirectes, financées par l'État et qui bénéficient aux étudiants ou à leur famille, n'apparaissent pas dans la DIE pour l'enseignement supérieur : elles sont d'ordre fiscal (majoration du quotient familial) ou non directement liées au statut de l'étudiant (allocation logement à caractère social). Leur prise en compte (hors versements des régimes sociaux) porterait en 2012 la dépense par étudiant de 11 740 euros à 13 060 euros. Jean-Pierre Dalous & Martine Jeljoul.

25 avril 2014

Vocabulaire de l'éducation et de l'enseignement supérieur (liste de termes, expressions et définitions adoptés)

I. ― Termes et définitions

bibaccalauréat, n.m.
Forme abrégée : bibac, n.m.
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Certification de fin d'études secondaires délivrée simultanément à l'issue d'un examen unique à des élèves en France et dans un pays partenaire, et reconnue dans les deux pays pour l'accès à l'enseignement supérieur.
Note : L'« abibac », commun à la France et à l'Allemagne (de Abitur et « baccalauréat »), le « bachibac », commun à la France et à l'Espagne (de bachillerato et « baccalauréat ») et l'« esabac », commun à la France et à l'Italie (de esame di Stato et « baccalauréat ») sont des bibaccalauréats.
Équivalent étranger : ―
carte-éclair, n.f.
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Support pédagogique imprimé ou numérique, se présentant sous forme de fiche, qui permet l'acquisition de connaissances et de compétences et sa vérification rapide.
Note : On utilise également des cartes-éclairs dans certains jeux éducatifs.
Équivalent étranger : flash card, flashcard.
collégium, n.m.
Domaine : Enseignement supérieur-Recherche.
Définition : Regroupement d'instances d'enseignement supérieur et de recherche autour de projets ou d'objets d'intérêt commun.
Équivalent étranger : ―
démarche d'investigation
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Méthode pédagogique qui place l'apprenant en situation d'observation et d'expérimentation.
Voir aussi : apprenant.
Équivalent étranger : enquiry-based education, enquiry-based learning (EBL), inquiry-based education (IBE), inquiry-based learning (IBL).
étude collective de leçon
Abréviation : ECL.
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Préparation, mise en œuvre et analyse, par un groupe d'enseignants en formation, d'une leçon ou d'un ensemble de leçons.
Équivalent étranger : lesson study.
évaluation par les pairs
Domaine : Enseignement supérieur-Recherche.
Définition : Appréciation de la qualité d'un texte, d'un ensemble de travaux ou d'un projet, ou encore d'un enseignant ou d'un chercheur, d'une équipe, d'un laboratoire ou d'une institution, effectuée par des experts, à la fois indépendants et qualifiés dans l'activité en question.
Note :
1. L'évaluation par les pairs intervient, par exemple, dans l'attribution d'un financement, lors d'une publication ou en vue de l'amélioration des pratiques pédagogiques.
2. On trouve aussi le terme « examen par les pairs ».
Équivalent étranger : peer-review.
formation par les pairs
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Mode de formation fondé sur l'échange de connaissances ou d'expériences entre des personnes de même statut.
Équivalent étranger : peer-assisted learning (PAL), peer education.
innumérisme, n.m.
Antonyme : numérisme, n.m.
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Incapacité d'une personne à manier les nombres et le calcul dans les situations de la vie courante, même après avoir reçu un enseignement.
Voir aussi : littérisme.
Équivalent étranger : innumeracy.
jumelage électronique
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Dispositif d'échanges électroniques entre établissements de formation, généralement de pays différents, dont le but est notamment de favoriser le plurilinguisme et le dialogue interculturel.
Équivalent étranger : e-twinning.
livrable, n.m. (langage professionnel)
Domaine : Tous domaines.
Définition : Produit d'une prestation qui doit être remis selon les termes d'un contrat, d'une commande ou d'un projet.
Équivalent étranger : deliverable.
lot de travaux
Forme abrégée : lot, n.m.
Domaine : Tous domaines.
Définition : Ensemble cohérent de tâches issu du découpage d'un projet.
Équivalent étranger : work package (WP).
mot-cheville, n.m.
Domaine : Sciences humaines/Étude du langage.
Définition : Mot ou groupe de mots qui est utilisé non pour sa signification propre mais pour maintenir, renforcer ou interrompre la communication avec un interlocuteur, ou pour combler les lacunes d'un discours oral.
Équivalent étranger : filler, filler word, gap filler.
numérisme, n.m.
Antonyme : innumérisme, n.m.
Domaine : Éducation-Formation.
Définition : Capacité d'une personne à manier les nombres et le calcul dans les situations de la vie courante.
Voir aussi : littérisme.
Équivalent étranger : numeracy.

II. ― Table d'équivalence
A. ― Termes étrangers


TERME ÉTRANGER (1)

DOMAINE/SOUS-DOMAINE

ÉQUIVALENT FRANÇAIS (2)

deliverable.

Tous domaines.

livrable, n.m. (langage professionnel).

enquiry-based education, enquiry-based learning (EBL), inquiry-based education (IBE), inquiry-based learning (IBL).

Éducation-Formation.

démarche d'investigation.

e-twinning.

Éducation-Formation.

jumelage électronique.

filler, filler word, gap filler.

Sciences humaines/Étude du langage.

mot-cheville, n.m.

flash card, flashcard.

Éducation-Formation.

carte-éclair, n.f.

gap filler, filler, filler word.

Sciences humaines/Étude du langage.

mot-cheville, n.m.

innumeracy.

Éducation-Formation.

innumérisme, n.m.

inquiry-based education (IBE), enquiry-based education, enquiry-based learning (EBL), inquiry-based learning (IBL).

Éducation-Formation.

démarche d'investigation.

lesson study.

Éducation-Formation.

étude collective de leçon (ECL).

numeracy.

Éducation-Formation.

numérisme, n.m.

peer-assisted learning (PAL), peer education.

Éducation-Formation.

formation par les pairs.

peer-review.

Enseignement supérieur-Recherche.

évaluation par les pairs.

work package (WP).

Tous domaines.

lot de travaux, lot, n.m.
(1) Il s'agit de termes anglais, sauf mention contraire.
(2) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).

B. ― Termes français


TERME FRANÇAIS (1)

DOMAINE/SOUS-DOMAINE

ÉQUIVALENT ÉTRANGER (2)

bibaccalauréat, n.m., bibac, n.m.

Éducation-Formation.


carte-éclair, n.f.

Éducation-Formation.

flash card, flashcard.

collégium, n.m.

Enseignement supérieur-Recherche.


démarche d'investigation.

Éducation-Formation.

enquiry-based education, enquiry-based learning (EBL), inquiry-based education (IBE), inquiry-based learning (IBL).

étude collective de leçon (ECL).

Éducation-Formation.

lesson study.

évaluation par les pairs.

Enseignement supérieur-Recherche.

peer-review.

formation par les pairs.

Éducation-Formation.

peer-assisted learning (PAL), peer education.

innumérisme, n.m.

Éducation-Formation.

innumeracy.

jumelage électronique.

Éducation-Formation.

e-twinning.

livrable, n.m. (langage professionnel).

Tous domaines.

deliverable.

lot de travaux, lot, n.m.

Tous domaines.

work package (WP).

mot-cheville, n.m.

Sciences humaines/Étude du langage.

filler, filler word, gap filler.

numérisme, n.m.

Éducation-Formation.

numeracy.
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
12 avril 2014

Higher education in England 2014

HEFCE logoThe past few years have been a time of fast-paced change in higher education in England. Shifts in some areas have been more pronounced than in others.
Download the main report. Get the data used in these reports.

The report available with these pages aims to provide an overview of recent shifts and longer-term trends, building a picture of publicly-funded higher education in England in 2014 and a sense of how it got to where it is. It also considers possible further changes and continuities in the year ahead.

We hope that it will stimulate debate and discussion to inform future directions for higher education providers and for students. This page gives some highlights – a wider range of analysis is available in the reports.

Entry to higher education
There is a strong recovery in the numbers of UK and other EU full-time undergraduate entrants to higher education institutions (HEIs) and further education colleges in England, which grew by 8 per cent in 2013-14 compared to 2012-13. According to UCAS application data, growth appears set to continue next year. Falls of around 21,000 in UK and other EU entrants to undergraduate courses that are not first degrees made up 60 per cent of the one-year dip in numbers of entrants to full-time undergraduate courses in 2012-13.
Since 2011-12 more full-time entrants to undergraduate courses other than first degrees have been studying in further education colleges than in HEIs.
For part-time undergraduate courses at HEIs and further education colleges, falling numbers of UK and other EU entrants to courses other than first degrees make up most of the recent decline – they decreased by 84,700 between 2010-11 and 2012-13 (see the chart below).
The number of UK and other EU students starting full-time postgraduate taught courses has shown a small increase in 2013-14.
Part-time UK and other EU postgraduate taught entry continues to decline, but at a lower rate compared with previous years. The larger decline in entrants to part-time postgraduate taught courses between 2010-11 and 2012-13 is almost wholly attributed to a fall in entrants (18,600) in the subject area of education.

Student characteristics
Recent trends in improvements to widening participation and fair access continue, but the gap between the numbers of students entering from advantaged and disadvantaged areas of England is still very large.
Young women are more likely to apply for, and be accepted to, higher education than men, but further analysis in this area indicates that the progression rates of young men and women to higher education are similar when attainment at A-level is taken into account.
High-achieving A-level students tend to progress to university or college irrespective of the subjects they study, but students with lower grades are more likely to progress if they have studied ‘facilitating subjects’ (see the chart below). Facilitating subjects are mathematics and further mathematics, English literature, physics, biology, chemistry, geography, history, and classical and modern languages.

Provision of higher education
Recent changes in recruitment trends seem to have favoured particular types of institution and disadvantaged others.
The chart below shows that specialist institutions and those that tend to recruit students with higher prior achievement have fared best.
The overall increase in further education colleges reflects broader shifts away from provision franchised from HEIs, with colleges now offering more higher education directly.

Get the data from the report
Dataset for the Higher Education in England 2014 report
Download the Dataset for the higher education in England report as MS Excel Spreadsheet (165 KB). More...

5 avril 2014

[OPEN CALL] ESN AISBL Secretary Position

http://esn.org/sites/default/files/imagecache/header/sites/default/files/header.pngThe Erasmus Student Network (ESN) is the biggest interdisciplinary student associations in Europe. It was founded on the 16th October 1989 and its aim at supporting and developing student mobility. ESN conducts several transnational surveys and research project on students’ mobility and internationalisation of higher education each year. ESN is present in more than 450 Higher Education Institutions from 36 countries. ESN works for the creation of a more mobile and flexible education environment by supporting and developing student exchanges on different levels, and providing an intercultural experience also to those students who cannot access a period abroad ('internationalisation at home'). The board of ESN International, based in Brussels, is looking for an Administrative Assistant from June 2014. The position is crucial for the work of ESN Headquarter and it requires flexibility and adaptability skills.

Job description

  • Help with the general administration of ESN
  • Assist the Director in the office management
  • Assist the international board with administrative tasks
  • Processing of incoming and outgoing mail
  • Administrative management of the network and membership
  • Translation (EN-FR-EN essentially according to the necessity and the qualifications of the employee)
  • Mailings: posts and other providers
  • Management of the orders and shipment
  • Preparation of meetings and events

Profile

  • You have preferably a degree in secretariat or administration
  • You have an experience of at least 3 years
  • You are fluent in French (mother tongue level or equivalent)
  • You have a very good command of English
  • You feel comfortable in an international environment
  • You have a very good knowledge of all Office Tools (Word, Excel, Powerpoint etc) and Google Apps
  • You work in a very precise and organized way
  • You are capable of initiative
  • You can work in a team as well as on your own and learn quickly
  • You can work with volunteers of different nationalities
  • Minimum of a Bachelor degree

Highly valued

  • Working experience in the field
  • Fluency in other European languages
  • Experience in a European network

Term and conditions

  • Full time position (38hours/week)
  • Permanent contract
  • Salary to be negotiated
  • Covered expenses for transportation
  • Health Insurances covered

Please send your motivation letter and CV to applications@esn.org.

Deadline for the application is April 24, 23:59 CET.

Please don't hesitate to contact us in case you have any additional questions regarding the position. For more information on our research’ projects please visit our website www.esn.org. Read more...

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